Petite virée nocturne

Le 24/09/2003
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par Maltchik
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Thèmes / Débile / Disjoncte
Ce serait un peu comme les caricatures des quatre fantastiques qui partiraient en croisade contre les gens gentils et mignons, c'est violent, c'est débile, et c'est complètement illisible. Bienvenue sur la zone !!!
Du mieu que je me souvienne, parcequ’il faut dire vous avez tapé fort sur ma pauvre tête, alors oui ça c’est passé comme ça :
Il y avait moi, Sous-Commandant Pérnot, le baron Von Heinken et l’éructeur.Nous refaisions le monde depuis autour de quelques jolies opiacées et de gentiles ligne blanches depuis déjà un bon bout de temps…quel heur ? Bein vous savez dans ces moments là la notion de temps est tout autre…

Alors à un moment Sous-Commandant Pérnot a eu un éclair de génie, s’est levé et a parlé tel les grands orateurs romains du haut de la harangue, mon canapé constellé de divers tache de produit ménagé lors de beuvrie orgiaques. Il a parlé de la grande injustice qui a gaché sa vie à jamais (moi je ne vois pas trop le gachie), qu’il devait se venger des chiens qui l’avaient volé !

Retoure en arriére : Sous-Commandant Pérnot avait entrepris courageusement des études pour plus tard mené une vie normale dans un pavillon de banlieue aux murs creux et avec une greluche à faire débander à un taulard. Oui je l’admire pour cela, il avait entrepris de s’intégré dans une société géniale dont nous étions exclus…enfin bon, il passe le concour pour entré dans une usine à fabriquée les gens « normaux » et puis le jour des résultats, tel un gros glaire à travers sa face il n’est pas admis : il n’est pas la bien venu dans la société des gens normaux, il reste sur le péron jusqu’à que l’on vienne le virer à coup de matraque parcequ’il picole de trop…cherchant une salvatrice erreur il reste planté devant le tableau où sont marqués les admis et pas admis, mais bon au bout d’un moment il se fait une raison…il tourne les talons et voit en face de lui comme un gros bras d’honneur un gentil petit groupe de gentil futur gens normaux qui se félicitent mutuélments dans une orgie de gloussement leur accéptation dans l’usine. Qu’ont-ils de plus que lui ? C’est vrai ils sont plus beau, plus « intelligents » …que faire alors ?



Alors c’était ça, il fallait que ces futurs gentils gens normaux souffrent comme lui souffre, leur image lui était insuportable, c’était comme dans ces pubs qui présentent un monde de gens gentils et normaux pour vendre une mérde fabriquée par des enfants machines : on a envit de tout casser, frapper sur les genils gens normaux et détruire leur monde !



Quand il eu finit son discours c’est comme si j'avais chuté d’un nuage vraiment génial…

Alors il descent de sa harangue, enfile ses jolies rangers et saisit son britva.

« Ce soir mes camarades nous allons faire justice. Notre lois sera la droite raison : la lois de la nature à laquelle aucun homme n’échape ! »(oui il a été à un cours de philo un jour)

Une fois mon filet de bave touchant le sole j’enfilais moi aussi mes jolies rangers et nous étions quatre Camarades par cette douce nuit en plein Paris , Sous-Commandant-Pérnot en tête,Von Heinken éructeur et moi derriére frappant à tout va dans des poubelles bombés de mérde, beuglant de jolies chansons plus ou moins improvisées par nos morceau de viandes cérébralles imbibé par des vodka-eau d’javel…



Damnéde et mérdoum ! Une patrouille de milichiens ! Pas plus innofensifes pourtants que nous quatre seulement équipé de nos cannes…mais les milichiens déscendent de leur paquet de taules de mérdes et s’approchent menaçants la pétoire à la main…on fait mine d’être inofensife,on s’appuit sur nos cannes pour paraître encore plus gentils que des gens gentils…alors ils s’approchent et la douce odeur de l’alcool éveil leur instinct de flic de nuit…des clodos bourrés qui ont dégoté des bout de bois, l’obscurité camoufle…

Alors les condés vonants s’approchent de nous sans se méfier le moins du monde libre et désunis et nous on leur bondit dessus et là tout devient plus doux et plus lent, une vrai berceuse des choques de mes poins contre les paumettes du condé que j’ais applatis,une véritable symphonie des hurlements de celui qu’est en train d’éclater à coups de canne le Sous-Commandant-Pérnot. Mozart dirigeait des violons, des flûtes…nous nous étions l’orchestre du bour pif et du coup de latte. Sous les lumiéres des lampadaires , la rue vide et obscéne, elle était notre scéne . J’étais à cheval sur mon condé et je rythmais mon poing qui déscendais dans sa figure dégueulasse sur un morceau que je venais d’écouté : je faisais du beau dans du dégueulasse,du vonant, un cuni dans la croupe de Maman chirac.

