= La Zone =

Bon, c'est les vacances, et j'en ai marre de me refaire l'intrégal des textes du Duc.
Alors j'aimerais bien que vous me nommiez ici les livres à lire absolument. Les classiques, quoi.
Je suis une putain de tanche niveau culture littéraire, alors je compte sur vous, parce que El Def, c'est bien beau, mais pour briller en société, c'est pas génial.

Mettez même les trucs qui vous semblent évidents, il se peut que je les ai pas lus.
Le premier qui me cite la Bible, je la lui fourre dans le cul.

lire c'est pour les cons.
écris plutot.

Si tu veux voir ma contribution à Domino, à savoir le Grand Jacky, tu ferais mieux de me donner de quoi lire.

Candide de Voltaire

T'as qu'à aller dans le forum consacré à ça connard. Je ne te le redonnerai pas parce que j'ai la flème.

Je crois qu'il est DTCS.

Déjà, tu veux lire quoi ?

Des romans, des romans policiers (haaaaa police caca), des romans d'aventures, des romans d'action, pas des romans, tu veux quoi ?

Et puis t'es qui d'abord ?

Vazy bouge

Borges, L'Aleph et Fictions au moins, beaucoup plus si affinités.

Segalen, René Leys pour un exemple de roman quasi parfait de facture et admirable de clarté.

Balzac, Illusions perdues, parce que bordel (par contre oublie les trucs qu'on fait lire à l'école, du type papa goriot).

Kafka, La Colonie pénitentiaire au moins, après, Le Château et Le Procès.

Jaccottet, si t'aimes la poésie ou si tu veux savoir comment la poésie peut être belle, car elle peut, si si, sans flonflons et sans angelots obèses. Un recueil au choix de la collection Gallimard Poésies.

Lautréamont, bon, y faut, quand même, hein.

Montaigne, le livre III des Essais, c'est même pas chiant, plutôt le contraire, et c'est follement génial.

Cyrano de Bergerac (l'auteur, pas le personnage), Les Royaumes et empires de la Lune et du Soleil. Les aventures d'un mec qui monte sur la lune en s'enduisant de moelle de boeuf et grâce à la force ascendante de la rosée, puis au soleil avec un truc indéfinissable. Ca, c'est vraiment un chef d'oeuvre indépassable, à mon goût, dans tout ce qui est science-fiction et aventures. C'est vieux mais ça se lit nickel (et ça apprend à faire de vraies phrases).

Benoït Caudoux, La Migration des gnous, parce que.

Camus, Caligula parce que, puis Le Malentendu parce que, puis L'Etranger parce que.

Michaux, Connaissance par les gouffres qui enfonce tout ce qui a pu être écrit à ma connaissance sur la drogue et ses effets vus du dedans, Lointain intérieur qui est profondément maladif et d'une lucidité terrible, et le recueil Ailleurs chez Gallimard poésie, en particulier le Voyage en Grande Garabagne.

Beckett, L'Innommable, si t'as pas pas peur, mais tu n'as pas peur, n'est-ce pas.

Plein d'autres livres. Je reviendrai plus tard.





Si des gens te disent de lire Werber, Philippe Claudel, Beigbeder, Nothomb, ou des contemporains de ce goût, d'une tu les écoutes pas, de deux tu les encules avec le Grand Robert et le Littré réunis, et le dictionnaire de la littérature aussi si possible, pour leur apprendre, de trois tu me les envoies.

Et lis Mikrokosmos ou le théorème de Soga, et ce d'Asuka Fujimori, que je viens de finir et qui aaaaaaaaaaaaaaaaaah. Au moins. Et avec les épices gratuites.

Et le Procès de Kafka, c'est de la merde, donc tu vas te cantonner à la Colonie Pénitentaire qui est sa seule oeuvre valable, n'écoute donc pas ce prof tout rempli de méthodes d'éducation littéraire.

le dernier menu Mc Do est pas mal non plus,
sinon t'as les consignes de fabrication du lit en kit immatriculé I'm-bed-I'm-bed-I'm-really-really-bed de chez Ikea, si t'en as pas assez la notice de l'Aspro Effervecent à la vitamine C des editions Bayer est vraiment un must.

Winteria, surtout n'écoute pas l'Abbé, qui n'est qu'un foutriquet de bachelier de mes burnes.

Le Procès, c'est super bien.

L'Abbé, c'est dégueulasse, tu m'obliges à presser ma note sur Mikrokosmos comme un branque. Rince-doigts. Madrigal. Pédoncule. Présure.

Citation de: Glaüx le Juillet 29, 2006, 22:39:34
Camus, Caligula parce que, puis Le Malentendu parce que, puis L'Etranger parce que.

Et La chute aussi, parce que.

Citation de: nihil le Juillet 29, 2006, 23:15:15

Citation de: Glaüx le Juillet 29, 2006, 22:39:34
Camus, Caligula parce que, puis Le Malentendu parce que, puis L'Etranger parce que.

Et La chute aussi, parce que.

(http://pics.drugstore.com/prodimg/26061/200.jpg)
celui ci est pas mal aussi, certifié classique, parce que.

Mes classiques à moi, parce que j'ai rien d'autre à branler que de raconter ma vie de merde sur un forum pourri que j'ai moi-même créé pour avoir l'accasion de raconter ma vie de merde sur un forum pourri.

Bon c'est foncièrement axé sur la littérature de gare, les vieux polars à la con, l'anticipation à 15 balles le roman, l'horreur débile, ce genre, j'ai une prédilection pour ces petites pourritures vénéneuses de culture populaire. J'ai un peu mauvaise conscience à coté de Glo, mais je me console en me disant que je le bats au bras de fer quand je veux (d'ailleurs c'est pas prouvé).

Serge Brussolo, de très nombreuses choses, mais pour mes préférés : Sommeil de sang (SF), Les rêveurs d'ombre (horreur), Vue en coupe d'une ville malade (nouvelles d'anticipation), Hurlemort (médieval), la trilogie des Brigades du chaos(SF), le nuisible (policier), ses plus anciens bouquins d'horreur et tout plein d'autres trucs qui m'échappent. Mon maître absolu, il tape dans tous les genres possibles et y imprime sa marque : déjanté, organique violent, il pousse ses délires à fond (souvent trop loin même et ça tombe dans le grotesque) et m'a inspiré plein de choses. Eviter à tout prix ses bouquins récents par contre qui tombent dans le Agatha Christie de bazar. Parmi les anciens, y en a pas mal qui sont assez débiles aussi en fait.

L'apocalypse de Saint-Jean, ça se lit très bien aux toilettes pour partir en bad trip.

Les chants de Maldoror de Lautréamont quand même, y a rien à faire, c'est trop bon, avec plein de passages très chiants et très incongrus, mais des bouts à tomber à la renverse.

Baise-moi de Virginie Despentes, sanglant et immoral, pas prise de tête, divertissant.

Les bouquins d'Anne Duguel, qui valent que dalle mais mélangent habilement l'enfance et l'horreur. Pas nouveau comme concept, mais c'est bien fait.

Le festin des charognes de Max Roussel, un bouquin inconnu écrit par un inconnu sous un pseudonyme bidon, une sorte de fable horrifique sur la cruauté, dans une ville bombardée.

Le meneur de loups de Dumas, un genre de Faust avant l'heure (ou après l'heure, j'ai pas révisé mes leçons), c'est carrément autre chose que ces putains de Trois Mousquetaires. Où l'on retrouve Thibault, possédé par le diable, à demi-fou de haine, à la tête d'une meute de loups, en train de semer la terreur dans les villages alentours.

Marche ou crève et Misery de King. J'ai pas à me justifier, je vous encule. J'aime à peu près rien d'autre de King, mais ces deux là sont bien.

La couleur tombée du ciel de Lovecraft. Juste cette nouvelle-là. Le reste c'est bon pour la série Z, mais celle-ci est plus subtile et plus sombre.

Le festin nu de Burroughs, à condition de prendre son courage à deux mains pour certains passages quand même pas mal incompréhensibles.

Palahniuk : Fight Club et Survivant, excellents tous les deux. Les autres sont sympas mais vachement moins.

Fille de sang de Michel Chevron, du psychopathologique complètement bizarre. Pas terrible pour tout dire, mais c'est quasiment le seul bouquin que j'ai pu trouver dans le style psychopathologique à la zonarde (de la maladie mentale à la première personne), ça et les cent premières pages des racines du mal de Dantec (la suite est chiante).

1984 d'Orwell, irremplaçable pour tout amateur d'anticipation.

Je suis content de constater que j'ai lu trois livres sur tout ceux que vous me proposez (Fight Club, Survivant, 1984), non non, je suis pas une brelle du tout.

Super, je me fais une liste et je vais faire exploser ma carte de bibliothèque, ou mon budget de pauvre. Super super super.

Merci, Glaüx et nihil, vous allez peut-être faire de moi un lecteur associal à culs de bouteilles. Vous avez vachement bien échaffaudé votre plan diabolique qui pue.

L'Abbé, je t'encule, pour une fois j'écoute le capillo-régressant.

Sinon, si d'autres vous viennent en tête, allez-y, je suis tout ouï.

En vrac et à compléter plus tard : La Chute, l'Etranger de Camus. La Mort est mon métier de Merle. Dracula de Stocker. Les Liaisons dangereuses de Laclos.

Le reste ça a été cité par nihil.

Entretien avec un Vampire d'Anne Rice, grand monument de la culture goth.

Puis le reste... bah. Flemme.

D'Anne Rice y a mieux quand même. Lestat le Vampire s'il n'en faut qu'un.

Sinon les Métamorphoses d'Ovide, mais c'est vraiment parce que je suis désespérée.

Messieurs et Mesdames de l'Education Nationale, pourriez vous avoir l'obligeance d'arrêter de citer tout mon putain de programme littéraire de Terminale bande de sombres connards, enculés de vache de fermez vos gueules. Veuillez agréer d'agraire ma bite dans vos oesophages.

Sinon, t'as qu'à te faire tous les Bret Easton Ellis, ça t'occupera. A moins que ça ne soit déjà fait.
Alors Mélanges et lettres philosophiques de Voltaire, ça t'occupera encore mieux.

Je suis pas de l'Education Nationale donc je t'emmerde. Et je cite Les Planches courbes de Bonnefoy DTCS.

Ah ouais, tu professises au noir, alors ? T'es d'une putain de secte, c'est ça ? Tu veux faire muter tes gosses en zonardillons de prairie ?

Et Les Planches courbes c'est de la merde scripturale, super chère en plus.
Il doit en manquer un.
Ah ouais. Les Caractères de La Bruyère. Il a eu de la chance que Black & Decker ne soit qu'une petite firme secrète, à cette époque.

Edit: Ah ouais.

Les Ellis, ouais, j'ai lu American Psycho et Zombies, mais j'aimerais bien un peu varier mes lectures, quoi.

Sinon là je suis sur Waiting Period de Hubert Selby Jr., je vous le conseille largement, si vous l'avez pas déjà lu.

C'est dingue, je peux pas m'empêcher de répondre sérieusement sur ce topic.

Je conseille moi aussi Palahnuik, tous, il y a des trucs à retenir même de son bouquin le moins interessant.

Sade, La philosophie dans le boudoir et Justine ou les malheurs de la vertu parce que.

Last Exit to Brooklyn d'Hubert Selby Jr. parce que c'est rempli de personnages au bord du gouffre avec une ambiance bien poisseuse.

Requiem des Innocents Récit d'enfance zonarde qui te prouve les gosses méritent la mort.

L'homme-dé de Luke Rhinehart,
Ma Bible à moi, totalement déjanté, jouissif et hilarant avec quand même de grands moments de reflexion sur la vie et le comportement humain.  Un indispensable. Tant que tu l'as pas lu je te chie dans l'estomac.

