Bah ramène le premier quatrain je fais le suivant. Sans préliminaires j'arrive à rien moi.
Ce n'est pas ce qui était prévu. A priori, c'est une idée à toi, j'avais imaginé que t'avais un projet et un sujet précis pour une fresque en 100 sonnets à la Hérédia.
Et une fresque en étourneau ?
PouaarFFz
A priori c'était une idée issue d'un commentaire à la con sur un texte. Moi je suis ouverte à toutes les propositions du moment que c'est pas moi qui commence.
Tu veux un recueil de 200 sonnets, aucun problème (héhé zavez peur hein) du moment que tu me files le premier quatrain BORDEL DE MERDE.
Mouais. Mouais, mouais, mouais. Absolumment tout à fait mais alors complètement. Sauf si.
Le prof de grec boit du Lussac
J'ai toujours trouvé louches
Ces enculeurs de mouches
Il délirait sur Télémaque
Je trouve que c'est un bon début pour une série de 200 sonnets. Je te laisse conclure.
Et bienvenue.
Au temps pour moi.
Le prof de grec boit du Lussac
- J'ai toujours trouvé louches
Ces enculeurs de mouches -
Il délirait sur Télémaque
J'ai mis sa tête au fond d'un sac
- Ces vicelards se touchent
Ou s'enculent aux bains-douches -
Un bon goûter pour les corbacs
Dourak (tiens ça rime), à toi.
Je veux bien jouer avec toi, camarade, mais recompte tes pieds, puteborgne.
Le prof de grec boit du Lussac
J'ai toujours trouvé louches
Ces enculeurs de mouches
Il délirait sur Télémaque
Et sur Willousha mise à sac
En détaillant les escarmouches
Mais lui me détaillait la bouche
Et les mouches fuyaient sa laque.
Citation de: Dourak Smerdiakov le Février 23, 2006, 00:29:40
Je veux bien jouer avec toi, camarade, mais recompte tes pieds, puteborgne.
Pardon. Je n'avais pas vu ma propre variation 8-6-6-8 dans le premier quatrain. Merde, afut que je recommence. En même temps, je suis déjà bourré.
rectalifions le tirage de mouches :
Le prof de grec boit du Lussac
Moi j'avais toujours trouvé louche
Ce sinistre enculeur de mouches
Il délirait sur Télémaque
Et sur Wilusha mise à sac
En détaillant les escarmouches
Mais lui me détaillait la bouche
Et les mouches fuyaient sa laque.
Tu n'avais pas tout à fait tort, "ou s'enculent aux bains-douches" fait sept syllabes, crédieu.
Nous dirons donc :
Le prof de grec boit du Lussac
- J'ai toujours trouvé louches
Ces enculeurs de mouches -
Il délirait sur Télémaque
Et sur Willousha mise à sac
En détaillant les escarmouches
Mais lui me détaillait la bouche
Et les mouches fuyaient sa laque.
J'ai mis sa tête au fond d'un sac
- Ces vicelards se touchent
Ou s'enculent aux bains-douches -
Un bon goûter pour les corbacs
à modifier, ce que faire je m'attelle à.
ah
On revient à ton message.
Je prends la suite en modifiant mon texte.
Traitre.
Citation de: Aka le Février 23, 2006, 00:38:45
Traitre.
Il te reste quand même deux tercets et 199 sonnets.
LES TERCETS SONT MIENS !
Qu'on pende les tièdes et les absents.
Aka, au bûcher.
Ça va pas, désolé. Dans 'lui me détaillait la bouche' : le 'lui' devrait désigner un autre sujet pour renchérir.
il
parle aux oiseaux
le miracle en Somme
C'est lorsque sa chanson est bonne
joue du piano debout ?
Le prof de grec boit du Lussac
Moi j'avais toujours trouvé louche
Ce sinistre enculeur de mouches
Il délirait sur Télémaque
Et sur Wilusha mise à sac
En détaillant les escarmouches
Enfin Schliemann et les sept couches
Mais les mouches fuyaient sa laque
Et j'ai songé que ce sinistre
Retour d'Ilion, au son des sistres,
Avait dansé tard dans Mycène
...
...
En s'enfilant la belle Hélène
Le prof de grec boit du Lussac
Moi j'avais toujours trouvé louche
Ce sinistre enculeur de mouches
Il délirait sur Télémaque
Et sur Wilusha mise à sac
En détaillant les escarmouches
Mais il me détaillait la bouche
Et les mouches fuyaient sa laque.
Je ne suis point une cothurne
On n'enfile que les babouches
Je suis étroit et trop farouche
Pour servir à vider ses burnes.
Qu'il me déballe son histoire
Mais au diable ses génitoires.
Mais je ne suis pas content.
C'est toi qu'as fait planter le serveur APINC, encore ?
Citation de: Glaüx le Février 23, 2006, 01:07:39
Mais je ne suis pas content.
Moi non plus, parce qu'il faut un -s à Mycènes.
Ton truc a continué ce que j'avais fait, mais mon premier tercet redressse complètement la barre pour aller dans une autre direction, là. Sinon, ton truc était cohérent et plutôt bien. Sauf que j'aime pas le mot "cothurne".
quelle joie, la verité de la creation collective enfin revelée en direct live.. çà donne presqu'envie de tout copier coller dans un article discours de la Methode III
En plus, c'est "un" cothurne, docteur. Mais deux burnes, certes.
Citation de: Dourak Smerdiakov le Février 23, 2006, 01:13:48
Citation de: Glaüx le Février 23, 2006, 01:07:39
Mais je ne suis pas content.
Moi non plus, parce qu'il faut un -s à Mycènes.
Pour Mycènes, j'ai un moyen mémotechnique... Pense à mycoses, ça se ressemble et c'est inconcevable sans s
Pour illustrer la grande Histoire
Il m'a sorti ses génitoires
Et m'a crié viens que j't'enfile
Et nous courrions lui comme Achille
Moi comme Hector autour de Troie
Tercets de substitution, mais il me manque la chute.
Chute, de grâce.
Faut pas hésiter à sortir du grivois et à relancer, hein.
Pour illustrer la grande Histoire
Il m'a sorti ses génitoires
Le mythe dit comment Achille
Coursa Hector autour de Troie
Mais plus épique fut l'effroi
Que je conçus qu'il ne m'enfile.
Glaüx express.
Oh, tiens, c'est imprononçable.
Glaüx express.
Là, j''aime beaucoup plus. Mais je cherchais comment exploiter l'autre direction.
Le prof de grec boit du Lussac
Moi j'avais toujours trouvé louche
Ce sinistre enculeur de mouches
Il délira sur Télémaque
Puis sur Wilusha mise à sac
En détaillant les escarmouches
Enfin Schliemann et les sept couches
Mais les mouches fuyaient sa laque
Et je songeai que ce sinistre
Retour d'Ilion, au son des sistres,
Avait dansé tard dans Mycènes
Parmi les guerriers Achéens
Avant d'apprendre aux lycéens
A décliner le nom d'Hélène
Ça faut deux versions. Aka choisira elle-même dans quelle direction elle veut aller pour les 199 suivants.
Le plus dur est fait.
Aka, remercie-nous.
Tu vas voir que cette ingrate jettera le gant.
Tandis que Glaüx et Dourak
Extirpaient de leurs boyaux
Des vers nobles et royaux,
Elle était, telle Andromaque,
Aux remparts de son écran.
Même elle osa dire traître
A celui qui tel un prêtre
Versifiait, se consacrant
A la rime et au cognac,
Délices de l'insomniaque.
Apollon est un pervers :
Voici que de verre en vers
Je veille et dis cette arnaque
Propre à occire un Eaque.
On me pardonnera les hiatus, car il est tard.
Je VEUX dormir.
Aidez-moi à dormir, ou j'en sors un recueil.
"Aidez moi à dormir"
Tu nous prends pour qui là ? Des bonnes âmes ? Tes amis ? Des paradigmes ? DTCS ?
Prends un downer en suppositoire, ca marche pour mon grand-pere.
http://www.villagehatshop.com/dorfman_downer.html
http://getvegan.com/blog/downer.jpg
http://www.qub.ac.uk/images/news/downer.jpg
http://www.amitai-notes.com/blog/archives/000662.html
http://www.shroyershowstock.com/images/Res.Downer.JPG
http://clemson.scout.com/2/447982.html
http://www.viewcalgary.com/peter/skatingCdns/images/downer_3275.jpg
http://www.otter-caribou.org/downer.html
http://www.farmsanctuary.org/campaign/downer.jpg
http://www.theterras.co.uk/images/pen%20pics%202005%202006/Simon%20Downer.jpg
http://www.lovat.com/images/news/DOWNER_242_185.jpg
Laquelle de ces choses dois-je me foutre au cul, donc ?
