GIAPE : Rentrons direct dans le lard du sujet, parce que tout le monde s'interroge gravement en se grattant les sourcils (même que ça fait des pélicules, on reste approximativement dans le thème des sécrétions corporelles et tous ces trucs dégueulasses qui font bander les japonais), Cerumen, d'où vient votre improbable pseudonyme ?
CERUMEN : En 2002, j'utilisais ce pseudo sur Groniweb, le site de Gronibard. La Zone étant un site orienté un peu trash également, l'idée de choisir Cerumen comme pseudo est venue toute naturellement.
GIAPE : Intéressant. J'invite tous nos lecteurs curieux à googler Gronibard, (Groniweb renvoie vers un lien mort), ça vaut le détour. Si vous n'avez vraiment rien d'autre à foutre, je veux dire, mais vous ne seriez pas en train de nous lire, dans le cas contraire.
Passons à un sujet plus sérieux.
Votre opinion sur Jeanne Mas.
CERUMEN : Tout petit, c'est sur elle que je me suis masturbé pour la toute première fois toutoute première fois toutoute première fois toutoute première fois...
GIAPE : On va l'avoir dans la tête jusqu'au suicide. Bien joué.
D'après mes sources, vous êtes un transfuge d'un autre site à vocation littéraire et communautaire. Alors, soyons francs : dans le fond, Oniris, c'est si bien que ça ?
CERUMEN : Bof ! Un site qui choisit un mec comme D*******5 comme 'Responsable Éditorial' ne peut pas être considéré comme vraiment sérieux.
GIAPE : Balance les noms, espèce de sinistre rat-taupe nu. On a une section Fight Klub sur le forum qui prend la poussière depuis que je connais bibliquement ta mère (oui, fiston, désolé de te l'apprendre de cette manière), qu'elle serve un peu (et ta mère aussi).
Sans transition, votre opinion sur Danielle Steel.
CERUMEN : Je l'adooore ! C'est une réalisatrice formidable, she's an amazing director ! Elle seule sait comment diriger les acteurs pour qu'ils donnent le meilleur d'eux-mêmes ! J'aimerai beaucoup retravailler avec elle un jour, I'd love to
work with her one more time again ! Je la remercie beaucoup pour cet Oscar, elle, et toute l'équipe, all the staff qui a été super sympa during le tournage ! I love you all ! Kisses !
(Sérieusement : c'est qui Danielle Steele ?)
GIAPE : (Danielle Steel, c'est avant tout le contact avec la matière, un gant de velour noir sur du spandex, une publicité pour Perrier avec une manucure rouge-sang, bref c'est un trésor national (pour la nation en question, ne me demandez pas laquelle) et c'est net d'impôts). D'après votre fiche auteur, vous avez l'obsession de Mickey Mouse. Parlez-moi de votre mère.
CERUMEN : Elle militait au RPR. Du coup j'ai le pin's dans ma collec' : une croix de lorraine avec un bonnet phrygien dans le fond. Personne ne l'a, celui-là.
GIAPE : Oui, je me souviens. C'est d'ailleurs là-bas que je l'ai connue, et c'est sur la photocopieuse de la salle des diapos de la tour Montparnasse* que nous t'avons (accidentellement) conçu.
Mais évitons de remuer le couteau dans la plaie, et repassons au vouvoiement de rigueur, ignoble rejeton de mes roustons.
Maintenant, imaginez qu'on vous offre une semaine complète chez Pierre et Vacances dans la baie de Somme. Une fois sur place, que faites-vous ?
CERUMEN : La Baie des Phoques ? C'est moins cher que la Thaïlande, c'est clair. Du tourisme sexuel, donc : de la pédo-zoophilie.
GIAPE : Je n'ai rien à ajouter, votre honneur.
Elles sont toujours bien, vos nouvelles lunettes ?
CERUMEN : Oui. Les nanas disent qu'elles "ouvrent mon regard". Malheureusement, je suis frigide.
GIAPE : En parlant de ça, si vous deviez emmener avec vous un seul zonard pour ouvrir des noix de coco sur une île déserte**, ce serait qui ? Et pourquoi ce choix ?
CERUMEN : Il est hors de question que j'aille m'enterrer sur une île déserte, et encore moins que j'emmène un zonard avec moi. Je vois pas pourquoi je lui payerais des vacances, gratos, comme ça. S'il veut de l'argent, il a qu'à bosser. Ou hériter.
GIAPE : Est-ce que, comme Jean Ferrat, vous trouvez que "la vie débloque à tout berzingue" ?
CERUMEN : "Tais-toi donc, Grand Jean,
Que connaîs-tu de la vie ?
Du pinard, de l'aquavit,
Tu n'en connais rien de mieux..."