Vian, J'irai cracher sur vos tombes, pour l'écriture et pour la fin, surtout la fin.
Sinon, Hell, de Lolita Pille, c'est rigolo.

Ecstasy d'Irvine Welsh.
Acid Test de Tom Wolfe parce que c'est de la beat.
Hell's Angels de Thompson, parce qu'on suit la beat.
No man's land de Harold Pinter. J'ai aimé lire du théatre, je l'ai même relu immédiatement après, et feuilleté ensuite.

Une ordure de Welsh, aussi.

Citation de: Abbe Pierre le Juillet 30, 2006, 14:42:12
Une ordure de Welsh, aussi.

Ah ouais tiens je l'avais oublié celui-là, j'ai adoré.

Pour moi c'est simple :

- Voyage au bout de la nuit et Mort à Crédit de Céline. Deux tueries. C'est tout ce que j'ai à dire, si ce n'est que je continuerai à en lire.

- Confession d'un masque de Yukio Mishima. Le récit (grandement autobiographique) d'un jeune homme japonais découvrant son homosexualité avant la Seconde Guerre Mondiale, pour ensuite essayer de la cacher durant cette dernière. Ce jeune homme refoule autant qu'il accepte cela, pour créer un certain nihilisme par le détachement qu'il adopte face à sa situation. Très bon livre.

- Junky et The Naked Lunch de William S. Burroughs. Le premier est assez conventionnel (c'est relatif tout du moins), mais très intéressant, tandis que le second, pouvant apparaître comme un "bordel gratuit" pour certains, mérite l'effort de le lire si on n'est pas accroché dès le début (ce qui a été mon cas). J'ai aussi lu The Soft Machine, mais la traduction étant assez pitoyable, je n'ai aucun commentaire à faire.

- Cent Ans de solitude de Gabriel Garcia Marquez. L'ensemble du roman est excellent, mais la fin est une tuerie absolue.

- Le bruit et la fureur de William Faulkner. J'ai pas tout compris, mais ce que j'ai compris, c'est que j'ai adoré. Très ardu à lire tout de même.

- V. de Thomas Pynchon. Si vous n'aimez pas les romans complexes à en crever, ce n'est même pas la peine. Sinon, c'est 600 pages ou il y a à boire et à manger, et ça tue.

- Catch 22 de Joseph Heller. Encore 600 pages, mais 600 pages d'absurde total, passant de l'humour au tragique.

- L'oiseau d'Amérique et L'homme tombé du ciel de Walter Tevis.

Et puis, Jack Barron et l'éternité de Norman Spinrad, Hypérion de Dan Simmons, Ubik de Philip K. Dick, La Bible évidemment, De sang-froid de Truman Capote, Une journée d'Ivan Denissovitch de Soljénitsyne, etc...

Depuis que ce sujet est né, je ne mets plus les pieds sur les sites de pr0n. Plus besoin.

(http://delirium.lejournal.free.fr/Bernard%20Werber.jpg)

Plus besoin, en effet.

Quitte à lire des conneries style la mort est mon métier, autant se taper de L'espèce humaine et du Si c'est un homme.

Sinon, j'aime bien les livres de Glaüx. Enfin, ça me dérange, maintenant il y a son nom associé à eux, je suis obligé de plus les aimer.

Moi j'aime bien La pluie d'été. De NyYYyYaAaAhHhHhHAahHhmAahrRgGgUeRrErRrRGeGgI Duras.

J'n'ai aucune culture bibliothequaire et je vous emmerde.

Oooh ... Il veut un calin, c'est mignon.

Un jour je serai, le meilleur dresseur, vaquant avec espoir, tin nin nin niiiin.

Je me battrai sans répit tin nin NIN, je ferai tout pour être vainqueur et gagner les défiiiiiis.

EDIT = http://www.youtube.com/watch?v=0XxI-hvPRRA&search=smosh (http://www.youtube.com/watch?v=0XxI-hvPRRA&search=smosh)

Vert, couleur de la nature qui pousse au printemps
    

Toi qui vis dans la nature, toi qui observes, tu sais bien qu'il faut du temps pour qu'une plante grandisse, qu'à la sortie de l'hiver elle n'est souvent qu'une petite pousse, et que les couleurs de la fleur ne viendront qu'après le temps des tiges et des feuilles vertes.

Tu sais aussi qu'on ne voit pas pousser les tiges chaque jour, mais que vient un moment où on se rend compte qu'elles sont hautes et que les boutons sont prêts à éclore...

Dans l'Église, ce temps où nous grandissons dans la foi, petit à petit, c'est le temps liturgique « ordinaire ». On distingue : le temps des grands mystères du salut (Noël, Pâques,...), et le temps « ordinaire », qui n'est pas banal pour autant.

Lorsque tu vois le prêtre revêtu de vert, pense que c'est chaque jour, dans le silence et dans la discrétion, que tu dois grandir : par la prière, par la lecture de la Bible, par la pratique de la BA, par ton travail fait consciencieusement, par toute ta vie.
    

Violet, couleur des petites fleurs violettes.
    

Le violet, couleur sombre, exprime une certaine austérité. L'Église a choisi cette couleur pour les temps d'attente, de conversion, de pénitence :

   * l'Avent, qui précède Noël,
   * le Carême, qui prépare Pâques,
   * le sacrement de réconciliation,
   * les messes pour les défunts.

Quand tu vois le prêtre en violet, tu te rappelles que Jésus était attendu par tout un peuple, les juifs. Les prophètes avaient promis sa venue, et tous attendaient le grand roi qui les libérerait...

Et toi, demandes-tu à Dieu que le Christ vienne « établir son règne dans toute ta vie et dans le monde qui t'entoure » ? Travailles-tu à cela ? Ou l'oublies-tu trop souvent ?

    

Rouge, couleur du sang, des menstruations, couleur de la confiture de bébé


Le sang, c'est la vie :

   * c'est par le Sang du Christ que nous sommes sauvés,
   * c'est par le don de leur sang que les martyrs témoignent,
   * mais l'amour aussi est essentiel pour la vie,
   * nous avons tous besoin d'être aimés, et d'aimer, pour que la vie « en vaille la peine »,
   * l'amour qui unit le Père et le Fils, c'est l'Esprit Saint.

Le prêtre se vêtira de rouge :

   * pour le dimanche de la Passion, et le Vendredi Saint,
   * les jours de la fête d'un martyr,
   * à la Pentecôte, aux messes de l'Esprit-Saint.

Lorsque tu vois ce rouge, remercie Jésus pour son sang versé, qui te donne part à la Vie de Dieu. Remercie tous ceux qui sont morts pour que la foi soit transmise. Et demande à l'Esprit-Saint de t'aider à croire vraiment, à annoncer la Bonne Nouvelle. Qu'il te donne la force de la dire, cette Bonne Nouvelle, de la vivre déjà toi-même, malgré les ricanements des copains...
    

Blanc, couleur de la robe des vierges prêtes à être déflorées, couleur de la Gloire de Dieu
    

Peu de temps avant de mourir, Jésus s'est montré à trois apôtres revêtu d'un vêtement blanc éblouissant, avec une étrange lumière qui rayonnait, semblant venir d'au dedans de lui : c'est la
Transfiguration (Marc 8). Jésus montrait à ses apôtres ce que serait sa gloire dans le ciel.

Jean, l'Évangéliste, a vu lui aussi des hommes habillés d'un blanc éblouissant : tous ceux qui vivent clans le Royaume de Dieu, et partagent sa gloire (Apocalypse 7).

Toute l'Église est décorée de blanc pour les grandes fêtes :

   * Pâques, bien sûr, la première des fêtes, et tout le temps Pascal,
   * Noël, et le temps de Noël
   * les autres fêtes de Notre-Seigneur, de la Sainte Trinité,
   * la Toussaint,
   * pour un baptême, un mariage,
   * les fêtes de Notre-Dame, des anges, des saints et saintes non-martyrs.

Mais, c'est a chaque messe que le prêtre nous rappelle que nous aussi, un jour, nous serons habillés de blanc dans le Royaume (n'est-ce pas cela, le plus important à savoir ?). Il met toujours une aube blanche sous l'étole et la chasuble de couleur...

Et toi, n'oublie pas que le vêtement blanc de ton baptême est un signe de ce vêtement de sainteté que tu porteras un jour. À toi de le garder pur : le sang du Christ le purifie chaque fois que tu reviens vers Dieu de tout ton cœur, dans le sacrement de réconciliation, pour ce moment où tu paraîtras devant Dieu... pour te réjouir enfin, éternellement, avec Lui.

tu t'oublies penelope, tu t'oublies.
tu as encore du abuser de ce fin breuvage, si goutu, si apte a flatter de façon egale palais et intestin.
un breuvage stupefiant, qui te fait rouler sous la table, et oublier tes bonnes manieres, penelope.

tu racontes vraiment n'importe quoi, penelope.
remet ta culotte, et cesse donc d'en appeler au saintes ecritures,
n'oublies pas que nous devons tout au saint createur bernard werber.

arrêtes ces blasphemes, et vient prier pour le salut du createur.





sinon, dans l'cadre du sujet :

cioran, sur les cîmes du desespoir.

Moi, j'aime bouquiner un bon livre de Pierre Bellemare ou de Jean claude Bourret lors des longues soirées d'hiver, après m'être (fait) bourré une bonne pipe, au coin de la cheminée où crépite un feu de bois, vétu de ma robe de chambre à carreaux écossais, un verre de bourbon à portée de main, putain la classe quoi !

Youpi, premier post!

Donc, Le Pendule de Foucault de Umberto Eco, ce qui se fait de mieu dans la conspiration. Ça bat Dan Brown les yeux fermées, les jambes dans le platres, les bras derrières le dos et en suit sado complet.

Herbert West, Réanimateur, une des meilleurs de Lovecraft. Son oeuvre au grand complet est admirable mais celle la a un certain charme indéfinissable.

Personne n'a encore nommé Frankenstein, le seul, l'unique de Shelley?

Edgar Allan Poe, toute ses nouvelles. Je n'ai pas encore lu ses poèmes.

Dans le cyberpunk, Neuromancien est incontournable.

Finalement, si tu arrives à en trouver un, le Principia Discordia, bible et grimoire du discordianisme, la religion par excellence de tout arnachiste.

Va essayer d'exister ailleurs, tu me feras plaisir.

Faut oser faire une comparaison avec Dan Brown mine de rien.

même les scatophiles ont leur classique. le dan brown.
et des bouquins qui "battent dan brown les yeux fermés"... j'pense que slicey a jamais du foutre les pieds chez un libraire.  

tiens, slicey : travaux pratique pour t'occuper tes neurones de litteraire malingre et atrophique, tu m'noter le titre, l'auteur, la date de paruption et le nom de la maitresse de l'editeur de chaque bouquin qui a pu battre dan brown juste au niveau technique.

... ben voila. j't'ai trouvé de quoi occuper ton génome d'invertébré pour les trentre quatre generations suivantes.

content?

Bienvenue, Slicey.
Et à part ça tu suces? T'avales?

A chaque réplique cassante de Prorotype Nucléique, je pâme.

J'avoue.

Putain Glaüx, je me suis pointé à la librairie pour demander quelques-uns des bouquins conseillés. Foutredieu. Quand j'ai prononcé Cyrano de Bergerac, elle m'a regardé amoureusement et quand je lui ai dit que je lisais ça pour le plaisir (bien que je n'aie aucune foutue idée de ce dont il est question dans ce bouquin), elle m'a vanté les éloges des poètes débridés d'une imagination incroyable, tout en me disant que c'était bien, très bien, génial, excellent, suce-moi, de voir un amateur du poète Cyrano de Bergerac.
J'ai dit "ouais".

