Une ballade pour commencer, l'agitation me prend, je cours, je crie et je meurs.
Assis près d'un ruisseau je songe à ta chaleur
Je touche dans mes rêves pour mon plus grand malheur
Tes lèvres bleues, humides
Je caresse dans l’Azur ton visage d'enfant
Chaque bruit du ruisseau, chaque clapotement
Me rappellent tes rires
En cet Automne doré, des feuilles qui virevoltent
Émane ton parfum, éclate ma révolte
Et je chantonne alors :
Marre de tous ces nantis, hypocrites se protégeant derrière une morale stricte. Marre de devoir apprendre que pour être heureux, il faut se délecter et lécher un nombre impressionnant de prépuces ramollis par le temps ou affadis par les anus de ceux, moins chanceux que moi, qui ont perdus à « Suce ou Ecarte ».
Réussir sans perdre la face, un rêve qui parait une réalité facile dans la bouche de ces enfants sages, qui pourtant parlent la bouche pleine. On retrouve ce même songe dans le regard compatissant des plus vieux qui nous enseignent le monde qu’ils nous ont créé.
Ce monde pue mais ça nous apprend à aimer cette odeur de moisi fermentée par les siècles : émanation de résignation.
Cette résignation qui nous prend vers le début de la vieillesse, celle de la fin de Rimbaud, celle qui nous prend la main et nous l’empresse vers la tombe.
Mais la révolution fait sourire et n’intéresse que les enfants, ou les pauvres.
Mauvaise nouvelles pour les croûtons : il y a plus d’enfants sur terre que de vieillards, et les descendants de Crésus sont passés par la case Malthus (c’est pour la rime).
Que cela se sache : la jeunesse est notre espoir, notre richesse en partage.
Pour une fois ce sera les cadavres des « déjà morts » qui pueront dans les rues de nos villes. On réveillera nos vieux Bérus : « Tant qu’il y a du noir, il y a de l’espoir ». Notre jeunesse est noire, ses yeux sombres fixent les caniveaux et dévorent comme des rats les pigeons trop urbains. Pas d’amour dans ce monde, l’histoire est bien terrestre.
Ca va saigner, va y avoir à manger et à boire. Tavernier ! Le temps des sécheresses vient à sa fin. Le corps du Christ est arrivé avec 2000 de retard, si l’Esprit livreur n’est pas viré on doit pouvoir négocier sa Sainte peau et faire couler son sang, sans frais. Satisfait ou remboursé, mais à boire !!!!!
Ca va saigner et nous nous delecterons libres à cette coupe d'un sang frais et nouveau.
Je veux ma rassasier, embrasser comme un puceau les yeux grands ouverts, et si la mort m'appelle je comprendrais.
J’aurai vécu le temps d’une existence, je pourrai mourir une éternité, en paix.
« Boire à ta bouche de rose, ton souffle en un baiser » et puis souffler … une dernière fois.
Et alors l’Ange bleu revêt sa cape blanche
Avec foi il s’arme de son épée flamboyante
Laissant couler les flots de son sang âpre et cru
Il entache son âme de la noirceur d’un meurtre
Il tue et décapite
L’orgueil la Vanité
Combat l’intolérance
Et scalpe le sournois
Il enterre l’hypocrite
Et sur sa tombe grave
Dans ces lettres de feu
"Ci gît la créature
Que le Seigneur fit naître
Celle qui dans ses rêves
A dépassé son Maître"
Je touche dans mes rêves pour mon plus grand malheur
Tes lèvres bleues, humides
Je caresse dans l’Azur ton visage d'enfant
Chaque bruit du ruisseau, chaque clapotement
Me rappellent tes rires
En cet Automne doré, des feuilles qui virevoltent
Émane ton parfum, éclate ma révolte
Et je chantonne alors :
Marre de tous ces nantis, hypocrites se protégeant derrière une morale stricte. Marre de devoir apprendre que pour être heureux, il faut se délecter et lécher un nombre impressionnant de prépuces ramollis par le temps ou affadis par les anus de ceux, moins chanceux que moi, qui ont perdus à « Suce ou Ecarte ».
Réussir sans perdre la face, un rêve qui parait une réalité facile dans la bouche de ces enfants sages, qui pourtant parlent la bouche pleine. On retrouve ce même songe dans le regard compatissant des plus vieux qui nous enseignent le monde qu’ils nous ont créé.
Ce monde pue mais ça nous apprend à aimer cette odeur de moisi fermentée par les siècles : émanation de résignation.
Cette résignation qui nous prend vers le début de la vieillesse, celle de la fin de Rimbaud, celle qui nous prend la main et nous l’empresse vers la tombe.
Mais la révolution fait sourire et n’intéresse que les enfants, ou les pauvres.
Mauvaise nouvelles pour les croûtons : il y a plus d’enfants sur terre que de vieillards, et les descendants de Crésus sont passés par la case Malthus (c’est pour la rime).
Que cela se sache : la jeunesse est notre espoir, notre richesse en partage.
Pour une fois ce sera les cadavres des « déjà morts » qui pueront dans les rues de nos villes. On réveillera nos vieux Bérus : « Tant qu’il y a du noir, il y a de l’espoir ». Notre jeunesse est noire, ses yeux sombres fixent les caniveaux et dévorent comme des rats les pigeons trop urbains. Pas d’amour dans ce monde, l’histoire est bien terrestre.
Ca va saigner, va y avoir à manger et à boire. Tavernier ! Le temps des sécheresses vient à sa fin. Le corps du Christ est arrivé avec 2000 de retard, si l’Esprit livreur n’est pas viré on doit pouvoir négocier sa Sainte peau et faire couler son sang, sans frais. Satisfait ou remboursé, mais à boire !!!!!
Ca va saigner et nous nous delecterons libres à cette coupe d'un sang frais et nouveau.
Je veux ma rassasier, embrasser comme un puceau les yeux grands ouverts, et si la mort m'appelle je comprendrais.
J’aurai vécu le temps d’une existence, je pourrai mourir une éternité, en paix.
« Boire à ta bouche de rose, ton souffle en un baiser » et puis souffler … une dernière fois.
Et alors l’Ange bleu revêt sa cape blanche
Avec foi il s’arme de son épée flamboyante
Laissant couler les flots de son sang âpre et cru
Il entache son âme de la noirceur d’un meurtre
Il tue et décapite
L’orgueil la Vanité
Combat l’intolérance
Et scalpe le sournois
Il enterre l’hypocrite
Et sur sa tombe grave
Dans ces lettres de feu
"Ci gît la créature
Que le Seigneur fit naître
Celle qui dans ses rêves
A dépassé son Maître"