Des pauses « questions existencielles » on en a tous. C’est parfois pitoyable mais c’est comme ça.
Un reflet que je m'obstine à vouloir changer.
Un reflet qui me dégoûte si souvent, qui me surprend parfois.
Un reflet que je dévisage, qui me dévisage.
Nous sommes 2 inconnues qui se lorgnent, s'interrogeant sans cesse.
Des questions si ridicules et des réponses inexistantes.
Des affirmations aussi, elles-même insensées.
Un regard injuste parfois ; tellement objectif quelques fois.
Un regard ignorant, souvent.
Mais qui peut me savoir telle que je me sais ?
Je suis la seule capable de savoir, mais je ne sais pas.
Mais quelle importance après tout ?
Je ne suis qu'une chose ridicule au milieu d'autres.
Un être capable d'apprendre, de comprendre, d'appliquer, mais incapable de se connaître.
Qu'est-ce que "se connaître" ?
Savoir ses désirs ? Ses peurs ? Le pourquoi de ses actes ? La réponse à ses questions ?
Ne serait-ce pas irrémédiablement ennuyeux de savoir ?
S’il n'y a plus de questions, il n'y a plus de réponses.
Et après ?
A quoi sert donc de se connaître ?
N'est-ce pas moins inintéressant de chercher à se connaître ?
Le plus important n'est-il pas la démarche que le résultat ?
Ceci était ce que ma raison peut me dicter après avoir essayé en vain de me définir.
Ceci était ma raison qui essayait désespérément de trouver une échappatoire à ce qu'elle ne contrôle pas.
Mes sentiments, eux, ordonnent, hurlent, somment de n'en rien faire.
Car ce n'est pas ma raison face à laquelle je suis.
Mon reflet, ce sont mes sentiments.
Je me vois telle que mes sentiments, des plus aigris aux plus charitables, me perçoivent.
Est-ce juste ? Est-ce objectif ? Sûrement pas.
Mais qu'y puis-je ?
La raison est-elle capable d'exercer un contrôle efficace sur les sentiments ?
Jamais. Ma raison n'est qu'un garde fou destiné à ne pas différer de ce qu'elle me contraint d'être.
Et si ce que j'étais ne convenait pas à ma raison ? Que ferait-elle ?
Peut-être m'empêcherait-elle de voir vraiment.
Peut-être en effet ne vaut-il mieux pas concevoir ce que nous pouvons être.
La question "qui suis-je" serait donc futile comme tant de choses qui ont attrait à ce reflet.
Un jour, je traverserai ce miroir.
Il n'y aura plus qu'un seul reflet, et plus aucune questions.
Existence : Par opposition à essence : mode d'être de l'homme, en tant qu'il ne se laisse enfermer dans aucune essence ou nature déterminée.
Un reflet qui me dégoûte si souvent, qui me surprend parfois.
Un reflet que je dévisage, qui me dévisage.
Nous sommes 2 inconnues qui se lorgnent, s'interrogeant sans cesse.
Des questions si ridicules et des réponses inexistantes.
Des affirmations aussi, elles-même insensées.
Un regard injuste parfois ; tellement objectif quelques fois.
Un regard ignorant, souvent.
Mais qui peut me savoir telle que je me sais ?
Je suis la seule capable de savoir, mais je ne sais pas.
Mais quelle importance après tout ?
Je ne suis qu'une chose ridicule au milieu d'autres.
Un être capable d'apprendre, de comprendre, d'appliquer, mais incapable de se connaître.
Qu'est-ce que "se connaître" ?
Savoir ses désirs ? Ses peurs ? Le pourquoi de ses actes ? La réponse à ses questions ?
Ne serait-ce pas irrémédiablement ennuyeux de savoir ?
S’il n'y a plus de questions, il n'y a plus de réponses.
Et après ?
A quoi sert donc de se connaître ?
N'est-ce pas moins inintéressant de chercher à se connaître ?
Le plus important n'est-il pas la démarche que le résultat ?
Ceci était ce que ma raison peut me dicter après avoir essayé en vain de me définir.
Ceci était ma raison qui essayait désespérément de trouver une échappatoire à ce qu'elle ne contrôle pas.
Mes sentiments, eux, ordonnent, hurlent, somment de n'en rien faire.
Car ce n'est pas ma raison face à laquelle je suis.
Mon reflet, ce sont mes sentiments.
Je me vois telle que mes sentiments, des plus aigris aux plus charitables, me perçoivent.
Est-ce juste ? Est-ce objectif ? Sûrement pas.
Mais qu'y puis-je ?
La raison est-elle capable d'exercer un contrôle efficace sur les sentiments ?
Jamais. Ma raison n'est qu'un garde fou destiné à ne pas différer de ce qu'elle me contraint d'être.
Et si ce que j'étais ne convenait pas à ma raison ? Que ferait-elle ?
Peut-être m'empêcherait-elle de voir vraiment.
Peut-être en effet ne vaut-il mieux pas concevoir ce que nous pouvons être.
La question "qui suis-je" serait donc futile comme tant de choses qui ont attrait à ce reflet.
Un jour, je traverserai ce miroir.
Il n'y aura plus qu'un seul reflet, et plus aucune questions.
Existence : Par opposition à essence : mode d'être de l'homme, en tant qu'il ne se laisse enfermer dans aucune essence ou nature déterminée.