Kintala

Le 31/08/2003
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par Petitclaxon
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Thèmes / Obscur / Introspection
Clax est décidée à tracer son sillon bien profond et à ne plus bouger d'un pouce du style qu'elle s'est créée. On continue donc dans le même trip, toujours aussi noir et émotionnel et toujours aussi peu explicite.
Je ne peux pas t’expliquer. Je ne trouve pas les mots pour t’expliquer ce qui se passe en moi.
Est-ce si difficile à comprendre ?
J’aimerai tant te tendre mes mains et te transmettre toutes mes émotions. Elles sont si intenses…
J’ai mal tu comprends ? Même l’admiration me fait mal… même le bien-être et la joie me font mal.
C’est comme une transe, je peux sentir jusqu’à la sensation d’une émotion externe. Chaque intonation de voix, je les vie… Tu me fais mal.
Même tes regards si doux me pèsent. Je peux voir au fond de ton regard tes moindres blessures.
J’aimerai tant que tu comprennes…. Que tu sentes tout cela comme moi…. Avec moi…
J’éponge tout autour de moi…
Tends moi tes mains…. viens sentir… viens vivre… Comprends tout ce qui se passe autour de moi….
Je t’en supplie, partage avec moi tout ce mal.
N’aies pas peur, tu n’auras pas mal… Je t’en supplie, rejoints moi…
Regarde moi et vois comme je pleure… Non, pas mes yeux… moi, mon âme, mon être…regarde moi ! Vois comme je n’en peux plus.
Tes mains sont si chaudes… Dieu quelles sont pures !
Ne m’en veux pas pour ce que je vais faire…
Ferme les yeux, écoute le silence, ce silence… Sens ! Sens comme tout cela est si bon…
Ne tremble pas, calme toi…. Qu’y a-t-il ?
Pourquoi as-tu peur ? Calme toi….

Reste encore avec moi… juste encore un peu….
Tu ne semble pas bien, pourquoi es-tu en transe ?
Non ! Non ! Encore quelques fractions de secondes… reste !
J’ai besoin de survivre, reste encore quelques fractions de secondes…
Je ne peux pas vivre sans toi, reste encore un peu… laisse encore quelques fractions de secondes tes paumes dans les miennes…

Je suis désolée, pardonne moi.
Pardonne pour ce que j’ai fait. Je ne pouvais plus être la seule à sentir tout ce mal, toute cette plénitude des autres qui me fait tant souffrir.
Pardonne moi.
Pardonne toi pour tout ce que tu vas vivre maintenant.
Je ne serai plus toute seule…
Maintenant quelqu’un va me comprendre.

Tu vois, je ne suis pas égoïste !
Maintenant tu as mal, comme moi !