Pas de cognac pour ce genre de conneries. Du bête porto, c'est plus qu'il ne faut.
Je goûte assez peu le titre de ce sujet. Pas assez grec.
Alors je propose : "Go fuck yourself"
Trop grec pour moi. J'abandonne. Une bonne ballade bien de chez nous, y a que ça de vrai.
J'aime bien Dourak. Voila, je tenais à le dire.
Bienvenue.
Bienvenue mon cul. Je m'essuie les pieds sur ta gueule, grognasse.
Pour tes beaux yeux, j'ai changé le titre, homme sans éducation.
Merci mon bon monsieur. J'aurais préféré en linéaire B, mais on fera avec.
Pourquoi pas en A, tant qu'on y est, autant ajouter un peu de sel en prenant une tablette non traduite.
Rappelons pour l'anecdote, pour l'édification des foules et pour se la péter un brin en montrant sa science de pute, que le linéaire A, c'est un des textes toujours intraduisibles, à tel point qu'une des hypothèses en cours, c'est que ce serait un jeu de société avec des symboles à deux balles, et qu'on serait en train d'essayer de traduire un jeu de l'oie, en gros.
Ce qui ne laisse pas d'être amusant.
Je ne vois pas ce que Pétrarque vient faire là-dedans. C'est pas ses sonnets.
Je suis vraiment peinée Dourak, va te faire foutre.
Bon cessez immédiatement, c'est dégoûtant.
Et Dourak, entre Pétrarque et Ronsard, je prends Pétrarque.
Je prends plutôt Corbière, en fait, mais il n'a aucun goutte de sang grec en lui, même onomastiquement.
Le Corbières, c'est bien. Ronsard, c'est casse-couilles. Le sang grec, Aka : yo.
Pour le 199ème en partant de la fin, c'est quand tu veux. J'ai même acheté du Corbières bon marché.
L'un faisait résonner de grands vers de Corbière,
De ceux qui font poiler les barbons les plus graves ;
Mais l'autre s'endormait sous le signe des Graves
Tout en psalmodiant : « un verre de Corbières ! »
12 pieds ? Mais ça introduit une rupture avec le premier, ça, docteur.
En plus, je n'avais pas précisé, mais je m'adressais surtout à Aka. Elle a une option sur ces 199 sonnets que je ne lui disputerais pas, à ta place.
putain le vent
je suis outré
m'en fous on dira que c'est un épigramme et c'est marre
et un quatrain d'alexandrins c'est nickel pour un épigramme
à moins qu'une
mais on s'en branle
pfff
T'offusque pas trop vite, madame la baronne.
L'un faisait résonner de grands vers de Corbière,
De ceux qui font poiler les barbons les plus graves ;
Mais l'autre s'endormait sous le signe des Graves
Tout en psalmodiant : « un verre de Corbières ! »
Ils s'étaient enculés à froid pendant l'hiver
Mais la saison venait des transports plus suaves
Et leurs sèves gorgées des plus fumantes laves
S'étaient régénérées aux grippes des cols-verts.
(c'est nul, désolé)
Ça m'ennuie que ça n'ait aucune continuité avec le premier, pour être franc.
Et quand je disais plus haut "n'hésite pas à sortir du grivois", ça voulait dire "s'en extirper", pas "en débiter". Je reconnais que le mot sortir pouvait ici être polysémique.
remplace régénérées par dégénérées, peut-être.
Putain, mais tu parles à qui, fils de pute ?
Maman est ici ? Je croyais qu'elle suçait des queues en enfer. Bonjour maman.
Ah d'accord.
Armagnac, c'est ça ?
On parle de Corbières et de Smerdtchkaya, là. Ça me donne envie de chialer.
L'un faisait résonner de grands vers de Corbière,
De ceux qui font poiler les barbons les plus graves ;
Mais l'autre s'endormait sous le signe des Graves
Tout en psalmodiant : « un verre de Corbières ! »
Ils s'étaient enculés à froid pendant l'hiver
Mais la saison venait des transports plus suaves
Et leurs sèves gorgées des plus fumantes laves
S'étaient dégénérées aux grippes des cols-verts.
On trouve la chaleur où l'on peut, dans le vin
Qui sait de l'âme en peine se faire levain,
Ou dans le corps de l'homme par le vin réjoui ;
La synthèse est faite, kamarad, reste le second tercet et sa chute, quoi qu'en l'occurence le mouvement soit plutôt ascendant.
Ce topic est formidable.
Je suis sûr que nihil l'aime beaucoup.
L'un faisait résonner de grands vers de Corbière,
De ceux qui font poiler les barbons les plus graves ;
Mais l'autre s'endormait sous le signe des Graves
Tout en psalmodiant : « un verre de Corbières ! »
Ils s'étaient enculés à froid pendant l'hiver
Mais la saison venait des transports plus suaves
Et leurs sèves gorgées des plus fumantes laves
S'étaient dégénérées aux grippes des cols-verts.
On trouve la chaleur où l'on peut, dans le vin
Qui sait de l'âme en peine se faire levain,
Ou dans le corps humain par le vin réjoui ; (je rajuste à 12)
Mais dans le cul nomade des canards sauvages
Ou dans le nid fiévreux des cigognes volages
Ne se trouve que stupre et damnation. Ouïs.
(j'nivente au passage la deuxième personne de l'impératif du verbe ouïr, pour ceux qui ont des oreilles et n'entendent point)
c'est vraiment nul.
Citation de: Glaüx le Mars 07, 2006, 00:43:54
Ce topic est formidable.
Je suis sûr que nihil l'aime beaucoup.
Oui, je ronge mon clavier, là.
Oui mais c'est comme chier un bon coup, ça soulage.
Et j'étais quand même foutrement content de ma rime le vin / levain, même si les vers sont moches.
Sur ce je vais passer au punk.
Citation de: nihil le Mars 07, 2006, 00:51:23
Oui, je ronge mon clavier, là.
Seigneur, les castors sont partout.
Perso, je ne suis foutrement content de rien et j'ai plutôt honte.
Et je suis surpris car j'ai effecteivement acheté de l'armaganc aujourdh'ui, ce qui m'arrive peut-être une fois par an. Je crois que Nihil et les gens du Mossad me suivent à la trace grâce à ma carte de banque.
Faut dire quand même que tout ce qui est chié ici n'a aucun risque de finir dans les articles de la zone. Ça me semble plutôt positif.
Je ne sais pas ce que voulait dire passer au punk, mais, venant de Glaüx, ça fait peur.
il parlait surement de pünk
J'efface le contenu de ce message parce que c'était hors propos, vu que j'ai collaboré tout seul finalement. En plus ce n'était pas du tout grec.
À Yvoir la Meuse est très belle
Un Celte y jeta son épée
Il avait le sens du sacré
Je voudrais une vie nouvelle
J'y cours, mon brave.
À Yvoir la Meuse est très belle
Un Celte y jeta son épée
Il avait le sens du sacré
Je voudrais une vie nouvelle
Jadis à Dante une pucelle
Inspira presque une épopée
Moi au balcon du parapet
Je vois la Muse et rêve d'elle
Aber pas content de la dernière rime à deux balles.
Mais à part mortadelle je plante, pour l'instant.
A peut-être revoir selon l'insiration.
À Yvoir la Meuse est très belle
Un Celte y jeta son épée
Il avait le sens du sacré
Je voudrais une vie nouvelle
Comme au temps jadis la Pucelle
J'aspire à vivre une épopée
Mais survis de pharmacopée
De pale ale et de mortadelle
N.B. : oublie le mot "muse" bordel, c'est kitschissime
Crotte, c'était pour l'assonnance du vers 1 avec le vers 8, construction circulaire tout ça. Mécréant. Moderne. Renégat.
Je planche.
J'avais compris pour Meuse/Muse, mais je crois que le mot Muse est à proscrire, désolé.
À Yvoir la Meuse est très belle
Un Celte y jeta son épée
Il avait le sens du sacré
Je voudrais une vie nouvelle
Comme au temps jadis la Pucelle
J'aspire à vivre une épopée
Mais survis de pharmacopée
De pale ale et de mortadelle
Nos fleuves sont trop bétonnés ;
Nos esprits, médicamentés,
Ne se heurtent qu'à trop de digues.
Au fait, parapet, ça rime avec épopée ?
Pas vraiment, tente plutot jardinier, bananée, petit' allée, voire pour rimer avec parapet : balconnet ?
Nan, pas petit'allée en fait.
