Merdiathèque

Le 20/01/2003
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par Atahulfo
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Thèmes / Débile / Idiot
Premier article merdique d'un nouvel auteur Atahulfo. C'est court, c'est sale, c'est bourré de fautes, bref de la grande litttérature zonarde !
Notre bonne ville de Puechozans n'est peut-être pas des plus grandes, ni des plus peuplé bien que l’absence de Zonards ne s’y fasse pas sentir, d'aucuns s'en contenteront, d'autres en éprouveront comme un vague sentiment de frustration ; mais ce que nous apprécions le mieux, nous provençal dans l'âme, c'est la variété de ses bistrots... En la circonstance voilà qui compliquera singulièrement la tâche de l'indiscret zoneux tenté par quelque délictueuse manoeuvre suite à notre petite concession...
Qu'il lui en soit tenu rigueurs tout l'hiver... et une bonne dégelée au printemps.
C'est parce que nous étions installé au fond de la salle que nous ouïmes mal un quidam s'écrier :
"... Tu m'emmerdes!"
Mais, toute réflexion faite, il se pouvait qu'il se fût écrié tout aussi bien : "Tu mens, merde!"
Pour le zonard qui se trouverait choqué par la verdeur du propos, nous préciserons qu'il n'a aucune obligation à aller de l'avant ; et que d'autre part ce n'est certainement pas notre nationale Martine qui s'en offusquera. Nonobstant, pour ceux qui auront perçu le subtil distinguo, il leur sera aisé de comprendre que nous eussions pu chercher à cerner la part des mots... Car, de fait, il aurait aussi pu dire quelque chose dans le genre de :
"Tu mens maire de... Ou bien : Dûment maire de, ou merdeux?..."
Comme le constate le zonard de service les possibilités de sens sont nombreuses là où, à priori, on n'aurait prêté nul interstice au doute. Nous nous approchâmes donc...
"Cela fait plus de vingt ans que je suis employé merdicipal, c'est bien la première fois que j'entends ça!.. Que le mair'd'alors soit pas pour, d'accord ; que les merdadjoints soit contre, c'est leur problème... Mais, agir ainsi à la merdiathèque ; alors là, c'est simple : j'y crois pas!... Et la merdocratie, dans tout ça? Vraiment, cela ne peut que relever de la merdisance de bas étage."
... Ce genre de sujet ne laissant pas d'éveiller notre intérêt le plus vif, nous approchâmes encore d'autant que la discrétion en pouvait tolérer...
C'est alors qu'une pression discrête sur le bras, exercée par un homme de grande taille et aux manières très smart (donc à fortiori pas un zonard), ainsi que son index sur ses lèvres, scella cette question qui naturellement nous venait aux lèvres ; son geste de profonde connivence nous ramena au fond de la salle ; tout au fond.
"On voit bien que vous n'êtes pas un habitué, pour vous étonner de pareille banalité." Regardant à sa droite, puis à sa gauche, il nous confia à voix basse ; très basse, même :
"Monsieur est victime de merdisphonie galopante... C'est une forme de merdistite aiguë, très contagieuse ; cela arrive fréquemment lorsque votre sens de la démocratie est attaqué à la base... On peut également dans certains cas attraper ça au robinet le matin ; selon que l'eau est, ou n'est pas claire... Il y en a qui craquent... Monsieur est le trentième depuis les élections."

Comme nous trouvions cela très inquiétant, notre interlocuteur tint à nous préciser qu'il était merdecin spécialiste de la question... Et, qu'enfin, il ne fallait pas dramerditiser outre mesure, car cela se soigne très simplement en allant prendre les eaux … Ca et de bonnes séances de merditation transcendantale convexe…