Normalizer 1

Le 17/02/2003
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par Lapinchien
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Rubriques / Normalizer
Premier opus et introduction de la série Normalizer, jouissif, gore, scato et totalement débile, c'est un mix entre Spiderman et Trisophrenia, c'est à lire absolumment.
Ce matin, Markus Wellby est un homme heureux. Il offre au monde un magnifique sourire. Son visage radieux ne s’en prive que l’espace de quelques secondes pour siffloter un peu du bonheur qui l’inonde et que machinalement il ne peut s’empêcher de partager avec les passants qui le fixent, intrigués. Habillé sur son trente et un, Markus arpente d’un pas léger les rues piétonnes de la vieille ville. Il se sent transporté par la joie qui l’anime,… une joie que pourtant, il avait perdue de vue depuis un bon moment déjà.
Sa candidature a été retenue pour le poste… Enfin il décroche l’entretient qu’il n’osait plus espérer… Déjà plusieurs mois qu’il est en fin de droits et qu’il ne survit qu’avec le maigre apport du RMI… De longs mois durant lesquels il a vu s’envoler successivement tout ce qu’il lui restait, jusqu’à sa dignité… Une déchéance totale…Un mécanisme implacable contre lequel il n’a rien pu faire… Enfin « C’est du passé », optimise-t-il, « Je vais montrer à ce recruteur de quoi je suis réellement capable ! »

Markus, depuis tout petit, admirait les motos… une passion dévorante, sûrement même un peu trop, qui l’avait à son insu soustrait de ce que, pour ne pas entrer dans le détail, nous désignerons par le droit chemin… En effet, au lieu de faire ses devoirs, il se fourvoyait dans l’insidieux trafic de posters géants de C.H.I.P.S… au lieu d’être alerte en classe, il se complaisait à s’enfuir dans d’interminables songes dans lesquels il faisait équipe avec Poncherello, pourchassant sur des kilomètres de HighWay asphaltée, les méchants et les bandits qui avaient truandé le péage… Pourtant la nature ne l’avait pas gâté, des problèmes d’oreille interne et d’équilibre ne lui firent abandonner les stabilisateurs de son vélo qu’à l’age de 23 ans, et encore, à force d’acharnement et d’une totale abstraction de tout le reste… Pour vous donner un exemple, à 20 ans les deux seuls mots qu’il savait épeler étaient Honda, Kawasaki et Harley … Oui je sais, çà fait plus de deux mots mais il avait pris tellement de retard en maths qu’il ne s’en rendait même pas compte… Tout naturellement, avec une telle vocation pour le maniement des deux-roues, il se lança à l’age de 33 ans dans l’aventureux métier de conducteur de moto-crotte…Il se décida alors à quitter le cocon familial et à devenir indépendant, « rouler de ses propres pneus » comme il aimait niaisement à le dire…

Il fit du zèle pendant plus de 10 ans, battant le pavé quotidiennement de l’aube au crépuscule… il manoeuvrait comme un petit fou, s’adonnant de temps à autres à son jeu favori : le déjectoslalom… Dans sa tête il s’inventait des missions et partait pour l’aventure aux cotés de son compagnon imaginaire Poncherello… « Un code 47-2 au coin de la 12eme et de Main Street, Ponch ! Fait péter le carbu ! » « Un ectoplasme de catégorie 8B près de la bibliothèque municipale ! Je me tiens prêt à déclencher l’aspi, Ponch ! Go Go Go GhostBusters ! »

A 40 ans il séduisit une touriste japonaise en aspirant un calibre 12 de cocker nain malade en roue arrière, ou plutôt, en fait, en retombant sur la Geisha et lui carrant son Nikon dans l’hypothalamus, la rendant ahurie pour l’éternité… Ce fût le coup de foudre et ils se marièrent dans l’après-midi même de l’incident… Il put enfin s’épanouir sexuellement et résilier son abonnement à Moto plus… 9 mois plus tard naissait le petit Davidson Matsumoto (Pour des raisons évidentes Markus préféra en effet donner à son enfant le nom de sa femme…)