Mais à un moment la fatigue vous gagne et la tronche du condé était dispérsée, étalée sur le bitume luisant du krovvi dégoulinant de leur morceau de matiére organique en putréfaction avancé.

La baston était finit, s’en suit un silence de méditation, de contemplation digne de la « lecture » d’un bon numéro de « gros nichon et grosse chate »….



Mais cela n’avait pas fait avancé le chmilblik même si ça avait été génial. Alors on se dirige à pas non cadencé en beuglant encore nos belles chansons.

Le Sous-Commandant-Pérnot arrête notre magnifique concert et nous montre une magnifique porte d’un magnifique immeuble où vivent les gens gentils et normaux. La rue est propre…j’ais peur, toute cette propreté me rappel la morgue où j’ais dormis une fois, j’y avais attrapé un rhume d’enfer…des rires se font entendre au loin, ils nous font tourné la tête dans un même mouvement : mieux que le gentil immeuble des jeunes gentils gens normaux qui se baladent joyeusement en se bisdonkan joyeusement…je dissèrne trois filles et quatre garçons, tous élancés et élégants et surtout joyeux : je détéste ça.

Le Sous-Commandant-Pérnot sonne la charge et nous fonçons tous dans un mouvement désordonné mais harmonieux sur les gentils gens joyeux. Leur visage fondent à mesure que nous fonçons, ils deviennent aussi livide que celui de môman au crépuscule de sa sombre vie.

Le choc de mon britva contre la tête du gentils petit gens normal n’avait pas la même saveur que les autres coup que j’avais pu lancer avant, il était particuliérment plaisant de sentire l’os de la machoire de casser sous mon impulsion, de voire cette chose magnifique, ce corps élancé et élégant s’écroulé et versé le liquide essentiel à la vie tant rebuté et détésté dans ce monde aséptisé, dans cette rue aséptisé le krovvi coule à flot. Nous rossons dans une corrégraphie à la fois douce puis brutal quand le coup si salvateur, si puissant, atteint son but. Nous sommes aussi ivre de joie que le peintre qui trouve l’inspiration et qui peint dans une folie créatrice quasis orgasmique. Notre joie déstructrice des ces corps supérficiellement magnifique mais profondément pourris est une joie constructive. Encore une fois je ne sais pas combien de temps cela à duré, c’est magnifique de rendre au temps sa puissance invisible, incalculable et invincible : quand nous ne pouvons pas le mesurer le temps ne nous fait pas peur, nous ne le sentons pas il applique son pouvoire sans heurt car il est de toute façon incombatable, mais dans ce gentil monde le temps est un ennemis qu’il faut combatre avec des milliards de crèmes dignes du napalm…qu’il y à-t-il de plus risible que combatre un ennemis invincible ?

Enfin bon, nous contemplons notre œuvre…l’absence de commentaire suggère une beauté hors des conventions : supérieur.



Notre mission accomplit nous rebroussons chemin sans un mot mais le sourire au lèvre exprimant notre satisfaction du devoire accomplit de l’œuvre achevé, ce soir nous dormirons comme même les bébés ne dorment pas. Quatre révoltés par cette douce nuit rendent gloire a Bacchus et Mars, mais il temps d’allé s’évanouire dans les bras de Morphée, c’était sans compté sur votre manque total d’humanité : vous n’êtes plus que les Cérbéres de cet enfer que vous prétendez tous civilisé…triste est la nature quand vous la transformé, horrible elle devient déchaîné et engloutit toutes les misérables tentatives de résistances à sa puissance, nous, nous ne sommes que la voie de la nature qui rappel ses enfants à elle, ses enfants qui l’ont trahis et qui la tuent…misérable est le fils ou la fille qui tue la mère qui ne l’abandonnera jamais et le fait vivre sans attendre de retour.

Nous sommes des monstres, des sauvages ? A vos yeux qui sont ceux d’auteurs du matricide le plus horrible nous le sommes assurément et cela nous rassure grandement.

Oui j’ais finit de parler, faites maintenant, accomplissez votre vengeance, celle des votres d’autres meurtriers…