= La Zone =

= PROPAGANDE = => = TRI SELECTIF = => Discussion démarrée par: nihil le Juin 21, 2007, 16:25:18

Titre: Textes rejetés
Posté par: nihil le Juin 21, 2007, 16:25:18
Vlà tout un tas de poèmes qu'on m'a envoyé par mail, c'est pas forcément ignoble, mais c'est pas zonard, alors forum :

Bonjour

Je suis un africain qui aimerait contribuer par  d'humbles petits poèmes
Merci d'avance

TEXTE

Il est des jours...

Il est des jours où on laisse la lampe éteinte,
On écrit avec une encre d'ardoise sur une page de nuit, et les mots craquent comme des cailloux.
Il est des jours où l'on trébuche sur un souvenir
Et voilà qu'on dévale les couleurs de l'arc-en-ciel pour aller s'affaler dans le noir tête la première, un noir solide et anguleux.
On a beau brûler des fagots de secondes pour y voir plus clair on se blesse quand même sur des tessons de ciel.
Il est des jours qui n'apportent avec eux aucune rémission.
Des jours comme la peau blanche des mourants,
Des jours lestés de remords à l'odeur fade.
Des jours sans issue, plombés par l'attente vaine,
Des jours sans visage,
Jours d'absence en dehors de toute chronologie,
Jours que rien ne sauve, ni personne, ni un hier, ni un demain, ni une lumière, ni une prière.
Seulement une épaisseur qui traverse la chair dans laquelle le peu de pureté qui nous reste s'enlise.
Une épaisseur qui étouffe toute flamme.
Les heures s'effondrent les unes sur les autres avec un bruit sourd.
Désastre anonyme des heures impossibles à secourir.
Effritement de vie,
Décomposition du temps sur des silences inutiles,
Et les mailles du temps qui se défont une à une.....


TEXTE
LE POEME


Le poème est un chant pur,
Il est dit sans effet et sans effort
Accordé à la voix et au souffle
Il laisse passer
Sans rien exiger.
Il est comme une pièce d'or
Que l'on ignorait pouvoir trouver dans une ornière
Il s'adresse au cosmos
Et à chaque fibre d'un autre humain
Un poème ne bavarde pas
Et ne superpose des images
Comme on empile des livres sur une table

TEXTE
 Et je t'attends......
Je brise mes réveils agonisants
Dans mes aurores grises
Et jette mes pendules au rictus du chagrin
J'arrache toutes les feuilles
De mes calendriers lunaires
Je suspends le temps
Au vol de mon espérance
Aux courses effrénées de mes désirs,
Aux secondes de mes matins en lambeaux
Aux minutes de mes aubes tourmentées
Aux heures de mes nuits incandescentes...

Et je t'attends...

Je fige l'horloge de ma mémoire lascive
J'immobilise les aiguilles du cadran des regards
J'arrête sur mes illusions tremblantes
Le sablier des rêves troués et fuyants...
Et maintenant je fixe le ciel
Pour y saisir ta fuite dans les étoiles
Tes fugitives apparitions dans l'arc en ciel
Alors je deviens intemporelle
Pour me mouvoir dans ton monde infini
Peuplé de tes doutes, de tes silences
Et peut-être de tes espoirs...


TEXTE
 Lettre de Bagdad...
Je t'écris
De Bagdad ou d'ailleurs
Avec des pétales de dignité violée
Au rouge torturé
Je t'envoie des mots capturés
Souillés d'oubli et de honte
Des mots fusillés
Avant d'être prononcés...

Je t'envoie des bruits de coups sanglants
Des voix sourdes de despotes grimaçants
Des hurlements de femmes et d'hommes
Arrachés avec violence
Au linceul de l'innocence...

Je t'envoie des rires de bourreaux
Des regards éteints
Quand les cris ne sont plus que des plaintes
Quand la souffrance suinte
Sur les murs de béton...
Je t'envoie mille sévices
Milles supplices
Mille tourments
Infligés sans un remords
Jusqu'aux portes de la mort.
Du fond de ma silhouette masquée
Presque désincarnée
A force d'être dénudée
Déchirée, tant de fois humiliée...

Je t'envoie mes peurs en tremblant
Toutes ces traces sur ma peau
Mégots écrasés
Je t'envoie mes ongles arrachés
Aux murs de ton silence
Aux parois de ton indifférence
Et mes yeux aveuglés comme crevés
A force de vouloir te réveiller

Toi, Toi
Toi à qui j'écris
Avec les lambeaux de mon âme,
Je joins les photos infâmes
Aux pétales violés de mon cœur
Toi qui vis si loin de Bagdad
....ou d'ailleurs

TEXTE  
Rêves en ruines
Ma vie engloutie au tréfond d'un fleuve

A ma mort je signe

Cruel monde
A tué tout l'or- mes chimères
Entre ciel et moi

Si tu veux vivre je t'attendrai là-bas
Sous un arbre  
Planté au coeur de la terre
Pour nous accueillir

Texte

CONFIDENCES TACTILES

Des mains
Agiles
Fragiles
Posent sur mon cœur d'argile
Détresse
Caresse
Tendresse

Des mains
Heureuses
Boudeuses
Cherchent dans mon âme creuse
L'effroi
L'émoi
La foi

Des mains
Expertes
Offertes
Découvrent mes plaies anciennes
Rebelles
Cruelles
Mortelles

Des mains
Muettes
Discrètes
Exorcisent ma douleur
Vivante
Violente
Démente

Des mains
Câlines
Dessinent
Une aube enceinte d'espoir
Fugace
Tenace
Vorace

Des mains
D'amour
D'un jour
M'ont sauvé du naufrage

Texte
Des mots en l'air
La parole du matin
Se reconnaît à ce qu'elle n'a pas d'ombre,
Elle s'avance, nue,
Dans l'éclat éblouissant de la lumière,
C'est une parole qui brûle la langue
Et consume l'âme.

