Un petit mot

Le 25/09/2003
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par Radikal
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Thèmes / Communauté / Le microcosme
Questions existentielles d'un écrivain du dimanche ou délire paranoïaque ? Malgré des années de psychanalyse, RadiKal n'a toujours pas réussi à vaincre son obsession pour la Zone.
Trop nul pour la zone... Voilà ce que je me suis dis en ouvrant ce petit bout de zone caché dans un répertoire perdu.
Je l'ai relu et puis je me suis dis c'est assez mauvais mais ça me correspond : Tordu.
La page blanche que je souille de mes verbalismes chiants, donne des maux de tête à l’abruti que je suis.
Les mots ne sont que de simples constructions mentales dérisoires face à la pureté du tourment qu’ils engendrent, lorsqu’ils sont utilisés pour éventrer un esprit faible. La vacuité des termes est un bonheur malsain pour celui qui joue avec les mots. Juste une petite torture cérébrale pour éclater un pseudo talent d’écriture. La branlette du cerveau pour ne rien dire. Transpercer une bonne fois pour toute la chaire avec une épine alphabétique… blessure qui ne cicatrise jamais.
Poser une phrase bien construite me rappel un événement bien précis : lorsque je sent un de mes pets : ça pue mais c’est le mien … alors c’est bon.
Vivement la mort (j’adore cette formule) pour que les maux des mots cessent. Un peu de silence là haut me ferait le plus grand bien… J’oublie que si je clamse, je ne pourrai pas profiter du bonheur du silence. Un peu chiant comme procédé la mort. Et pourquoi chercher le ravissement, la souffrance donne bien plus de sensations que n’importe quelle autre émotion.
Je me souviens d’avoir pleuré pendant deux heures lorsque j’avais sept ans, parce que mon grand-père me forçait à écrire cinq malheureuses lignes scolaires. Et maintenant je pleure parce que les lignes s’entrechoquent dans mon bulbe lorsque je m’endors. Un chaos de non-sens appliqués à des images qui n’en n’ont pas plus.
Seule le vide matériel de ce monde virtuel débile donne un sens à l’application de mots digitaux, il ne restent pas. Volatiles bits alimentés au nucléaire… A quand la panne de courant mondiale ? Le rêve absolu de dissoudre ses maux de mots lorsque je lis les zonards. Vos névroses sont une source inépuisable de supplice pour moi, la compassion de vos élucubrations verbales me donne envie d’un « Fight Club » interplanétaire. Merci la zone, le choc des mots, la vie en couleurs moroses, mots roses pour la femme, mots bleus pour l’homme, que les mots continuent à nous infliger des bleus à l’âme… histoire qu’on se fasse pas trop chier à lire www.lazone.fr.fm .