Pourtant son bonheur ne fut que de courte durée…Un week-end qu’il avait emprunté son véhicule de fonction pour faire une petite ballade dominicale en famille sur les bords de la fosse où tous les soirs il vidait ses réservoirs, pour montrer « où c’est ty que papa ki bosse », et bien ce fût le drame… un drame terrible… les freins du véhicule lâchèrent et toute la famille fit un plongeon dans cet océan de déjections canines… Le petit Davidson et sa mère n’en survécurent pas… ils moururent noyés dans d’atroces souffrances… Markus, quant à lui, eut plus de chance, si l’on peut dire… Il fut repêché sur le point de trépasser, collé à la grille du sanibroyeur central, inconscient…

Au réveil ce fut le choc…Il ne s’en remit pas… perdit tout type de motivation, jusqu’à sa passion pour la moto…Jamais il ne pu remonter sur un deux-roues… Il perdit le sens de l’équilibre qu’il avait eu tant de mal à acquérir… Il perdit son boulot et sombra dans une terrible dépression… et cela de longues années durant…

« Il faut que je trouve en moi, le courage de tourner la page …», se répète-t-il en se dirigeant vers les locaux où va avoir lieu l’inespéré entretient, « Je dois saisir cette chance de repartir à zéro… » La joie laisse pourtant place à l’inquiétude quand il consulte sa montre… Il a cinq minutes de retard… Le temps passe finalement bien vite quand on se perd dans ses pensées…
Son pas devient de plus en plus pressé… L’inquiétude s’empare de lui… Il panique … Le voila qui court en sueur… « La ponctualité est une qualité indispensable pour ce boulot de VRP parfums de luxe… Vite… Vite…» Il n’a plus qu’un passage piéton à franchir… « C’est bon calme toi…çà va être ok… », se convint-il. C’est pourtant juste au moment où son taux d’adrénaline redescend que tout bascule à nouveau : Markus n’a pas remarqué le monumental étron que Rookie, le Chiwawa à son pépère, a magistralement pondu sur le trottoir quelques minutes plus tôt et y fait splasher de toute leur pointure 44, ses deux Erams en faux cuir de vachette Intervilles...

Un long cri strident semblant tout droit sorti d’un abattoir préhistorique, retenti dans tout le quartier… toutes les vitres de la rue volent en éclats et retombent en pluie fine sur les passants qui se protègent tant bien que mal mais qui sont lacérés de toutes parts… Markus en sang ne perçoit plus la douleur… il cesse de hurler et s’effondre sur ses genoux… Son costard profané chlingue comme s’il avait été façonné de matière fécale… Les puissantes effluves qui émanent de sa personne semblent se matérialiser et lui rire au nez : « Adieu entretient ! Adieu job ! Adieu promesse de retour à une vie normale ! Gnarf ! Gnarf ! »

Markus tombe sur les mains, effondré… Il verse des larmes un instant… mais la colère qui monte inexorablement en lui, prend rapidement le dessus… il serre son poing comme pour étrangler la souillure et le mauvais sort : « Tous ces putains de clebs ont foutu ma vie en l’air ! Jamais ils ne me laisseront tranquille! Ils doivent payer! Ils doivent tous payer et disparaître… C’est l’unique voie à suivre… »

Markus hors de lui n’est plus qu’une boulle de nerfs… il se relève et scrute la rue de haut en bas… Ses yeux s’écarquillent, une lueur perverse semble en un éclair traverser son esprit… Il vient d’apercevoir une petite vieille promener son Yorkshire… Le toutou fait ses besoins dans le caniveau…

