Mumure de chiasse morte
Le 29/04/2025
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Dans un vertige d’encre et de fulgurance, ce texte, court comme un uppercut, s’abat sur le lecteur avec la violence d’un shoot d’adrénaline brute, un cocktail d’idées qui explose en bouche, âcre et sucré, sans demander la permission. Il ne s’adresse pas à la raison, non, il s’infiltre, sournois, dans les replis de l’âme, là où les certitudes s’effritent et où les vérités nues hurlent leur désespoir. Pourtant, qu’est-il, ce texte, sinon un chaos organisé, un saint synode automatisé où des zonards en haillons, réunis en conclave, s’apprêtent à couronner un Grand Inquisiteur de l’Ordre de Saint-Con, figure aussi grotesque que sacrée, née d’une plume qui ricane dans l’ombre ? La poésie, ici, est haut de gamme, mais d’un genre qui ne se pavane pas dans les salons. Elle est ciselée, taillée dans le vif, synthétisant l’inaccessible en raccourcis savoureux, des uppercuts verbaux qui font vaciller. Les mots, crus, claquent comme des gifles : pas de chichi, pas de filtre, juste une langue qui refuse la léthargie du mainstream, cette bouillie narcoleptique qui endort les masses. Ces termes, que l’abruti moyen jugerait aléatoires, sont des flèches symboliques, des glyphes d’une puissance occulte, tissant une toile où chaque fil résonne d’un sens plus grand, hermétique aux esprits engourdis par le quotidien. Mais de quoi parle ce texte, au juste ? D’une mosaïque de sujets fondamentaux, de ceux que la personne lambda contourne, esquive, ou pire, ignore superbement. Il y a là le plaisir sexuel, raffiné, des femmes magnifiées sans jamais sombrer dans la caricature des gourgandines ; une ode subtile à leur mystère, loin des poncifs graveleux. À côté, la misère sexuelle des hommes, criante, presque pathétique, mais jamais méprisée. Puis, l’industrie pharmaceutique, monstre omnipotent, transforme les citoyens en zombis dociles d’une démocratie anesthésiée. La géopolitique française s’invite, entrelacée de spiritualité, tandis que la Russie, méconnaissable, humiliée, gémit dans un coin. Les religions du livre, avec leurs failles béantes, sont épinglées sans ménagement, tout comme la cacophonie des futilités qui étouffe le silence des choses essentielles. Et que dire de la beauté ? Celle de ce monde, tangible, et celle des mondes cachés, ésotériques, voilés aux yeux des ensuqués. L’ambiguïté des genres, la gastronomie interdite, l’iconoclastie, la météorologie next gen 2.0, la paléontologie jurassique : tout se mêle, pèle-mêle, dans une sarabande qui défie la cohérence mais impose sa nécessité. Pourtant, ce texte, dans sa furia, n’est pas sans contradictions. La poésie, si elle vise l’âme, peut perdre ceux qui cherchent un fil narratif clair. Les mots crus, s’ils réveillent, risquent de rebuter par leur audace. Le foisonnement des thèmes – de la spiritualité à la paléontologie – frôle parfois l’ivresse d’un esprit en surchauffe, au risque de diluer l’impact de chaque idée. Et ce Grand Inquisiteur, ce conclave des zonards, est-il une métaphore brillante ou une provocation gratuite ? La force du texte réside dans cette tension : il est à la fois un cri primal et une dentelle finement ouvragée, un manifeste et un délire. Non, je déconne, c’est juste de la poésie claquée au sol, toute pétée et improvisée directement dans le formulaire de proposition de texte. Allez plutôt lire les textes de la Saint-Con et ne perdez pas votre temps avec cette grosse chiasse alphanumérique.
Lumière de zob éclairant le cui-cui des oiseaux ivres de tristesse.
4 heures du matin.
La petite garce s'introduit un caneton jaune dans le cercueil de ses cuisses, ses cuisses comme des Ardennes ardentes qui attendent la pulsation finale qui saura plonger l'adolescente dans les délices de la combustion spontanée.
Soudain hélicoptère marron dans un murmure de chiasse morte, l'humanité déploie ses ailes de quincaillerie branlée vers Un début de paradis inespéré, mocheté crépusculaire en filigrane des orgies medicamenteuses, un violon frigide souffle plus loin que le glaviot de Dieu, et puis une saucisse de synagogue plonge dans un cassoulet de mosquée, la Russie n'est plus qu'un vieux déchet de baise ratée, le soleil et ses courbatures exsangues se lèvent de l'autre côté de la plaine crevée, l'église gronde sur la chair des nuages, la petite garce s'empale sur un trait de néant cru, un tyrannosaure se suicide dans le brouhaha des poulaillers, et dans une sorte de cacophonie invisible, la France vient s'enculer violemment sur la braguette verticale d'un légionnaire efféminé.