Moi et les bus ...

Le 11/08/2004
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par Nobodiz
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Thèmes / Débile / Vie quotidienne
Le racontage de life, c'est assez systématique pour les premiers textes. Nobodiz fait dans le grincement de dents, il s'énerve tout seul et ça part dans la confusion mentale complète. C'est un texte de commande, écrit en un rien de temps, c'est assez con et assez naze, mais ça passe le temps.
Et merde ! Il pleut là ! Putain, j’attends depuis deux heures le bus, et il pleut, non mais je rêve ! Pfff … Y a des jours, j’ai bien envie de me passer la corde autour du cou, comme un vulgaire suicidaire . Mais, dans ce cas, qui écrirait cette histoire stupide ? Sûrement pas vous ! Alors, je prends la plume, si j’ose dire, et je me mets à écrire, sans ordres ni pensées.
Donc, revenons à l’histoire, qui vient tout juste de commencer. Je me trouve, là, plein de pluie, et attendant un bus qui semble ne pas venir, et qui ne viendra pas. Déçu, je prends le chemin du retour, maugréant contre ce foutu bus, et les saloperies de conducteurs, qui ne savent qu’arriver pas à l’heure. Et oui, je suis raleur, et alors, tu veux mon poing sur ta gueule, un peu ? Et oui, fameux défaut que d’être raleur, ça fait fuir les femmes, et vous fait vous emmerder le samedi soir. Je ne m’étendrai pas sur la question, et continuerai cet histoire, qui semble très mal partie. Donc, c’est en ralant que je rentre chez moi, et y arrive fort d’accord pour que l’on rétablisse la peine de mort pour les conducteurs de bus qui arriveront en retard. Je me mets face à la porte, et entreprends d’ouvrir la porte à l’aide de mes clés. Seulement voilà, problème : j’ai pas mes clés. Là, on pense tout de suite que l’on va les trouver, que s’affoler ne sert à rien. Seulement, on arrive qu’à s’énerver, pour finalement, ne pas les trouver. Angoisse typique du personnage apeuré. Je cherche, je cherche, mais ne trouve point. Je tourne en rond autour de ma porte, cherchant un moyen d’entrer. Je pense soudain à ma terrasse, une très jolie terrasse, bien propre, et tout … Alors, quoi de mieux que de passer par une fenêtre, celle du couloir, par exemple, et de longer la gouttière, pour enfin arriver sur le balcon de mon appartement … Après, plus facile à dire qu’a faire, car, au milieu du chemin , la gouttière casse, et me précipite dans le vide …

[…]

Hein ? Qu’est-ce que je fais là ? Alors là, je comprends plus rien … Je tombe du haut d’un toit, et quand je reprends connaissance, tout est blanc ! C’est dingue ça … remarque … tiens, j’entends un bruit bizarre, comme des pas …
« Docteur, il est réveillé ! »
« Bonjour monsieur Dourdier. Je suis le docteur Blanchard. Vous êtes tombé du haut de votre toit, je crois ? »
« Oui … attendez, pourquoi je vois rien ? »
« … Votre chute a entraîné quelques lésions graves … Vous êtes aveugle, pour un temps encore indéterminé. Vous pouvez remercier le conducteur de bus qui vous a conduit ici, sans ça, vous seriez mort à l’heure qu’il est. »
« … »
« Nous allons vous laisser vous reposer quelques temps. N’hésitez pas à m’appeler en cas de problème. »

Le docteur repart, me laissant tout seul, à voir que du blanc partout. Je regarde par la fenêtre, observant les gouttes qui tombent, s’écrasant en bas. Un bus passe, tandis que je m’assoupis …