GIAPE : Ça rime que dalle, ton bazar. Votre opinion sur le bisphenol A.
CERUMEN : Je trouve qu'il est des innovations, sachant allier technologie et écologie, qu'il faut saluer. L'utilisation du bisphénol A dans l'industrie agro-alimentaire relève d'une initiative éco-responsable et équitable, et je félicite les acteurs socio-économiques d'avoir su installer de façon durable le bisphénol A dans notre industrie nationale, démontrant une fois de plus que notre pays reste compétitif sur le plan mondial.
Vive le bisphénol A !
Et vive le Kazakhstan !!
GIAPE : HAHA § JE TE TIENS? IMMONDICE § Je savais bien que vous aviez des actions dans la Nan Ya Plastics Corporation, espèce de traitre à la France. J'ai enquêté sur votre compte. Mais il y a quelque chose qui m'échappe encore, une question qui me semble fondamentale et qui pourrait bien être la clef de voute de toute cette histoire : pourquoi écrivez-vous ?
CERUMEN : Je m'emmerde.
GIAPE : Oui, bon, j'avoue que c'est à chier, comme question, mais tout le monde la pose tout le temps sur les plateaux télé.
Recentrons l'interview, voulez-vous : que pensez-vous de Strasbourg, et des cyclistes strasbourgeois en particulier ?
CERUMEN : Je m'en cogne.
GIAPE : Ah, je vois. Et bien j'en connais un qui va être content (le diable sait qu'il déteste laisser les autres indifférents). Attendez-vous à recevoir un colis piégé façon Kaczynski dans les jours à venir, l'homme dont nous parlons a un QI de plus de 148 (et tous ses enfants sont des hauts potentiels, sauf un : saurez-vous le reconnaître ?).
Et sinon, que lisez-vous, comme bouquins ? Quel est celui que vous recommanderiez à un ami, si vous en aviez un ?
CERUMEN : De la SF, et Picsou Magazine.
Alors... un bouquin que je ne regretterai pas s'il ne me le rend pas : Un sentiment plus fort que la peur, de Marc Levy, ou Conventions Collectives
Nationales 'Imprimeries de labeur et industries graphiques'.
GIAPE : Vous êtes vraiment diabolique. Votre opinion sur le rat-taupe nu.
CERUMEN : Ça se mange comment, ces bestioles ?
GIAPE : Ça se mange pas, ça s'encule.
Et c'est sur cette belle conclusion, très chers lecteurs, que se termine cette entrevue quand même assez bouleversante, il faut l'avouer.
A vous les studios.
-----------------------
* : siège historique du RPR
** : métaphore sexuelle
GIAPE : Intéressant. J'invite tous nos lecteurs curieux à googler Gronibard, (Groniweb renvoie vers un lien mort), ça vaut le détour. Si vous n'avez vraiment rien d'autre à foutre, je veux dire, mais vous ne seriez pas en train de nous lire, dans le cas contraire.
Passons à un sujet plus sérieux.
Votre opinion sur Jeanne Mas.
CERUMEN : Tout petit, c'est sur elle que je me suis masturbé pour la toute première fois toutoute première fois toutoute première fois toutoute première fois...
GIAPE : On va l'avoir dans la tête jusqu'au suicide. Bien joué.
D'après mes sources, vous êtes un transfuge d'un autre site à vocation littéraire et communautaire. Alors, soyons francs : dans le fond, Oniris, c'est si bien que ça ?
CERUMEN : Bof ! Un site qui choisit un mec comme D*******5 comme 'Responsable Éditorial' ne peut pas être considéré comme vraiment sérieux.
GIAPE : Balance les noms, espèce de sinistre rat-taupe nu. On a une section Fight Klub sur le forum qui prend la poussière depuis que je connais bibliquement ta mère (oui, fiston, désolé de te l'apprendre de cette manière), qu'elle serve un peu (et ta mère aussi).
Sans transition, votre opinion sur Danielle Steel.
CERUMEN : Je l'adooore ! C'est une réalisatrice formidable, she's an amazing director ! Elle seule sait comment diriger les acteurs pour qu'ils donnent le meilleur d'eux-mêmes ! J'aimerai beaucoup retravailler avec elle un jour, I'd love to
work with her one more time again ! Je la remercie beaucoup pour cet Oscar, elle, et toute l'équipe, all the staff qui a été super sympa during le tournage ! I love you all ! Kisses !
(Sérieusement : c'est qui Danielle Steele ?)
GIAPE : (Danielle Steel, c'est avant tout le contact avec la matière, un gant de velour noir sur du spandex, une publicité pour Perrier avec une manucure rouge-sang, bref c'est un trésor national (pour la nation en question, ne me demandez pas laquelle) et c'est net d'impôts). D'après votre fiche auteur, vous avez l'obsession de Mickey Mouse. Parlez-moi de votre mère.
