La Famille Morales

Le 14/08/2021
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par Fosard
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Thèmes / Débile / Phénomènes de société
Portrait à la truelle d'une famille tyrannisée par un gros con stéréotypé. Apparemment, ce texte est supposé être un bras d'honneur à des « pédoracistes » incestueux précédemment fréquentés par l'auteur sur un autre site. On va faire confiance. Au final, un texte correctement écrit mais qui laisse sur l'impression d'une blague de Jean-Marie Bigard en version longue.
Daniel est un légionnaire en fin de carrière, il rentre chez lui le cœur lourd, abandonnant sa vraie famille pour retrouver celle de sa vie civile.
''Retour au bercail du père bien aimé''

Cela fait maintenant trente-cinq ans que M. Morales est entré dans la légion étrangère. Il vient de passer ses plus belles années à sillonner le monde pour défendre les couleurs de sa patrie. Il est sergent instructeur, sa réputation il l'a gagnée par ses actes de bravoures-ou de folies-selon les dires. A l'aube de ses vingt ans, en pleine période loubard, il cassait quelques de gueules, voire beaucoup. Ses petits larcins et autres frasques, associés à son surnom de ''Danny la Tête Dure'', lui ont valu quelques rappels à l'ordre par les instances de l'État.
Jusqu’à la baston de trop : fin de carrière pour ''Le champion du coup de boule''. Pour sa dernière bagarre dans une rhumerie, complètement saoul, il s'en est pris à l'ensemble des clients et il a fini par se faire déloger par un escadron de gendarmerie. Cela n'a pas été une partie de plaisir pour les militaires, ça leur a couté quelques nez écrasés par le front de Danny. Au tribunal, devant le poids de ce casier judiciaire que l'on a qualifié de « lourd comme un cheval mort », il a plaidé coupable sur les conseils de son avocat. Se farcir six poulets à grand coups de torgnoles et de coups de tête a crédité son ardoise de deux ans de prison ferme, ou d'intégrer la Légion. Une force de la nature avec un cerveau de la taille d'une noix, ça peut servir l'État.

Daniel Morales, cinquante-cinq ans et retraité de la Légion, revient à la vie civile et retourne à sa famille qu'il a si longtemps délaissée. Au lendemain de la majorité de ses deux enfants, enfin de ses faux jumeaux Édouard et Edwige, il pose enfin ses rangers sur le seuil de la maison familiale, la mort dans l'âme.

Ce foutu pavillon il le déteste, il l’a acheté pour honorer son contrat de mariage avec sa femme Nadine : un toit pour qu'elle élève seule ses deux gosses pendant dix-huit ans. Un investissement pour la retraite, son devoir de procréation pour l'effort national et le renouvellement des générations. Il revenait de temps en temps entre deux missions, sans se préoccuper du bien-être de celles et ceux qu'il entretenait par mandat.
Ses rejetons il ne les connait pas, il ne les aime pas et il ne va pas se laisser attendrir par un accueil aussi chaleureux que bon-enfant. Daniel est un dur, la seule chose qui lui ferait plaisir c'est un bon gueuleton arrosé entre camarades dans un bordel en Thaïlande, entouré de jeunes femmes courtement vêtues.

Le terrain de sa maison est clos par un grillage qui monte à hauteur d'homme. L'herbe, un peu trop haute à son goût, est jonchée d'excréments de chien. Bordel, ce foutu clebs, offert pour les dix ans de ses enfants, lui, il l'adore : Shultz, un berger hollandais, élevé pour tuer et non castré. C'est pour sa reconversion et pour protéger sa maison qu'il l'a offert à sa famille. Un chien hargneux, couillu, une bête dressée à attaquer l'entrejambe.

Morales respire un coup et saisit la poignée. Il tente de pousser, ça ne s'ouvre pas. Il sort son trousseau, il entre la clé dans la serrure et voit un rideau qui s'écarte à la fenêtre. Sa femme, enfin celle avec qui il s'est marié en rentrant d'Algérie, sa ''bougnoule'', comme il l'appelait devant ses frères d'armes. Une femme costaude avec les hanches larges. « Une cularde bonne à enfanter », comme le disait sa mère. Des hanches larges pour laisser passer les grosses têtes de ses deux mouflets ! C'est une vraie frisée, brune de la tête aux pieds, avec un sourire tout en gencives et un air ahuri ; très discrète de nature.

