Un froussard qui nous a perdus

Le 29/08/2004
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par Caligula
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Thèmes / Divers / Poèmes de merde
Pour son premier texte, il semble que Caligula se veut héritier de la tragédie grecque, mais y a des standards auxquels il est dur de se mesurer. Le texte est pompeux, tombe à plat et on a forcément tendance à focaliser sur les défauts. Ceci dit, ça fonctionne dans le sens où ça s'attache à montrer la tourmente des passions qui s'affrontent. C'est pas mal écrit, mais on grince des dents, ça fait rap en version MC Racine quoi.
Jeune empereur devenu dément, despote parano menant une vie de debauche sans limite, qui a choisit d'éxiler l'essence de ses pensées morbides au sein du paradisaque enfer de la zone.
Tu as brisé mon cœur d’enfant ! Pourquoi agir de la sorte ?
N’ais-je point été bon descendant, pour ainsi me briser l’aorte ?
Qu’est-ce qui étais gênant, dans la merde qui nous escorte ?
Qu’y a-t-il dans l’air du temps pour maintenant fermer la porte ?

Je veux savoir ce qui t’a fait croire, qu’à jouer je t’autorisais,
Avec l’honneur et la mémoire, des choses qui m’animait.
Car, sans même le savoir, à présent voila que tu m’effraies,
Puisqu’à présent nos histoires prennent un bien tragique aspect !

Tu mènes une vie obscure, mais pas grâce à tes mœurs,
Mais du fait que sur ta figure, on peut entrevoir ta peur,
De perdre cette aventure, où à la fin tu meurs,
Ton apparence peu sure, te rend bien mauvais menteur.

Il me manque cet original ; qui autrefois nous a aimé,
Cet illustre si spécial ; qu’aujourd’hui je dois pleuré !
Il s’est muté en un animal ; qui ne pense qu’à exister,
Ne pensant qu’à son moral : une légende qu’il croit comblé !

Et pourtant, je l’aime, cette vie qui était dégueulasse !
Mais, il ne reste que moi blême, avec mon tourment qui se glace,
Voilà que s’allonge mon carême, alors que ton icône s’efface,
Que saigne ce poème ; que de ma dévotion reste une trace !

...Peut importe ton ascendance……Seul importe ta descendance...