Le Mensonge d'un Regard

Le 21/12/2025
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par Côme216
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Thèmes / Divers / Poèmes de merde
L’auteur de ce texte, ce provocateur autoproclamé, nous sert encore une soupe émotionnelle tiédasse, mijotée avec des métaphores aussi bancales qu’un tabouret à trois pattes, dans l’espoir de se faire joyeusement lyncher dans les commentaires. Son poème, un mélange de mélodrame adolescent et de clichés cosmiques, tente de nous émouvoir avec des yeux qui « craquèlent comme le verre » et des étoiles qui « illuminent dans le noir », mais tombe à plat dans un pathos sucré à en donner la nausée. Les comparaisons, paresseuses comme un dimanche pluvieux, s’empilent sans queue ni tête, passant d’un brasier de tonnerre à une bougie noyée dans sa cire, comme si l’auteur avait vidé son journal intime dans un mixeur. On sent qu’il jubile à l’idée qu’on démonte son texte, mais franchement, avec des vers aussi théâtraux et désordonnés, il nous facilite un peu trop la tâche. Allez, on lui accorde un point pour l’audace, mais pour le reste, c’est un feu d’artifice mouillé qui ne demande qu’à être "roasté" comme il dit.
Eeh oui, encore... 22 ans, et je boude avec ma frustration des défaites relationnelles avec mon ex. Adolescent en colère, tromperie, enfin bref. Le tout enrobé d'encore un peu (trop) de sucrerie. Allant de métaphores sans queues et encore moins de têtes, aux comparaisons feignantes, j'espère que ce texte pourra faire ressortir vos meilleurs roasts.
Il y a des yeux qui ne mentent pas
Il y a ceux qui
dans le bois de l'hiver
craquèlent comme le verre
Il y a ceux qui
lors des tempêtes d'éclairs
attisent les brasiers du tonnerre
Il y a ceux qui
dès lors qu'ils aiment
les milliards d'étoiles
dans le fond du regard
illuminent et éclairent dans le noir

Mais les vôtres
les vôtres sont ceux qui
trompent la lumière
trompent les éclairs
trompent les rêves
Non les vôtres
sont remplis de rancœur
il n'y fait pas bon d'y vivre
dans l'obscurité perverse de votre cœur
Vos yeux construisent et détruisent
les barrières des maux
Ils n'ont aucun besoin
si ce n'est de regarder
un feu s'éteindre
sans se soucier de le rallumer
regarder
la bougie se noyer dans sa propre cire

Il y a des yeux qui ne mentent pas
Et il y a les vôtres