Il était une fois un gars, beau comme Eros, avec un sourire ravageur et probablement même une grosse belle bite… Ce gars là avait tout pour… se foutre en l’air ! Et il le souhaitait de toute ses forces, passé la nébuleuse de l’enfance, il s’était attelé sans relâche à cette tâche, il n’en concevait pas de plus importante : crever !
Mais il devait pour ça affronter son pire ennemi : l’instinct.
L’instinct de survie. Comme il ne pouvait pas l’affronter de face, l’instinct étant toujours irrémédiablement le plus fort, il le prenait de biais, l’épuisait, l’anesthésiait par une vie malsaine, et encore c’est un euphémisme, et tout un arsenal chimique, qui est heureusement extrêmement facile à trouver ! L’élimination par soi-même est tout de même une des formes de meurtre organisé les plus répandues dans notre société ô combien parfaite.
Tu aimes la vie donc tu te troues le cul pour bien consommer tous ces plaisirs fictifs, tu n’aimes pas la vie, tu es du type « réflexif torturé pas content intelligent de surcroît » alors… tu trouveras sur ta route tout le nécessaire à l’auto-élimination.
Donc notre beau gars luttait farouchement contre ce putain d’instinct qui le raccrochait de ce côté ci de la décharge… et attendait avec une impatience quasi orgasmique l’instant où il allait pouvoir le niquer pour de bon, lui fausser compagnie et bye bye gros connards d’enculés de merde de planète à la con !
Or un jour, beau gars émerge une fois de plus, de trop, de son semi-coma, le sommeil réparateur c’est pas son truc forcément, pour réparer quoi ? lui ce qu’il veut c’est le hors service définitif…
C’est 5 heures de l’aprem, il a la gerbe, la chiasse, bref, la routine… et ça pue les latrines de l’enfer dans sa piaule.
Le téléphone sonne.
Lui voulait pas décrocher, mais c’est sûrement cet enculé d’instinct qui décroche à sa place et il s’entend dire « allo »… alors qu’il voulait dire rien, nihil, nada, dissolution immédiate, je vous pisse à la raie.
Il entend une voix de mec, façon voix de mec : t’es mort mon gars. Et ça raccroche.
Trop con, c’est quoi ce délire ? Si encore c’était vrai !
La gerbe encore, mal au bide, mais mort non ! Il la traîne toujours sa carcasse pourrie avec la conscience encore à l’intérieur même si ça sonne creux.
Carcasse pourrie avec un revêtement au top, Eros, son sourire ravageur et sa belle grosse bite, et le pire, non mais le pire…. C’est qu’il bande encore !
L’instinct de survie. Comme il ne pouvait pas l’affronter de face, l’instinct étant toujours irrémédiablement le plus fort, il le prenait de biais, l’épuisait, l’anesthésiait par une vie malsaine, et encore c’est un euphémisme, et tout un arsenal chimique, qui est heureusement extrêmement facile à trouver ! L’élimination par soi-même est tout de même une des formes de meurtre organisé les plus répandues dans notre société ô combien parfaite.
Tu aimes la vie donc tu te troues le cul pour bien consommer tous ces plaisirs fictifs, tu n’aimes pas la vie, tu es du type « réflexif torturé pas content intelligent de surcroît » alors… tu trouveras sur ta route tout le nécessaire à l’auto-élimination.
Donc notre beau gars luttait farouchement contre ce putain d’instinct qui le raccrochait de ce côté ci de la décharge… et attendait avec une impatience quasi orgasmique l’instant où il allait pouvoir le niquer pour de bon, lui fausser compagnie et bye bye gros connards d’enculés de merde de planète à la con !
Or un jour, beau gars émerge une fois de plus, de trop, de son semi-coma, le sommeil réparateur c’est pas son truc forcément, pour réparer quoi ? lui ce qu’il veut c’est le hors service définitif…
C’est 5 heures de l’aprem, il a la gerbe, la chiasse, bref, la routine… et ça pue les latrines de l’enfer dans sa piaule.
Le téléphone sonne.
Lui voulait pas décrocher, mais c’est sûrement cet enculé d’instinct qui décroche à sa place et il s’entend dire « allo »… alors qu’il voulait dire rien, nihil, nada, dissolution immédiate, je vous pisse à la raie.
Il entend une voix de mec, façon voix de mec : t’es mort mon gars. Et ça raccroche.
Trop con, c’est quoi ce délire ? Si encore c’était vrai !
La gerbe encore, mal au bide, mais mort non ! Il la traîne toujours sa carcasse pourrie avec la conscience encore à l’intérieur même si ça sonne creux.
Carcasse pourrie avec un revêtement au top, Eros, son sourire ravageur et sa belle grosse bite, et le pire, non mais le pire…. C’est qu’il bande encore !