Putain, j'aurais su, je me serais rasé le crâne, et je t'aurais arrangé un rencard. Peut-être même que ça m'aurait permis de suivre une conversation sur la littérature.

Nous savons désormais que Glaüx ne consomme que des libraires.

Genre, Glaouï il consomme.

Enfin, il essaie.

Bon, la comparaison Dan Brown laissait à désirer mais c'est tout de même le meilleur livre de conspiration que j'ai lu. Très drôle aussi.

Je suce seulement les singe rhésus.

Mais c'est que vous êtes fort sympathique! Eh, exposition trop prolongée aux tubes cathodiques...

J'ai moi aussi lu et relu le Pendule, mais citer Dan brown pour son premier post sur la zone, c'était chercher la polémique, camarade.

Personne de sincère dans sa démarche d'écriture ne mérite d'ailleurs d'être comparé à Dan Brown. Sauf si Paul-Loup-surl-l'Isère était un honnête tâcheron, on ne sait jamais.

Y a les mauvais livres, et y a les livres conçus pour enculer les abrutis, qui d'un certain point de vue sont de bons livres.

Dan Brown, c'est le Raël littéraire.

Si t'aimes sucer, tu ferais mieux de te mettre aux castors, sinon, cousin.

À propos, je m'inquiète pour Cathy, elle ne s'est pas connectée hier.

J'ai lu le Da Vinci Con, et je peux vous garantir que c'est merdique. Bon, y'a quelques bons éléments, les trolls de l'auteur sont sympas pour peu qu'on s'y intéresse un minimum, mais c'est chiant... putain, c'est chiant !

Pendant tout le roman, ça suit le schéma : oh, crotte de bique, un problème, mais comment allons-nous le résoudre -> oh, regardez, waouh, la solution au problème qui nous semblait TELLEMENT insoluble -> wééé on va trouver le trézooooor ! -> oh zutalors, une autre énigme, nous sommes perdus, nous n'y arriverons jamais -> wah j'ai réfléchi ving secondes et j'ai trouvé la solution wé tro kool mais ma gueule bordel -> etc.
Et le style est super lourd.


Sinon, j'ai quelques bouquins à vous conseiller.

Waiting Period, de Selby Jr. Ça m'est apparu comme un énorme OVNI. L'histoire d'un mec qui, dès le début, veut se mettre une balle. Il veut s'acheter un flingue, mais l'armurier lui impose un délai de quelques jours, pendant lesquels il réfléchit et décide que ce n'est pas à lui de crever, mais à ceux qui l'y ont en quelque sorte "poussé". C'est entraînant, bien pensé, et écrit dans un style assez nerveux. J'ai trouvé ça plutôt zonard.

Zombies, d'Ellis. Même si c'est toujours le schéma sexe drogue et rock'n'roll, c'est jamais lassant, et il y a même quelques nouvelles qu'on pourrait classer comme fantastiques. Mon recueil de nouvelles favori jusqu'à présent.
Je crois qu'on peut citer tous les bouquins écrits par ce mec, mais c'est mon favori.

Je suis une légende, de Matheson. Pour les incultes, ça raconte le parcours du seul rescapé d'une pandémie d'un virus transformant les hommes en sorte de vampires. C'est désespéré, et c'est du très bon. Même si c'est pas réellement un classique à mes yeux, c'est à lire.

Tous les Palahniuk sont à lire, comme dit avant, il y a toujours quelque chose de bien à en tirer. Par contre, si vous vous sentez de le faire, lisez-les plutôt en anglais. Personnellement, je trouve que le traducteur (Michalski) s'est vraiment chié dessus. Et puis Fight Club n'a pas la même saveur en français.

L'automne à Pékin, de Vian. C'est déjanté, excentrique et complètement con, mais c'est génial.
L'écume des jours, aussi, même j'ai moins apprécié. Je n'ai lu que ça de lui.

Je sais que je vais me faire trouer la peau avec des pics à glace mais... Les Catilinaires, de Nothomb. Le seul que j'ai aimé d'elle. Je l'ai lu il y a super longtemps, mais il m'a laissé un très bon souvenir.

http://nonofutur.free.fr/Down/Musique/Reprises/SodomieinstruparPascal.mp3 (http://nonofutur.free.fr/Down/Musique/Reprises/SodomieinstruparPascal.mp3)

Je suis une légende, de Matheson, a été adapté en forme de film.

Avec Vincent Prize, si je dis pas de conneries.

Enfin, si je dis des conneries, mais si je me trompe pas en gros quoi humkay ?

Le titre Rital c'est "el ultimo uomo della terra"

Je pourrai aussi vous mettre la fiche imdvcs.

Miaf ia'j siam.

Oh et puis merde, je suis un gentil en fait.

http://www.imdb.com/title/tt0058700/

J'aime bien ce film.
Par contre Nihil grosse merde phallocrate dénuée absolument d'un quelconque sens de l'espace cervelier, à cause de toi, j'ai maté le film que y avait le trailer, Bloody Pit of Horror.

Hé bah ces connards ils ont fait comme d'hab. Même nos papys ils connaissaient la combine, ces vieux cons. Ils ont tout foutu les bonnes images dans le trailer et pis que de la crotasse de ragougnasse dans le film. Alors là non quoi zut.

Bon allons z'y :

Ecole bas-fonds poisseuse US :
Charles Bukowski, évidemment, tous ses bouqins de nouvelles et "souvenirs d'un pas grand chose" son autobio, un classique archi connu, mais le meilleur tant au niveau du style  que du fond.

Harry Crews : Body, Car, le roi du KO, Des mules et des hommes... et surtout "le faucon va mourir", son meilleur à mon avis. La Georgie profonde, Etat perdu au sud est des US. Excellent auteur des bayoux, des chaises qui craquent , de l'huile à moteur et des casquettes usées.

John Fante : Bandini, mon chien stupide... Un précurseur.

Franck Norris, le pionnier dans le genre avec son bouquin 'les rapaces", début du siecle, inspirateur des auteurs sus-nommés.

Kem Num (ou Nunn) : "la reine de ponoma" un petit nouveau à suivre. histoires bien ficelées, inspirations surfeurs et amérique profonde.

Raymond Carver : plus soft, nouvelles sur la vie quotidienne. maitre en écriture. Tout simplement parfait

Tendance black ghetto gangsta 70s': Chester Himes avec "hier te fera pleurer" meilleur bouquin sur les prisons US et pionniers/chef de file des auteurs black US.
Donald Goines : Accroc, Enfant de Putain, et surtout "ne mourrez jamais seul" sur les gangsta/mac/dealer black des années 70 vu de l'intérieur, narration ultra efficace et découpage au vitriol.
Iceberg Slim : me rappelle plus le titre de son bouquin sur les mac (aux éditions de l'olivier)

Voir aussi Charles Parker et son unique bouquin 'Portrait d'un jeune homme qui se noit" sur les gangsters à New York.

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Parce qu'on est des rebelles on admire :

Albert Cossery : tous ces bouquins, fan de la paresse et de la contemplation, inversion des valeurs, 7 ou 8 bouquins écrits sur toute une vie. pas de superflu, la grande classe.

octave mirbeau : Contes cruels, petit détours sur la nature humaine, les hommes sont des méchants dégueulasses, attention c'est très bien écrit, fin XIXem

mario Vargas llosa, un classique : "pantaleon et les visteuses" sur un officier de l'armée péruvienne chargé de mettre en place un dispositif de putes ambulantes pour éponger les necessités sexuelles des troupes basées en forêt amazonienne.
Tu croyais être inventif en écriture ? Tu croyais ecrire des histoires sympa ? viens prendre une grosse claque.

Friedrich Durrenmatt : auteur suisse. Ecriture simple et dépouillée, style évocateur et pur, histoires aux frontières de la philosophie et de l'absurde. Première division, faites gaffe à la marche....


Tu fais le bo avec les auteurs psycho beat genération ? t'es rien si t'as pas lu Arthur Machen " la colline je ne sais plus quoi", entre Lovecraft et Miller (pas gérard hein), fin XIXeme, y a que les vrais qui connaissent et quand tu l'as lu tu sais pourquoi tu te vante.

En fantastic : Lovecraft, k Dick "jack barron et l'eternité" de Spinrad 'déjà cité)...

J'arrête là, j'en oublie c'est certain. Mais j'ai balancé que du garanti terrible, pure came et vrai diamant..


Mine de rien, vous êtes chanceux .Bande de nazes.

Et la comtesse de Ségur ? Personne n'en parle ?

Je t'aime lemon-A

Alors l'Abbé Pierre on rentre - est rentré (?) en Terminale L? Et ben pour moi c'est fini et je suis bien d'accord pour dire que les Planches Courbes, c'est vraiment de la merde.

Mes "classiques" à moi
En vrac et sans ordre de preference

James Ellroy, Le Grand Nulle Part

Céline, Mort à Crédit

Mishima, L'ecole de la Chair, ainsi que les nouvelles Patriotisme et Martyre

Tennessee Williams, La Chatte sur un Toit Brulant

Jack London, Martin Eden

Paul Auster, Moon Palace

Sade, Les Infortunes de la Vertu, ainsi que la nouvelle Eugenie de Franval issue des Crimes de l'Amour

Hugo, Les Misérables, Livres I et II, après c'est chiant

James Ellroy, Le Dahlia Noir

Ernesto Sabato, Le Tunnel, livre assez étrange sur un peintre qui raconte les raisons l'ayant poussé à assassiner une jeune femme

James Ellroy...euh en fait, tout Ellroy.

Kafka, Le Procès

Philip K. Dick, Blade Runner

Asimov, La Fondation

etc etc

Par contre j'ai un peu la flemme de tout raconter, là.

CitationAsimov, La Fondation

Non.
Asimov, c'est peut être un bon gars, mais personnellement je pense qu'il aurait été plus préférable qu'on lui ait tranché les doigts afin qu'il évite d'écrire. Tout ça pour dire que ce genre de romans, ça sent la poussière, ce n'est que poussière embuée d'une vieillesse toute relative, mais qui se ressent pleinement de nos jours.
Surtout si on le voit cité après une liste d'ouvrages de qualité, bitch.

En même temps, si on balance tout ce qui est plus d'actualité parce qu'on a fait autrement depuis, on va pas se retrouver bien riches, espèce de petit luron brûleur de livres.

Citation de: Ryolait le Août 19, 2006, 22:22:23

CitationAsimov, La Fondation

Non.
Asimov, c'est peut être un bon gars, mais personnellement je pense qu'il aurait été plus préférable qu'on lui ait tranché les doigts afin qu'il évite d'écrire. Tout ça pour dire que ce genre de romans, ça sent la poussière, ce n'est que poussière embuée d'une vieillesse toute relative, mais qui se ressent pleinement de nos jours.
Surtout si on le voit cité après une liste d'ouvrages de qualité, bitch.

Putin chié, c'est le seul truc de SF avec du jargon scientifique que j'arrive à comprendre sans (TROP) revenir en arrière et y en a qui disent que c'est nul!!

Enfin j'ai un peu la flemme d'argumenter, mais moi j'ai pas trouvé que ça avait vraiment vieilli, au contraire. Enfin après c'est mon avis, et les avis c'est comme les trous du cul tout le monde en a un comme dirait l'inspecteur Harry.

