Je suis un chiffre, un nombre, une petite marque sur un tableau, un bâton de plus ajouté à tant d’autres. Je suis un de ceux qui agissent et ne sont reconnus que trop tard.
Je suis arrivé en ces lieux le jour de mes 20 ans, quel doux anniversaire me direz-vous! Pour seul chant de fête j’avais les cris de souffrance, les sifflements des bombes, les explosions et les pleurs des soldats.
Je me demandais si j’allais revoir ma famille, mes amis, mon amie que j’avais laissée pour aller au front.
On m’avait dit que les balles allemandes ne faisaient pas mal, je peux vous qu’elles en font. On m’a touché à la gorge, je perds mon sang au fil des minutes, j’ai du mal à respirer. Les infirmiers sont surpassés, les blessés défilent plus vite qu’une balle de mortier. Je ne leur en veux pas de ne pas s’occuper de moi, je pense que mon heure est venue voilà tout.
Mais je regrette maintenant d’être parti au combat. Les tranchées, voilà ma dernière demeure. J’ai mal. Mais je n’arrive pas à crier. Et c’est tant mieux pour les infirmiers.
Je suis dorénavant une pierre tombale parmi tant d’autres.
Je me demandais si j’allais revoir ma famille, mes amis, mon amie que j’avais laissée pour aller au front.
On m’avait dit que les balles allemandes ne faisaient pas mal, je peux vous qu’elles en font. On m’a touché à la gorge, je perds mon sang au fil des minutes, j’ai du mal à respirer. Les infirmiers sont surpassés, les blessés défilent plus vite qu’une balle de mortier. Je ne leur en veux pas de ne pas s’occuper de moi, je pense que mon heure est venue voilà tout.
Mais je regrette maintenant d’être parti au combat. Les tranchées, voilà ma dernière demeure. J’ai mal. Mais je n’arrive pas à crier. Et c’est tant mieux pour les infirmiers.
Je suis dorénavant une pierre tombale parmi tant d’autres.