TEXTE
Rejoindre un cœur par la parole
Est un voyage impossible,
Une vraie folie,
parce que les mots tombent,
Ils nous échappent
Et se brisent
Aussi facilement qu'un souvenir,

Texte
Depuis toujours j'ai été condamnée à rêver

Les mots tombaient comme un verre qui se brise.
Et les bords coupant des mots blessaient tous mes rires, tous mes élans.
La moindre joie se tranchait ma gorge sur les morceaux coupant des mots tombés, des mots brisés.

Dès qu'on marche, on apprend à passer de place en place, dans la plus grande transparence
A déposer de temps à autre sa misère sur le sol.
On jette des cubes ou des osselets,
On ouvre un livre cent fois ouvert,
On apprend à user chaque chose, chaque instant, chaque saison, on apprend l'attente vaine.
Ainsi les nuages défilent, se font, se défont,
Au gré des vagues grises de l'ennui,
Se déversent au creux des jours sans fin, où le silence règne en maître absolu.
Voici pourquoi depuis toujours j'ai été condamnée à rêver.
A rêvasser, même.
J'ai collé ma face d'enfance sur la vitre du monde et la buée de mon souffle à envahi mon horizon.
Comme un brouillard entre le monde et moi.
Un brouillard sur lequel mon index dessinait des formes absurdes, des signes cabalistiques,
Qui me permettaient de glisser, sans trop d'encombre, sous la surface âpre et rugueuse des heures.

Texte
La grâce


Je cherche un instant de paix.
Mais je me noie dans la lenteur orgueilleuse des océans.
Les grands édifices de l'espérance, drapés dans leurs manteaux solennels, sont à l'agonie,
Brûlent sur l'autel pétrifié de nos cœurs.
Rien ne tient, même la chair humide des corps enlianés n'adoucit plus ni l'absence, ni le désordre des mots.
Ni le bien, ni le mal qui ronge. Ni l'oubli.

Seule reste la grâce, qu'on confond souvent avec la lumière.
La grâce pour marcher sur le fil des mots avec une ombrelle rouge.
Pour se couper la langue et boire son sang après chaque mensonge,
Pour écrire dans la neige pour l'éternité,
Pour tracer dans le sable le visage de l'amoureux, ou celui de Dieu,
Pour devenir le corps joyeux du papillon jouant dans les corolles transparentes du vent.
La grâce pour avoir le cœur percé qui laisse s'écouler nos offrandes.
Pour ne rien garder.

Texte

Dans la maison des songes

A l'heure


Où la nuit s'empare de ses yeux
l'enfant regarde nu le ciel
la maison des songes
Se recroqueville
Et pleure
À chaque fois qu'un cri
Surgit
Et retourne dans sa chambre grise
Où il meurt
Privée d'air
Et de brise

TEXTE

L'attente
Les yeux fermés
vivre dans l'épaisseur du vide
là où ralentissent les heures
flux d'eau vive
Se poser sur un pont aérien
là où gravitent les anges
Marcher vers ce paradis
jamais en perte
qui m'attend derrière la frontière de ce jour




Djamel MAZOUZ
(Algérie) le 09 juin 2007



Titre: Re:Textes rejetés
Posté par: MILL le Juin 21, 2007, 16:34:15
Pas possible! LE Djamel Mazouz?
Titre: Re:Textes rejetés
Posté par: MILL le Juin 21, 2007, 16:39:58
Blagues à part, y a des trucs pas mal là-dedans, même si on reste dans le registre - relativement typique - d'une écriture un peu sentencieuse, qui se veut pleine de sagesse. Vous me direz, t'as besoin de parler, connard, et vous aurez raison, mais ce n'est pas une raison pour me tutoyer, manants que vous êtes. Les passages que je préfère sont ceux où l'auteur refuse les rimes. a partir du moment où il s'échine à en trouver quelques unes, je trouve ça surfait. Pour le reste, on sent une implication totale derrière ces mots. Pas mal du tou, Msieur Mazouz.
Titre: Re:Textes rejetés
Posté par: Narak le Juin 21, 2007, 17:39:51
Confidences tactiles c'est horrible, mais vraiment.
Sinon le reste je n'ai fait que survoler.
Titre: Re:Textes rejetés
Posté par: nihil le Juin 25, 2007, 18:07:06
Y a quelque temps, j'avais refusé les héritiers de Kahun, une série de quatre textes de Tyler D de bonne facture, mais pas zonards. Tyler a réclamé une seconde fois leur publication récemment. J'ai fait lire ça à mon esclave Winteria, qui a confirmé le verdict, tout en signalant que c'est quand même de la bonne came.

Voici les liens vers les quatre textes postés sur le forum pour ceux qui veulent les lire :

1 (http://zone.apinc.org/forum/index.php?board=10;action=display;threadid=923;start=msg15662#msg15662)
2 (http://zone.apinc.org/forum/index.php?board=10;action=display;threadid=968;start=msg16480#msg16480)
3 (http://zone.apinc.org/forum/index.php?board=10;action=display;threadid=992;start=msg16873#msg16873)
4 (http://zone.apinc.org/forum/index.php?board=10;action=display;threadid=1122;start=msg20048#msg20048)
Titre: Re:Textes rejetés
Posté par: Winteria le Juin 25, 2007, 20:21:17
Petitun : t'es sûr que c'est strictement la même version ? (si tu me dis de relire pour vérifier, je te fais un quarantième trou au cul).