Je brûle Asimov, car même si j'aime les oeuvres casées dans la catégorie "classiques de l'humanité devant l'Eternel" par le consensus littéraire occidental actuel (et là je parle d'oeuvres de mecs en toge et tout ce qui a suivi dans les siècles suivants, bref, des Classiques dans ta face); et bien quand je lis du Asimov, avec tout ce qui compose ma maigre culture littéraire, j'ai l'impression de lire quelque chose de totalement vide et de vieux. C'EST CHIANT PUTAIN. Cela a posé des bases, certes. Mais cela reste très limité. De toute façon je prêche dans le désert, certes, et tout ce que je dis ne semble dédié qu'à me créer une contenance. Je vous l'accorde, dans la magnificience qui me caractérise. Bon.

Tout ça pour dire que je trouve, et l'on sait que le monde entier reste ébahi devant ma capacité d'influence et la profondeur qui caractérise bien évidemment l'ensemble de mon propos voué à un auguste objectif tout à fait important et qui me semble d'une priorité absolue, qu'Asimov, c'est du caca.

Mais ce n'est que mon avis, n'est-ce pas.

Ce n'est pas comme si j'obligeais quelqu'un à faire quoi que ce soit et, au final, à penser comme moi. Cela me ferrait probablement plaisir, même si je resterai sobre et humble dans ce cas là. Je n'utilise que de façon claire et pour le moins radicale ma liberté d'expression, et je vous rappellerai que des gens sont morts pour que je puisse le faire.

Voilà voilà.

EDIT : Putain, c'est fou Internet. On écrit, et entre temps, on répond à ce que j'ai écrit auparavant. Dingue. J'en perds mes bras, comme le mec de mon avatar qui provient tout à fait de Fallout, un jeu auquel Asimov aurait dû jouer si il avait été vivant au moment de sa sortie, pour qu'il apprenne à mettre un peu d'action sexy dans ses histoires. Avec des morts et du nucléaire. Pas des putains de petits vaisseaux à fusées ridicules.

Ah oui et au fait c'est pas Fallout ton avatar?

Rappelez-moi de ne plus jamais, jamais aller dans une librairie avec beaucoup d'argent.

(http://img343.imageshack.us/img343/7332/livres001xt8.jpg)

Borgès et Bergerac. Toi, tu essayes de séduire Glaüx. Ça manque de Corbière, du coup.

Mêmes auteurs, mais pas les mêmes bouquins achetés. Winteria, nous allons devoir passer un peu de notre vie commune en 69 littéraire, je m'en excuse.

Dourak, en fait Glaüx et moi avons depuis longtemps dépassé le stade des jeux de la séduction. Mais lui, au moins, m'a conseillé pas mal de bouquins et m'a donné envie de les lire. Un vrai enculé de prof, donc. Mais viens, mon lapin russe, conseille-moi donc tes livres de vers, je viendrai les chercher DTCS.

L'Abbé : CMB ? Non ?

ftp://ftp.bnf.fr/005/N0050813_PDF_1_144.pdf

Si j'étais l'auteur de la charte de l'apinc, j'interdirais les photos d'autant de super bouquins en partouze, c'est mauvais pour le coeur et pour mon slip.


Et hier j'ai gagné mon billet pour le nirvana de l'Education Nationale, j'ai offert mon bouquin à ma voisine, charmante au demeurant d'un point de vue anatomique, mais qui lisait un Marc Lévy, ça m'a fait de la peine, je pouvais pas la laisser comme ça.

Oui, on s'en fout. Je sais.

N'empêche, Winteria, t'aurais dû prendre La Colonie Pénitentiaire. Fallait penser à mon slip à moi.

Citation de: Winteria le Août 31, 2006, 21:01:21
Rappelez-moi de ne plus jamais, jamais aller dans une librairie avec beaucoup d'argent.

Si tu as peur d'être fauché pour cause de littéraroshopping, emmène tes parents avec toi. Je peux même te prêter les miens, le cas échéant.

Mais seulement si tu me conseilles des bons livres.

T'adresse pas à moi à ce niveau là. Regarde les 4 pages précédentes, t'y trouveras de quoi lire pour un bon moment. Et certainement pas des livres de merde, à mon avis.

Je suis paresseux. Tant pis, mais tu auras un maure sur la conscience.

Lis des textes de El Def. C'est gratuit, en plus.

Au rayon Palhaniuk (je sais jamais où foutre le H de son nom à ce débile), je conseille un de ses derniers qui s'appelle Berceuse et qui est pas mal du tout, et pour ceux qui veulent passer pour des intellectuels, difficile de passer à coté de l'Enfer de Dante, même si apparemment ça a perdu pas mal à la traduction, c'est quand même un sacré truc.

Ouais, ouais, j'ai lu tous les Palahniuk, même une partie son recueil de nouvelles "Haunted", pas encore traduit, et donc acheté à l'étranger.

Par contre, ouais, j'hésitais encore hier à acheter les trois volumes de la Divine Comédie qui me narguaient sur une étagère de la librairie, pour l'anniversaire d'un ami. Mais je me suis souvenu qu'il ne lisait pas beaucoup. Et j'ai découvert que ma principale motivation était de lui offrir pour pouvoir lui emprunter par la suite.

je rebaptise sonnellement le topic... des macarons ?

Regardez-le, l'illettré frustré.

Et personne pour parler de Proust l'Illisible ? Je suis déçu.

Et Nietsczh... Niteskc... Nietchsk... Putain, l'autre qu'a un nom de breton, là.

Ah, oui. Marcel Divanach.

Je ne suis pas sur que la BD était concernée par ce topic, mais je m'en fous, je recommande chaudement la lecture des BD de Stan, Vince et Benoît Delépine (alias Mickaël Kael). Elles sont au nombre de trois : la bombe, l'imploseur et godkiller, j'ai lu les deux dernières et c'est de la bonne SF ultra-violente, déjantée et pas prise de tronche. Le dessin est pas dégueu et les couleurs fantastiques, mais c'est bien sur le scénario complètement taré qui emporte le morceau, ça pourrait être du Lapinchien sous speed (ie sans les considérations scientifiques à rallonge), ça m'a un peu rappelé la série C.

Pour les plus métalleux d'entre nous, le premier tome de Ceux qui rampent de Gabriel Delmas est très bon. C'est sur fond de mythologie nordique et tous les clichés black-metal y passent, mais le dessin est très beau et l'intrigue très sombre.

Et sinon, V pour Vendetta, qu'est-ce que ça vaut ?
Et l'histoire du chat nazi, là, c'est du bon ?

Sinon, ouais, je suis aussi preneur des arts graphiques. Mettez tout ce que vous voulez ici : BDs, livres d'art à la con, bouquins de photographies, anthologies de la caligraphie avec le trou du cul, ou autre.
Mais j'ai tout de même une préférence pour les bons romans et autres recueils de nouvelles.

Je veux pas que ça devienne un étalage des ouvrages de Yann Anus-Bertrand, par exemple.

Niveau BD, je vous propose la série des Lanfeust de troy; c'est rempli de jeu de mots débiles et les dessins sont vraiment pas mal.

Pfff.
Une bonne daube commerciale avec des pouffes... A chier.
En BD, je conseille plutôt Donjon de Trondheim et Sfar (avec un univers qui a de la gueule).
Autrement, Requiem de Ledroit et Mills... Un univers bien glauque (un peu ridicule parfois quand même) avec les dessins appropriés...

Tiens, j'ai pas donné mon avis sur les bouquins de chiottes que je lis.
Bon, fight club, trainspotting, classiques du coin okay...
Sinon, mordu de SF, surtout de Philip K. Dick (mes préférés : Substance Mort, Les Clans de la lune alphane, Le Dieu venu du Centaure, Ubik, Radio libre Albemuth pour les éléments autobiographiques).
Du bon médiéval fantastique : le trône de fer (bien réaliste j'ai trouvé, l'époque est bien retranscrite et c'est pas bisounours).
Sinon, Dune de Herbert (normal).
Et Dan Simmons (Hypérion, l'échiquier du mal, le voile de Kali).
Voilà.

Moi, le Grand Meaulnes, ça me fait toujours chialer, à la fin.

j'ai lu quelques trucs de la bibliotheque rose apres j'ai arreté.

Chataubriand, il était doué, aussi, mais y a trop de descriptions avec des adjectifs.

"V for Vendetta", j'ai aimé, autant que la "Foire aux Immortels". Tu en conclus ce que tu veux, moi, je le classerais dans le rayon "bonnes bandes dessinées."
Sinon, je viens de finir "Les Fourmis", de Vian, c'était pas mal (Ariankh, je te dois un livre). Et je tiens à tout prix à signaler dans ce sujet "Des fleurs pour Algernon", "Des souris et des hommes", ainsi que globalement tous les livres de Terry Pratchett (qui n'a absolument pas écrit les deux premiers ouvrages cités dans la phrase).

Je refuse de prononcer des noms comme Proust ou Pratchett, parce qu'ils sont fait très visiblement pour être pétés. Je refuse du reste de lire leurs ouvrages, pour des raisons évidentes.

Daniel Keyes est un sale plouc.

Et j'aime pas les souris, c'est pour les salopes gothiques fan de Indochine.


Sinon en bd, faut lire Crumb, s'il faut lire des bandes designées. Ça parle d'inceste, des bienfaits du cannabis et du LSD, ça parle aussi du cul de ta mère et de la servitude sexuelle des femmes.

Bref, que du bon.



Sinon en livre,"Le testament de l'orange", d'Anthony Burgess, est assez sympa. Y a des nonnes violées, c'est pas mal.



Et bien entendu, chef d'oeuvre absolu, ANDROMAQUE, Donald de son prénom.


"Oui, oui, vous me suivrez, n'en doutez nullement
Je vous réponds déjà de son consentement.
Je ne crains pas enfin que Pyrrhus (qui est en fait le nom de Néoptholème, le fils d'Achille dans un coin, ainsi surnommé parce qu'il était roux) la retienne
Il n'a devant les yeux que le cul de ta truie de maman."



MERCU RACINE LIOOOOOOL

Et sinon, en poésie ?

Attention, pas de la poésie de pédé avec des buffets et tout, non, non, de la bonne poésie qui va savoir se faire aimer de mon illettrisme.

De la poésie ? Le JT de 20h de TF1

Avec des images de génocide, ouais carrément.

Je ne lis pas de poésie, mais des fois j'en fais. Aux chiottes, avec des bouts de merde partout sur les murs.

Ca c'est super dur, parce que faudra que tu t'accroches et que tu re et re et rerelises, pour bien profiter de bonne et belle poésie, si tu pars vraiment de zéro (ce que je ne crois rien de ce).

- Maître absolu, indépassable et surmégafort : Philippe Jaccottet, commence donc par le recueil A la lumière d'hiver (précédé de Leçons et Chants d'en bas et suivi de Pensées sous les nuages), en Poésie/Gallimard ; si tu aimes, continue avec un des trois premiers volumes de la Semaison ; si tu aimes, le reste, à volonté.

- Magister es tripes et sang et emportement et yeux exorbités : Agrippa d'Aubigné, Les Tragiques. Ca déchire vraiment, par endroits, et à la fin, je fais une crise de spasmes à chaque lecture. Quant à la langue, c'est de la merveille à chaque vers. Prends donc l'édition annotée par Fanlo chez Honoré Champion, c'est pas inutile du tout, et tu vas apprendre des tas de choses amusantes sur l'auteur, qui n'était pas une tapette et qui a eu une vie fort amusante au beau milieu des Guerres de religion.

- Maître en second derrière Jaccottet, dans le même goût : Yves Bonnefoy ; Trois Remarques sur la couleur et La Vie errante, j'ai beaucoup aimé, d'autres trucs moins. Poésie/Gallimard, comme il se doit. Notons au passage qu'il a aussi écrit un Traité du pianiste. Eh oui.