Il la foudroie du regard en mimant de la tête une personne exagérément idiote. Elle se précipite pour lui ouvrir la porte. La porte à peine ouverte il clame :

— Bordel t'es toujours aussi empotée ! Tu sais que je rentre aujourd'hui et même pas tu m'ouvres avec un verre de whisky ras la gueule et un cigare pour fêter ma retraite?! Il est où mon fritz à quatre pattes ? SHULTZ ! Papa est à la maison ! Bouge de là toi !

Il s'avance en bousculant Nadine qui le regarde, hébétée.

— Il est où mon fidèle croqueur de couilles ? SHULTZ !

L’entrée tonitruante de Daniel au bercail se fait au son de sa grande gueule et avec l'élégance d'un bœuf entrant à l'étable. Comme il ne trouve pas son chien, il se retourne et questionne Nadine :

— Il est où mon Shultz ?!

Nadine bredouille d'un air penaud :

— Édouard doit être parti se promener avec lui dans le quartier…

Daniel éructe :

— Nom de dieu ! Pourquoi mon chien est pas là le jour de mon arrivée ? Et ils font quoi les deux gosses ? On fête pas l'arrivée du sergent à la retraite ?! Je vous ai servi de pompe à fric pendant tout ce temps et c'est comme ça qu'on m'accueille ?!

Danny est en rogne, son visage se garnit de petites veines qui se tendent sous sa peau burinée. Ses petits yeux bleus rougis par le palud sont à la limite de sortir de leurs orbites. Sa mâchoire rectangulaire se crispe.

— Qu'est-ce que t'attends pour rameuter toute la famille espèce de bonne à rien ?! C'est fini le laisser-aller dans cette baraque ! Vous allez tâter de l'autorité du père à partir de maintenant ! Bouge ton gros cul et sors-moi ma bouteille de Chivas !

— Oui Daniel…

Nadine ne sait pas où se mettre, elle a oublié la date du retour de son mari. Elle a fêté l'anniversaire de ses enfants une semaine auparavant et cela lui est complètement sorti de sa petite tête. En bonne femme soumise à son mari, elle part chercher la bouteille et un verre dans la cuisine.

—Et dans un Baccarat, pas dans un des tes verres à moutarde ! Et profites-en pour te changer, j’vois pas qui t'essayes de faire bander habillée comme une poissonnière ! beugle le sergent qui part s'installer dans le salon.

Nadine n'arrive plus à penser. Elle se laisse aller depuis des années, ne sort plus faire les magasins, ne fait pas attention à elle. Son dernier rapport sexuel avec son mari date de plusieurs années ; avec le peu de fois où il est rentré. Même pas pour les dix-huit ans des enfants se dit-elle. Elle file dans la chambre, enfile une robe bleu-roi en quatrième vitesse, passe à la salle de bain pour se mettre du rouge-à-lèvre et se coiffer rapidement. Elle revient dans le salon avec le verre, la bouteille, et son fameux sourire. Elle transpire à grosses gouttes, sa robe est trop petite et elle n'est pas épilée.

— T'en a mis du temps ''Nardine''. Sers-moi un verre et sors-moi un cigare !

Daniel et sa coupe en brosse grise. Il est assis dans son fauteuil en cuir. Avec son allure pachydermique et le regard mauvais, il reluque sa femme. Elle transpire et des auréoles se forment sous ses aisselles. La pauvre est complètement absorbée par ses gestes quand il lui lance :

— T'es vraiment pas possible Nadine ! T'es boudinée là-dedans et on dirait que t'as chaud. C'est le retour du mâle alpha qui te met dans tous tes états ? Fais-toi pas prier et viens souhaiter la bienvenue à ma queue. J'ai de la tension et le médecin de la garnison m'a dit de faire attention.