Petideux : dans ma grande mansuétude, j'estime que les liens mériteraient de figurer en home.
Titre: Re:Textes rejetés
Posté par: nihil le Juin 25, 2007, 22:13:25
Fais donc si le coeur t'en dit.
Titre: Re:Textes rejetés
Posté par: nihil le Juillet 06, 2007, 09:42:22
Ahahah, de mieux en mieux :

Marseille la Belle
Posté le 06/07/2007
par Mon Olympe
IP : 84.101.32.101
e-mail : ac@caramail.com


Un ptit clash à l'intention de nos adversères pitoyables de la ligue 1:

Un ptit clash à l'intention de nos adversères pitoyables de la ligue 1:

A Marseille une légende est en train de s'écrire

Celle du renouveau, celle que vous etes en train de lire

Pape Diouf va nous monter une équipe de ouf

Anigo va recruter des joueurs de haut-niveau

RLD a enfin décidé de lâcher les sous

Et tout le peuple marseillais est sans dessus dessous

Il était temps que ce gros richard balance le blé

Même si Kashkar avait un plus gros chéquier

Maintenant les plus grands veulent signer chez nous

Giuly, Thuram, Van der vaart, Ziani

Trezeguet, Yaya Touré, Yoahn Pelé, Cissé

Pas de doute notre club mythique fout encore la t.r.i.q.u.e.

Et à tous les lacheurs, qu'ils aillent se barrer ailleurs

Comme Ribéry ce t.r.a.i.t.r.e élevé par les n.a.z.i.s. du FC Metz

Si des phocéens le croise un jour il lui ferons les f.e.s.s.e.s

Bientôt notre OM au niveau des plus grands

Barça, Chelsea, Manchester, Milan

N'ont qu'à bien se tenir

Car le pire les attend

L'Europe en ligne de mire

La finale de la C1 c'est pour dans pas longtemps

Une ou deux saisons pour revoir l'OM sur le toit du monde

Avec Nasri aux commande, le minot futur ballon d'or

Marseille est grande et autour d'elle sème la m.o.r.t

Notre fière armée détruira tout sur son passage

Les équipes de b.a.l.l.e.t.r.i.n.g.u.e.s de la Ligue 1 ne lui ferons pas barrage

Un seul club en France est digne d'être Champion de France

C'est le club aimé par toute la France

Les autres clubs, les autres supporters,

C'est des f.i.an.t.e.s, c'est de la deu-mer

On c.r.è.v.e.r.a tous les lyonnais et leur club de r.a.c.l.u.r.e.s

car Marseille la Belle est de r.a.c.e et de sang pur

Quante au Girondins c'est des gros c.h.i.e.n.s

chez eux jamais on verra du beau jeu

Sainte-Etienne sera toujours derrière nous

Pour nous lécher l'hognon à genou

Lille et Lens vulgaires clubs de cassosses

Ont compris depuis longtemps qui étais le boss

Leurs supporters à la c.o.n. pointent tous à l'ANPE

Y feraient mieux de trouver un boulot au lieu de jouer les p.o.i.v.r.e.a.u.x

Toulouse c'est la loose,

Depuis qu'AzF a exploser les violets se sente plus p.i.s.s.e.r

Mais c'est nous qu'on va leur exploser la fiole

A ce club minable de t.a.f.f.i.o.l.l.e.s

Quante aux petits beurres bretons de chez Rennes

Ils on peur pour leur f.i.o.n., normal on va les kèn

PSG j'en parle même pas ça me fait trop délire

Dans notre championnat c'est les pire

Et dans l'Europe entière ils fons rire

La légende est de nouveau en marche

Tout ceux qui ne serons pas avec nous

Irons bruler en enfer sous les coups

De notre équipe du feu de Dieu

Droit au but, qui dit mieux?

Passé et présent se rejoignent

Et conjuguent notre futur en une valeur sûr

Celle de revoir l'OM dominer à jamais

et pour l'éternité le football français

Car nous sommes le peuple élu et vous l'avez dans le c.u.l.

A l'aise j'te b.a.i.s.e, représente le 13.



Message complémentaire : Merci de laissez veau comm'


Titre: Re:Textes rejetés
Posté par: B52 le Juillet 06, 2007, 10:54:50
Le nouveau tube de l'été!
Titre: Re:Textes rejetés
Posté par: Hag le Juillet 06, 2007, 15:17:25
Cette... chose a pondu une autre oeuvre, hymne véritable à la tolérance et au respect.:

Citation
   Un ptit clash à l'intention de nos adversaires pitoyables de la ligue 1 :

   Cissé c'est le meilleur attaquant d'Europe,

   Tous les buts qu'y met c'est du propre,

   qui peut conteste on te teste,

   alors la ramène pas gars,

   ou Marseille va te noyer comme une abeille,

   dans un pot de confiture ou écrasé par une voiture,

   OM à jamais dans nos coeurs,

   En France comme ailleurs,

   Tous les autres ils ont peur,

   On va ramener la ligue des champions,

   A l'aise on va attirer l'attention,

   Sur la canebière,

   Et fêter ça avec de la bière,

   Car marseille c'est le plus grand club de tous les temps,

   Si t'es pas d'accord on t'attend,

   Avec des barres de fer on va te défoncer,

   Et fourrer ta darronne avec nos trépieds.

   L'europe tremble déjà de voir débouler

   Notre fière armée et conquire les victoires

   Partout dans les tribunes où on va s'asseoir,

   OL, Lens, Lille, Bordeaux, PSG, Sainté,

   Gadjo arrête ton char,

   Tout ça c'est des équipes de clochards,

   Et de cassosses comme leurs supporters périmés.

   Représente le 13 mec, spéciale kasse-dédi à tous les fiers marseillais.

   Nous sommes le peuple élu et vous l'avez dans le c.u.l.