- Mallarmé, bon, mais va te falloir du cran et l'édition Pléiade. Ceci dit c'est le plus beau travail sur la langue française qu'on ait fait, y a guère que Pindare chez les Grecs anciens qui ait fait mieux. Et Joyce avec Ulysses, mais je crois que ça se vaut. Si tu te sens fort et fier, commence donc par les ébauches du "Livre à venir", dans l'édition Pléiade (j'ai oublié quel volume), ça te donnera une idée de l'envergure du mec. Parce que non, Mallarmé, c'est pas que "gné pur gnong' tré gnô dédiyant gneur ognykssss". Et si t'aimes, continue alors avec les poèmes, dans l'ordre où ils figurent dans le Pléiade. Au besoin, explics sur demande.

- Verlaine, tout, parce que c'est beau et sinistre, moins les trucs niais éparpillés un peu partout.

- René Char, parce que tu peux passer une vie dessus, et rester sans l'avoir épuisé, au bout.

- Michaux, rebelotte, parce que Michaux, et parce que violence horreur drogues sang et viols et ironie.

- Quand t'auras besoin d'une récré, du Corbière, et là, ô merveille, la Pléiade t'offre un volume absolument fascinant et bandaisonogène, avec Corbière, Cros et Lautréamont réunis dedans. Je l'ai pas encore, je me demande bien pourquoi. Ah oui, si. Il coûte la peau de trois culs.

Et merde, je viens encore de passer pour un connard, c'est ça ?

Un peu pour un prof de français peut-être, mais tu m'as donné envie de lire deux trois trucs, je suppose que c'était le but et donc je vais dormir.

Carrément pédagogue, je dirais.

Pour ne pas vous mentir, j'ai toujours pensé que la poésie, c'était comme les chiottes à la turque : c'est chiant, ça pue, et les conneries qui y sont écrites sont imaginés par des gars bourrés super emmerdants ou des vilains romantiques, jusqu'à ce que je lise "Le sonnet du trou du cul", de Rimbaud.

Sérieusement, je me suis jamais intéressé réellement à la poésie, mais un engouement soudain s'empare de moi, REGARDEZ, REGARDEZ, JE VOLE !

De toute façon, Glo, tu dois avoir un pacte avec ma libraire et choper un gros pourcentage de ce que je lui rapporte. En plus, tous les bouquins conseillés par tes soins que je lui ai achetés, elle en pensait que du bien. Et elle est quasiment chauve. D'où, doute.

Merci quand même.

D'accord, alors commence pas par Jaccottet, surtout. Agrippa d'Aubigné (au besoin en commençant par le second volume, c'est là que ça pète un brin), Michaux, Corbière. Le reste ensuite.


Et non, ta libraire n'est pas ma soeur. Mais tu peux quand même essayer de la niquer derrière les rayonnages, à mon avis tu dois pas être loin du but.

On n'a pas le droit d'exprimer une opinion sur la poésie tant qu'on a pas lu la Lambada version Babell Fish :

Citation
En pleurant si ce a été qui un jour seulement m'a fait pleurer En pleurant ce a été qui un jour seulement m'a fait pleurer En pleurant estara au à rappel d'un amour Lequel un jour nao a su soigner En pleurant estara au à rappel d'un amour Lequel un jour navire a su soigner La recordacao va être avec lui où sera la recordacao voyait être pre toujours où zu sera Danca le soleil et la mer je garderai dans l'othar l'amour fait perdre encontar Lambando serai au à rappel que cet amour Par un jour un instant a été roi La recordacao va être avec lui où sera la recordacao voyait être pre toujours où zu sera En pleurant estara au à rappel di un amour Lequel un jour nao a su soigner Cancao rire et douleur mélodie d'amour un moment qu reste dans l'air

Le langage carpe est distrayant.

La carpe dit hem.

haaaaaaaaahahaha

corde

On peut pas, la corde chasse.
Merde.
Saloperie d'article défini.

Faire un jeu de mots pourri, c'est déjà une étape franchie dans l'avilissement intellectuel. Mais alors, faire un jeu de mots pourri et inexact, c'est carrément planter son cul en gros plan devant une meute de gnous.

La loose, quoi.

Bonnefoy c'est juste un putain de névrosé qui se tripote, comme toi Glo. Ca m'étonne pas du tout que tu soi fan.

Alleluïa.
Ah, mais oui, vous vous le tapez en phase terminale, cette année aussi.
Oh.

Citation[Machin] c'est juste un putain de [truc].

Si ça c'était pas un avis de trou du cul, je bouffe mon fer à repasser et le groupe électrogène au gasoil qui va avec.

Dans les trous du cul, j'y mets ma bite.

Je dis pouvoir retrouver un paquet d'exemples de Glo s'énervant sur un auteur ou une tournure de phrase avec des déclarations calquées sur celle ci-dessus.

Tu serais malin, t'aurais dit que si

CitationSi ça c'était pas [un truc comme ci ou ça], je [fais un acte douloureux et absurde]

, c'était pas une tournure de poujadiste de l'intellect, tu sniffais la poussière de pneu de toute l'A7 par le trou du cul.

Hélas, tu ne.

Rimbaud c'est du caca de pauvre jeune en crise d'adolescence et c'est vraiment fait pour les pisseux de bobo littéraire en mal de sensations. Et je sais de quoi je parle j'ai fait une première L. C'est plein de pretention et de faux mysticisme à la mord moi l'noeud....

Tfassons la poesie je me mefie toujours, c'est souvent pleins de connards arrogants. Par contre le truc super cool c'est Laforgue (le plus connu des decadents), un type qui n'en avait plus rien à peter de la vie puisqu'il est mort très jeune d'une tuberculose et qui à passé les dernières années de sa vie en vers à se moquer de lui-même et à parodier les chants populaires et la poesie romantique.
Ou aussi Cendrars, qui a des vrais trucs interessants à nous raconter puisqu'il a voyagé dans pleins de pays . Ca quand même plus de gueule que du spleen pré adolescent insipide....

L'arrache coeur de JD Salinger.

Putain, je me rends compte que je suis en pleine crise d'adolescence des fois.

Et fan d'Indochine.
Putain, la honte.
Héhéhé.

J'ai enfin un truc bien à vous proposer, au rayon BD. Ça s'appelle Qui a tué l'idiot et c'est fait par un certain Dumontheuil.
Y'a humour noir, crimes, enfin c'est assez zonard par endroit, quoi. (CMB)

Je remonte le topic de connard pour vous demander ce qu'en théâtre de bô et de bien on y trouve.

En attendant Godot, de Beckett, qui est très bien. Juste au cas ou tu connaitrais pas déja.

Edward Bond c'est funky tout plein avec du crachat, des parricides, tout ça...

- Didier-Georges Gabily, tout. Ouais, il a un prénom de merde. Ta gueule.

- Olivier Py, tout. Y a un gros côté prise de tête parfois, mais c'est salement bien écrit et ça claque au ventre.

- Thomas Bernhardt, tout. A lire, je suis pas sûr de l'efficacité. A voir et entendre, wow sa mère martine à la baule.

- Beckett, à condition de s'être d'ores et déjà débarassé des vieux clichés et premières impressions du type "han mé cé chian" et "han jy kompran ri1". Non, c'est pas chiant, et ouais, ça fouette l'intellect en latex.

- Brand d'Ibsen, comme t'es un gros malade du verbe et de l'idéal je suis sûr que tu vas pâmer comme moi, caupain. Y a aussi un DVD de la mise en scène du TNS (c'est quasi jamais monté, faut le dire, sinon).

- Anton Tchekov, tout, à lire autant qu'à voir, mais là c'est pas trop du zonard, sauf pour la torpeur le désespoir latent et les bouts de folie noire qui traînent dans les personnages, ainsi que pour la réplique "JE SUIS UNE MOUETTE ! JE SUIS UNE MOUETTE ! JE SUIS UNE MOUETTE !" qui n'est pas de Relou le Gueux mais qui aurait pu.

- après avoir lu le reste, pour se souvenir que dans le vieux y a du super bon, relire Dom Juan et Le Misanthrope de Molière, sa mère en steaks cintrés, relire ou lire La Vie est un songe de Calderon, relire ou lire du Giraudoux.

- Ah, et disséminer du Sophocle, de l'Eschyle et de l'Euripide dans le toutn peu à peu (sinon overdose rapide et sans remède). C'est tout de même de là que tout vient.

Et si tu veux voir de l'expérimental (enfin expérimental d'y a dix ans, là ça commence à être un brin dépassé sauf pour l'intelligentsia conne parisienne, qui a toujours dix ans de retard et se choque pour le moindre bout de bite), avec des viols sur scène, des mémés tabassées, des tortures bien en vue et tout le bastringue (et aucun intérêt particulier à mon goût mais bah), bref du zonard version tractopelle, Sarah Kane.

ouf j'a cru que t'allais dire Costes... alors que tous le monde sait que Costes est une marque de survetements troués.

Je rajoute Sartre, Huis clos à la jolie liste de Gloups dans laquelle je connais à peu près le quart des noms. Parce que.
J'ajoute aussi Alfred Jary (je crois que je suis en train de lui niquer son nom) parce que y a rien de tel pour rire tout seul comme un con.
Et Shakespeare, tous. S'il faut choisir, le Songe d'une nuit d'été ou Hamlet.

Et sur le théâtre en général je ne peux que conseiller vivement d'investir sur l'Histoire du théâtre dessinée d'André Degaine.

Oui je sais, c'est un peu plus classique comme liste.

Citation de: Monsieur Maurice le Août 03, 2006, 18:08:08
Moi, j'aime bouquiner un bon livre de Pierre Bellemare ou de Jean claude Bourret lors des longues soirées d'hiver, après m'être (fait) bourré une bonne pipe, au coin de la cheminée où crépite un feu de bois, vétu de ma robe de chambre à carreaux écossais, un verre de bourbon à portée de main, putain la classe quoi !

Il est bon!

Citation de: Glaüx le Juillet 29, 2006, 22:39:34
Borges, L'Aleph et Fictions au moins, beaucoup plus si affinités.

Segalen, René Leys pour un exemple de roman quasi parfait de facture et admirable de clarté.

Balzac, Illusions perdues, parce que bordel (par contre oublie les trucs qu'on fait lire à l'école, du type papa goriot).

Kafka, La Colonie pénitentiaire au moins, après, Le Château et Le Procès.

Jaccottet, si t'aimes la poésie ou si tu veux savoir comment la poésie peut être belle, car elle peut, si si, sans flonflons et sans angelots obèses. Un recueil au choix de la collection Gallimard Poésies.

Lautréamont, bon, y faut, quand même, hein.

Montaigne, le livre III des Essais, c'est même pas chiant, plutôt le contraire, et c'est follement génial.

Cyrano de Bergerac (l'auteur, pas le personnage), Les Royaumes et empires de la Lune et du Soleil. Les aventures d'un mec qui monte sur la lune en s'enduisant de moelle de boeuf et grâce à la force ascendante de la rosée, puis au soleil avec un truc indéfinissable. Ca, c'est vraiment un chef d'oeuvre indépassable, à mon goût, dans tout ce qui est science-fiction et aventures. C'est vieux mais ça se lit nickel (et ça apprend à faire de vraies phrases).

Benoït Caudoux, La Migration des gnous, parce que.

Camus, Caligula parce que, puis Le Malentendu parce que, puis L'Etranger parce que.

Michaux, Connaissance par les gouffres qui enfonce tout ce qui a pu être écrit à ma connaissance sur la drogue et ses effets vus du dedans, Lointain intérieur qui est profondément maladif et d'une lucidité terrible, et le recueil Ailleurs chez Gallimard poésie, en particulier le Voyage en Grande Garabagne.