CERUMEN : Elle militait au RPR. Du coup j'ai le pin's dans ma collec' : une croix de lorraine avec un bonnet phrygien dans le fond. Personne ne l'a, celui-là.
GIAPE : Oui, je me souviens. C'est d'ailleurs là-bas que je l'ai connue, et c'est sur la photocopieuse de la salle des diapos de la tour Montparnasse* que nous t'avons (accidentellement) conçu.
Mais évitons de remuer le couteau dans la plaie, et repassons au vouvoiement de rigueur, ignoble rejeton de mes roustons.
Maintenant, imaginez qu'on vous offre une semaine complète chez Pierre et Vacances dans la baie de Somme. Une fois sur place, que faites-vous ?
CERUMEN : La Baie des Phoques ? C'est moins cher que la Thaïlande, c'est clair. Du tourisme sexuel, donc : de la pédo-zoophilie.
GIAPE : Je n'ai rien à ajouter, votre honneur.
Elles sont toujours bien, vos nouvelles lunettes ?
CERUMEN : Oui. Les nanas disent qu'elles "ouvrent mon regard". Malheureusement, je suis frigide.
GIAPE : En parlant de ça, si vous deviez emmener avec vous un seul zonard pour ouvrir des noix de coco sur une île déserte**, ce serait qui ? Et pourquoi ce choix ?
CERUMEN : Il est hors de question que j'aille m'enterrer sur une île déserte, et encore moins que j'emmène un zonard avec moi. Je vois pas pourquoi je lui payerais des vacances, gratos, comme ça. S'il veut de l'argent, il a qu'à bosser. Ou hériter.
GIAPE : Est-ce que, comme Jean Ferrat, vous trouvez que "la vie débloque à tout berzingue" ?
CERUMEN : "Tais-toi donc, Grand Jean,
Que connaîs-tu de la vie ?
Du pinard, de l'aquavit,
Tu n'en connais rien de mieux..."
GIAPE : Ça rime que dalle, ton bazar. Votre opinion sur le bisphenol A.
CERUMEN : Je trouve qu'il est des innovations, sachant allier technologie et écologie, qu'il faut saluer. L'utilisation du bisphénol A dans l'industrie agro-alimentaire relève d'une initiative éco-responsable et équitable, et je félicite les acteurs socio-économiques d'avoir su installer de façon durable le bisphénol A dans notre industrie nationale, démontrant une fois de plus que notre pays reste compétitif sur le plan mondial.
Vive le bisphénol A !
Et vive le Kazakhstan !!
GIAPE : HAHA § JE TE TIENS? IMMONDICE § Je savais bien que vous aviez des actions dans la Nan Ya Plastics Corporation, espèce de traitre à la France. J'ai enquêté sur votre compte. Mais il y a quelque chose qui m'échappe encore, une question qui me semble fondamentale et qui pourrait bien être la clef de voute de toute cette histoire : pourquoi écrivez-vous ?
CERUMEN : Je m'emmerde.
GIAPE : Oui, bon, j'avoue que c'est à chier, comme question, mais tout le monde la pose tout le temps sur les plateaux télé.
Recentrons l'interview, voulez-vous : que pensez-vous de Strasbourg, et des cyclistes strasbourgeois en particulier ?
CERUMEN : Je m'en cogne.
GIAPE : Ah, je vois. Et bien j'en connais un qui va être content (le diable sait qu'il déteste laisser les autres indifférents). Attendez-vous à recevoir un colis piégé façon Kaczynski dans les jours à venir, l'homme dont nous parlons a un QI de plus de 148 (et tous ses enfants sont des hauts potentiels, sauf un : saurez-vous le reconnaître ?).
Et sinon, que lisez-vous, comme bouquins ? Quel est celui que vous recommanderiez à un ami, si vous en aviez un ?
CERUMEN : De la SF, et Picsou Magazine.
Alors... un bouquin que je ne regretterai pas s'il ne me le rend pas : Un sentiment plus fort que la peur, de Marc Levy, ou Conventions Collectives
Nationales 'Imprimeries de labeur et industries graphiques'.
GIAPE : Vous êtes vraiment diabolique. Votre opinion sur le rat-taupe nu.
CERUMEN : Ça se mange comment, ces bestioles ?
GIAPE : Ça se mange pas, ça s'encule.
Et c'est sur cette belle conclusion, très chers lecteurs, que se termine cette entrevue quand même assez bouleversante, il faut l'avouer.
A vous les studios.
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* : siège historique du RPR
** : métaphore sexuelle