Markus est furax … Il arrache ses vêtements et telle une bête féroce, se met à courir sur ses mains en direction des deux malheureux… Il grommelle des propos incohérents tout en bavant… les yeux exorbités, avides de vengeance sanguinaire de cet être rachitique tout nu, font fuir tous les passants mais la petite vieille est comme pétrifiée… Markus se jette sur le cou du Yorkshire qu’il mord violement… de brefs caï caï laissent place à des bruits de vertèbres qui craquent… Markus remue sa tête frénétiquement faisant tournebouler le chien dans les airs… la vieille dame valdingue de droite à gauche mais ne lâche pas la laisse… Markus pose alors le fidèle compagnon de l’infortunée au sol, place sa main au dessus et sa mâchoire dans un geste sec en extrait un grand lambeau de chair sanguinolente accompagnée d’une tripotée de vertèbres… Il fixe la dame un instant avant de lui cracher le package à la gueule… puis des deux mains il disloque le reste de la dépouille du Yorkshire… La dame tombe alors sur son arrière train, tétanisée…

Markus plonge ensuite sa tête dans le tas de viande et en extrait une bonne partie d’un appareil digestif… « Voici les saloperies de rouages de ta machine à merde ! », clame-t-il triomphalement à la maîtresse en brandissant la tripaille… Il se rue alors sur elle et se met à la fouetter avec… « Prends çà saloperie de pollueuse de vie ! » Il la relève d’une main en l’étranglant et la penche sur le caniveau à l’endroit même où son toutou à largué son dernier cake : « Et maintenant, salope, tu vas nettoyer ! Ouvre bien grande ta gueule … »

Fade out vers le générique interprété par Bernard Minou :

« Quand il n’y a plus d’espoir,
Que triomphe le vilain,
Que la police laisse bras choir,
Que l’armée n’y peut plus rien…

C’est alors que de pénombre,
Surgit le Normalizer,
Pour foutre bandits à l’ombre,
Tout régler en un quart d’heure…

Il remet sur droit chemin,
Tout nigaud qui pense en fuir,
S’élever du genre humain,
Ou société tête tenir…

Comme il aime à répéter,
Qu’il n’y a qu’une seule voie,
Celle de la normalité :
Original, Gare à toaaaaaa !!! »

Fade in sur le journal de 20 Heures…
« D’étranges phénomènes ont ébranlé la capitale depuis plus d’une semaine déjà, laissant les forces de Police dans l’expectative… Un homme qui de toutes évidences a perdu la raison et dont l’identité n’a pas pu encore être établie à se jour, sème la panique chez tous les propriétaires de chiens… En effet, nos amis à 4 pattes ainsi que leurs maîtres semblent avoir été pris pour cible par ce dangereux psychopathe… De source sure, nous savons que les deux premières victimes du Serial DogKiller, sobriquet que tous nos confrères lui attribuent dorénavant, ont été Mme Dupond, paisible retraitée des Postes, veuve depuis 4 ans et son seul et unique compagnon, le YorkShire Titi…Le 22 janvier dernier en effet, plusieurs passants de la rue Lecourbe ont pu assister impuissants à un carnage horrible… Titi après avoir vaillamment tenu tête à son agresseur a été rependu sur toute la rue… Quant à la pauvre Mme Dupond, elle aurait succombé étouffée dans son vomi après que le forcené l’ai obligé à manger, tenez vous bien, les excréments de son chien… Le Serial DogKiller se serait ensuite enfuit dans une bouche d’égouts sans qu’aucun des témoins de la scène n’ait pu intervenir…

Les évènements s’enchaînent rapidement par la suite… On retrouve Mr. Grouard, vigile d’un supermarché d’armes à feu en banlieue, les tripes à l’air dans une poubelle avec une inscription en lettres de sang près du corps, je cite : « Ponch enculé ! » Que sa famille nous pardonne, mais la liberté de l’information passe au dessus de la dignité des hommes, on rapporte que le légiste aurait extrait du rectum du malheureux, un pneu de moto d’origine incertaine… Le chien du vigile quant à lui aurait été retrouvé mort dans une cave, la panse explosée suite à une consommation excessive de nourriture… Le Serial Dogkiller lui aurait en effet ligaturé l’anus puis l’aurait gavé à mort sous sédatifs… c’est horrible…