Beckett, L'Innommable, si t'as pas pas peur, mais tu n'as pas peur, n'est-ce pas.

Plein d'autres livres. Je reviendrai plus tard.


Si des gens te disent de lire Werber, Philippe Claudel, Beigbeder, Nothomb, ou des contemporains de ce goût, d'une tu les écoutes pas, de deux tu les encules avec le Grand Robert et le Littré réunis, et le dictionnaire de la littérature aussi si possible, pour leur apprendre, de trois tu me les envoies.

Ca fait plein de jolies choses à manger tout ça, et sinon y a des auberges où on peut demander du foin en accompagnement ?
Non parce que Beckett, j'ai un mot du médecin. C'est-à-dire que j'ai automatiquement l'impression de lire sur les genoux de Vincent Delerm et c'est très désagréable.
Kafka, j'ai aussi une excuse : la métamorphose ou comment duper le monde avec un texte plus que moyen et démuni de la moindre trouvaille. J'en suis resté là, tant pis ou tant mieux pour moi.
Balzac scolaire, ouais c'est fait, faut dire qu'après ce genre d'épreuves, il faut chercher la motivation quelque part et en masse pour oser en ouvrir un autre.

Le reste doit mériter un coup d'oeil, je dis pas le contraire, quoique peut-être que non et peut-être qu'il faut continuer à lire et à relire Houellebecq puisqu'il est à peu près un des seuls à avoir quelque chose de vraiment intelligent à raconter autant dans le fond que dans la forme, tout en conservant deux autres qualités : être français et vivant.

Et peut-être (ou sûrement ) est-il pertinent d'envoyer se faire mettre ceux qui ne jurent que par l'ancien temps où "il y avait des gens qui savaient écrire hein, c'est pas comme maintenant avec tous ces crétins à la prose creuse qui se placardent en tête d'affiche chez Ardisson, dis donc, boudiou". Et les abandonner à leurs arguments trop souvent entendus.

L'intéGRALE des danseurs de la fin des temps, de Michael Moorcock

Le cycle Fondation d'Asimov.

Ah mais je ne dis pas qu'il faut encenser les auteurs morts (même si c'est un statut sain et enviable à tous égards, autant loliquement que très sérieusement) et ne lire que leurs ouvrages. La preuve je citais aussi Caudoux, qui vient de sortir Géographie chez Leo Scheer, L4AI6JE D2J0 DIT? MON DIEU JE NE SAIS? JE NE CROIS PAS? IL FAUT LIRE G2OGRAPHIE DE BENOÎT CAUDOUX, et Jaccottet, qui bande encore.


Tiens, parmi les auteurs vivants d'ouvrages destinés à devenir des classiques si le monde est bien fait et suit mon auguste jugement de goût, ce qu'il serait bien avisé de faire ce fils de pute parce que merde quoi là, deux trois titres desdits - quelle phrase de merde, est-ce d'ailleurs une phrase :

- La Migration des gnous puis Géographie de Benoit Caudoux, on ne le dira jamais assez, c'est l'essence même de la littérature - et de la philosophie telle qu'elle devrait être, à savoir en actes de pensée mouvants, à savoir de la littérature.

- Microkosmos, ou le théorème de Soga, d'Asuka Fujimori, on fait pas plus vivant ; c'est du zonard, j'en ai parlé ailleurs, je sais plus où, c'est la facilité d'écriture jointe à la fantaisie, la rigueur de la pensée et de la construction qui restent cachées sous une avalanche de conneries et de partages en vrille, c'est bon, c'est beau, c'est bandant. En revanche Nekotopia, de la même, est évitable.

- Paradis de tristesse d'Olivier Py, et le reste, parce que (et on regarde le personnage de Gabriel, et on admire, et on comprend ce que c'est que de créer un personnage en trois touches et qu'il tienne, qu'il brille, qu'il éclate partout).

- putain, c'est vrai que les bouquins d'auteurs vivants encombrent pas ma bibliothèque, du moins, pas les bons

- Jean-Marc Agrati, ça me fait chier de le dire mais ses deux recueils de nouvelles (chez Hermaphrodite, gloire à eux au passage) m'ont semblé terriblement hétérogènes, entre l'intérêt majeur allié à une tension dont tu sens qu'elle va quelque part et qu'elle y arrivera, et un inintérêt presque aussi majeur parfois, allié à pas grand chose ; mais il est de fait, du moins j'espère, qu'un jour viendra où.

- Didier-Georges Gabily, j'ai pas envie de faire une liste mais il a écrit des choses que j'admire beaucoup et qui, de fait, appartiennent d'emblée au corpus "classique" de notre époque.

- bon, Viva la merda ! de Costes, on aime ou on n'aime pas, toujours est-il que dans le genre classique, c'est incontournable, et que c'est là. Pas trop convaincu par le reste de ses écrits en revanche (je dis bien écrits).




A part ça je sais plus si j'en ai déjà parlé, mais il faut lire et relire les Tragiques d'Agrippa d'Aubigné, pour ce qu'iceux défouraillent vostres génitrices avecque vigueur & amplitude. Oui, j'ai déjà dû le dire. Je m'en fous.

Je cherche de la littérature étrangère teintée de zone.
Si possible en anglais ou en italien.
Selon ma mère il faut lire autre chose que "des textes débiles sur Internet" quand on étudie les langues.

Ca tombe bien que ta mère soit convoitable, ça va pouvoir servir éventuellement.

Je suppute par cette réponse que non, tu n'as rien à me conseiller. Bah, tu sers à quoi alors ?

Tu demandes à l'over-patriote fancophoniste des conseils de littérature étrangère ? Sois cendre, pute.

Le connard francophoniste m'a déjà repris plusieurs fois sur mon niveau en anglais, alors je pensais. je pense trop, aussi. Je demanderais à Hag, tiens.

Je serais capable de reprendre les gens sur leur niveau en gastronomie chinoise ou en maçonnerie quantique si ça me permettait de montrer ma bite. Ca implique pas que je sache quoi que ce soit sur la gastronomie chinoise ni sur la maçonnerie quantique. Ca suppose juste une grosse bite.

A défaut de grosse bite, on peut être un électeur de François Bayrou, ça marche aussi.

Citation de: Glaüx le Février 05, 2008, 20:46:05
Je serais capable de reprendre les gens sur leur niveau en gastronomie chinoise ou en maçonnerie quantique si ça me permettait de montrer ma bite. Ca implique pas que je sache quoi que ce soit sur la gastronomie chinoise ni sur la maçonnerie quantique. Ca suppose juste une grosse bite.

Putain, et moi qui croyais que t'étais comme une sorte de Dieu chauve. Un peu comme un Dieu Grec, avec des habitudes d'humain, des traits de caractère humains, mais qui ferait du vélo. Putain.
Non, juste la bite c'est pas assez.
Je choisis le déni conscient.

nihil, tu es bas.

Citation de: 400asa le Février 05, 2008, 20:10:08
Je cherche de la littérature étrangère teintée de zone.
Si possible en anglais ou en italien.
Selon ma mère il faut lire autre chose que "des textes débiles sur Internet" quand on étudie les langues.

Malaparte, si ce n'est déjà fait. Cela dit, je ne connais que fort mal la littérature italienne.

Va lire Harry Potter, il parait qu'il est mieux en langue originale.

En anglais y a Palanhiuk et Bret Easton Ellis, déja cités, classiques. Mais si tu les as déja lus en francais, c'est moins bien.

En anglais et zonard y a tous les spams pour des vidz de fions et des extenseurs à pénis en peau de buffle naturelle, si tu veux je peux te les faire suivre.

J'ai appris les bases avec des hentai en japonais sous-titrés en anglais. Je sais aussi dire plein de trucs utiles en japonais, du coup. Genre : hayaku, hinete = vas-y Roger, mets-la moi bien fort.
YAMETE, ITTAÏ !!! ONEGAÏ !!! = ARRÊTE CA FAIT MAL !!! PITIE !!!
Enfin bref.

Merci pour vos réponses, putain, Ellis, mais bien sûr, suis-je con, j'en ai déjà lu en français mais ça se relit volontiers. Et puis Shakespeare, tout, d'urgence. Palanhiuk connais pas, je me renseignerai, un nom chelou comme ça doit valoir le détour.

Malaparte j'en ai entendu parler (lolololetc), si Dourak me le conseille c'est que taïaut, alors.


C'est bien, d'un seul coup j'ai de la lecture pour jusque longtemps, putain qu'est-ce que j'aime ce site. Je vous envoie tous un gros bisou avec de la bave et du maquillage de carnaval.

Citation de: 400asa le Février 08, 2008, 00:20:05Palanhiuk connais pas, je me renseignerai, un nom chelou comme ça doit valoir le détour.

Fight club...

Citation de: Narak le Février 07, 2008, 21:35:00
Va lire Harry Potter, il parait qu'il est mieux en langue originale.

T'as quelque chose contre Harry Potter ? C'est vachement bien Harry Potter, et effectivement c'est encore mieu en anglais.

Citation de: Glaüx le Juillet 29, 2006, 22:39:34

Plein d'autres livres. Je reviendrai plus tard.

Je t'écoute.

Et Ryolait, comme je vois que tu traînes dans le coin : si t'as des bouquins à conseiller, je suis aussi preneur ; j'ai lu Le Bruit et la fureur sur ton conseil, et wah.

Et tout le monde, en fait. Y a pas de raison.

Avec plaisir.

Faulkner, tu peux continuer avec Lumière d'août et Tandis que j'agonise, c'est de la tuerie.

Après courte réflexion :

- Orbitor, de Mircea Cărtărescu, oui, c'est un putain de limba romana (ce idee sublima!), oui, c'est un putain de poète, mais si ce bouquin n'est pas un putain de fantasme pour zonard, je veux bien me bouffer les dents. C'est, en gros, l'exploration onirique de Bucarest, de la vie du narrateur et de celle de sa mère. On y trouve des scènes de bombardements, des combats métaphysiques entre anges guerriers et démons où t'as envie de crier "PUTAIN OUAIS POUR LE CHRIST BORDEL DE MERDE" à longueur de pages, et autres joyeuseries. Ça se trouve en Folio SF, poche pas cher, tout ça.

- Court serpent, de Bernard du Boucheron, chez Folio. L'histoire d'un abbé scandinave au moyen âge chargé d'aller prendre des nouvelles d'une terre chrétienne perdue dans l'océan Arctique qui n'a pas fait coucou depuis un bon siècle. Là encore, fantasme de zonard, avec des morts par milliers, de la gangrène, des maladies de partout et des massacres dans la joie.

- Tombeau pour cinq cent mille soldats, de Pierre Guyotat, chez L'Imaginaire - Gallimard. Une guerre d'Algérie recréée à travers sept chants. Le titre est assez explicite. Faut se l'encaisser, par contre, c'est pas une ballade de santé. Tuerie, derechef.

- Orages d'acier, d'Ernst Jünger, Livre de poche, parce que, en fait, la Première guerre mondiale, bah, c'était juste de la putain de balle, et putain tous mes potes crèvent dans leurs tranchées pourraves mais c'est vraiment TROP COOL LA GUERRE BORDEL VIVE LA PRUSSE.

- Inversion, de Brian Evenson, au Lot49 (collection du Cherche-Midi), une sorte de "thriller" schizophrénique chez les Mormons. Ouais, chez ces connards de Mormons, c'est pas très sexy, alors qu'en fait c'est idéal pour une histoire de meurtre.

- La Foire aux atrocités, de James Graham Ballard, chez Tristram, son roman expérimental. Parfait pour tout fan de musique industrielle. Toi aussi, après, t'auras envie de baiser Ronald Reagan. Si t'arrives à choper le film, c'est aussi plein de bonheur (avec une B.O. du "groupe" Foetus, le Tex Avery de l'industriel).