À Yvoir la Meuse est très belle
Un Celte y jeta son épée
Il avait le sens du sacré
Je voudrais une vie nouvelle
Comme au temps jadis la Pucelle
J'aspire à vivre une épopée
Mais survis de pharmacopée
De pale ale et de mortadelle
Je pisse - ah l'arrêt du destin
Qui règle la vessie wallone -
A gros bouillons bière et festin
Parapet rime avec épopée si je veux, ou bien Muse est admis. Faut choisir. Le tout moderne, ou le tout forme fixe. Bordel de foutre de couille de Malherbe.
Et "ta gueule, p'tit foutriquet" ?
L'élision ne saurait être admise.
Vous voulez pas plutôt commenter des textes ? En vers si vous voulez, après tout, je m'en fous.
À Yvoir la Meuse est très belle
Un Celte y jeta son épée
Il avait le sens du sacré
Je voudrais une vie nouvelle
Comme au temps jadis la Pucelle
J'aspire à vivre une épopée
Mais survis de pharmacopée
De pale ale et de mortadelle
Nos fleuves sont trop bétonnés ;
Nos esprits, médicamentés,
Ne se heurtent qu'à trop de digues.
Pissons à l''arrêt du Destin
Où je me parque est mon festin
Et la Meuse Hamoir irrigue.
Citation de: Dourak Smerdiakov le Avril 03, 2006, 21:43:41
Pissons à l''arrêt du Destin
Où je me parque est mon festin
Et la Meuse Hamoir irrigue.
Si vous trouvez ça nul, moi aussi, mais ça contient un jeu de mot culturel, quand même.
J'applaudis le treizième vers.
Citation de: Glaüx le Avril 03, 2006, 21:47:03
J'applaudis le treizième vers.
Pardon, je précise. 'Y avait deux jeux de mots. Parques/Moires (Hamoir). Donc si le treizième, le quatorzième aussi.
nihil ?
Comme disait l'autre, "tu l'as voulue, tu l'as eue".
Citation de: Dourak Smerdiakov le Avril 03, 2006, 21:43:41
Où je me parque est mon festin
Je n'ai jamais eu aussi honte de ma vie. N'est-ce pas un anglicisme ?
Ne pas hésiter à améiorer, je trouve le dernier tercet à chier.
Citation de: Dourak Smerdiakov le Avril 03, 2006, 21:43:41
À Yvoir la Meuse est très belle
Un Celte y jeta son épée
Il avait le sens du sacré
Je voudrais une vie nouvelle
Comme au temps jadis la Pucelle
J'aspire à vivre une épopée
Mais survis de pharmacopée
De pale ale et de mortadelle
Nos fleuves sont trop bétonnés ;
Nos esprits, médicamentés,
Ne se heurtent qu'à trop de digues.
Libérez mes esprits, changez ma destinée
Offrez moi un futur nouveau et purifié
Et de la vie je deviendrais le fils prodigue
(putain la rime en digue recherchée et tout)
(PS : Merde, répétition de destin, remplacé par futur)
Je te trouve sympatique, mais où as-tu trouvé qu'on passait de 8 à 12 pieds en plein milieu d'un sonnet ?
Citation de: Dourak Smerdiakov le Avril 03, 2006, 22:17:39
Je te trouve sympatique, mais où as-tu trouvé qu'on passait de 8 à 12 pieds en plein milieu d'un sonnet ?
C'était trop réussi pour être vrai ><
Sur ce j'abandonne la poésie et m'en retourne au dessin.
À tous coins de rue des camés
Et des prolos qui agonisent
Leurs pauvres corps dansant la gigue.
Oui mais en fait
Les retours chariots
Aléatoires
Ne suffisent pas vraiment pour
Faire d'un texte
Un poème
Ce serait un
Peu trop facile mon ami.
Citation de: Ceacy le Avril 03, 2006, 22:29:11
À tous coins de rue des camés
Et des prolos qui agonisent
Leurs pauvres corps dansant la gigue.
Intéressant, mais la rime en -isent de "agonisent" ne rime avec que dalle.
À tous coins de rue des camés
Et des prolos sales, affamés
Leurs pauvres corps dansant la gigue.
Diantre.
Citation de: Aka le Février 17, 2006, 23:46:46
Bah ramène le premier quatrain je fais le suivant. Sans préliminaires j'arrive à rien moi.
Toujours aucun sonnet à ton actif. Tafiole. Euh... femelle.
Citation de: Ceacy le Avril 03, 2006, 22:40:02
Et des prolos sales, affamés
9, camarade. Désolé.
Tous ça à cause d'un "s" qui neutralise mon "e" muet. La vie est thym juste.
À tous coins de rue des camés
Et des prolos nus, affamés
Leurs pauvres corps dansant la gigue.
Foutrebleu !
Faisons le point. Et voyons si les 14 vers sont cohérents entre eux. Merci.
Bon, les prolos affamés, ça m'apitoye, mais ça conclue pas ce sonnet de merde.
Je te demande à toi ou à Glaux de copier ici 14 vers défintivement acceptables, pour les siècles des siècles, c'est pas compliqué, bon sang.
Ou à n'importe qui borel.
1) Je ne connais nul Borel.
2) C'est Glaüx, bordel.
3) Il me semble que tu es très près d'exiger.
4) Je préfère Marie -Madeleine, je préfère Marie-Madeleine, je préfère Marie-Madeleine, je préfère Marie-Madelon.
5) Je préfère encore mieux commencer un nouveau sonnet, tiens.
Peut-être en me précipitant gramme après gramme
Je passerai par le siphon jusqu'à l'écrin
D'un tube en plomb ; et j'espère en mon gant de crin
Qui dépèce, dépouille, révèle et desquame.
Tu ne connais pas Petrus Borel, sale pute?
Certes, mais il est mort, et ne fais pas comme si mon intervention n'était pas drôle, foutredieu.
Citation de: Glaüx le Avril 04, 2006, 00:36:20
Peut-être en me précipitant gramme après gramme
Je passerai par le siphon jusqu'à l'écrin
D'un tube en plomb ; et j'espère en mon gant de crin
Qui dépèce, dépouille, révèle et desquame.
Peut-être en me précipitant gramme après gramme
Je passerai par le siphon jusqu'à l'écrin
D'un tube en plomb ; et j'espère en mon gant de crin
Qui dépèce, dépouille, révèle et desquame,
Ne jamais réveler que je joue hors la gamme
Et que loin des esclaves soumis au destin
Je construits des Babel de riches parchemins
Et que mes Eves sont de très scriptibles femmes;
Peut-être en me précipitant gramme après gramme
Je passerai par le siphon jusqu'à l'écrin
D'un tube en plomb ; et j'espère en mon gant de crin
Qui dépèce, dépouille, révèle et desquame,
Ne jamais révéler que je joue hors la gamme
Et que loin des esclaves soumis au destin
Je construis des Babel de riches parchemins
Et que mes Eves sont de très scriptibles femmes ;
Je préfère imbiber les fibres de papier
D'encre noire, mais laisser couler sur mes pieds
Les blanches peaux mortelles vouées à l'oubli :
Interlude : je tiens à souligner qu'Alka, et non le cognac "Becasseau" est responsable de tout celà.
Alka, Selzter ?
Je suis là, Alca, mais tes césures me pêrturbent
Je boîte, mais comme disait Apollinaire, "rien ne vaut le *** d'une boîteuse".
Merde alors, j'ai même mal lu Apollinaire.
Citation de: Glaüx le Avril 04, 2006, 00:57:05
Peut-être en me précipitant gramme après gramme
Je passerai par le siphon jusqu'à l'écrin
D'un tube en plomb ; et j'espère en mon gant de crin
Qui dépèce, dépouille, révèle et desquame,
Ne jamais révéler que je joue hors la gamme
Et que loin des esclaves soumis au destin
Je construis des Babel de riches parchemins
Et que mes Eves sont de très scriptibles femmes ;
Je préfère imbiber les fibres de papier
D'encre noire, mais laisser couler sur mes pieds
Les blanches peaux mortelles vouées à l'oubli :
Je préfère les octosyllabes. J'arrive même pas à comprendre de quoi ça parler, là, docteur.
Ca parler d'abord d'un gars qui essaie de fuir par la bonde de la douche ; puis maistre Dourak a infléchi la chose vers un auteur qui s'abstrait en ses rêves de papier et en des chairs de parchemin ; j'ai donc lié les deux en opposant la matière qui reste, l'encre, noire, et la matière temporelle qui fuit et part au fil de l'eau, les peaux, blanchâtres.
Non ?
Si.
Ben si.
Si, oui, mais , c'est ardu, là, inattendu. Je cogite, docteur.
Tant mieux, car je vais desquamer sous ma douche.
Huit, c'est bien, merde. Comme dans "Mais où sont les neiges d'antan ?".
