SODOMIE, GAVE TES BRÈCHES !

Le 01/01/2026
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par coccinelle à brassards
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Thèmes / Divers / Poèmes de merde
Oh, quelle audacieuse fresque littéraire, ce texte qui se drape d’un voile philosophique si profond qu’il en devient hilarant, comme un clown qui aurait lu trop de Nietzsche entre deux crises de narcissisme ! L’auteur, autoproclamé génie, nous gratifie d’une ode au « mâle initial » si saturée de métaphores scabreuses qu’on dirait un traité érotique rédigé par un adolescent en pleine crise existentielle. Chaque ligne suinte d’une prétention si exagérée qu’elle frôle le pastiche. L’ironie, c’est que ce délire verbeux, censé enflammer les sens, s’effondre dans un aveu d’échec final, comme si même l’auteur ne croyait pas à son propre cirque.
bah ça parle débilement d'un viol gay en faisant l'éloge du violeur gay et par moments des étincelles de philo viennent donner à ce texte un ton prétentieux et crétin (mais c'est de la bombe je suis le meilleur auteur que j'ai jamais lu (lol))
SODOMITE !...
Gave tes brèches !
Chancelant, guette !
et gave, gave !...
Verse au-dedans des lèvres fêlées,
TA BAVE.

Mâle !... Rend charnel mon cerveau !...
Je veux des marmots de pourceau !...

J’aime ta puissance ! et la puissance de ta douceur !
J’EN VEUX.

Octroie-moi tes canines !
Que je les plante.
Je me ferai des bouches dans la peau.
(Toutes, elles suceront !)
Oui !
Transplantez-moi vos langues !
Que je te tète.

Mâle !
À travers toi,
c’est moi que j’aime,
    - réfléchi !...

Enroule-toi à moi et, s’il-te-plaît !...
féconde ma stèle d’un mot d’adieu.

Homme.
Je le vois, sous tes atours,
tu n’es pas toi.

Tu es le Mâle initial.
L’Ombre d’HÉTERL !

Ma Lune.

Masculin - je le suis viscéralement.
Je domine ce que j’aime.

Qu’un homme bafouille sous mes genoux.
Qu’il me fléchisse !...

Qu’on me laisse être objet.

Puisqu’être sujet me tue !...
J’ai trop de « subjectivité » !...

Je ne tourne que carré.

Qu’on me désagrafe.

Ce que je veux, c’est qu’un autre soit DIEU-bite !
Graviter sur le tour d’une Neptune renouvelée !...
En être, domestiqué,
LE SATELLITE.

Ce pourquoi je te chéris, MÂLE,
C’est que parfois,
Le Soleil ne tolère plus de briller.

À bas les testicules !...
Alléluïa les brins « spermiques » !...
Tout cru l’animalcule !...
J’ai léchouillé tes criques !...
et ton FOUTRE - ammoniaque...

Je ne te consomme qu’aigle,
grizzli grisé,
Flasque érotisée
Fécule miraculeux...

Funambule ! opiacé !

Pilonne-moi que je puisse
gémir ma sujétion,
vomir ces fils, vomir...
ces turbulences toxiques !

Que je ne puisse me rendre esclave
que de mon acoustique !

Oui,
Pétrifie ce « génie »
- ce clown fait philosophe.

Il n’écoute pas !
rustique, enfant.
Au lieu de cela :
matraque allègrement !

Là !... Le voilà dévisageant
L’âtre excréteur
Et je lui pleure :

« Pardonne ma couille exhilarée !
Jamais ne voulut t’offenser »

En grognant me répond :
« Tu n’avais qu’à te laver,
Si tu ne voulais là le caca.
Te voilà maculé
(Tu continues de chier !)
Mon bras s’engorge et...
nous barbotons dans le merdier ».

Continue !...
Hue les singeries, les dandinements femelles.
Hue ce faciès dilacéré de fiel !...

Je ne serais plus qu’amour
- l’amour efflore de l’eau de ton crachat.

Viens,
tu n’outrepasseras rien,
Viens,
Fusée de cicatrices !
ôte mon polystirène !...
- crucifie ma poupée.

    - Je jouis d’être effacé !
    - J’érotise... LAPIDÉ !...

Ce haut tourment,
Ce martyr noble
Est un bloc
Duquel je fais surpuissance.

Docilise ton fardeau !
Tète le pour le marier !

J’ai mal à l’utérus...
Ce « douloureux » :
Cactus !...
Quel peureux !

SEMENCE !
Non. Ne me fais pas migrer hors-moi !
Je ne veux t’être apatride.

Maintenant dans ta loi ;
Que c’est bon !...
Je retentis de tes fréquences
Ton algorithme est moi.

Rectum, déchiquette !...
Je dors, ciselé par le drap.
BITE - tue-mouches -, PALPITE à en suer !...
Que ton périnée soit cousu à ton mât.

Elle est anéantie.

Plis de cul, dégonflez.
Bourre chaude ô...
Soûl de vues et de rôts.

Ensorcelle, pompe !...
Mène-moi par-delà rides,
Dans le « rince-apatride »,
au nom de l’Homme, pompe !

Ai-je frissonné de
La stase d’être empalé ?!...
Et qu’un lieu fluide
Fasse théâtre du bol
où le jus que j’incube caracole ?

Cuve, cuve ;
- fol infermentescible !...
Donne à ce vers infécond -
VITE,
tes mille combustibles !
vert d’êtres,
accouche donc de suprêmes acides !

FIER !
Fier d’être.
    
Si prospère, infertile !...
Intriqué à l’avant-bras
Où pulse la soupe.

Qu’une fille en crise
Me dise :
« Tu es assoiffé.
Bois, bois, enfant...
Viens près de ma bite et sois allaité. » »

Mon pucelage, tiens !...
Sois donc neutralisé !

Je me suis avili.
Prostitué.
Que ne me suis-je - sublimé ?

Tu m’as brisé ! Éparpillé...
Jeté à leur espèce,
À ces femelles,
ces : « soifs » faites fesses -
pucelles décérébrées.

Violeur ?
Entends-tu ?

Je t’amende.

Me pardonnes-tu ?
Je t’ai déshérité.
T’ai décuplé.
Et fait barbare et viande.

Violeur,
Je te remercie
De m’avoir essuyé.
J’avais l’orgueil dressé !...
Ta lime l’a pétri.
(La queue soit remerciée.)

Dans mon for intérieur,
Te voilà seigneur !

Je soûle tes troupes
Et les agrège à la poupe
De mes théâtres d’acteur !...

HOMME INITIAL ?
Où te tais-tu ?

Je suis seul...
Tu n’as donné que des faux mâles.
Et tu m’isoles en les multipliant.

Qu’ai-je à faire de ces coques ?

Lune !... Hasard !...
Ne me maudissez pas.

Oui, Lune incarnée :
Dans tous ces papas,
J’entends ton hyménée. »

Ce monologue destiné à ce que je bande a échoué.