- La Mort de Virgile, d'Hermann Broch, chez L'Imaginaire - Gallimard. De même, le titre est assez explicite. C'est facilement l'un des bouquins que je révérerais à jamais.

- Le Tunnel, de William H. Gass, au Lot49. La vie d'un historien américain haineux, qui n'arrive pas à écrire l'introduction du bouquin qui justifierait sa vie (le sujet : "Culpabilité et Innocence dans l'Allemagne d'Hitler"). À la place, il relate son amour perdu, sa recherche de la grâce, le cauchemar qu'est sa vie quotidienne, la bêtise de ceux qui l'entourent, entre autres choses joyeuses (comme son témoignage de la nuit de Cristal, où il s'amusait avec ses potes à casser des vitrines, comme pas mal d'autres gens cette nuit-là).

Je recommande aussi avec bonheur les œuvres de Thomas Pynchon (Mason & Dixon, Vente à la criée du lot 49, tout), William T. Vollmann (Les Fusils), Richard Powers (La Chambre aux échos), Roberto Bolaño (2666, toutes ses nouvelles chez Christian Bourgois).

Et, instant publicité : Yama Loka Terminus (très bien pour les fans d'industriel) (http://www.cafardcosmique.com/Yama-Loka-Terminus-de-Leo-HENRY-et) ; L'Oeil du Purgatoire (http://www.cafardcosmique.com/L-Oeil-du-Purgatoire-de-Jacques) ; Le Clavier cannibale (c'est pas de la fiction, mais il y a plein de bonnes idées de lecture (ma chronique n'est pas très explicite, je sais, c'est normal)) (http://www.cafardcosmique.com/Le-Clavier-cannibale-de-Claro).

Maintenant, crève ton compte en banque, crève.

Classe je vais m'en chercher quelques uns, notamment "court serpent" et "Le Tunnel" dont les résumés m'attires énormément.

Par contre je vois que tu n'a cité nulle part Harry Potter, je ne comprend pas, un oubli de ta part certainement ?

Lui il est vachement crédible quand il parle de bouquins, je trouve.

Pourtant je les ai tous lu.

Citation de: Glaüx le Juillet 29, 2006, 22:39:34
Camus, Caligula parce que

Parce que tu comprends un beignet, voilà.
C'est affreusement mauvais. Philosophe pour classes terminales, comme disait tartre.

Va t'inventer des flame wars au pays des merveilles, pantin.

C'est incroyable, ces profs de français qui dansent un pas de deux avec un troll au lieu d'assouvir la soif de connaissances de la République de demain.

Si tu l'avais lue tu réviserais peut-être ton jugement, andouille.
Cette pièce est lourdingue, prévisible, et particulièrement rasante, je vois pas où est le trollage...
Si tu t'intéresse au théâtre, fais l'effort de la lire, on en reparle ensuite.

J'ai lu Caligula, idiot, et j'ai juste ce qu'il faut de sens commun pour comprendre que mon jugement ne fait pas référence en la matière, que le tien non plus, et que l'un et l'autre n'ont de toute façon rien à foutre ici.

Si tu veux nous faire l'honneur de nous éclabousser de l'excellence de tes goûts littéraires, ou si t'as simplement et humblement des bouquins à conseiller, vas-y. Sinon, ta gueule, comme d'habitude.

Je vais être totalement au premier degré.
Ce que je trouve étrange c'est cette aine viscérale que tu as contre glaux. Je veux dire par là que des que tu poste un message sur la zone c'est pour le contre dire ou pour te "prendre la tête" avec lui. Bien que je comprends que glaux est insupportable dans son genre. Ce que je comprends moins bien c'est cette attention que tu lui porte, qui pour moi comme pour je pense tout le monde, est ridicule.
Je sais pas t'as vraiment rien d'autres à dire que sur glaux ? Tu vie dans son ombre guettant inlassablement son moindre faux pas ? Tu veux pas passer à autres chose et arrêter de nous saouler à vouloir régler je ne sais quel compte personnel ?

Citation de: Le Duc le Août 10, 2009, 19:42:30
cette aine viscérale

Magique.

je me surprend moi-même

Aisnevisséerâle ça marche aussi.
Mais pas du tout, en fait.
Ai déjà lu de ses textes devant du public.
Quant à Caligula, une fois admis que Cherea c'est Camus et Caligula sa tentation nihiliste, il reste que dalle.
La haine, c'est dans l'autre sens qu'elle va, pour une sombre histoire de dessin paru chez Lapin.

Pour le reste, Moravagine, de Blaise Cendrars. L'inspirateur du Voyage. Très zonard.

Sinon, dans le sentimental, j'ai récemment terminé La Vénus à la Fourrure de Sacher-Masoch. C'est très Romantisme Allemand sans jamais être larmoyant ni manquant d'universalité contrairement à ce que l'enculé de la préface disait. J'ai trouvé ça au contraire très vrai dans le symbolisme et l'image des relations amoureuses et blablabla je dois dois être une tapette qui aime en prendre plein la gueule, n'empêche le narrateur est excellemment tordu.

C'est aussı bıen vısıble et plus pertınent peut-etre dans ses correspondances, plus poıgnantes et dırectes.

Dan Simmons, notamment

l'échiquier du mal Un bouquin qui explique que les nazis avaient des pouvoirs psychiques et jouaient aux échecs grandeur nature avec des juifs commandés par la pensée.

Hypérion Un cycle grandiose inspiré par Dante et John Keats racontant l'histoire d'un groupe en pèlerinage pour le seigneur de la douleur dans les tombeaux du temps. Ce truc est indescriptible, génial et inspiré.
Les personnages sont variés, un poète maudit dont la muse est le seigneur de la douleur qui a eu dans sa vie un période où son langage ne se résumait qu'a quelques mots (caca, bite, nichon, foutre...) Il écrit ce genre de trucs :
    "Deep in the shady sadness of a vale
    Far sunken from the healthy breath of morn,
    Far from the fiery noon, and eve's one star,
    Sat gray-hair'd Saturn, quiet as a stone,
    Still as the silence round about his lair;
    Forest on forest hung above his head
    Like cloud on cloud..."
Un combattant qui joue avec le temps, un juif errant portant sa fille, celle-ci rajeunissant chaque jour suite à un accident en étudiant les tombeaux du temps, Un consul qui, voyageant dans l'espace, a vieilli beaucoup moins vite que son amour qui elle ne bougeait pas de sa planète, une détective qui enquête sur la mort de Johnny Keats, un cyborg avec lequel elle a conçu un enfant, un templier qui pilote un arbre spatial ou bien un prètre qui porte un parasite en forme de croix, parasite qu'il n'arrive pas à enlever et qui le ressuscite s'il meurt.
Tout ça dans un environnement riche en planètes étranges, en bains de sang, en intelligence artificielles ayant fait sécession avec les humains, en infosphère, en intrigues politiques.
Hypérion est un cycle incroyable où l'histoire se mélange avec des réflexions philosophiques, sociologiques, théologiques et psychologiques tout en gardant un suspense effroyable.

Heu, oui, je conseille.

Sinon, regarder bien entendu Dune de Franck Herbert

***
A-t-on cité Bazin ?

A force d'en entendre parler j'ai fini par entamer Coeur des ténèbres de Conrad. Je suis déçu, j'arrive pas à le finir, mais je mets encore ça sur le compte de la nouvelle traduction. N'empèche que ça me rappelle des passages de Céline en moins... Je sais pas, il manque un truc.

p't'être que j'dois faire une phrase d'intro :o
Coeur des Ténébres de Conrad à l'air chiant, ça ce n'est pas chiant :

Marivaux- La Double inconsistance
Antonin Artaud -Le moine
Bukowski -Journal d'un vieux dégueulasse
Nabokov- Roi dame valet
Jean Genet- Les Bonnes
Zola -Thérèse Raquin
Les contes Des milles et une nuit
Miller- Sexus
...

"La double inconsistance". Voilà qui est mignon.


A part ça je te propose de te carrer ton smiley dans le fondement, si tu veux éviter la cuisson au four avec une broche dans le cul à sa place.

hé, j'me suis demandée s'il fallait le mettre ou non
Mais dans un élan de courage tout est possible

Même fermer sa gueule.

Il n'empeche que les contes des 1001 nuits tout de meme.

Non c'n'est pas possible ça, de fermer sa gueule ici. Se serait un peu comme déserter la seconde guerre mondiale, ou la première, ou celle de 100 ans, ou les croisades


edit : j'ai oublié des mots

Non la différence ici avec ces guerres, c'est qu'on continue a se faire bourinner la gueule de son propre chef.
Et a part des bleus sur ta face blanche de gamine candide,tu n'as pas grand chose a gagner. Alors te gênes pas trop pute,déserte.

Non, c'n'est pas possible ça, de déserter ici. Se serait un peu comme refuser des bleus sur ma face blanche de gamine candide


Pas d'edit : cette fois j'me suis bien relue. J'ai même cherché les mots que j'ne comprenais pas dans le dictionnaire, candide par exemple ! Merci Ralgoute de me l'avoir appris,  j'suis heureuse maintenant, au lieu de dire naïve, j'peux dire candide. "Trop pute" aussi, j'connaissais pas. J'voyais ce que voulais dire "Trop",  "pute"aussi, mais "Trop pute", pas du tout !

Trop cool t'es un amour. pute

Mais ta gueule.

Pour revenir au topic, y a Demande à la poussière de John Fante (que j'viens de finir) qui est excellent

En ce moment, j'ai un programme fabuleusement intéressant en Littérature Comparée, qui est la littérature décadente de la fin du XIXeme.
Étude de trois bouquins excellents, mais vraiment excellents, que je vous conseille tous :

Bruges-la-Morte de Rodenbach: Si vous avez vu le film " Bons Baisers de Bruges ", ça c'est sa version dépressive, sur un veuf qui rencontre le sosie de sa femme morte et qui entame une liaison avec. Vraiment bien, c'est gris, il pleut tout le temps, obsession des clochers et des couvents, gros trips sur le péché...

Le Portrait de Dorian Gray d'Oscar Wilde : Je vais encore me faire traiter de tapette, mais ce livre déchire. Et finalement c'est pas cette histoire de tableau hyper-connue qui est l'essentiel du texte, ça tombe bien, moi j'ai trouvé tout l'intérêt ailleurs.

A Rebours de Huysmans : Énorme, quasiment aucune d'histoire, ça traite globalement d'un aristocrate ancien débauché qui se retire du monde pour se taper des délires esthétiques d'autiste, bourré de références dans tous les sens sur la musique, la peinture de Gustave Moreau, la littérature latine, la poésie, la décoration d'intérieur (oui oui.), la parfumerie... Le mec fait des expériences bizarroïdes sur une tortue, sur un gamin qu'il envoie au bordel, collectionne des orchidées et des plantes carnivores... Bien barré et très très bien écrit.

Citation de: Narak le Janvier 23, 2010, 20:01:05
A Rebours de Huysmans : Énorme, quasiment aucune d'histoire, ça traite globalement d'un aristocrate ancien débauché qui se retire du monde pour se taper des délires esthétiques d'autiste, bourré de références dans tous les sens sur la musique, la peinture de Gustave Moreau, la littérature latine, la poésie, la décoration d'intérieur (oui oui.), la parfumerie... Le mec fait des expériences bizarroïdes sur une tortue, sur un gamin qu'il envoie au bordel, collectionne des orchidées et des plantes carnivores... Bien barré et très très bien écrit.

Ah oui ouui oui oui, alors là, mais oui.

Je suis d'accord quoi.