— Bien sur Daniel, j'ai un peu chaud depuis que t'es arrivé…

Elle lui tend son verre bien rempli et le cigare qui l'accompagne. Danny lui fait signe d'attendre de la main, en portant le verre à ses narines. Il ferme les yeux et respire l'odeur du whiskey qui vient couvrir l'odeur de chien qui embaume la maison. Il saisit le cigare, en chique le bout et le crache par terre. Il l'allume avec son zippo qui l'accompagne depuis toutes ces années en mission. L'odeur de l'alcool, et de la fumée, l'apaise un instant. Il ouvre les yeux et dévisage sa femme dont le sourire forcé ne s'est pas ténu.

— Allez fais-moi voir à quel point t'es contente de m'avoir que pour toi. Fais un gros plaisir à papa !

C'est vrai qu'elle est contente et soulagée de retrouver son mari. Enfin un homme pour diriger cette maison si vide d'autorité. Elle se met à genoux et avance avec le regard coquin. Les yeux dans ceux de celui qu'elle adule depuis tant d'années et qui lui fait honneur de sa présence. Elle pose ses mains sur les cuisses du légionnaire pour les glisser jusqu'à la boucle de la ceinture de son jean, qu’elle défait maladroitement. La bosse qui déforme le pantalon ne laisse que peu de doute sur l'état du phallus qui se cache dessous.

— Bon dieu, active-toi un peu, on n’est pas dans une représentation de la naissance du Christ !

Sur ces bonnes paroles, Nadine passe sa main directement dans son caleçon, se saisit du membre pendant que Daniel se met à l'aise en baissant son froc sur ses chevilles avant de se laisser retomber dans le fauteuil. Elle sort une queue raide comme un démonte pneu, cette verge est courte mais large comme son propriétaire. Un gland violacé recouvert à la moitié par son prépuce qui ne demande qu'à être déballé. La bouche de Nadine s'ouvre pour l'engloutir avec tout le dévouement qui la caractérise. Elle l'avale d'un coup, sans prévenir, jusqu'à fourrer son nez dans la broussaille qui sert de toison pubienne à son mari. L'odeur musquée et le goût âcre de son mâle viennent lui allumer la chaudière qu'elle a entre les cuisses. Sa langue glisse sur la couronne de la tête du chibre, beaucoup plus large que le reste de la tige. Elle suçote comme une gamine le ferait avec une sucette. Sa délectation se fait entendre, les bruits envahissent l'espace sonore et Daniel se laisse aller tout en alternant entre une gorgée dans son verre et une bonne latte sur son cigare.

— Putain ça m'avait manqué de me faire sucer par ma frisée ! Pompe-moi bien, j'ai besoin d'une bonne traite, j'ai les couilles pleines depuis deux semaines !

Nadine met du cœur à l'ouvrage, elle a besoin de faire oublier sa bêtise et elle sait comment s'y prendre avec cette grosse bite de légionnaire. La salive coule jusqu'à l'assise du fauteuil, des ''R'gleu'' de succion quand elle fait aller et venir sa bouche jusqu'à s’en étouffer. A quatre pattes, elle sait le satisfaire son male. Daniel sent la bouche chaude et gargouilleuse de sa femme faire des va-et-vient de plus en plus rapides. Une sacrée ventouse sa Nadine, le rouge-à-lèvres marque la base de sa verge. Les mains de sa femme lui caressent les couilles et sa langue est aussi de la partie. Sa queue est tendue à son maximum et les coups de langue de sa femelle lui font perdre le contrôle. Il sent les spasmes de sa prostate s'amplifier jusqu'à en faire tressauter sa verge.

— Haaaa ! T'es vraiment une bonne bouffeuse de queue ma Nadine, t'es la plus goulue de toutes les salopes que j'ai pu connaître !

La passion de Nadine pour le foutre de Danny n'est plus à démontrer et c'est avec joie qu'elle reçoit le fruit de son travail en pleine bouche. De bonnes grosses giclées de foutre tiède viennent tapisser sa bouche. Elle avale tout avec délice telle une affamée, en gardant la queue en bouche et le regard planté dans celui de son mari maintenant affalé.

