Sondage
Question:
« L'homme, bien que soumis au temps, y jouit d'une liberté, qui s'indique dans la façon dont il l'utilise. Chacun fait l'expérience d'un temps qui passe plus ou moins vite; l'ennui serait ainsi dû à la conscience d'un temps "vide", dénué de sens
Option 1: Emilie Louis Jolie par Hoax Hoax
Option 2: Haïku (bite et nerfs) par Glaüx
Option 3: Drôle mais très long quand on est mort par Narak
Option 4: (sans titre) par Inv
Option 5: Saké Louis ! par Briac
Emilie Louis Jolie par Hoax Hoax
L'Amazonie est une région d'Amérique du Sud. C'est une vaste plaine traversée par l'Amazone et par ses affluents, et couverte sur une grande part de sa surface par la forêt amazonienne. Sa superficie est de 455 000 km2.
Vue aérienne de la forêt amazonienne.
Son climat est chaud et humide durant toute l'année. La température moyenne régnant en Amazonie est de 26 °C. Les précipitations moyennes sont de 2 100 mm/an à 2 450 mm/an, avec cependant des zones au nord-ouest présentant plus de 10 000 mm de pluie/an. L'Amazonie est une des régions les plus humides au monde ; c'est grâce à ce phénomène qu'elle est très riche en biodiversité.
Au Nord de l'Amazonie existe un phénomène très rare : deux bassins fluviaux sont reliés par un cours d'eau naturel qui franchit la ligne de partage des eaux (invisible dans cet espace parfaitement horizontal) : le canal du Casiquiare, reliant le bassin de l'Orénoque à celui du Rio Negro, affluent de l'Amazone.
Demain nous apprendront pourquoi les fans d'Indochine sont également des êtres en perpétuel questionnement sexuel.
Haïku (bite et nerfs) par Glaüx
Emile lit, Jo lit :
Louis, Dalton, tous lisent, ô, Caïn...
– mais le temps t'accule.
Drôle mais très long quand on est mort par Narak
Avec un fugu
Dépuceler une mineure
A l'infini
(sans titre) par Inv
Peut-on vraiment trouver un digne successeur à Emile Louis ? La question commence réellement à se poser dans les cercles autorisés et journalistes et d'hommes politiques en mal de lois de circonstances, le manque de tueurs psychopathes se faisant sentir dans leurs culs, salopes.
La réponse peut se poser de 3 manières différentes. D'une part oui, d'autre part non.
D'abord il convient d'ajouter que le bar à sushis n'est que moyennement éthique étant donné la dramatique baisse des stocks de thon rouge. Toutefois, le problème majeur étant que les japonais ils font rien qu'à racheter nos stocks, on peut dire que notre consommation nationale est relativement marginale.
On peut aussi dire que les pêcheurs ils font beaucoup chier quand même, pour le peu qu'ils sont.
Quant à y trouver le nouvel Emile Louis, il faudrait d'abord que les bars à sushis deviennent un haut lieu du handicap mental.
Pour conclure, on peut dire qu'avant de chercher le nouvel Emile Louis, on ferait mieux de mettre sur la gueule des japonais.
Merci de votre attention.
Saké Louis ! par Briac
« Non là je peux vraiment pas. Ma tête va exploser, je le sens. C'est atroce et douloureux, je le ressens. Il n'y a pas de fin dans ce monde, jamais rien ne s'arrête, rien ne change, rien ne survole la platitude du temps qui passe. Comment rien ?
La vie vide de sens d'obédience et de raison d'être vivant nous paraît vide et ennuyeuse, oui mais, la vie vide de sens d'obédience et de raison d'être là, simplement, là. Et bien ce n'est pas pareil.
Je décide donc maintenant d'être présent, maintenant ! Le temps n'est plus le même, plus long et je n'y vois rien d'ennuyeux. » disait-il à haute et intelligible voix, assis sur son tabouret.
- Et vous parlez toujours comme ça aux gens inconnus de vous ? » je lui répondais du tac au tac. Ouais, c'est vrai quoi, je ne voulais pas me laisser faire, cette fois.
- Seriez-vous gêné par mes propos ou par le temps qui passe, là et là et encore là, sur vous !? » il me touchait du doigt à plusieurs endroits du corps, il me faisait mal ce con !
- Mais monsieur, je ne suis pas votre ami, d'abord, et après je ne vous permets pas de me toucher comme ça, sans me mettre en garde... » j'essayais là de placer un mot frappant mais il me coupa net.
- Que nenni ! Vous n'y êtes pas mon brave, je vous appuyez là, là et là et pourquoi pas, là aussi, oui, uniquement pour vous montrer que vous n'étiez pas du tout présent, là ! »
- M'enfin, je ne suis pas non plus votre cobaye. Présent, présent... Présent en quoi, hein ? » je m'énervais.
- Ah ah ah ah ! Présent dans le temps présent, mon pauvre ami. Maintenant, là, vous n'y êtes pas. Mais si j'appuie là, là et là et puis tiens, là, très fort... »
- Aïe ! Mais vous êtes un malade ! Un totalement malade. Je vous interdis de me toucher, arrêtez de me toucher, vous me faîtes mal, là et là, puis là... » il m'avait fait vraiment mal ce con.
- Pardonnez-moi, mon ami, mon brave ami. Je ne voulais que vous choquer, pas vous maltraiter. Vous savez par les temps qui courent et depuis qu'Emile Louis est en geôle, on s'ennuie ici, dans ce bar à sushi. »
- Mais non, Emile, il n'était pas d'ici, qu'est-ce que vous racontez ? Il était de Bourgogne, dans la moutarde je crois, oui, c'est ça, dans la moutarde forte d'Amora. » je divaguais, je savais bien qu'Emile était mon frère mais merde, j'en avais marre qu'on me parle de mon frère tout le temps. Emile par là, Emile par ci... Merde, quoi !
- Ah, je pensais que nous étions dans son antre, dans ce qu'on appelle un bar à sous qui chie des louis... Ah ah ah ah ! Elle est pas bonne mais elle me fait marrer, pas vous ? Ah ah ah ah... » il se marrait, en effet, ce n'était pas drôle du tout.
- Bon, mon vieux, vous voulez quoi au juste, hein ? Parce que moi je suis le frère à Emile, et j'ai aussi ça dans le sang, le goût du sushi de Bourgogne, et moi, môsieur, je peux vous en mettre une grosse dans la gueule, aussi ! » je lui montrais mon poing fermé comme pour lui dire : tu l'as vu celui là ?
- Non, non. N'en faîtes rien, j'allais justement vous proposez un verre de saké. Vous en voulez ? Allez ne dîtes pas non, je vous l'offre et cela me ferait tant plaisir que vous puissiez boire un saké... LOUIS ! » il me tapa sur l'épaule comme si j'étais son pote.
Après notre cinquième saké, nous étions comme deux anciens potes et on rigolait tellement qu'on a pas vu le temps passer. Faut dire que ce soir là, il n'y avait rien à la télé.