Ce taré écume les sites de sports, copiant collant ses textes et insultant copieusement tout ceux qui ne lui lèchent pas les couilles.


Le monde est fantastique.
Titre: Re:Textes rejetés
Posté par: nihil le Juillet 06, 2007, 23:46:12
Le retour de notre poétesse maudite Aure; directement dans les textes rejetés. Cause du rejet : on l'encule.

Haiku
Posté le 06/07/2007
par Aure



L'étang dégivré
Il lui faudra bien couler
Le vieux rat crevé


Titre: Re:Textes rejetés
Posté par: Hag le Juillet 06, 2007, 23:52:32
Dommage, j'aimais bien.
Titre: Re : Textes rejetés
Posté par: martin le Août 04, 2016, 00:11:12
J'ai déjà écris un texte sur la ville de Bagdad.
Titre: Re : Textes rejetés
Posté par: Lourdes Phalanges le Mars 24, 2017, 13:08:03
Deux textes rejetés. Motif : Foutage de gueule et couche pleine/Fake /des gens qui s'ennuient.

(https://images-na.ssl-images-amazon.com/images/I/41Wa0z5MONL._SS36_.jpg) Mélandrie Delacroix : Programme électoral 8

Pas moyen d'y couper, la navrance étant de mise depuis bien trop longtemps, je me vois dans l'obligation de sortir de l'ombre. Oui, c'est bien moi, le chef d'état que vous attendiez. Le Messie républicain que tous espèrent.
Je pourrais me passer de vous proposer un programme et me contenter de la confiance aveugle que vous portez à ma jolie petite gueule, mais ayant été correctement élevée par un papa, dont le papa, selon la légende, aurait été un fidèle proche de Blaus Karbie mais en moins stupide, puisque lui, ne s'est pas fait choppé et donc, pour terminer cette phrase de déjà cinq lignes, j'ai décidé de vous expliquer quand même la structure principale étayant mon futur quinquennat.

Il faut de l'ordre, de la discipline pour réussir à vivre ensemble. Surtout quand on est obligé de côtoyer des mangeurs de hot-dogs. Certes, la mixité est de rigueur dans un monde en brassage culturel depuis quelques décennies. Bien sûr, les mangeurs de hot-dogs ont le droit de se mouvoir comme les autres. Ils ont le droit de vivre, comme chacun d'entre nous. Ils ont le droit de respirer le même air que nous, le droit de coucher avec les gens comme nous (veuillez m'excuser, je m'absente quelques minutes pour vomir). Bref, nous devons apprendre à vivre ensemble, pour cela, nous devons nous respecter.
C'est pourquoi, j'estime qu'il faut créer un cadre, inexistant jusqu'alors, permettant la cohérence d'une cohabitation dans le respect de tous. Et le respect commence déjà par faire comme les autres. Aussi, je vais remplacer le pain à hot-dog classique à la texture plastique par de la bonne baguette bien de chez-nous ! La saucisse, cet alliage de matière à l'aspect comestible mais aux origines plus que douteuses, par de la saucisse bien de chez-nous et pour la moutarde, on ne change rien (sauf si elle n'est pas de chez nous).
Ainsi, nous aurons, toutes et tous, le sentiment d'appartenir à une seule et même Patrie ! De là, de cet esprit commun découlera l'attitude de tout à chacun, convergeante vers une similarité permettant un seul et unique comportement social ! Par ce fait, plus de désaccord ! Plus de problème économique !
Voilà, en résumé, ce que je vous promets pour les cinq années à venir ! Mais vous avez tout à fait le droit de ne pas en tenir compte et de voter uniquement , pour ma jolie petite gueule.



(https://images-na.ssl-images-amazon.com/images/I/41Wa0z5MONL._SS36_.jpg) Méthylène : LE GRAND VOYAGE

On a beau posséder le Babyliss Bluethooth dernier cri, avoir mis des cales sous les pieds du petit, friser la mort sur la banquette arrière pendant que le gamin conduit c'est, comment dire... Il s'en est fallu d'un cheveu que ça réussisse !
Je frise la mort à chaque virage. La manœuvre se révèle mal aisée car, à chaque coup de volant, le fer glisse et lui arrache des tifs. Ou bien c'est la mèche qui se dérobe, et la camarde n'en a plus beaucoup sur le crâne. Il me faut procéder avec précaution car si je brûle ses derniers cheveux, adieu l'indéfrisable ! - et je la connais, la garce : elle me guette. Si je la frôle de trop près à son goût, piquée au vif, la mort me frappe.
Je frise la mort, donc, pendant que mon gamin conduit. Le moins petit des deux. Il pique un peu du nez à cause du sirop codéiné mais le plus jeune a les jambes trop courtes pour atteindre les pédales. Celui-là, je l'ai installé à la place du mort. Quant à elle, assise près de moi sur la banquette arrière, elle se laisse friser sans maudire.
Je frise la mort à la dernière mode. Elle est si belle (d'une beauté tragique, forcément) que mon petit chauffeur ne peut s'empêcher de la voir en face dans le rétroviseur. Il ne regarde pas la route, ni les panneaux et son petit frère ne sait pas lire.
Très vite, je le constate : nous sommes perdus.
Occupé à me regarder glisser dans les rouleaux de la séduisante camarde une épingle à cheveux, le gosse n'a pas vu celle que formait la route, devant lui - moment d'inattention funeste - et soudain, nous fûmes... nous fûmes. C'est alors qu'avant de passer, nous avons poussé, ensemble, un ultime hurlement.

Femme au volant, mort au tournant, dit-on.
Mais enfant au volant, belle mort, et même... mort au dernier cri !

