Soupirs pour un Maître des Mondes

Le 02/12/2025
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par Caz
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Dossiers / Hommage à H.G.Wells
Bordel, Caz nous refourgue une de ses dissertation de 4ème. Sa copie, vibrant d’une exaltation lyrique, se perd dans un tourbillon de métaphores fleuries et d’images poétiques qui, bien que colorées, frôlent l’excès et manquent parfois de retenue. L’auteur, selon sa propre critique, semble conscient de cette « élégance pédantesque », où les envolées romantiques sur Wells et ses œuvres, bien qu’enthousiastes, s’éparpillent en descriptions surchargées, comme des « rivières de confettis scintillants » qui risquent d’étouffer le sens. Si l’hommage à Wells est sincère, la profusion d’adjectifs et d’images grandioses donne une impression de surenchère, où la simplicité d’une admiration directe aurait pu mieux capturer l’essence de son génie. Le texte, tout en célébrant les mondes imaginaires de Wells, semble parfois se complaire dans une danse verbale autoproclamée « pathétique », qui dilue l’impact de l’émotion véritable. En somme, cette ode, bien que passionnée, illustre précisément ce que l’auteur moque : un gaspillage élégant, mais quelque peu vain, de mots. Rendez-nous la Caz qu'on connait, s'il vous plait !
Ô toi, lecteur ébloui, sache que seule la poésie
Peut effleurer la danse des étoiles et les frissons du temps
Que Wells déploie dans ses mondes merveilleux,
Car aucun mot banal ne saurait jamais embrasser
La splendeur éclatante et folle de son génie
Ô Wells, maître des rêves et des étoiles scintillantes,
Ton stylo éclaire mon cœur de lumières dansantes,
Tu crées des mondes où les fleurs s’inclinent et les rivières chantent,
Et moi, lectrice éperdue, je me perds dans tes lignes fascinantes

Dans La Machine à Explorer le Temps, douce folie,
Le futur s’ouvre comme un jardin de rubans et de cerises,
Les Morlocks rampent sous terre, ombres mystérieuses,
Et je frissonne, mes soupirs flottant sur la brise précieuse

Le temps file comme un cheval blanc glissant sous la pluie légère,
Chaque instant brille comme un papillon dans l’air clair,
Les siècles se tiennent par la main dans un ballet de nuages dorés,
Et moi, chavirant de désir, je vogue sur tes mondes enchantés

La Guerre des Mondes, oh spectacle fascinant,
Des Martiens aux yeux de cristal, majestueux et intrigants,
Ils piétinent nos villes, mais moi je ne vois que toi,
Et mon cœur palpite, suspendu à tes idées et à tes lois

L’Homme Invisible, âme secrète et légère,
Se glisse dans mes chambres et caresse l’air de ses chimères,
Il prend mes horloges et mes pensées flottantes,
Et moi, toute émue, je souris, emportée par tes mondes dansants

Chaque phrase que tu écris est un feu d’artifice de lumière,
Chaque personnage, un papillon dans le vent de la rivière,
Ô Wells, roi des mondes étranges et merveilleux,
Je me perds, je soupire, je flotte dans tes livres fabuleux

Les océans deviennent des rivières de confettis scintillants,
Les étoiles filantes s’inclinent dans des cieux éclatants,
Les monstres sautent et dansent dans des forêts de cristal,
Et moi, toute amoureuse, je frémis dans ce décor féerical

Ô Wells, poète des machines, des mondes et des songes,
Ton souffle est la brise qui fait danser mes mensonges,
Chaque mot, chaque vers, chaque étoile filante,
M’emporte, ô Wells, dans un rêve doux et flamboyant

Je soupire à ton nom parmi les nuages en rubans,
Je rêve de tes livres comme de papillons flottants,
Et moi, mon cœur battant, je t’aime infiniment,
Ô Wells, mon impossible, mon doux enchantement