J'y arrive pas et faut que je dorme, là. Fallait rester en 8.
Citation de: Dourak Smerdiakov le Avril 03, 2006, 22:40:24
Citation de: Aka le Février 17, 2006, 23:46:46
Bah ramène le premier quatrain je fais le suivant. Sans préliminaires j'arrive à rien moi.
Toujours aucun sonnet à ton actif. Tafiole. Euh... femelle.
Sincèrement : trop haut niveau pour moi. Vous me faîtes peur là un peu.
T'as surtout le flemme.
J'y arrive pas. Trop nul ou trop bourré.
Je me finis seul, t'en fais pas, j'ai une probable chute, ça va rouler.
Peut-être en me précipitant gramme après gramme
Je passerai par le siphon jusqu'à l'écrin
D'un tube en plomb ; et j'espère en mon gant de crin
Qui dépèce, dépouille, révèle et desquame,
Ne jamais révéler que je joue hors la gamme
Et que loin des esclaves soumis au destin
Je construis des Babel de riches parchemins
Et que mes Eves sont de très scriptibles femmes ;
Je préfère imbiber les fibres de papier
D'encre noire, mais laisser couler sur mes pieds
Les blanches peaux mortelles vouées à l'oubli :
Mais loin des Chtésiphons des Suses des Babel
Des Sumers je retiens les antiques querelles
Cette férocité des vicieux annoblis.
Mais je ne sais pas de qioi ça parle.
Ma version :
Peut-être en me précipitant gramme après gramme
Je passerai par le siphon jusqu'à l'écrin
D'un tube en plomb ; et j'espère en mon gant de crin
Qui dépèce, dépouille, révèle et desquame.
Ne jamais révéler que je joue hors la gamme
Et que loin des esclaves soumis au destin
Je construis des Babel de riches parchemins
Et que mes Eves sont de très scriptibles femmes ;
Je préfère imbiber les fibres de papier
D'encre noire, mais laisser couler sur mes pieds
Les blanches peaux mortelles vouées à l'égout :
Qu'une alchimie de plume décante et sépare
Le subtil éternel, l'épais qui l'accapare,
L'éclat noble du verbe, et du corps le dégoût.
Probables reprises de détail à faire.
Sur la chute notamment, qu'il faudrait épurer un brin pour les sonorités.
Et ce fut une bonne soirée.
Certes mais je ne sais toujours pas de quoi ça parle.
Moi si, ça parle d'un auteur qui sépare son être temporel de son existence en tant qu'auteur, son nom de son corps, son méga kléos de son sôma, son être de son étant, son suc de sa lie, voilà, tout ça, avec beaucoup d'exaltation théorique de merde, ça plaira beaucoup, on va devenir riches et célèbres, ou mieux, beaucoup mieux, ça ne sera pas compris, déjà par la moitié de ses auteurs c'est pas compris, alors j'imagine même pas les lecteurs, et on va devenir artistes maudits, et ma vie sera accomplie.
Ouais ! Carément !
Et vive le méga kléos, et hourra pour le kudos littéraire, et ma bite dans vos sômata.
Wow ! Là par contre tu deviens un peu trop décalé pour moi, lamentable crevure !
Eromène.
Je te prends en coït intercrural.
Ouais d'accord, avec une petite frite et un sunday caramel, s'il te plait, merci.
Ma frite est d'une taille tout à fait commune.
Je ne te permets pas.
Sache, sombre merde, que je suis tout simplement révolté par cette allusion aussi graveleuse qu'une capote remplie de cailloux, et que je ne saurais tolérer plus longtemps sur le forum de cette noble institution qu'est devenue La Zone, et qu'en tant qu'admin, j'ai la possibilité de jeter l'anathème sur toi et de t'envoyer te faire tasser la crotte avec une grue de chantier.
Ton attitude est une entrave à la paix civile.
Et j'ajoute qu'en plus quand tu rotes ça sent le sperme...
C'est roter, sans circonflexe, et c'est tu rotes, avec un s.
Fleuriste.
Gitan.
Merci du conseil, j'ai toujours eu du mal avec le language des fleurs...Mouarf...fleurs...glaïeuls...Je suis trop fort !
Allez, je retourne me tripoter dans mon caca pour fêter ça !
Autrefois la Meuse était belle.
Un Celte y jeta son épée.
Il avait le sens du sacré.
Je voudrais une vie nouvelle.
Comme en double amont la Pucelle,
J'aspire à vivre une épopée
Mais survis de pharmacopée,
De vinasse et de mortadelle.
Comme ce fleuve bétonné
Mon esprit médicamenté
Flue son débit sempiternel
Vers quelque delta pollué.
Je ne veux pas me diluer.
Mes os, ses eaux, rien d'immorteL
Et j'encourage le docteur a largué le quatrain que j'ai accroché en état d'ébriété mal dosée à son sonnet, s'il y accorde quelque importance, vu que c'est vraiment de la rimaille pourrie comparé à ce qu'il y a autour (je parle de la forme, sur le fond c'est quand même nul, mais c'est en grande partie de ma faute, je le reconnais). C'est dur de doser.
Que l'on me donne lame et foison de rivaux.
Il me faut guerroyer contre apathie mortelle
Et sa morne cautèle et sa morgue rebelle ;
Que je sorte d'ennui pour trouver renouveau.
Et pourquoi diantre y a-t-il un petit cadenas de cuivre sur ce sujet, qui de plus ne sert manifestement à pouet ?
Que l'on me donne lame et foison de rivaux.
Il me faut guerroyer contre apathie mortelle
Et sa morne cautèle et sa morgue rebelle ;
Que je sorte d'ennui pour trouver renouveau.
Mais le désir me point de visiter caveaux,
De pallier marasme et de payer gabelle
Du saumâtre poison en emplissant coupelle
Jusqu'à vider matin ma peine aux caniveaux.
Ce qui ne doit pas empêcher qui de droit de proposer quatrain concurrent.
J'y travaillais, docteur. Tu me prends de court, salope.
Je retourne donc à ma relecture de mémoire sur le gothique du XVème siècle, et te laisse ouvrer.
Que l'on me donne lame et foison de rivaux.
Il me faut guerroyer contre apathie mortelle
Et sa morne cautèle et sa morgue rebelle ;
Que je sorte d'ennui pour trouver renouveau.
Que belladone en l'âme et loin de ces héros
Conquérants de marchés et dompteur de dentelle
J'aille me corroyer la cuirasse trop frêle
Trouver un second souffle en des combats vitaux
mais du coup y a de nouveau 2 versions, en plus celle-ci est baancale parce que je me hâtais
Nous dirions que tu prendrais ma version pour lui flanquer deux tercets dans sa face, et moi de même pour ta version, qui est bien peu bancale à ce que je vois, une attelle et c'est un cabri.
D'ailleurs en quoi donc est-elle bancale.
Bancale n'était pas le mot, les pieds y sont, mais je trouve ça faible niveau contenu. J'ai déjà un tercet.
Gni. Deux vers. Diantre.
Que l'on me donne lame et foison de rivaux.
Il me faut guerroyer contre apathie mortelle
Et sa morne cautèle et sa morgue rebelle ;
Que je sorte d'ennui pour trouver renouveau.
Mais le désir me point de visiter caveaux,
De pallier marasme et de payer gabelle
Du saumâtre poison en emplissant coupelle
Jusqu'à vider matin ma peine aux caniveaux.
Le flux et le reflux se jouent de mes colères.
Ce soir, je tonne ; à l'aube, insomnie, tu tempères
Mes futiles humeurs d'une fade aboulie.
Je rincerai mes reins, mon cerveau prolétaire
D'une eau fatale. Au fond, je suis velléitaire.
Je sais bien que demain sera comme aujourd'hui.
Je trouve que la difficulté tient à ce que tu fais du trop littéraire pour moi. On voit que mes morceaux pourraient être lus à haute voix, c'est une langue de tous les jours. Pas les tiens.
Ca vient du fait que quand je me laisse aller à la poésie, soit je me lache complètement par goût des mots, soit je fais dans le silence, et ça je le garde pour moi.
Ca vient aussi du fait que relire un mémoire sur le gothique médiéval, ça vous marque son homme.
Que l'on me donne lame et foison de rivaux.
Il me faut guerroyer contre apathie mortelle
Et sa morne cautèle et sa morgue rebelle ;
Que je sorte d'ennui pour trouver renouveau.
Que belladone en l'âme et loin de ces héros
Conquérants de marchés et dompteur de dentelle,
J'aille me corroyer la cuirasse trop frêle,
Trouver un second souffle en des combats vitaux.