(Message complémentaire : Oui, je sais, c'est un peu tiré par les cheveux.)
Titre: Re : Textes rejetés
Posté par: Cuddle le Mars 25, 2017, 11:59:47
(https://media2.giphy.com/media/Wds8J0sb4fnKo/200.webp#1)
Titre: Re : Textes rejetés
Posté par: lapinchien le Mars 25, 2017, 14:19:16
j'ai déjà publié de pire bouses sur ce site, souvent c'étaient mes propres textes. Ils collaient encore moins à la ligne éditoriale du site. Cela dit chaque admin publicateur publie un texte ou le refuse en son âme et conscience sans avoir à se justifier.
Titre: Re : Textes rejetés
Posté par: Lourdes Phalanges le Mars 26, 2017, 16:11:04
Après concertation, les admins ont décidé de recycler ces deux foutages de gueule. Quand on trolle, on s'applique.
Titre: Re : Textes rejetés
Posté par: Lourdes Phalanges le Juin 05, 2017, 17:14:22
Poètroll pas drôle et pas dans la ligne du parti :

Mon premier poème
Le 05/06/2017
par Axel Perhirin




Je t'ai croisé à un coin de rue

le regard un peu perdu

Moi qui attendait souvent regardant le ciel

Tu es venue tel un ange descendue du ciel

Je t'ai regardé et tout à coup mon cœur s'est embrasé

Toi qui n'accompagnait que des pauvres cinglés

j'étais la pour te protégé

le cœur serré, tu m'as rejeté parmis des amours oublié

Toi qui voulait gagné as tu compris tout ce que j'avais traversé

Depuis ce temps je pense à celui que tu ne peux cesser de penser

celui qui t'as apprivoisé et qui t'as laissé parmis les âmes déchaînés

Tu auras tout pris de mon cœur et tu m'as laissé que la froideur

et la noirceur tel un détraqueur

Maintenant je m'en vais telle une hirondelle traversant le ciel
Titre: Re : Textes rejetés
Posté par: lapinchien le Juin 05, 2017, 17:36:50
#TDM de base cependant totalement HS dev personnel
Titre: Re : Textes rejetés
Posté par: Cuddle le Juillet 30, 2018, 20:58:41
[Saint-Con 2019] Noël à la Saint Con
Le 20/05/2018
par pascal dandois


Kevin Mongolo, 12 ans et demi en avait marre des cadeaux qu'il trouvait « de merde » que lui amène chaque année le père Noël. Ce soir-là ( je vous raconte cet espèce de conte bien qu'il soit en quelque sorte hors saison et que je ne sais même pas, d'ailleurs, si je suis encore dans les dates de la Saint Con, ce dont je doute, mais l'inspiration ça vient comme ça peut, on fera ce qu'on veut de ce pauvre texte, peut-être un épilogue à la Saint Con, à moins qu'on le garde pour l'année prochaine de toute façon c'est pas grave, j'aurais pas gagner), la nuit du 24 au 25 décembre, il avait décidé, pour se venger de papa-Noël, malgré la température agréable (avec le réchauffement climatique vous savez bien qu'il n'y a plus de saisons), d'allumer la cheminée justement pour que le vieux barbu se crame le cul, et ainsi lui donner une bonne leçon (car ça le faisait vraiment chier les livres avec plein d'écriture dessus qu'il recevait à Noël, il avait jamais que ça) Kevin en rigolait d'avance en imaginant l'homme en rouge avec le feu au derrière. Mais cet abruti de Kevin Mongolo était, comme son nom l'indique, bien incapable d'allumer un feu proprement, il a lâché le papier journal et les allumettes allumés en se brulant les doigts, et hop ! voila que ça fout le feu au tapis puis à son falzar, sa chemise ses cheveux etc. le voilà, en feu, qui court, en gueulant et en foutant le feu à toute la baraque, toute sa famille, toute la ville, à tout l'univers... que c'est con !
Titre: Re : Textes rejetés
Posté par: lapinchien le Juillet 31, 2018, 19:09:08
la polémique n'est pas loin
Titre: Re : Textes rejetés
Posté par: Dourak Smerdiakov le Août 03, 2018, 22:12:10
Oui, parce que ça nous faisait deux participants pour la Saint-Con 2019 avec celle de HK déjà publiée. Là, virtuellement, HaiKulysse est Grand Inquisiteur avec un texte naze.
Titre: Re : Textes rejetés
Posté par: Cuddle le Août 07, 2018, 18:57:09
En même temps faut avouer que c'était de la grosse merde ce truc
Titre: Re : Textes rejetés
Posté par: Lunatik le Mai 08, 2021, 20:21:44
Titre : Tous les jours
Auteur : Connard
Date de soumission : 1er mai 2021

Motifs du rejet : hormis les deux premières phrases, indubitablement pertinentes, ce texte est putain d'imbitable, mal écrit, bourré de fautes, et les petits relents nazillons, n'en déplaise à Esther, dictent obligeamment à cette bouse la voie à suivre : direction la benne à ordures.

CitationLa saint con est une invention prodigieuse, c'est la plus grande idée de l'époque. Le crasseux que je suis n'est pas à la hauteur. Mais ce texte volé et copié d'une machine restée anonyme et dont le propriétaire est peut-être mort vousconviendra sans doute; S'il en est autrement c'est que vous savez pas lire ou que vous êtes le plus grand génie de tout le monde entier et qu'il faut que vous nous guidiez, pauvres pêcheurs summum ec perditur.

