J'ai arraché ses cils un à un pour vérifier s'il pouvait encore voir clair. Les pinces fouillaient la chair tendre des paupières, extirpant ces sentinelles qui filtraient sa perception depuis trop longtemps. Son regard s'inondait d'une lucidité non désirée tandis que tombaient ces barrières entre lui et la vérité crue.
La réalité qu'il refusait d'admettre s'infiltrait désormais dans ces yeux désarmés, comme une lumière trop violente après des années d'obscurité confortable. Son iris tremblait face à cette exposition brutale, cette clarté qu'il avait si soigneusement évitée. Les vaisseaux éclatés dessinaient une cartographie sanglante de sa résistance vaincue.
Les mensonges protecteurs qu'il chérissait - ces cils délicats que j'arrachais méthodiquement - s'accumulaient entre mes doigts. Chaque filament représentait une illusion sacrifiée sur l'autel de ma cruelle bienveillance. Sa vision, enfin débarrassée des filtres de l'auto-tromperie, saignait une vérité insoutenable.
Ses paupières nues, écorchées par ma détermination, ne pouvaient plus se fermer sur le confort du déni. Les globes oculaires, exposés sans défense à la réalité que j'imposais, sécrétaient des larmes mêlées de lymphe et de sang - l'exsudation physique d'une conscience violentée.
L'humidité qui s'écoulait de ces orbites martyrisées n'était plus simple sécrétion mais la liquéfaction de ses certitudes fondantes. Ses yeux, désormais incapables de se voiler, absorbaient sans médiation cette vérité que j'avais tant besoin qu'il reconnaisse. Dans sa pupille dilatée par l'horreur, je cherchais le reflet de cette compréhension que j'essayais si violemment d'implanter.
Sa vision purifiée par ma cruauté ne lui apportait aucune illumination, seulement une souffrance primitive. Dans ma folie thérapeutique, j'avais confondu voir et accepter, clarté optique et clarté morale. L'œil peut être forcé à la nudité, mais l'esprit trouve toujours de nouveaux voiles derrière lesquels se réfugier.
La réalité qu'il refusait d'admettre s'infiltrait désormais dans ces yeux désarmés, comme une lumière trop violente après des années d'obscurité confortable. Son iris tremblait face à cette exposition brutale, cette clarté qu'il avait si soigneusement évitée. Les vaisseaux éclatés dessinaient une cartographie sanglante de sa résistance vaincue.
Les mensonges protecteurs qu'il chérissait - ces cils délicats que j'arrachais méthodiquement - s'accumulaient entre mes doigts. Chaque filament représentait une illusion sacrifiée sur l'autel de ma cruelle bienveillance. Sa vision, enfin débarrassée des filtres de l'auto-tromperie, saignait une vérité insoutenable.
Ses paupières nues, écorchées par ma détermination, ne pouvaient plus se fermer sur le confort du déni. Les globes oculaires, exposés sans défense à la réalité que j'imposais, sécrétaient des larmes mêlées de lymphe et de sang - l'exsudation physique d'une conscience violentée.
L'humidité qui s'écoulait de ces orbites martyrisées n'était plus simple sécrétion mais la liquéfaction de ses certitudes fondantes. Ses yeux, désormais incapables de se voiler, absorbaient sans médiation cette vérité que j'avais tant besoin qu'il reconnaisse. Dans sa pupille dilatée par l'horreur, je cherchais le reflet de cette compréhension que j'essayais si violemment d'implanter.
Sa vision purifiée par ma cruauté ne lui apportait aucune illumination, seulement une souffrance primitive. Dans ma folie thérapeutique, j'avais confondu voir et accepter, clarté optique et clarté morale. L'œil peut être forcé à la nudité, mais l'esprit trouve toujours de nouveaux voiles derrière lesquels se réfugier.