En tous cas, les policiers pensent que c’est dans ce supermarché d’armes à feu, qui étrangement a été cambriolé le même soir, que le Serial DogKiller aurait obtenu toutes les armes dont il a pu faire usage par la suite… Abdul Amed et José Riveira, deux gamins du quartier des Tourterais proche de ce supermarché auraient été les suivants sur la liste… Le DogKiller les menaçant d’une arme, les aurait obligé, excusez moi de l’expression, à « se foutre à poil et à se carrer un steak dans le fion » comme nous le rapporte un témoin oculaire… il aurait par la suite pris un malin plaisir à faire se battre ces pauvres jeunes hommes contre leurs propres pitbulls apparemment affamés si on en croit le légiste… Une cérémonie œcuménique sera célébrée demain dans la cité en leur mémoire… Il aurait ensuite dressé les pitbulls, qui rappelons-le ne sont pas des lumières, à se déchaîner contre les câbles d’un pylône électrique… « Çà sentait le Méchoui », rapporte une voisine…

Le serial DogKiller serait ensuite retourné à la capitale en RER puisqu’on a retrouvé, enfin pas complètement encore, un aveugle et son chien guide sur les rails entre deux stations ligne B.

Au petit matin de mardi, c’est là que la tuerie diabolique commence… planqué sur les toits, le DogKiller se met à sniper tous les chiens qu’il croise dans sa lunette… On compte 23 morts le premier jour dans le 16eme, 10, un peu moins, le jour suivant dans le 17eme suite à l’effet d’annonce, et seulement 3 dans le 1er arrondissement jeudi dernier… Depuis plus rien… Les gens se planquent avec leurs chiens chez eux, ils n’osent plus sortir… Les autorités sanitaires ont reçus des centaines de plaintes pour odeurs incommodantes…

Où se trouve donc le DogKiller ? La police semble patauger… »

Pendant ce temps, pas très loin des studios dans l’usine Ragoucanin de Bricomte-sur-Seine, Markus Wellby pénètre par effraction dans les entrepôts, se jouant des quelques vigiles… Il s’introduit dans l’immense pièce où se trouvent les machines à faire de la bouffe pour chien à partir de farines animales compactées…Il transporte dans son sac à dos tout un stock d’anthrax qu’il s’apprête à déverser dans la cuve principale…
« Cette fois mes chers petits amis à poils, vous aller me rembourser la dette… », s’exclame Markus en approchant son sac de la cuve tout en poussant un rire démoniaque, « çà va bourgeonner dans le cimetière animalier ! Je m’en vais investir dans les crématoriums et me refaire une vie ! »

« Que nenni vil mutant social ! », une voix sortie de nul par fait sursauter Markus qui laisse tomber son sac à dos dans la cuve… Le Normalizer surgit alors solidement agrippé à son fouet, vrombissant dans le vide et attrapant le sac en chute libre… Malheureusement pour lui, n’ayant pas pris assez d’élan et n’ayant pas accumulé assez d’énergie cinétique, les frottements dans l’air de son costume ridicule hautement innaérodynamique et inadapté font qu’il ne peut pas remonter, qu’il oscille un peu bêtement au dessus de la cuve avant de s’immobiliser à quelques mètres d’un tourbillon emportant la farine du silo vers la chaîne de production automatique…

- Lâche ce sac espèce de crétin à paillettes, ou je coupe ton trapèze à la con !
- Je suis le Normalizer et je te somme de te rendre abject bâtard de la société !
- Lâche ce putain de sac à la con ou tu vas servir de complément alimentaire à tous les médors de la région ! Et pis d’abord qui t’es toi ? T’es mandaté par qui bouffon ?
- On me nomme Normalizer, je défens des valeurs qui forment le mortier de notre système, les idées du plus grand nombre, les seules légitimes…J’en suis leur émanation et leur unique garant ! Certains me taxent de conservatisme, mais en fait je n’ai pas de vision bornée des choses, pour tout dire je n’ai même pas de pensée propre…
- Et bien moi je défens mon droit de vivre ! Ces putains de clébards et leurs maîtres à la con ont ruiné mon existence à plusieurs reprises ! Une fois que je les aurais tous zigouillé, je pourrais penser à être normal !
- Dis-toi bien que j’apprécie pas mal d’aspects de ta personnalité torturée, je ne suis pas manichéen, çà n’est plus très tendance… Par exemple, moi-même j’ai recours au meurtre pour arriver à mes fins et çà n’est pas ce que je blâme…
- A la bonne heure, ducon… Dis bonjour de ma part à tous potes Disco… Ciao !