On me demandait un texte sur un con, ou plutôt pour brûler un con. En d'autres mots du papier, mais le papier de mes cahiers étant blanchi et tracé de lignes d'encre, bien que venant du bois cela me posait un problème d'ordre écologique. Et le logo certifiant l'origine de forêts durablement gérées, le même que celui sur le papier toilette, ne suffisait pas à me rassurer sur le bon comportement à adopter dans cette situation.
  Enfin il m'était clairement demandé un texte, je ne pouvais pas simplement balancer quelques feuilles en guise d'allume-feu et laisser au hasard des allés, venus et des passants de se débrouiller avec pour bûcher et griller un con. Bien que n'importe qui aurait fait l'affaire, il y a mathématiquement une telle proportion de merde putréfiante et cousin germain par nature de cette espèce ; le con à l'état sociétale est endémique, et à prendre au hasard quelqu'un on peut être sûr que : s'il n'est con c'est un enculé, et qu'est ce qu'un enculé dans une ville de con ? Un trou à merde. Car en effet le seul outil capable de changer la fonction du cul, pour un temps, ne fait pas partie de l'arsenal des cons. Donc l'enculé, cousin germinal du con, en est si proche à tout points de vue qu'en les croisant on peut être aisément sûr d'obtenir une espèce viable et reproductible.
Pourquoi faire me direz-vous ? Un autodafé à l'huile de con, cela évitera le problème des forêts, et pour ce qui est de la merde, la sagesse mongole nous apprend que celle du troupeau alimentera le foyer de la yourte au plus froid des hivers steppiques. Cela fera donc bien l'affaire pour cramer un quoi-que-qui-qu-qu'-q-q-qu- Con !
  Peut-être faudra-t-il la faire sécher ?

Soudain m'apparut que le texte demandé serait envoyé par fibre optique et décryptage informatique. C'était donc peine perdue, je ne maîtrisais pas les centrales à charbon chinois chargés par leur combustion et fission de refroidir les données cérébrales générées de par le monde. Était-ce donc en pointant l'idiot du doigt que je pourrai le brûler? Sur un tas de travailleurs bridés.
  La nature miraculeusement m'enseigne que par un matériel non combustible tel que l'électronique je puis atteindre aux sources du feu sur terre dont le centre névralgique s'est récemment déplacé de Dashau à Datong en Asie centrale non loin du Xinjiang et de ses bons Ouïgours qui parait-il jouent au ping-pong avec leurs dents en attendant de devenir chinois, et cela m'arrangeait !
  Car il me manquait déjà un bouton à mon manteau et je me rationnais aussi dans l'utilisation du savon, n'ayant presque plus aucun ancêtre à mettre au feu pour en extraire la graisse nécessaire, mais passons sur les explications d'ordre scientifique ; j'étais au moins sûr avec ce charbon de Datong que lorsque la fumée m'arriverait aux narines, il ne se trouverait plus personne pour savoir quelle en était l'origine.

  Voilà un problème de résolu pensais-je bienheureux, mais l'on sonna. C'était sans doute le livreur de justeat. D'instinct je jetais un œil sur mon téléphone pour voir l'heure qu'il était, et si je pouvais me faire rembourser. C'est alors que l'oracle braqué sur ma rétine me notifia quelque chose :
  « Le président impose le couvre-feu à partir de 19heure. »
L'ennuie c'est qu'il était dix-neuf heure passé. La sonnette sonna encore, « Ah ça ! » dis-je tout haut. J'étais habitué depuis quelques temps à ce que les applications de mon téléphone m'appellent président, et observent mes décrets avec obligeance et admiration, ça ne me choquait donc pas que la porte du poulailler soit close à la nuit tombée. « C'est le livreur ! » cria dehors, et il s'agaçait sur la sonnette. « Ah ça ! » répétais-je avec emportement.
  J'allais pour ouvrir, la porte donnait sur celle de la cuisine, ma belle cuisine nickelle, passée à la javel, aux couteaux aiguisés aimantés sur le mur. J'ouvris, le malappris avait un masque ! Il ne parlait même pas français, sale race ! Je ne me fit pas prier, j'empoignais le sac en carton d'une main, l'homme au collet de l'autre, les entraînant dans la cuisine et sur le sol, je me saisis dans la bagarre du couteau à égorger les porcs, et savez-vous ce qu'il me dit ? « Allah Wakbar » ou quelque chose du genre, ça sonnait entre le pakistanais et l'africain non lettré, c'était indéfinissable, enfin il priait dieu quoi, ou sa mère. « Un terroriste en plus ! » triomphai-je.Et Shlack ! Shlasse ! Shize ! De la merde rouge giclait partout sur les carreaux blancs. Les couteaux parlent une langue germanique, leur acier clair comme les yeux bleus d'Esther aux nattes blondes, et l'opale rosée de ses joues.

  Sur ce je retournais satisfait à mon bureau, content d'avoir trouvé la matière première au brûlât d'un sale con, sans dépenser ni rogner sur le budget carbone de la terre. J'avais certes le bois, mais il me fallait l'homme.
  La saint-con n'était pas une mince affaire, l'oracle me l'avait sommé, en plus de quoi il y mêlait sa sainteté ; au commencement était le verbe pensais-je presque désœuvré et pourtant solennel. Faudrait-il que l'encens de ce sacrifice atteigne au divin. Il fallait donc que le con soit bon, du moins que cela sente. La femme sent, bon. Mais c'était hors de question, car le con n'en a pas.Et puis de plus par suite d'un épisode métalogique exceptionnel toutes les femmes de cette ville avaient perdu leur enveloppe charnelle ce qui acheva tout à fait de barrer cette piste odorable, car en fait sans odeur.
& sans viande pas de sacrifice.
  Las, j'appuyai mon menton à la paume de la main dans la pose délicieuse du penseur de Rodin, mirant dans le miroir, & me délectant de, mon athénienne charpente.
  « Robin ! Mais bien sûr ! » exultai-je, c'était un des hommes les plus cons qu'il m'ait été permit de connaître, un idiot parmi les idiots, brillant ! Il sentait le cochon de lait, franchement qui n'aime pas ça ? Et c'était un de mes meilleurs amis, aisé donc de le faire monter de gré sur le bûcher.
Le con n'y verrait que du feu.

