Le lien

Le 13/09/2004
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par Caligula
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Thèmes / Obscur / Psychopathologique
Un texte fumeux, fiévreux et confus qui donne dans le faux-semblant et le psycho pas très net. Je suis pas sur d'avoir bien compris cela dit, donc mon avis est peut-être à oublier. La note de Caligulka en début de texte est plutôt plus intéressante que le texte quand même.
(note de Caligula : dans mon délire schizo d'empereur fou mégalo, je me suis découvert un gout discutable pour le masochisme puisque je dépose un nouveau texe au minimum aussi bateau que l'ancien, mais peu importe, je compte bien peu à peu m'installer dans la zone; reflexe de dictateur!!!J'espère avoir autant de violentes critiques que le précédent car j'aime tellement quand ca fait mal. Frapper bien fort que je me sente mourir!)
Nos mains ! Dans les premiers temps, elles se cherchaient, se découvraient ! Elles étaient le signe de notre appartenance, de notre amour, elles nous montraient au monde. Parfois, elles nous faisaient rougir face à nos parents, nous intimidaient face a la foule, mais, jamais ne se lâchaient !

Les mois et les années ont passés. Et nos deux mains ne se quittent plus depuis que nous les avons unies pour la vie ! A chaque instant, elles se resserrent, se mélangent pour ne faire plus qu’un. Elles nous unissent, nous guident,….. nous retiennent !

Parfois cette main, pourtant toujours aussi douce, me pèse, s’alourdit à ces moments où passent des mains libres, offertes, à ces moments où l’envie de m’en saisir est forte ! Puis, nos mains se resserrent, comme pour me rappeler que nous sommes attachés l’un à l’autre … ou afin de me montrer que je suis leur prisonnier !

Nos mains jointes devant l’écran géant ; ferrés face a la foule ; moites à mon énervement ; tremblantes sous l’insistance de mon regard ! Elles m’étouffent, me glacent, deux véritables icebergs ! Elle me défient, convoitent l’autre main libre qui se saisit du couteau sur la table !

Quelques semaines se sont écoulées. Maintenant ma main est seule, unique même ! Dans cette chambre recouverte de coussins blancs, je suis enfin en sécurité,puisque libre de ces deux mains qui me narguaient, m’oppressaient, me revotaient ! Cela en est fini de cette union et de la chaleur de ces deux mains, qui furieusement ….. me manquent !