Sur ces mots, Markus Wellby coupe le fouet du Normalizer qui tombe comme une masse dans le tourbillon de farine animale emportant dans sa chute le sac remplit d’anthrax…

« Voilà une bonne chose de faite ! Moi qui pensait avoir des problèmes de conscience… Avoir débarrassé la Terre de ce débile compense et absout tous les crimes contre l’humanité possibles et imaginables… », pense Markus à voix haute… Il s’éloigne du remontoir et ne sent pas venir le fouet filiforme du Normalizer qui sort soudainement du tourbillon et entoure son cou… « Argghhh », crit-il tentant de s’en dépêtrer… Mais il ne peut pas lutter, le fouet le fait tomber dans le silo et l’emporte dans le tourbillon de farine… Il chute lourdement sur le tapis roulant de la chaîne de compactage ou se trouve déjà Normalizer…

-    Dangereux déviationniste, je n’ai pas dit mon dernier mot…
-    Que me reproches-tu à la fin ? De vouloir rentrer dans le rang ?
-    Il est communément admis en France que les chiens puissent faire leurs besoins en toute impunité sur la voie publique des plus belles villes sans que les propriétaires aient à se soucier du nettoyage… Cela fait partie du décor, c’est normal…

De grosses presses s’abattent sur le tapis compactant la farine en de délicieuses petites croquettes qui se dirigent droit dans un four au chaleureux thermostat… Elles frôlent à plusieurs reprises les deux adversaires…
-Qu’est ce que tu racontes espèce d’ahuri ? C’est complètement dégueulasse ! Pendant des années j’ai combattu cela !
-Et c’est bien ce que je te reproche Wellby ! C’est inadmissible de s’élever contre la collectivité…Inadmissible de vouloir éliminer tous ces chienchiens que tout le monde adore… Allez ! Va chercher la baballe !

A la fin de sa phrase, Normalizer jette le sac bourré d’anthrax hors de la chaîne de compactage… Malheureusement pour lui Markus essaye de l’attraper et une presse s’abat sur ses deux bras…Un cri horrible résonne…La presse se relève laissant découvrir les deux bras de Markus recyclés en une multitude de croquettes ensanglantées… Markus collé au tapis, se tord de douleur…Mais Normalizer reprend :

« - Les crimes d’humains çà n’est pas grave… les gens en voient tous les jours à la télé et en redemandent… Par contre tuer des toutous adorables çà c’est répugnant ! Et pis la majorité des gens normaux, ceux que je représente et a qui je dois la vie, oui ces gens là font déféquer leurs compagnons, sans complexe sur la voierie… Enfin oui bien sur le soir c’est mieux… Comme je le disais çà fait partie du décor et les gens s’en foutent… Et voilà où je voulais en venir… ton problème c’est que tu t’en fous pas… que t’essayais même avec une poignée de dissidents irréductibles de nettoyer tout çà… J’ai bien essayé de vous en empêcher, de vous ramener à la raison, la normalité… Mais l’a fallu que je coupe tes freins pour que tu comprennes… Y a que le radical qui marche… Mais là le coup du buttage de clebs, ah non, peux pas te pardonner… Allez Ciao et n’oublie pas de dire bonjour à mes potes disco… »


« Enculéééééééééééééééééééééééé ! », gueule Markus avant que le tapis ne le fasse entrer dans le four et qu’il ne brûle dans d’atroces souffrances comme le mériteraient tous les hérétiques de son espèce…

Fade out sur son corps calciné ressortant de l’autre coté du four et sur Normalizer qui s’envole grâce à son fouet, emportant l’anthrax qui sûrement lui sera utile dans de prochaines aventures…


(O_____O) LAPINCHIEN