Histoire à dormir debout 1

Le 09/08/2002
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par Etylhic
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Thèmes / Débile / Absurde
Une sorte de space opera à la Star Wars, mais version alcoolisée : délirant, incompréhensible et complètement surréaliste !
(note de nihil : l'auteur me précise que le texte a été commencé sous l'influence de l'alcool et terminé sous l'emprise de substances autrement plus illicites. Ca se voit bien oui)

Histoire à dormir debout.
Chapitre un :
Sur la planète Reeboot, peuplée de quelques Zonards collectionneurs de scalps de pâtissier, vivait un ermite du nom de Jacques Trootball. Ce doux rêveur ne rêvait que d'une chose : toucher la vessie de Jean Pierre Chevénement le Frivole, grand amuse-gueule à la gueule amusante et mort-vivant de son état. Mais d'ignobles incidents en cosinus résiduels menaçaient sa planète ; en effet, le Plombier, gardien des traditions aux grands Yeux d'Autruche effarouchée, seul juge de l'univers, avait décidé de se passer une cassette des Nuls, autres amuse-gueules amusants mais expédiés au fond de la vie commune du Popeck des Marais Jaunes. On chercha alors une bouée en forme de garage, pour éviter le grand naufrage et la panne des sens, et ce fut Jacques, surnommé l'Eglantier pour la forme de ses cheveux arboricoles, qui fut choisi. On le plaça dans une éprouvette programmée pour se diriger vers la planète Terre, ressource naturelle du mazout gélifié sur les cotes bretonnes et on le laissa s'humecter les parties génitales à l'aide de jus de mites horizontales. Un mec bleu, suant de la confiture de saucisson et puant l'oursin se retourna alors vers lui et lui dit solennellement : "Bonne chance, car la vie est pleine de joies et de surprises lors du tiers provisionnel. Vive la Reine et mort aux keufs.".
Sur ce, il appuya sur le détonateur à nattes et l'éprouvette décolla en direction de notre bonne vieille conne de merde de planète Terre.
Sur la Terre, on continuait tranquillement à tricoter des bottes de lutin en coton comme si de rien n'était plus. Mais quelques scientifiques à l'attitude basanée mais néanmoins bronzés avaient entendu que les taupes de garde hurlaient à la mort, telles des Chinois hermaphrodites qui auraient inventé l'engrenage et se seraient pris les coucougnettes dedans, et sautèrent dans leur Jeep en peau de couleuvres tannées. Leur chef, une sorte de Ben-Hur aux oreilles sifflantes et à la laine chargée, donna l'ordre de tirer à boulets rouges sur chaque vaisseau d'origine plutonienne, et cela à partir de la Chandeleur... Chaque scientifique chargea son colt à cornes en émettant des bruits d'eau savonneuse...
Heureusement, l'Eglantier était rusé comme la belette des prairies et savait que l'accueil sur Terre serait fumeux. Il regarda un instant les
vaches de Jupiter passer sous les train cosmiques et décida quelle tactique adopter : il allait d'abord boire un jus d'oreille bien frais en évitant de faire des taches sur son siège neuf et huit, ensuite il se mordrait peut-être le nez avec ardeur et notoriété. Tout à coup, un vaisseau en forme de mec empalé sur un arbre et ruisselant de mucus de guêpes avarié passa à fond la caisse près de son éprouvette, si subitement qu'il hurla à la mort (mort... subite ! Ah ! Ah ! Ah ! Ah ! je m'estampille -hommage à Shirow-)
et se retourna en levant les bras bien haut. Il approchait à grand-papa de la Terre.