— C'est bien ma Nadine, t'es une bonne petite femme qui s'applique mais bordel, tu vas te rendre désirable pour moi ; ton rouge-à-lèvres de pute fait ressortir ta moustache!

Elle se sent humiliée par cette remarque mais est bien consciente de ne pas avoir prêté attention à son corps. Encore toute ruisselante de sueur et de mouille, elle n'ose pas demander à se faire saillir, de peur de montrer son intimité en friche.

— Je vais aller faire briller mon attirail dans mon bureau, mes flingues n’ont pas été sortis depuis un sacré bout de temps. Je vais aller m’inscrire au club de tir du coin pour leur montrer comment un bonhomme se sert d'une arme à tous ces amateurs ! Toi t'as intérêt à me faire un bon repas pour le dîner et j'espère que tes sales gosses vont avoir la politesse de rentrer avant de passer à table. On mange à 19h pétante !

Sur cette dernière phrase, Daniel et Nadine partent chacun dans leur coin s'affairer jusqu'au dîner.

Le premier des jumeaux à rentrer est Édouard, avec Schultz en laisse et muselière. Ce jeune homme trapu, rondouillard, au crâne rasé, est la terreur du quartier. Il n'a que très peu d'amis et se revendique de la famille de Mussolini. Il déteste les personnes qui ne sont pas de son genre. Son regard bovin et sa bouille ronde d'enfant lui donne un air ridicule. Habillé d'un treillis, d'une veste Harrington et de rangers à lacets blancs, il marche au pas de l'oie dans les rues. Il a toujours une main dans la poche qui sert le poing américain que son paternel lui a offert pour ses 6 ans.

En arrivant devant sa maison, Schultz se met à tirer sur la laisse et à aboyer. Il sent l'odeur du mâle alpha et pisse de joie sur le paillasson. Édouard qui n'aime pas voir son chien changer de comportement aussi soudainement le rappelle à l'ordre en tirant sur le collier étrangleur et flanque un coup au berger hollandais :

— Merde Papa Schultz, qu'est-ce que tu fous à pisser là comme un connard ?!

Le chien ne s'arrête pas et continue à chouiner devant la porte qui s'ouvre brusquement sur son père qui lui lance un avertissement :

— Tu lèves encore la main sur ce chien et c'est toi qui te retrouves avec ce collier et cette laisse ! Alors gamin, tu salues pas ton père ?!

Édouard est surpris mais ne baisse pas pour autant les yeux. Il claque les talons, lève le menton et tend son bras droit en scandant :

— Heil Vater !!!

— Salut fiston, rompez ! Détache Schultz et va filer un coup de main à ta mère en cuisine. Elle est où Hedwige ?

— Elle est sûrement chez son amie Stella, la jeune femme d'origine africaine, je n'ai plus le droit d'approcher son domicile depuis que Schultz a mordu son père l'an dernier.

— Ahahah ! Ça c'est un bon chien ! J'espère que Firmin a compris qu'on ne touche pas un Morales sans risquer de se faire arracher les couilles ?!

— Oui père ! Il n'a pas osé porter plainte sachant que Schultz est considéré comme le troisième enfant de notre fratrie.

— Hors de ma vue, on a ma retraite à célébrer ce soir !

Une fois Édouard parti rejoindre sa mère, Danny s'accroupit pour délivrer son chien de sa muselière et du collier. Il jette un coup d'œil circulaire autour de lui et se met à papouiller Schultz :

— Coucou mon pépère, tu m'as manqué tu sais. Toi et moi on est pareil, on mord et on baise. T'es la seule personne à me comprendre dans cette foutue famille et même ton frère Édouard n'a pas un dixième de tes couilles !

Tout en disant cela, M. Morales sert son chien, qui lui lèche le visage avec ferveur, dans ses bras. Un véritable moment d'amour entre le chien et le maître de cette maison.

