Chasse-galerie

Le 04/12/2002
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par Cepu
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Thèmes / Débile / Idiot
Le folklore canadien, ça vous intéresse ? Non ? He ben tant pis pour vos gueules !
La chasse-galerie, était une invention du diable (eh oui, encore lui!!!!) c'était une sorte de canot volant qui permettait à ses occupants de se rendre à l'endroit de leur choix en survolant tous les obstacles possibles. Bien sûr, il fallait vendre son âme au diable pour Pouwoir l'utiliser.
Ce que fit, une veille de Jour de l'An,le 31 décembre!!!!!! (oups je dis ca pour Jarvis koi ki a le 31 décembre hein hein des bûcherons campés dans un chantier du nord , qui se mourraient d'ennuyance, qui pour sa famille, qui pour sa petite amie ...

Il faut dire qu'à cette époque, l'on partait pour les chantiers dès l'automne venu bien avant les premiers gels mon cul il neige depuis début novembre. On montait par les rivières en canots maintenant on les descends en ski-doo. Et comme c'était le seul moyen de transport on ne revenait qu'au printemps suivant, après heu on dit le ou la débacle je c plus mé bref....

Il n'était donc pas étonnant que nos bûcherons (technicien de la récolte ligneuse selon la cep pour faire plaisir a cé crapos) trouvent les soirées longues et ennuyantes. Au temps des Fêtes c'était souvent intolérable. Les pauvres hommes avaient beau sortir leurs talents de musiciens, de chanteurs, improviser des divertissements, quand arrivait cette période, l'«ennuyance» (emmerdemant de la mort ki tue) était à son comble.

Une veille de Jour de l'An donc ( le jour de l'anniversaire de cepu) , le cuisinier du camp, après avoir écouté les doléances des hommes, leur proposa de les amener dans leur village pour danser et faire la fête... «Nous n'avons qu'à y aller en chasse-galerie», leur dit-il. héhé!

Les bûcherons se montrèrent tout d'abord scandalisés. «C'est interdit! C'est de la magie noire! On a pas le droit!...»

Mais le «cook» se montra convaincant. «Il y a bien sûr des conditions: pas de jurons, pas de puting ni de fuck, pas de boissons, ne porter aucun symbole religieux (médailles, croix, scapulaires...), éviter de toucher les croix des clochers des églises et revenir avant la lever du jour. » Facile se dirent-ils, on est des hommes après tout, pas des enfants. Pour aller voir sa «blonde», embrasser sa femme et ses enfants un soir de Jour de l'An, ils étaient prêts à n'importe quoi.

On s'installe donc dans un canot avec le cuisinier comme guide. On prononce la formule magique:
«Acabri, Acabra, Acabragne, canot volant, fais-nous voyager par dessus les montagnes.»

L'on voyagea à la vitesse de l'éclair, passant par-dessus les montagnes, sautant par dessus les villages, les forêts, les rivières. L'on eut tôt fait de voir apparaître un éclairci, puis les petites lumières de son village. En un rien de temps, les voilà rendus chez le marchand général, où se donnait ce soir-là la veillée du Jour de l'An.

La soirée fut trop vite passée, comme de raison. On s'amusa, on dansa, on joua du violon... Mais se rappelant les conditions de leur voyage et avant que le jour ne se lève, ils regagnèrent leur canot en douce, prononcèrent la formule magique et s'envolèrent vers leur camp.

Ils avaient tous été très prudents sauf... le cuisinier héhé. Celui-ci avait sans trop se faire prier, avaler un petit verre de whisky (caribou pour faire plaisir a Arwen), puis encore un, puis un autre. Les hommes durent l'attacher dans le fond du canot car il menaçait de se jeter par-dessus bord: il était saoul. Mais aucun d'eux n'avaient déjà navigué en chasse-galerie. Le canot filait à toute allure en zigzaguant. Arriva donc ce qui devait arriver: le canot frappa de plein fouet une grosse épinette et les hommes dégringolèrent.

Heureusement, la neige épaisse adoucit la chute et à part quelques égratignures, ils s'en tirèrent tous à bon compte. Ils n'étaient pas très loin du camp, ils ont donc pu faire le reste du trajet à pieds Mais c'était l'hiver, c'est donc en piteux état (pire que des chenilles a poils dégoulidinant) qu'ils sont finalement arrivés au camp. Ils jurèrent tous qu'on ne les y reprendrait plus. Ce fut probablement le cas parce qu'il est rare que l'on entende quelqu'un raconter qu'il a aperçu un canot volant dans le ciel.

si vous êtes capable de trouver sur le net la chanson chasse-galerie interprétée par CLAUDE DUBOIS vous verrez c koi jouir profondément et comment cette chanson m'a inspirée pour cette histoire.

léchouilles les nains