Mais point d'armes aux murs et ma bonne cavalle
Est sur la cheminée statuette d'albâtre ;
Mes combats sont de mots et mon donjon de plâtre,
De dépendances n'ai qu'à tout ce que j'avale
De potions malivoles: d'écuries n'ai point ;
Que mes chais et mes rêves et ma plume et mon poing.
Je suis content des deux versions.
Moi d'aucune, pour être sincère.
Mon quatrain bâclé manque de cohérence dans la version où les tercets sont de toi. Mes deux tercets changent radicalement le ton dans l'autre version. Ça se justifie mieux, je trouve, d'ailleurs, on pourrait presque dire que c'est fait exprès.
Citation de: Glaüx le Avril 27, 2006, 00:16:24
De potions malivoles, mais d'écuries n'ai point :
Que mes chais et mes rêves et ma plume et mon poing.
Ça ne va pas , en fait, mathématiquement.
Vous vous rendez compte que vous êtes putréfiés ?
Si tu veux, on les poste un par un en article pour la zone.
Tu vois bien que tu préfères ça.
"Attention: le sujet est actuellement bloqué!
Seuls les admins et modérateurs peuvent répondre. "
C'est peut être pour ça que nous on s'en fout mouahaha
J'ai rien dit sur le mode de publication adéquat, j'ai juste dit que vous étiez putréfiés.
Sinon continuez, tant de culture et de démonstration littéraire moi ça m'excite.
Boarf hé ho je le débloque quand je veux moi ce sujet. Ha, non, même pas, j'ai jamais essayé.
Ceci dit, si Aure et ses pareil(le)s nous chiait ses poèmes ici et pas dans les articles en attente, ce serait bien, quand même.
Citation de: Aka le Avril 27, 2006, 00:56:03
Sinon continuez, tant de culture et de démonstration littéraire moi ça m'excite.
Toi t'es une cochonne qui s'en dédit.
Tiens, mais il se sent remis en cause là, ou je rêve ?
Si j'avais moins la flemme et moins peur de me faire marabouter d'un petit "oui mais ton vers là, il est polythéiste du sud du Sri Lanka, ça ne peut pas convenir avec le format standard des ôdes pointillistes du début du treizième siècle".
De potions malivoles : d'écuries n'ai point
Merci. Je vais éditer ça.
Oui nihil je crois que nous savons.
Comme nous tous.
Mais nous pourrissons avec classe, et délectation.
Y en a qui aiment la sodomie, y en a qui aiment le sonnet, y en a qui aiment les deux, bon, c'est comme ça.
Nihil, je crois que tu as un problème avec la forme fixe.
nihil, je crois que Dourak t'a traité de forme molle.
Je crois qu'il a raison. Encore que... Je n'aurais aucun problème avec une forme fixe que je créerais moi-même, au lieu de la repomper sur une littérature orte et enterrée.
"Littérature orte" rien que ça c'est deja de la poésie.
Bah.
On est esclave de tant de paternités.
J'y ai cru, à la création de sa propre forme ; j'y crois plus du tout. Trop de bruit et de peines pour trop peu d'intérêt.
Soit on écrit, et la forme suit la coulée.
Débat interminable sur la reprise, reprend-on son texte pour le faire coïncider avec une espèce d'idéal éthéré qui serait Lui dans le ciel des idées, c'est à dire est-ce qu'on le purifie pour le faire ressembler à Ce A Quoi Il Doit Ressembler (foutaises à mon avis), c'est encore à dire est-ce qu'on lui donne sa propre forme, au mépris des autres existantes ;
ou bien le reprend-on pour le faire coïncider à des formes et manières apprises, mais peut-être inconscientes, là j'y crois beaucoup plus (on refait toujours, personne n'a jamais rien créé ex nihilo, en littrérature).
On va s'en dispenser.
Soit on accepte les paternités, et on tente de couler les mots dans un moule qu'on aime.
Moi, le sonnet, j'aime bien. Forme simple, bien faite, bien justifiée, qui a permis de dire les pires inepties mais aussi des choses étonnantes, Corbière, Rimbaud quand il est pas trop con, aaMallarmé, bordel, c'est pas de la poésie fleufleur zoiseaux.
Alors je tente.
Ca me semble pas plus malsain que d'assumer le fait que, par exemple, on a envie d'écrire un roman. C'est quoi, un roman, à part une forme fixe ? Ou une nouvelle. C'est de la forme fixe plus étendue, mais ça a ses codes, ses manières, ses passages obligés. Et ça gratte pas le dos quand on en fait.
Et la littérature n'a jamais rien de mort et d'enterré.
Sauf que dans cent ans on sera tous oubliés, mais pas Marot, ni Villon, ni Baudelaire. Et même si un foutriquet a jugé que "la forme, si vantée chez Baudelaire, est mesquine", il n'empêche que si Baudelaire avait écrit des essais philosophiques, personne ne connaîtrait son putain de nom. CQFD, IMHO.
Glaüx, salope, tu m'as encore devancé, vieille pute.
Un "salope" et un "vieille pute" dans la même nuit, Dourak, tu es vulgaire.
T'as oublié foutriquet, connard.
Là j'avoue, même moi j'ai pas réussi à lire ton post jusqu'au bout Gloups.
J'ai honte, je crois que je vais me pendre. Et m'inscrire en BEP coiffure aussi.
Ouais en gros vous êtes les gardiens du temple quoi.
Bah nan. Le temple n'a pas besoin d'être gardé. Il est inviolable par nature. C'est ça qui est beau.
En gros je disais qu'on est toujours esclave de "formes fixes".
C'est vrai pour la forme, c'est vrai pour le reste.
En gros je disais qu'on n'est que des merdes, tous les littérateurs autant qu'ils sont, parce qu'on n'est qu'humains.
Des épigones.
Alors après, de deux choses l'une : soit on y croit, on pense au Verbe, tout ça, à l'alchimie, on tente de faire du langage le Langage, de créer sa forme propre. Je connais pas d'exemple de réussite. Même Lautréamont s'est cassé la gueule méchamment sur ses Poésies, et pourtant c'était pas trop une fiotte. Même Mallarmé a laissé le Livre à Venir à l'état d'ébauche, et je parle pas du reste.
Soit on accepte. Borges. On accepte le fait qu'on réécrit toujours, qu'on n'écrit jamais. Qu'on suit des formes préexistantes. Des manières de même. Qu'on écrit selon d'autres auteurs, qui ont écrit selon d'autres auteurs.
On l'accepte, et on fait avec.
La littérature mondiale fait avec depuis qu'elle existe.
Ca l'empêche pas d'avancer.
Sur la seule forme, puisque c'est le sujet : le sonnet, c'est d'abord des gens comme Pétrarque et les Italiens. Pas ex nihilo, mais sur des modèles latins et grecs. Puis Ronsards et potes reprennent, nouvelles vrsifications, blablabla. Malherbe épure. Verlaine et Rimbaud foutent tout par terre et recommencent la chose ; c'est du sonnet, mais autrement. Corbière se fout de la gueule du monde, mais dans une forme parfaite. Mallarmé explose encoure tout, d'autres manières encore.
Bref.
La forme fixe, à la limite, est un mythe.
Me donne pas des idées de vandalisme je te jure, personne est à l'abri d'un cocktail molotov.
Citation
On est esclave de tant de paternités.
...et bla, et bla, et blablabla...
Et la littérature n'a jamais rien de mort et d'enterré.
"c'était vraiment très intéressant".
Si on défendait tous ensemble notre patrimoine culturel dans la joie et la bonne humeur ?
Rien que par la longueur je peux pas lire. Serveuse c'est bien aussi comme boulot.
CitationRien que par la longueur je peux pas lire.
Je te le mets sous forme de sonnet ?
Tente un résumé, c'est bien aussi les résumés. C'est au programme du collège en plus les résumés. AAAAAAAAAHHHHHHHHHHHHHHH
Citation de: Glaüx le Avril 27, 2006, 01:48:18
En gros je disais qu'on n'est que des merdes, tous les littérateurs autant qu'ils sont, parce qu'on n'est qu'humains.
Des épigones.
En tant que littérateurs, bien sûr. Tout celà est tellement futile. Mais en tant qu'être façonnés à l'image de dieux, évidemment pas.
Wouah.
Perdu.
C'est déjà un résumé.
Résumé du résumé :
On ne crée jamais rien, tous autant qu'on est, alors sauf inspiration miraculeuse autant s'amuser avec ce qu'on a, une bite, un couteau, et des formes plus ou moins fixes. Il se trouve que le sonnet est une forme fixe assez fixe (et encore, plus vraiment aujourd'hui), mais nouvelle et roman ne le sont pas moins.
J'ai envie de chier.
***Air intéressé***
Ah ouais ok.