18h30 : c'est l'heure de l'apéro chez les Morales, tout le monde est à la maison. Hedwige se fait engueuler par son père, si aimant et touché par l'ingratitude de sa propre famille le jour de son retour de la Légion. Tout le monde est endimanché, Nadine porte toujours sa robe qui la boudine, Édouard est en costard et Hedwige en mini robe de soirée. Sa tenue lui vaut quelques remarques désobligeantes de la part de son frère qui la surnomme ''la pute à nègres'' car elle traîne avec des jeunes du quartier, et d'origine africaine ou des îles. Son frère, entre deux portes, lui glisse :

— Quand papa va savoir que tu te tapes les frères de Stella et le père Firmin, il va te coller une trempe dont tu vas te rappeler sale pute !

— Ta gueule espèce de puceau débile ! C'est pas de ma faute si je t'ai rien laissé pour plaire quand on était dans le ventre de notre mère. Je suis bien contente de pas vous ressembler. Je suis canon et toi t'es aussi moche que con ! La seule relation sexuelle que t'as eu c'est avec ma main. Tellement tu m’as fait pitié quand je t'ai trouvé la queue à l'air en train de te branler avec les culottes de maman dans la salle de bain…

Après cet uppercut verbal, Édouard baisse les yeux.

— C'est bien petit puceau, baisse bien les yeux ! Tu joues le petit nazillon avec Schultz et tes deux autres copains dans le quartier mais tout le monde dit que vous êtes une bande de petits pédés refoulés. Va aider la daronne pendant que je vais soudoyer papa pour sortir avec la voiture ce soir.

Le petit nazillon file en cuisine pour aider sa pauvre mère. Elle n'arrête pas d'aller et venir entre le plan de travail, le frigo, la gazinière et le four. Édouard étant un gourmand et ayant toujours supplée sa maman en cuisine, il prend le relais pendant que sa mère allume une cigarette pour souffler un coup, assise sur une chaise dans la cuisine. Daniel est toujours dans son bureau à siroter son Chivas tandis qu'il lustre ses énormes flingues.

19h : l'heure du repas. Toute la maison est embaumée par l'odeur de nourriture, de fumée de clope, de cigare et de chien. Daniel est le premier à mettre les pieds sous la table, suivi de sa fille, son fils et de sa femme qui fait le service.

Le repas terminé, tout le monde vaque à ses occupations. Nadine est encore toute suintante d'avoir donné de sa personne en cuisine et pendant le repas. Hedwige est autorisée à sortir et Daniel remonte à son bureau pour continuer d'astiquer son attirail. Édouard est devant la télévision et à, dorénavant, l'obligation de demander à son père une autorisation pour sortir. Ses copains et lui ont pour habitude de se retrouver le soir dans le garage de Laurent à échafauder des plans pour redonner à la France sa couleur dite ''d'origine''. Ils y inventent de drôles de chanson qui parlent d'immigration. N'y tenant plus il se lève et part demander le droit de sortir au maitre de maison : son père. Il arrive à la porte du bureau de Daniel et frappe trois coups métronomés, trois coups en souvenir du troisième Reich.

— Entrez ! beugle Danny du fond de son fauteuil de bureau.

Édouard entre le torse bombé, il essaie d'avoir de la prestance devant celui qu’il admire et surtout de se donner un semblant de fierté après l'échange qu'il a eu avec sa sœur plus tôt avant le dîner.

— Père, je viens vous demander la permission de sortir ce soir. J'ai un rendez-vous hebdomadaire avec mes amis Laurent et Tibère. Nous organisons le futur de la race blanche pour notre patrie.

— Ahah ! Ça me fait plaisir d'entendre ce genre de propos dans la bouche d'un homme en devenir. Mais tu sais que tu dois me prouver ta totale obéissance pour obtenir cette autorisation de sortie !

— D'accord père mais que dois-je faire pour vous prouver mon obéissance ?

— Je vais te dire une bonne chose mon petit Édouard, alors ouvre bien grand tes oreilles.

Daniel se lève et se poste devant lui avec un air dramatique :

— Quand je suis entré dans la Légion, le caporal Philippe nous a dit ceci mon petit Édouard : ''Soit t'es né avec une bite et tu n'es utile que si tu te comportes comme une bonne bite bien dure qui bourre des trous. Soit t'es né avec un trou et tu ne seras utile que si tu te fais bien bourrer. Mais dans les deux cas t'es tout seul''. Oui, moi je suis une bite. Et t'es une misérable petite bite Édouard. Et pour me faire respecter, je reste toujours bien dur. T'as compris, Édouard ?