  Dois-je vous décrire l'âme de ce garçon ? Il vivait dans le tronc mort d'un arbre, probablement un chêne, mais peut-être un sapin. Avec sa mère, une photo de sa demi-sœur encaillée se déplaçait sur les murs, ils dînaient à table posée sur le corps, cadavre de son beau-père à qui ils parlaient parfois, à qui ils donnaient un peu de leur assiette. Et quoi ? Me direz-vous, cela fait-il un con ? Non, naturellement.
  Il copulait avec sa mère. Oh !?
  Sur la table du mort. Ah ! Mais c'est horrible!     Mais encore, cela ne fait pas un con.
  Parfois il racontait à son beau-père ce qu'elle et lui faisaient, à peine ressortit d'elle et avec le même naturel que s'il parlait d'une omelette ou du temps qu'il fait. C'est un fou ! Mais ça ne fait toujours pas un con.
  Une fois il m'a dit qu'il couchait dans le lit de sa sœur et alors que je lui fit remarquer qu'ils en auraient des enfants, il s'outra et gueula que j'étais dégueulasse.     Vraiment ?
Oui, en fait il ne sait pas ce qu'il fait, ses yeux sont clos.   Tu dis ?
Il est encore aveugle, pourtant déjà adulte.  Ah ! C'est un con !   Oui comme je vous le dis.   
Brûle-le !
Certainement.

  Saisi de vigueur je m'élançai dans le couloir, une odeur de riz au poulet m'arrêta, c'était le corps du feu qui puait déjà sur le carrelage. Combien de temps avait passé ? Pour que l'œuvre soit complète, je me devais de brûler l'homme sur ce bois là. Dans mon emportement je rompais à la hâte les articulations à la force de mes bras, j'espérais ainsi emporter un paquet de cinq ou six bouts, mais la chaire résistait, enfin à l'aide de mon beau couteau j'ai sectionné les tendons, les nerfs, que sais-je d'autre, toutes ces petites choses qui résistent et que n'importe quel manuel de boucherie vous expliquerai dans le détail. C'est dans un grand sac Lidl que j'emportais mon bois des Indes. Comme c'était un peu lourd je l'ai mis dans le premier caddie que j'ai trouvé, c'est plein de roms par chez moi, c'est donc aussi plein de caddies. Savez-vous ce que c'est qu'un caddie ? Le nom de la marque est étrange, ça vient pas de chez nous, mais en soit : c'est une grille sur quatre roues.

  C'est donc au volant de ma Cadillac que j'emmenai mon tas de bûches à développement local et durable dans le bois, non loin du lac, à la souche de mon con à flamber.
  Mais il n'était pas là ce fils de pute.
Soudain je me réalisai être en plein Nantes avec un tas de mort sur les bras, et à l'heure du couvre-feu. Je me senti un peu mal.

  Un clochard s'approcha, me demander du feu. J'en avais pas et j'en cherchai, mais il me regarda comme si je mentais. Au lieu de s'en aller il me fixa avec ces yeux profonds comme ont les vieux à l'état sauvage. Alors en un éclair je compris ce que c'était. J'ouvris grand mon sac et le vidais avec cérémonie sur le trottoir, préparant là un bûcher pour les siècles à venir. Le vieux n'en fût pas surpris, il m'aida à porter et agencer tout cela au mieux. Et tout était parfaitement bien mis, il ne nous manquait plus qu'un briquet « Et le con ! » éclatais-je soudain un sanglot dans la voix.
  D'où venait cette faiblesse, suis-je une fiotte ? D'un coup de poing j'étalais le type sur le tas de membres. Empoignant une jambe ou un bras mort, je le fracassai contre sa tête, continuant ainsi jusqu'à ce que ce ne fût que de la bouillie. Pas besoin de démembrer celui-ci, je jetais simplement son gras sur le tas déjà là, et ça faisait bien, une pointe de couleur blanche c'était, presque jolie.
  Heureusement qu'il n'y a personne pensais-je bien tranquille.
Je m'assied sur les morts, encore une fois dans la pause du penseur, résolument j'attendais mon con suprême et admirable. Il ne vint jamais, le jour par contre, et avec ça les gens, puis la police. Ils m'ont menotté, ils m'emmènent. Que vont-ils faire, me pendre ? On ne tue plus les gens aujourd'hui, peut-être m'enfermer, oui c'est ça on enferme aujourd'hui.

  « Monsieur ? » « Monsieur ! » - Hein ? Eu, Oouui !? « Vous pensez vraiment ce que vous dites ? »
- Eh bien, oui.
«  Vraiment  vraiment ?! Ça s'est passé comme ça ? »
- Ah oui, bien sûr.
  Elle se tourna vers un gros homme en blanc, ou peut-être bleu pâle « Emmenez-le »
Ça n'était pas l'habit d'un bourreau qui abat. - Où m'emmène-t-on ?
« À l'asile » entendis-je, mais elle ne s'adressait pas directement à moi, elle parlait à son associé, apprenti, quoiquecesoit jenesaisqui, et continua :
« On l'a trouvé assis sur un tas d'ordure en plein carrefour à midi et buvant une bouteille vide, abruti de soleil ; tu as vu comme ça tape cet été ? Il parlait tout haut tout seul apparemment et ne voulait descendre sans que quelqu'un ne le remplace. » « Qui ? » « Saint-con »
« Pourquoi l'arrêter ? Y'en a des tonnes comme lui. » «
« C'est vrai, mais il bloquait le passage avec son tas d'ordures. » « Tu penses ? » « Sûrement »
« Et les poubelles ? » « Les éboueurs s'en chargent. »
  J'entendis pas la fin, mais avant de tourner au bout du couloir je gueulai comme un dingue :
- Vous dites qu'on m'a trouvé, mais qui m'a trouvé ? Je vous demande : Qui !?

