Réveil sensoriel

Le 24/05/2004
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par Herpès
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Thèmes / Débile / Divers
Un peu de libertinage ne nuit pas, que diable. Ces extraits de journal intime d'une jeune femme au 19ème siècle plantent en quelques phrases un dérapage jouissif dans la recherche du plaisir. C'est les liaisons dangereuses revues par Benny Hill. Très marrant, si seulement ça avait été un tout petit peu plus développé...
« Mardi 4 juin 1871
-Aujourd’hui, j’ai rencontré un homme formidable, nous avons décidé de nous côtoyer avec l’accord de mes chers parents bien entendu. Il est général et sa moustache est vraiment splendide.
Jeudi 21 juin 1871
-Aujourd’hui, nous sommes allé au parc et il m’a pris la main. Si vous voyiez comme il a fière allure dans son uniforme. Il me dit des mots doux et je crains de ne pas pouvoir résister à son charme.

Mercredi 5novembre 1871
-Il m’a demandé ma main au dîner de ce soir, si mes parents sont d’accord nous serons marier avant la Noël, c’est le plus beau jour de ma vie.

Lundi 3 Janvier 1872
-Il faut que je te raconte. Le mariage était vraiment splendide et nous avons à présent notre maison à nous. La nuit de noces a été une vraie découverte pour moi. Je lui ai offert ma fleur. Je suis une femme à présent

Mardi 22 Mars 1872
-Le général, mon cher mari, a du partir au front, ses douces caresses me manquent dès à présent et j’attend son retour avec impatience.

Jeudi 15 Juin 1872
-Déjà plusieurs mois qu’il est parti et mon corps a des réactions bizarres. Heureusement, Cécile, ma gouvernante, m’a donné des conseils pour ne pas trop me sentir seule. C’est fou comme les hommes ne savent pas se débrouiller. Je deviens de plus en plus habile avec ma main.

Samedi 25 Juin 1872
-J’ai vraiment envie de me faire plaisir : heureusement le petit ramoneur qui travaille au salon est muet. Je pense que je vais pouvoir m’amuser avec lui avant qu’il ne reparte. De plus, il me semble que ses attributions m’ont l’air tout à fait raisonnable…

Dimanche 1er Juillet 1872
-N’en pouvant plus, cette nuit, je suis allée sur le port. J’y ai trouvé un marin repartant le lendemain. Pour la première fois, j’ai eu la tête qui tourne. Je crois que c’est ce que Cécile appelle un orgasme.

Vendredi 14 Juillet 1872
-Le capitaine est revenu en permission pour quelques jours. Que ses caresses me semble insipides. J’en arrive même à souhaiter son départ, mais que m’arrive - t-il ?

Dimanche 21 Juillet 1872
-Pendant que je dormais Cécile est venu me rejoindre dans mon lit et a mis sa tête entre mes cuisses. J’ai vraiment beaucoup aimé et j’ai senti tout mon corps tremblé. J’ai même eu un frisson en tenant ses petits seins blancs dans ma main et en sentant ses petites cerises durcires sous ma langue. Je compte bien retenter l’expérience ce soir.

Mardi 3 Août 1872
-Ma relation avec Cécile ne me suffit plus. J’ai cherché tout instrument qui puisse me rappeler le marin du port et c’est en furetant dans la cuisine que j’ai trouve le rouleau à pâtisserie. J’ai eu un peu mal au début, mais en rajoutant un peu d’eau dessus, c’est vite rentré tout seul.

Jeudi 10 Août 1872
-Ce matin, j’ai croisé le chien de la maison entrain de s’accoupler avec une petite chienne, j’ai eu envie d’essayer juste pour m’amuser et voir ce que ça ferrait. Cependant ses attributs ont glissé et se sont retrouvés au niveau de mon anus. Mais son mouvement de va-et-vient m’a vite mise dans tous mes états.

Vendredi 11 Août 1872
-Je suis retourner sur le porc, j’ai tellement faim de plaisir que je me suis couchée sur un lit dans une taverne. Je ne sais pas combien sont passés en moi, mais je me sens toujours aussi peu satisfaite… »



The Times : Samedi 12 Août 1872
« Madame la duchesse de Montmorency a été retrouvée dans une marre de sang, jupe relevée dans sa cuisine à coté d’un tabouret renversé. L’autopsie a conclu à une hémorragie utérine mais personne ne comprend ce qui a pu se passer…L’enquête se poursuit…