J'ajoute que Baal est une très courte pièce de théâtre écrite par l'immense Brecht. Outre le fait qu'il s'agisse d'une sorte de coup unique dans l'œuvre globale du monsieur, il faut souligner la puissance du texte tantôt en prose poétique, tantôt en argot du 19eme.

Brecht y développe à travers un personnage ivrogne, voleur, baiseur fini (mais toujours d'une noblesse écrasante) les thématiques de la vitalité (traduction pourrie du concept de "Lebenskraft") et de l'esthétique.

Régulièrement relu et éprouvé pour ma part.

Ce sujet descend trop bas, si ça continue je vais carrément devoir cliquer et aller à la page suivante pour y accéder. D'où intervention inutile.

J'en profite pour redemander des titres, jusqu'ici les bouquins qu'on m'a conseillés ici et que j'ai lus se sont presque tous avérés excellents. À votre bon coeur, tas d'enculés.

René Daumal - La Grande Beuverie.

Fais moi confiance aveuglément.

Ok j'aurais essayé. Alors un extrait :

"Frères, vous pullulez, vous vous entroupez, vous vous encroûtez.

Bientôt les caves seront à sec et que deviendrons-nous ? Les uns crèveront lamentablement, les autres se mettront à boire d'infâmes potions chimiques. On verra des hommes s'entre-tuer pour une goutte de teinture d'iode. On verra des femmes se prostituer pour une bouteille d'eau de Javel. On verra des mères distiller leurs enfants pour en extraire des liqueurs innommables.

Cela durera sept années. Pendant les sept années suivantes, on boira du sang. D'abord le sang des cadavres, pendant un an. Puis le sang des malades, pendant deux ans. Puis chacun boira son propre sang, pendant quatre ans. Pendant les sept années suivantes, on ne boira que des larmes et les enfants inventeront des machines à faire pleurer leurs parents pour se désaltérer.

Alors il n'y aura plus rien à boire et chacun criera à son dieu :

« rends-moi mes vignes ! » et chaque dieu répondra : « rends-moi mon soleil ! », mais il n'y aura plus de soleils, ni de vignes, et plus moyen de s'entendre.

« Des soleils et des vignes, il y en a encore. Mais sans soif, on ne fait plus de vin. Plus de vin, on ne cultive plus les vignes. Plus de vignes, les soleils s'en vont : ils ont autre chose à faire que de chauffer des terres sans buveurs, ils se diront : allons maintenant vivre pour nous. Cela, le voulez-vous ?

- Non ! gronda l'auditoire.

- Avez. vous soif ?

- oui ! confessa l'auditoire.

- Eh bien, allons aux vignes ! Mais pour cela, il faut partir comme moi, en délaissant tous les biens de ce monde, en n'emportant que le strict nécessaire.

Qui a soif me suive !"

très bon choix, Daumal. Du même monsieur, on recommandera le recueil "Le contre-ciel" (et notamment "Les dernières paroles du poète" et "Poésie blanche poésie noire" à tous les amateurs de poésie.

J'en profite voir -nico pour dire ou répéter que Vian, c'est à lire. Ses recueils de nouvelles par exemple, "Les fourmis" ou "Le loup-garou". Et ceux qui veulent éviter l'écume de ses archi-connus romans peuvent se tourner vers l'excellent "L'automne à Pékin".

Citation de: Winteria le Août 30, 2010, 21:22:17
Ce sujet descend trop bas, si ça continue je vais carrément devoir cliquer et aller à la page suivante pour y accéder. D'où intervention inutile.

J'en profite pour redemander des titres, jusqu'ici les bouquins qu'on m'a conseillés ici et que j'ai lus se sont presque tous avérés excellents. À votre bon coeur, tas d'enculés.

tu cherches quelque chose de particulier ? Parce que sinon je t'envoie ma liste pour le pere noel, t'auras de quoi lire jusqu'a lui ressembler.

Citation de: areziwK Gaston le Septembre 01, 2010, 02:42:25
très bon choix, Daumal. Du même monsieur, on recommandera le recueil "Le contre-ciel" (et notamment "Les dernières paroles du poète" et "Poésie blanche poésie noire" ta chatte, ta chatte, ta chatte à tous les amateurs de poésie.

J'en profite voir -nico pour dire ou répéter que Vian, c'est à lire. Ses recueils de nouvelles par exemple, "Les fourmis" ou "Le loup-garou". Et ceux qui veulent éviter l'écume de ses archi-connus romans peuvent se tourner vers l'excellent "L'automne à Pékin".

Tu le sais, je t'aime.
Bien profond.

Hermann Hesse. Tout.

Mais s'il faut conseiller des oeuvres en particulier,

Le combo d'oeuvres assez variées sur (je résume très grossièrement) comment l'Homme se découvre et chemine jusqu'à lui même :

- Demian, mon préféré, avec des vrais morceaux de Nietzsche à l'intérieur, enfin encore plus que dans les autres je veux dire, mais dans un des plus beaux romans que j'ai lu.

- Siddharta, le plus hippie, mais très beau aussi. En plus le héros met un méchant râteau philosophique au Bouddha à un moment.

-Le Loup des Steppes. Fabuleux.

Ca fait longtemps que je me dis que je DOIS le lire, Hesse.

Et as-tu lu "Le jeu des perles de verre" ?

Tiens j'avais justement ce putain de loup des steppes en file d'attente. Bon ben go.

Moi il me reste dix-sept pages à lire et j'ai fini. Après j'attaque L'art de l'oisiveté du même mec.

Le jeu des perles de verres, je sais pas, il me branche pas trop.
A la limite Narcisse et Goldmund ça peut être pas mal avec le coté médiéval, ça me rend déjà plus curieux.

J'adore un truc chez Hesse, c'est qu'on croit toujours que son dernier bouquin qu'on a lu est le mieux, alors qu'en fait pas du tout.

Comos ! De Bombrowicz. Aussi étouffant qu'un soleil à 12h08

La Princesse Angine de Topor, très géniale (pas surprenant ( c'est comme dire que Dostoievsky "écrit bien" ou pire "est un bon écrivain", en gros c'est inutile mais ça peut l'être pour faire tourner la référence, un peu comme on aime faire tourner une nana (pas moi parce que je suis une meuf) à son groupe de camarade de débauche ; on peut considérer que c'est injuste : pauvre nana tous ces gens qui te baisent et qui ne se rendent pas compte de ta vaginale musculature (ou encore musculature vaginale, au choix, ça change) mais non c'est pas injuste parce que ça arrive et c'est pas grave et que de toute façon on est sur une zone jaune (oui l'image en haut qui me demande tout le temps de retourner au site) pour en revenir à cette nana ça veut sûrement dire qu'elle pisse en continue... par conséquent seul ceux qui seront transcender le liquide-jaune-qui-attire-les-mouches-pourront reah the climax (oui en anglais pour honorer mes cours d'anglais).)

bande annonce

« On pourrait l'obliger à chanter tant d'hymnes nationaux qu'il se transformerait un drapeaux"

«- A-t-on le droit d'écrire « AVARE » avec un seul « A » ?
-Oui, si on manque de place »

« Le Chancelier stoppa l'éléphant et se mit à pousser des cris inhumains.
-Il est heureux, expliqua Angine. Il n'en a plus l'habitude. la crise risque de le terrasser. Dîtes lui vite quelque chose qui le rende malheureux.
-Chancelier, hurla Jonathan pour dominer les vociférations de l'ivrogne, la seule syllabe qui me donne satisfaction est la syllabe « non ».
Le vieillard se calma. Il reprit sa couleur normale, c'est-à-dire rouge brique.

«- Que voulez vous que j'écrive ?
-Élastique.
Les doigts de Jonathan palpitèrent sur les touches.
-Voilà. Élastique.
-Vous n'êtes pas un bon écrivain. Passez moi la machine.
Elle tapa à son tour.
ELASSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSTIQUE
-Voilà. C'est ainsi qu'il faut l'écrire. Ou comme cela si on le détend.
ELTIQUE
-Je ne me suis jamais posé le problème de cette façon »

15€ prix de vente conseillé (un peu "cher" en fait, je l'ai emprunté perso), 230 pages (donc pas un grand investissement temporel avec en plus des dessins !)

Citation de: Narak le Octobre 04, 2010, 10:13:28
Hermann Hesse. Tout.

Mais s'il faut conseiller des oeuvres en particulier,

Le combo d'oeuvres assez variées sur (je résume très grossièrement) comment l'Homme se découvre et chemine jusqu'à lui même :

- Demian, mon préféré, avec des vrais morceaux de Nietzsche à l'intérieur, enfin encore plus que dans les autres je veux dire, mais dans un des plus beaux romans que j'ai lu.

- Siddharta, le plus hippie, mais très beau aussi. En plus le héros met un méchant râteau philosophique au Bouddha à un moment.

-Le Loup des Steppes. Fabuleux.

Hesse, je suis surtout très friand de ses poèmes (bien que je ne sache pas ce que ça vaut en français)

Pour les germanophiles, un petit auteur dont l'ensemble de l'oeuvre tient dans un seul bouquin, mais parfaitement génial : Wolfgang Borchert. Ici aussi, on doit certainement trouver des traductions correctes, mais bon, je ne saurais me prononcer plus. C'est un auteur de la Trümmerlitteratur (littérature post 1re guerre mondiale en Allemagne), et ça laisse un bon vieil arrière-gout d'invalides à la lecture.

Bon à la lecture complète de ce topic je me sens carrément inculte, ignare, désabusé, abruti... Mais en même temps, je sais quoi lire pour mes 25 prochaines années.
Mieux vaut tard que jamais. Je viens enfin de comprendre l'intérêt de la zone.
Bon comme le peu de littérature que j'ai lu a déjà était cité et que j'ai pas envie de passer pour un pangolin, j'ai vu qu'a un moment certains ce sont permis de cité des BDs, là par contre j'en connais un rayon. Enfin peut-être moins que Hag, mais bref c'est pas un concours de bite de toute façon.
Je vous conseillerez donc de lire :

• Le 1er cycle de Balade au bout du monde de Pierre Makyo, un photographe, qui traine avec lui un mal de vivre profond, part à la recherche d'une chimère. Entrainé par une femme, il finit par se perdre dans des marécages cauchemardesque et tombe sur un royaume médiéval oublié, il est vite jeté aux oubliettes et y rencontre une population carcérale qui vie selon des codes barbares et moyenâgeux, accompagnée de son lot de lépreux et autres joyeusetés. A lire absolument.
  
  (http://www.sceneario.com/Planche_bd_4763_BALADE%20AU%20BOUT%20DU%20MONDE.jpg)
  

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• Durango de Yves Swolfs. Une BD western spaghetti. Remplie de jurons et de macchabés qui s'entassent à coup de pétoire. Jouissif.
  
  (http://www.zonelivre.fr/bd/Planches/durango_p.jpg)
  

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• Bout d'homme de Kraehn, Jean-Charles. Un adolescent de 19 ans pris au piège dans le corps d'un enfant de 10 ans, avec toutes les besoin d'un homme, notamment baiser. Il a pour compagnon un rat maléfique, reflet de sa propre personnalité, capable du tuer ses ennemis d'un seul regard. Dérangeant.
  
  (http://www.sceneario.com/Planche_bd_4881_BOUT%20D%27HOMME.jpg)
  

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  Et pour finir ma bible à moi
  
  
• Le cycle des mondes d'Aldébaran (http://www.mondes-aldebaran.com/) de Léo. Qui au final est peut-être le moins zonard, mais c'est un putain de chef d'oeuvre je vous laisse parcourir le site internet qui détails plutôt bien l'univers. À posséder en intégralité.
  
  (http://www.restaurationspirou.net/Planches/AldebaranP_23122001.jpg)