— Oui père, répond le jeune homme en baissant les yeux.

— Donc tu veux sortir voir tes copains ? Bah va falloir me montrer à quel point.

Sur cette phrase Daniel déboutonne son pantalon et le laisse tomber sur ses chevilles. Sa grosse queue, raide comme l'acier d'un canon de revolver, pointe vers son fils. Il reprend :

— Je te laisse le choix, là t'as ma queue qui demande qu'à être flattée. Dans la Légion y'avait toujours une tarlouze dans l'unité pour quand on partait en mission dans les zones les plus dangereuses. Ce mec, il était chargé de vider les couilles des copains parce qu'on était loin de tout. Et ce mec était comme un frère. Donc pour me prouver ta totale obéissance et pouvoir sortir, tu as le choix entre me tirer mon jus jusqu'à la dernière goutte ou rester à la maison. T'as intérêt de faire ça bien, ta mère c'est une reine pour ça et t'as grandi dans ses jupes. Tu fais honneur à ta mère si tu me pompes la queue !

Édouard n'en revient pas mais est en totale admiration devant son sergent-père et son envie de sortir ne le lâche pas. Il se met à genoux devant son papa et prend timidement la queue tendue de Daniel avec une main et de l'autre soupèse ses bourses lourdes. L'idée de prendre la bite de son propre père en bouche le dégoûte un peu mais il se souvient avoir surpris sa sœur dans le garage avec le grand frère de Stella pendant qu'elle lui pompait sa grosse bite noire. Il en a bandé tellement fort qu'il s’est branlé en les observant et s’est éclipsé pour se finir dans les toilettes. Il se souvient de sa sœur qui se démenait comme une salope et se dit qu'il peut en faire autant pour son père bien-aimé. Alors il ouvre sa bouche et suce timidement le gland violacé. Ça a un goût très fort mais il ne s'arrête pas. Le chauve à col roulé pulse sous sa langue.

— C'est bien mon petit ! Vas-y tranquillement, prends tout ton temps. T'as la même bouche que ta mère, y compris la moustache ! Raaaah !

Édouard repense à sa sœur et se dit qu'il peut en faire tout autant. Il s'empale d'un coup, la gueule grande ouverte, sur le chibre veineux du patriarche. Le gland vient taper dans le fond de sa gorge et le fait hoqueter. Un filet de salive coule aux commissures de sa bouche. Il entame des va-et-vient mais ce goût amer et cette forte odeur continuent de lui monter au cerveau. Il continue de masser les couilles de son père avec douceur. Il veut réussir, il veut obtenir la confiance de son père pour qu'il soit fier de lui. Daniel saisit alors la tête de son fils Édouard à pleines mains et pilonne la bouche de son fiston avec ardeur. Son fils se laisse ainsi fourrer la bouche comme il avait vu Hedwige le faire dans le garage.

— Ah que c'est bon d'être de retour à la maison ! Putain de petite fiotte, je vais te gaver comme une oie avec mon foutre !

Daniel se raidit en se plantant dans le fond de la gorge de son fils et laisse exploser tout son orgasme. Des spasmes violents accompagnent les jets de foutre qui partent directement dans l'œsophage d'Édouard. Le pauvre tousse sous les soubresauts de cette énorme verge qui lui obstrue la bouche.

Son père se retire avec un air satisfait et le regarde avaler les restes de sperme qui ont accompagné son retrait. Son fils finit de déglutir et se racle la gorge avant d'avaler. Ça lui fait un peu mal et ce goût fort lui reste sur le palais. Il lève les yeux et demande :

— Dis papa, elle avait pas un goût de merde ta bite ?

Daniel se marre et lui répond :

— Ahahah ! Qu'est-ce que tu crois mon petit Édouard ? Comment tu crois que ce soir ta sœur est partie avec la voiture ?
Maintenant toi aussi t'as l'autorisation de sortir.

Sur les dernières paroles de son père le jeune homme se relève et part rejoindre ses copains. Il est fier de lui et content d'avoir eu sa permission de sortie.