Le jour ou le soleil s’est éteint.
Je courais. Je venais de recevoir un message de l’hôpital. mon fils n’allait pas bien. Je ne savais pas quoi faire. En fait je ne savais pas, je ne savais pas qu'il n'allait pas bien, pourquoi ne m'a t-il pas parlé, pourquoi ne m'a t-il rien dit, je suis sa mère…
Je savais qu'elle arriverait trop tard, comme tout le temps en fait, jamais, jamais au grand jamais elle ne reverrait mes yeux ouverts naturellement. Le monde m'avait trop blessé, j'ai mangé, manger les petites pilules, oui celle qu'elle utilise pour mieux dormir le soir.
Moi aussi je veux dormir, je veux pouvoir dormir pour l'éternité, je veux enfin pouvoir me reposer. Enfin, que mes yeux se ferment, et qu'il ne se rouvre que sur une plaine de paix. J'ai besoin de me reposer. J'ai besoin d'en finir, la vie je n'en peux plus.
Mon fils est mort. En partie à cause de moi, il a mangé mes pilules, il a bu mon vin. Je n'ai pas suggéré mon amour, pas assez bien en tout cas pour qu'il le comprenne ? Il est mort. Et ça rien ne pourra le changer. Pas même les mots doux de la conseillère, ni les reproches de ma belle-mère, encore moins les brimades de mon mari, et sûrement pas les larmes de son petit frère. Il est mort. Mon fils est mort.
Le soleil C'est ainsi que m'appelait ma mère, j'étais son soleil. Je ne l'ai jamais bien pris, le soleil sa brûle, le soleil c'est mauvais. On le contemple, encore toujours, puis on finit par se brûler les yeux, et enfin on ne voit plus rien. La dernière chose qu'on ait vue c'est ce soleil, le soleil puit plus rien. J'ai toujours eu l'impression qu'elle me reprochait de m'avoir eu aussitôt. Et ainsi j'étais son soleil, son dernier rayon de jeunesse.
Il est mort aux dernières heures du soleil.
J'ai regardé le soleil se coucher, encore une fois le soleil, la dernière chose que je verrai ? Oui c'est la dernière chose que je verrai. Adieu, soleil…
Mon fils est mort. Le soleil s'est éteint ?
Je courais. Je venais de recevoir un message de l’hôpital. mon fils n’allait pas bien. Je ne savais pas quoi faire. En fait je ne savais pas, je ne savais pas qu'il n'allait pas bien, pourquoi ne m'a t-il pas parlé, pourquoi ne m'a t-il rien dit, je suis sa mère…
Je savais qu'elle arriverait trop tard, comme tout le temps en fait, jamais, jamais au grand jamais elle ne reverrait mes yeux ouverts naturellement. Le monde m'avait trop blessé, j'ai mangé, manger les petites pilules, oui celle qu'elle utilise pour mieux dormir le soir.
Moi aussi je veux dormir, je veux pouvoir dormir pour l'éternité, je veux enfin pouvoir me reposer. Enfin, que mes yeux se ferment, et qu'il ne se rouvre que sur une plaine de paix. J'ai besoin de me reposer. J'ai besoin d'en finir, la vie je n'en peux plus.
Mon fils est mort. En partie à cause de moi, il a mangé mes pilules, il a bu mon vin. Je n'ai pas suggéré mon amour, pas assez bien en tout cas pour qu'il le comprenne ? Il est mort. Et ça rien ne pourra le changer. Pas même les mots doux de la conseillère, ni les reproches de ma belle-mère, encore moins les brimades de mon mari, et sûrement pas les larmes de son petit frère. Il est mort. Mon fils est mort.
Le soleil C'est ainsi que m'appelait ma mère, j'étais son soleil. Je ne l'ai jamais bien pris, le soleil sa brûle, le soleil c'est mauvais. On le contemple, encore toujours, puis on finit par se brûler les yeux, et enfin on ne voit plus rien. La dernière chose qu'on ait vue c'est ce soleil, le soleil puit plus rien. J'ai toujours eu l'impression qu'elle me reprochait de m'avoir eu aussitôt. Et ainsi j'étais son soleil, son dernier rayon de jeunesse.
Il est mort aux dernières heures du soleil.
J'ai regardé le soleil se coucher, encore une fois le soleil, la dernière chose que je verrai ? Oui c'est la dernière chose que je verrai. Adieu, soleil…
Mon fils est mort. Le soleil s'est éteint ?