***Retour au regard de veau mort***
Si une nouvelle l'est moins, soit quand même pas con
Citation de: Dourak Smerdiakov le Avril 27, 2006, 01:57:30
Mais en tant qu'être façonnés à l'image de dieux, évidemment pas.
[size=8]
DOURAK EST POLYTHEISTE[/size]
Sois con. Ne te laisse pas faire. Sois con.
Franchement, une bite, c'est quoi, sinon une forme fixe, d'ailleurs ?
Calomnie. D'où que je serais polythéiste, moi ?
Ouais, moins, c'est ce que je voulais dire, mais une envie de chier soudaine m'a pressé.
Mais fixe. Néanmoins.
Et le sonnet, on en fait ce qu'on veut. Y a mille et une manière de faire un sonnet.
En fait je trouve que plus les contraintes sont présentes, plus c'est intéressant.
C'est comme baiser dans une ruelle la nuit. C'est quand même mieux que dans le lit conjugal rideaux fermés.
Dourak, j'ai cité l'atrocité incriminée.
Brûle.
Perso je préfère le pieu, question de confort.
Bourgeoise.
T'as pas une gueule à préférer les ruelles, en même temps.
Faute de frappe : dieux => Dieu.
Ceci dit, un sonnet, c'est quand même très facile. Tout le monde peut en faire. La ballade, c'est autre chose.
C'est atroce, j'ai l'impression de parler littérature avec des gens littéraires. Quelle connerie.
Faut vraiment que je me remette aux jeux vidéos et au metal. Non ça aussi ça me fatigue. Je crois que je vais plutôt aller écrire un texte et vous décrire en train de tous vous faire enculer dedans.
Enculer de hors. Parce qu'enculer de d'en, c'est pas enculer.
Ah oauis ça je comprend tout de suite mieux.
Je parlais à nihil, soit.
Vous avez tout gagné, dans le texte le violeur sera un ours pychopathe.
Les ours sont slovènes de nos jours. Je trouve que c'est trop bolkesteinien pour un site de gauchistes cette délocalisation vers l'est.
* tiens c'est plus bloqué ici ? *
NIK TA RACE
Nique ta race,
Petit bâtard.
Chie du moutard,
Nie que t'harasse
La vie, mélasse.
Nique, ô smicard,
Ta lie qui tard
Ou tôt s'efface.
Mais si te lasses
De ta carcasse
De gros connard,
Tire la chasse
Et fais nous grâce
De ton cafard.
OUAIS C'EST çA T'AS BOUFFÉ UN CARLOS DANS TON SPECIAL K, ENCULÉ ?
TÉMA TON FLOW DE BALTRINGUE, TROP LA LOSE, BAGNEUX EN FORCE DANS TON CUL.
Ton "flow" mouahahahaha.
Je trouve d'ailleurs que Ronsard avait lui aussi un flow de tarlouze.
Dourak au pouvoir.
Ceci dit, "T'AS BOUFFÉ UN CARLOS DANS TON SPECIAL K, ENCULÉ ?", je trouve ça très chouette. Ca me donne envie de danser.
Le soleil se couchait, au loin, sur Montigny,
Et c'était aussi l'heure où j'émergeais des draps
ou alors lit mais à la fin du quatrain
Bah oui quelle conne, désolée je suis rouillée.
Le soleil se couchait, au loin, sur Montigny,
Et c'était aussi l'heure où j'émergeais des draps.
J'étais fort mal éveillé alors j'entrepris
D'aller me défouler quelque temps par là bas.
Le soleil se couchait, au loin, sur Montigny,
Et c'était aussi l'heure où j'émergeais des draps.
J'étais fort mal éveillé alors j'entrepris
D'aller me défouler quelque temps par là bas.
J'enfilai deux capotes à la place de bas
Et je fis du café mais bus de la vodka
oh là, ça se croise.
Le soleil se couchait, au loin, sur Montigny,
Et c'était aussi l'heure où j'émergeais des draps.
J'étais fort mal éveillé alors j'entrepris
D'aller me défouler quelque temps par là bas.
J'enfilai deux capotes à la place de bas
Et je fis du café mais bus de la vodka
Le tout accompagné d'une poignée d'aspirines
J'étais désormais prêt à trouver concubine.
Le soleil se couchait, au loin, sur Montigny,
Et c'était aussi l'heure où j'émergeais des draps.
N'étant guère éveillé je me rasai trop ras,
Et dans l'évier mes poils peuplaient du dégueulis.
J'enfilai deux capotes à la place de bas
Et je fis du café mais bus de la vodka
Tous les auteurs de sonnets de l'histoire se sentent offusqués de ce non-respect des règles d'alternance des rimes. Dourak aussi je suppose.
Et merde.
je suis habitué à avoir les mêmes rimes dans les deux qutrains, m'dame.
C'est parce que t'as mis les deux vers en a à la suite, je suis perdue.
Fiez vous au modèle : http://zone.apinc.org/articles/1578.html
Le soleil se couchait, au loin, sur Montigny,
Et c'était aussi l'heure où j'émergeais des draps.
N'étant guère éveillé je me rasai trop ras,
Et dans l'évier mes poils peuplaient du dégueulis.
En quête d'aspirine je quittai mon lit
J'enfilai deux capotes à la place de bas
Et je fis du café mais bus de la vodka
là ça le fait
Le soleil se couchait, au loin, sur Montigny,
Et c'était aussi l'heure où j'émergeai des draps.
N'étant guère éveillé je me rasai trop ras,
Et dans l'évier mes poils peuplaient du dégueulis.
Avant que mon repas d'hier ne soit vomi,
J'enfilai deux capotes à la place de bas
Et je fis du café mais bus de la vodka.
Il était temps pour moi de trouver mes amis.
Moi j'ai fait ça entre temps.
Où ça un treizième pieds ? Je ne vois pas de quoi vous voulez parler !
Le soleil se couchait, au loin, sur Montigny,
Et c'était aussi l'heure où j'émergeai des draps.
N'étant guère éveillé je me rasai trop ras,
Et dans l'évier mes poils peuplaient du dégueulis.
Avant que mon repas d'hier ne soit vomi,
J'enfilai deux capotes à la place de bas
Et je fis du café mais bus de la vodka.
Il était temps d'aller rejoindre mes amis.
En entrant chez Raoul j'étais de bonne humeur
Le soleil se couchait, au loin, sur Montigny,
Et c'était aussi l'heure où j'émergeai des draps.
N'étant guère éveillé je me rasai trop ras,
Et dans l'évier mes poils peuplaient du dégueulis.
Avant que mon repas d'hier ne soit vomi,
J'enfilai deux capotes à la place de bas
Et je fis du café mais bus de la vodka.
Il était temps d'aller trouver mes amis.
En entrant chez Raoul j'étais de bonne humeur
J'offris donc à tous la tournée de vingt-deux heures
Le soleil se couchait, au loin, sur Montigny,
Et c'était aussi l'heure où j'émergeai des draps.
N'étant guère éveillé je me rasai trop ras,
Et dans l'évier mes poils peuplaient du dégueulis.
Avant que mon repas d'hier ne soit vomi,
J'enfilai deux capotes à la place de bas
Et je fis du café mais bus de la vodka.
Il était temps d'aller rejoindre mes amis.
En entrant chez Raoul j'étais de bonne humeur
Et de résolutions bonnes j'étais porteur
J'allai redevenir courtois et gentilhomme.
Hey !
Bonjour, je fais la suite duquel ?
Celle qui t'inspire.
Le soleil se couchait, au loin, sur Montigny,
Et c'était aussi l'heure où j'émergeai des draps.
N'étant guère éveillé je me rasai trop ras,
Et dans l'évier mes poils peuplaient du dégueulis.
Avant que mon repas d'hier ne soit vomi,
J'enfilai deux capotes à la place de bas
Et je fis du café mais bus de la vodka.
Il était temps d'aller rejoindre mes amis.
En entrant chez Raoul j'étais de bonne humeur
Et de résolutions bonnes j'étais porteur
J'allai redevenir courtois et gentilhomme.
Vers le coup de minuit, solitaire buveur
Je gueulais dans les chiottes et je n'avais plus peur
De rien. Les cancrelats sortaient dur mur, en somme.
C'est pas concluant.
Pas assez de temps entre les surenchères, peut-être.
Le soleil se couchait, au loin, sur Montigny,
Et c'était aussi l'heure où j'émergeai des draps.
N'étant guère éveillé je me rasai trop ras,
Et dans l'évier mes poils peuplaient du dégueulis.
Avant que mon repas d'hier ne soit vomi,
J'enfilai deux capotes à la place de bas
Et je fis du café mais bus de la vodka.
Il était temps d'aller trouver mes amis.
