Soyez prévenus : Un poème publié = une critique rappée
Mon ventre est une bête vorace, avide de tremblements
il dégueule des chapelets d'atrocités,
des bordées de terreur trémulant,
d'angoisse sensitive,
sans objet —
juste pour la joie assassine
du massacre sensoriel
du chant térébrant
du trou écarlate
dans le crâne
du présent.
Mon ventre est une bête vorace, avide de tremblements
il dégueule des chapelets d'atrocités,
des bordées de terreur trémulant,
d'angoisse sensitive,
sans objet —
juste pour la joie assassine
du massacre sensoriel
du chant térébrant
du trou écarlate
dans le crâne
du présent.
Sur ma table de travail, gît un porc écorché. Parmi les feux du ciel frétillent des biftecks, et des crânes tranchés. Dans la lumière, pétille le rire vermeil de onze mille lunes éventrées.
Au creux du soleil une vulve étincelle, étrange fêlure, nimbée d’or et d’azur.
La terre s’ouvrant, des phallus effroyables s’élancent dans les airs, par flots le sang éclabousse l’atmosphère, l’humaine raison vacille et se perd, la vie triomphe écarlate et solaire — ma rage explose embrasant l’univers.
Sur le lit blanc, gît une tête de porc — parmi la fraise et la crème rayonnent deux lèvres fraîches, et le goût de la mort. Au creux de mon crâne un grand massacre se déchaîne, par ondes et flots le Mal fuse dans mes veines ; dans l’azur limpide je vois un bœuf écorché, et des gros seins blancs de pulpe gorgés — quand je dors j’ai souvent la gorge tranchée, dans mes rêves s’élèvent onze mille bêtes égorgées.
Ma tête enfle et éclate le sang gicle et ruisselle — ma sève s’épand par les trous du réel.
Parmi les cerises meringuées je vois d’amples hanches crémeuses, et une langue de porc — sur le lit blanc gît une tête de mort. Au cœur de la nuit molle et vaporeuse je vois des fesses hautes et laiteuses, et le sperme lunaire en giclées nébuleuses.
La lune enfle et éclate le lait fuse et ruisselle, ma rage se dilate en strip-tease du réel.
Sous le ciel blanc, rutile la viande carmin de onze mille nymphes désossées. Dans les ténèbres célestes frétillent des rumstecks, et des reins tranchés. Sur ma table de travail, gît un rêve égorgé.
Au creux du soleil une vulve étincelle, étrange fêlure, nimbée d’or et d’azur.
La terre s’ouvrant, des phallus effroyables s’élancent dans les airs, par flots le sang éclabousse l’atmosphère, l’humaine raison vacille et se perd, la vie triomphe écarlate et solaire — ma rage explose embrasant l’univers.
Sur le lit blanc, gît une tête de porc — parmi la fraise et la crème rayonnent deux lèvres fraîches, et le goût de la mort. Au creux de mon crâne un grand massacre se déchaîne, par ondes et flots le Mal fuse dans mes veines ; dans l’azur limpide je vois un bœuf écorché, et des gros seins blancs de pulpe gorgés — quand je dors j’ai souvent la gorge tranchée, dans mes rêves s’élèvent onze mille bêtes égorgées.
Ma tête enfle et éclate le sang gicle et ruisselle — ma sève s’épand par les trous du réel.
Parmi les cerises meringuées je vois d’amples hanches crémeuses, et une langue de porc — sur le lit blanc gît une tête de mort. Au cœur de la nuit molle et vaporeuse je vois des fesses hautes et laiteuses, et le sperme lunaire en giclées nébuleuses.
La lune enfle et éclate le lait fuse et ruisselle, ma rage se dilate en strip-tease du réel.
Sous le ciel blanc, rutile la viande carmin de onze mille nymphes désossées. Dans les ténèbres célestes frétillent des rumstecks, et des reins tranchés. Sur ma table de travail, gît un rêve égorgé.