En entrant chez Raoul j'étais de bonne humeur
J'offris donc à tous la tournée de vingt-deux heures
Mais tout d'un coup le comptoir sembla s'assombrir
Et la réalité me compressa le coeur :
Les femmes charmantes sont rentrées à cette heure !
C'est donc encor mon chien que je vais me farcir.
Ah ouais je suis pas une spécialiste moi hein. Bon du coup on en a deux.
un savant mélange des deux peut-être, ou une synergie étonnante pour refaire le dernier tercet ?
C'est pas la première fois dans ce sujet qu'on arrive à deux versions. Et j'ai moi-même donné dans le pied surnuméraire, mais il suffit d'enlever un "et" et le compte est bon.
Je préfère le chien aux cancrelats.
Très bien je te laisse peaufiner ça et trouver un titre alors mon chou, que je puisse vite revenir dans les actifs.
Citation de: nihil le Décembre 30, 2006, 01:54:12
un savant mélange des deux peut-être, ou une synergie étonnante pour refaire le dernier tercet ?
Je trouve que l'ensemble ne mérite pas qu'on se donne la peine d'une révision.
On l'envisagera le jour ou on publiera tout ça dans un article.
On avait dit 200, c'est ça ?
Citation de: Aka le Décembre 30, 2006, 01:56:04
Très bien je te laisse peaufiner ça et trouver un titre alors mon chou, que je puisse vite revenir dans les actifs.
Pendant cinq secondes, j'ai cru que t'étais sérieuse.
Moi je suis encore plus balaise que toi, je le crois encore que j'étais sérieuse.
Mais ma coquetterie, alors ? Tu ne vas pas publier ça avec mon nom en co-auteur, puteborgne ?
Depuis le temps que tu veux un sonnet à nos deux noms !
Allez quoi, faut que je repasse active.
Bah t'as un texte en attente.
Ou alors, on en recommence un vrai, un bon, un beau.
Mon texte en attente c'est une rubrique donc nihil veut la suite. Et sinon j'en ai fais un beau aussi mais avec [222] donc faut qu'elle le relise avant de poster.
Je suis triste.
Faut pas être triste, faut te taper la tête contre le mur.
Et relancer.
Je vais me consoler en allant noter frénétiquement des articles de la Zone.
CitationAttention : aucune réponse n'a été postée dans ce fil depuis au moins 120 jours.
À moins que vous soyez sûr de vouloir réagir à ce message, veuillez penser plutôt à commencer un nouveau fil de discussion.
Je n'avais rien limé depuis sept ou huit mois
Je n'avais rien limé depuis sept ou huit mois
Et voici qu'à l'écran cet l'enfant de choeur vierge
Fêtait un autre enfant, mort, avec un gros cierge
Enflammant et mon coeur et ma bite en émoi.
Je n'avais rien limé depuis sept ou huit mois
Et voici qu'à l'écran cet enfant de choeur vierge
Fêtait un autre enfant, mort, avec un gros cierge
Enflammant et mon coeur et ma bite en émoi.
Moi qu'à chaque noël une crise de foie
Attaquait par les tripes, ce fut par la verge
Que le siècle vaurien vint gâcher mes asperges
Quand je souillai ma sauce avec mon désarroi.
Je n'avais rien limé depuis sept ou huit mois
Et voici qu'à l'écran cet enfant de choeur vierge
Fêtait un autre enfant, mort, avec un gros cierge
Enflammant et mon coeur et ma bite en émoi.
Moi qu'à chaque noël une crise de foie
Attaquait par les tripes, ce fut par la verge
Que le siècle vaurien vint gâcher mes asperges
Quand je souillai ma sauce avec mon désarroi.
A Noël, j'ai des doutes que le nouvel an
Dissout dans le vortex de ses emportements.
Mais je n'envoie de voeux qu'à la fosse septique.
Je n'avais rien limé depuis sept ou huit mois
Et voici qu'à l'écran cet enfant de choeur vierge
Fêtait un autre enfant, mort, avec un gros cierge
Enflammant et mon coeur et ma bite en émoi.
Moi qu'à chaque noël une crise de foie
Attaquait par les tripes, ce fut par la verge
Que le siècle vaurien vint gâcher mes asperges
Quand je souillai ma sauce avec mon désarroi.
Plus tard dans la soirée, si je me souviens bien,
J'ai joui dans la dinde, hurlant "minuit, chrétiens",
La farce était douteuse et l'ambiance tragique.
A Noël, j'ai des doutes que le nouvel an
Dissout dans le vortex de ses emportements.
Mais je n'envoie de voeux qu'à la fosse septique.
Je n'avais rien limé depuis sept ou huit mois
Et voici qu'à l'écran cet enfant de choeur vierge
Fêtait un autre enfant, mort, avec un gros cierge
Enflammant et mon coeur et ma bite en émoi.
Moi qu'à chaque noël une crise de foie
Attaquait par les tripes, ce fut par la verge
Que le siècle vaurien vint gâcher mes asperges
Quand je souillai ma sauce avec mon désarroi.
A Noël, j'ai des doutes que le nouvel an
Dissout dans le vortex de ses emportements.
Mais je n'envoie de voeux qu'à la fosse septique.
Face à la bûche, ô Christ, justice et Foi vacillent :
Ton chrême symbolique a noyé mes papilles
Mais que toi tu me gobes, j'en reste sceptique.
Ah, flûte, je fus lent.
Ma version a la lourdeur douteuse/doutes, mais septique/sceptique a quelque chose de téléguidé.
Et surtout on ne boit pas les huiles consacrées, même dans un sonnet foireux.
J'ai été possédé par Sim lors du jeu de mots bûche à la chrême, c'est la raison pour laquelle. Je demande l'exorcisme.
La contrition suffit, je suppose, mais je n'en suis pas juge.
Je me rends compte que je ne suis pas rendu compte que je faisais un vers irrégulier à cause d'un *h.
Apocalypse.
Quel dommage de gâcher une si belle inspiration poétique au fond de ce topic infâme.
Au fond de ce taudis infâme,
Entre les murs badigeonnés
De résidus de jamais-nés,
Dans les chiottes du ,
Là, sous un nuage de mouches,
Et deux, trois bites dans la bouche,
Parfois je croise un prof de sport.
Très digne, à la vue d'un élève,
Le pédagogue se relève,
Salue, se reboutonne, et sort.
Ça doit certes être frustrant, j'ai un peu trop rempli la cuvette avec mon vomi.
Par contre, prof d'économie/ sodomie, ça gît latent dans ce topic depuis des lunes.
Au fond de ce taudis infâme,
Entre les murs badigeonnés
De résidus de jamais-nés,
Dans les chiottes pour sieurs et dames
De ce tripot très bas de gamme
Où s'extasient des enculés
De tous sexes, de tous côtés,
On en renifle, de la came.
Là, sous un nuage de mouches,
Et deux, trois bites dans la bouche,
Parfois je croise un prof de sport.
Très digne, à la vue d'un élève,
Le pédagogue se relève,
Salue, se reboutonne, et sort.
Merci, Monsieur Maurice.
Personne te lis douap, faut arreter maintenant..
Hérétique.
Et fier de l'être
Non seulement je lis mais au surplus j'offre ma plume de temps à autres, à défaut de parties creuses de mon corps.
Citation de: Le Duc le Février 08, 2008, 20:35:54
Personne te lis douap, faut arreter maintenant..
Le leech de forum, tu connais ?
à la demande de Dourak, je commence :
Ma pute, il faut partir. Ma vigueur est froidure,
Depuis que ton pucelage à l'horizon
Lointain a sombré. Comme accroupi en prison,
La vie m'est et trop molle et trop dure
à la demande de Gaston (qui assume mal ses initiatives), je gastonise :
Ma pute, il faut partir. Ma vigueur est froidure,
Depuis que ton pucelage à l'horizon
Lointain a sombré. Comme accroupi en prison,
La vie m'est et trop molle et trop dure
et c'est contradictoire oh je sais mais j'assure
Que jamais je n'aurais refourgué ce poison
Bancal et mal taillé, vaguement polisson
A qui j'eusse vraiment voulu aider, pour sûr.
Ma pute, il faut partir. Ma vigueur est froidure,
Depuis que ton pucelage à l'horizon
Lointain a sombré. Comme accroupi en prison,
La vie m'est et trop molle et trop dure
et c'est contradictoire oh je sais mais j'assure
Que jamais je n'aurais refourgué ce poison
Bancal et mal taillé, vaguement polisson
A qui j'eusse vraiment voulu aider, pour sûr.
Quand je serai parti, garde, en un tupperware,
Ma bite congelée dûment, garde, ô mégère,
Ma pute, il faut partir. Ma vigueur est froidure,
Depuis que ton pucelage à l'horizon
Lointain a sombré. Comme accroupi en prison,
La vie m'est et trop molle et trop dure
et c'est contradictoire oh je sais mais j'assure
Que jamais je n'aurais refourgué ce poison
Bancal et mal taillé, vaguement polisson
A qui j'eusse vraiment voulu aider, pour sûr.
Quand je serai parti, garde, en un tupperware,
Ma bite congelée dûment, garde, ô mégère,
Acquise moins vite que ton oui de prostituée.
Découpes-y pour une communion l'hostie
Qu'avaleront tes filles, flagellées d'orties,
Heureuses cibles qui à mon vît ont échappé !
Camarde, ce fut fait, et c'est désormais inscrit à charge dans nos dossiers.
ya un de mes vers (et sa rime) qui appartient à une vraie pute, Louise Labé. Saurez-vous le retrouver ?
Bon, je vais me coucher puisque ya plus personne.
"Je n'ai plus que les os, un schelette je semble",
Mes entrailles ne sont que réserves de fiel ;
Mon âme et mes vertèbres courbent sous le Ciel
Bleu de cendre d'espoir et blanc de haine ensemble.
Prends un dur destrier, fais-le danser à l'amble :
Pathétique spectacle. Tel suis donc Gabriel
Mais j'éructe du fer fondu, et non pas miel,
Et j'annonce le Glaive et les glaires qui tremblent.
Putrides, mes semblables aux ailes oiseuses ;
Les miennes sont coupantes, de raide métal,
Et déchirent le soir et sa fadeur étale.
Caduques, leur Nouvelle et Morale vaseuses ;
Il est temps que l'on crie hurle et braille à l'envi
Qu'il est temps de chaumer tout ce qui reste en vie.
Tiens, c'est bien ça. On sent que ça a été écrit avec un couteau planté dans la cuisse pour accroitre l'ntensité. Petit salaud, je connais toutes tes techniques. Mais en tous cas c'est bien.
C'est le chant des larbins dans Overlord.
J'ai lu rabins, et j'ai vu Louis de Funès danser sur ce sonnet. Tout à coup, c'est vrai qu'il était vachement meilleur.
(posté, puisque ça te botte ; c'est le premier trait d'un gros projet multiforme à très long terme dont faudra qu'on parle)
(j'peux avoir cette illustration, dessus ?)
http://zoneimg.apinc.org/nihil/deus/01.jpg
(ou bien celle-là ?)
http://zoneimg.apinc.org/nihil/deus/05.jpg
Pas de problème.
On dirait qu'il y a un des vers qui appartient à une vraie pute.
Et, pour critiquer un peu, puisque c'est pour poster en article, j'ai eu l'impression d'une surcharge de e muets par endroits ("Putrides, mes semblables aux ailes oiseuses ;
Les miennes sont coupantes, de raide métal"). Et ça m'a rappelé une chanson de Johnny Hallyday, quand il était anorexique.
Pour les e muets, au sujet du premier vers cité, j'en démords pas, étant donné que je recherchais justement à souligner l'idée de paresse et de mollesse des anges, avec les e muets ou non et l'assonnance en z et s. Pour le reste, ouais, j'ai un peu ramé à former des vers corrects. La césure m'emmerde toujours, j'y mets des articulations de sens, mais dès lors, je me retrouve souvent avec une virgule voire davantage, à l'hémistiche, et ça fait un e muet une fois sur deux, et ça fait moche. C'est mon démon à moi, l'hémistiche.
Pour ce qui est de la pute, en effet ; dans l'article j'ai cité toutes les influences en bloc, et la pute y est, en première place.
Consolons-nous : c'est une pute morte.
Citation de: Glaüx le Août 17, 2008, 21:01:36
Pour les e muets, au sujet du premier vers cité, j'en démords pas, étant donné que je recherchais justement à souligner l'idée de paresse et de mollesse des anges, avec les e muets ou non et l'assonnance en z et s. Pour le reste, ouais, j'ai un peu ramé à former des vers corrects. La césure m'emmerde toujours, j'y mets des articulations de sens, mais dès lors, je me retrouve souvent avec une virgule voire davantage, à l'hémistiche, et ça fait un e muet une fois sur deux, et ça fait moche. C'est mon démon à moi, l'hémistiche.
Je me demande si tu pondrais pas de meilleurs textes si t'avais pas fait des études de lettres toi.
Toi, t'essaies de m'influencer pour que j'arrête la poésie. Prosélyte.
PROS2LYTREUILLAGE HAHAHAHAHAHA
Ta mère, la pute au rabais,
Soufflait, entre ses dents pourries
Par de sordides avanies,
Sur ma bite un vent pas très frais.
Vrai, j'ai connu mieux depuis, mais
Ta mère, la pute au rabais,
Soufflait, entre ses dents pourries
Par de sordides avanies,
Sur ma bite un vent pas très frais.
Vrai, j'ai connu mieux depuis, mais,
Je rêve à ses radiographies
Très souvent, à chaque carie
Qu'à mes bons soins le sort remet.
Le destin farceur a des tours
Et des détours et des contours
Dont il me fallait témoigner.
Je suis un excellent dentiste,
On me traite parfois d'artiste.
J'aime les bouches bien soignées.
Un an et demi plus tard, ça donne l'impression de jouer dans son caca, mais c'est le cas de toutes façons.
hihihi
non rien, je passais en vitesse voir si mon aka et mon nain zétaizencorezizi mdrrr ca trop évolué votre site pute)) on zi reconné plou doutu
bref bizoussss les nains pis si vous zaccccccccther dite moé ou vous zétêtes ké je viennne vous bisoutationner un instant
Dans le temps, je comprenais ce qu'elle disait.
J'ai écris :
(tas d'enculés) !!!!!!!!!!!!!!! Allo!!!!!!!!!!!!! bonjour!!!!!!!!!!!!!!!! salut!!!!!!!!!!!!!!!! bonsoir!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Je passais voir si Aka et le Nain étaient tjrs en vie, heureuse de le constater, par contre, j'ai pas vu le gentil Monsieur Goret, si vous chatter dans un site il me ferait plaisir de venir donner un grand coup de langue à la belle Aka sur son clito tout rose, et une petite léchouille sur le gland dégoutant du petit nainhill:)
voila....pffffffffffffff si faut se mettre à traduire maintenant Je suis un castor.
Chose.
Personne, jamais plus toujours, ne débutera donc un sonnet dans ce topic fatal et tragique et dramatique et polychrimatique et polymorphique et encapsulé et grec orthodoxe sur les bords en motoneige ?
Ouais c'est ça, juste pour te faire le plaisir de lâcher un petit "alala, le hiatus à l'hémistiche du côté du huitième pied fout complètement en l'air la résonance avec la quatrième mesure du second mouvement de la quatrième symphonie de Jean Sibelius fredonnée au kazoo" ou un truc dans le genre. Non merci.
Lors j'étais mort, et malheureux
toujours étant pensant à chatte
Et dans mes pensées disparates
Je cherchais où fourrer ma queue.
Lors j'étais mort, et malheureux
toujours étant pensant à chatte
Et dans mes pensées disparates
Je cherchais où fourrer ma queue.
Mais au rayon des liquoreux
Je croisais des clients prognathes
Et déambulais, triste blatte,
Où passaient les clients peureux.
Lors j'étais mort, et malheureux
toujours étant pensant à chatte
Et dans mes pensées disparates
Je cherchais où fourrer ma queue.
Mais au rayon des liquoreux
Je croisais des clients prognathes
Et déambulais, triste blatte,
Où passaient les clients peureux.
Alcool ! Tu es ma délivrance
A ton côté mes pensées dansent
Faisant oublier ma mélancolie
Lors j'étais mort, et malheureux
toujours étant pensant à chatte
Et dans mes pensées disparates
Je cherchais où fourrer ma queue.
Mais au rayon des liquoreux
Je croisais des clients prognathes
Et déambulais, triste blatte,
Où passaient les clients peureux.
Alcool ! Tu es ma délivrance
A ton côté mes pensées dansent
Faisant oublier ma mélancolie
Las ! au aux rayons des surgelés
J'ai trouvé mon cerveau gelé
Et mon âme froide et polie*.
C'est nul, certes.
J'ai toujours été une tanche en poésie. Désolé pour ce massacre, ce fut néanmoins un plaisir, et je suis prêt à remettre ça. Si je vais pas dégueuler avant, s'entend.
Je découvre les lieux à la Maglite. Il y a beaucoup de toiles d'araignées et pas mal de trucs rouillés.
Odeur de cuir neuf
Cris d'élèves dans la cour
Font tous chier d'avance