  Et puis c'est tout, le garçon en blanc m'a donné à d'autres gens en blanc qui m'ont assis et donné de la purée avec des tranquillisants puis je me suis calé confortablement devant la télé, qui diffusait une énième retransmission de l'histoire de Saint Antoine de Padoue.
  C'est entre deux pubs pour des gâteaux bios et des voitures électriques.
Apparemment chez « Lu » et depuis plus d'un siècle : on prend soin de la terre et des agriculteurs, nos céréales sont cultivés en France et acheminés par camions roulant au bio-gaz jusqu'à l'usine de transformation. Chez « Lu », on prend soin de nos enfants et de notre avenir.
- Mais c'est qui « On » ? Putin !
J'ai dit ça à voix haute, mon voisin de table qui se battait avec son jeu de pilules a tenté d'émettre une hypothèse, du moins d'entamer un dialogue :
« Qu'Qu,Qu'...Quq;q : Quoi ? »                                  - C'est qui : On ?
« Qu 'Qu,Qu'qu... Qui ?! »                         -Bordel ! Mais t'es complètement con !
«  Que,que'que;qu ;..qque : Con ! Oui c'est ça, que des cons, dis moi quand est-ce que tu vas t'en rendre compte mon pauvre ami. » dit-il enfin d'un ton limpide et linéaire.
  Sur ce une femme de blanc vêtue et à la bouche toute rouge entra, me poussa l'air de rien jusqu'à ce que je veuille bien la baiser avec ma bite métalogique parfaitement adaptée à la forme évasée de sa croupe, s'en retourna ma semence au fond d'elle.
  Je m'adressai à mon nouvel ami : - T'as vu ça ?
« Qu'qu-qu_Qu,..Qu'q' Quoi ? »
Putin cette fois-ci c'en est trop, je vais me le faire celui-là, il a bien la gueule d'un saint, complètement niais, complètement con ! J'avais qu'un briquet en poche mais vu l'état du légume ça devait suffire. J'allume donc la flamme sous son pif, une bonne minute avant qu'il se mette à geindre, je lui ai foutu son tee-shirt bien au fond de la gorge, ça faisait comme le chiffon d'un cocktail Molotov, ça a bien prit. À partir de là les cheveux, le visage, tout s'est mit à fondre, on l'entendait encore caqueter sous le mélange visqueux de dents, de langue, et de tissu poly-éthy'que qu ? Et puis merde ! Que c'est rien que du pétrole de toute façon. Habillez-vous autrement si vous voulez pas cramer bande de bâtards !
  Un petit attroupement s'était formé autour du feu de Bengale déjà méconnaissable si bien que ma seule faute lorsque l'autorité se présenta fût d'avoir foutu le feu et le dawa dans toute la cantine. Et puisque j'étais fou, on dirait que c'est sinon normal des choses qui arrivent.
  On m'a remit dans la chambre et maintenant celle qui m'amène mon plateau me fait les poches, faudrait pas brûler tout le quartier.

  J'en suis à trois, sans compter ceux qui s'immolent à la force du verbe.

Joyeuse Saint-Con à Tous.

                                                              ~ Ô saint Antoine, le plus gentil des saints, ton amour de Dieu et de ses créatures t'a valu, sur cette terre, des pouvoirs miraculeux. Je t'implore d'intercéder en ma faveur. Murmure ma demande aux oreilles du doux Enfant-Jésus, qui aimait se blottir dans tes bras...(exprimez votre demande)             Ô saint Antoine, saint des miracles, dont le cœur était rempli de compassion humaine, je t'en prie, exauce ma prière et je te serai reconnaissant pour toujours.                   
                                                                                                          Amen    ~

CitationMessage complémentaire de l'auteur : nnananananananananèèèèreeeee lalalalalal
Titre: Re : Textes rejetés
Posté par: El Dégueulis le Mai 09, 2021, 00:24:13
Je me demande si Connard et Théo sont de la même famille.
Titre: Re : Textes rejetés
Posté par: Dourak Smerdiakov le Juin 01, 2021, 09:04:22
un petit texte in englitch
Le 31/05/2021
par Jizii

Commentaire : si on publiait ça, je ne verrais aucune raison objective de refuser les contributions des bots. Foutage de gueule ? Drogue ?

CitationVoici un résumé de ma lif lisez bien avec attention vous pouvez y découvrir la vérité ou des banalitéx des mensonges et des mirages hihihi bonne soirée à tous ou belle maitnée à bientôt j'espère on se revoit dans l'au-delà je vais jouer du violion en enfer merci bonsouère pute))
partying portraying blood
so I wasn't looking for fape
but you bundle yourself special for a chip
i wantthe cook rape me for you
sheets on my bloody shoulders
pure
punknet
nlankess kot
you should know let go
feezy us
abordin me
sualidy salvality
i've said uh
town novelish
true bleend
this wolrd's northeless nothingness culture torture
samish the pussy
now i gotta deal
a bazuk rup
when I'm snow
skin i can't for mask mind
neederland
in my bad dam den
i can't fuss my fu madx
matix
toute pense bonne
a bang rude
line invalid
my derm
j'en aura pas d'besoin
killin black for
i gettin bored
catchin for lease
monsters all the time
bad things in my mind
come back in everynacht
i don,t wanna see you restin on my napkin
bad thinks
stink in my hand
mind
land
hard
luz in my mind
grettin me strong
i see is won't
monsterize mad
shake in my mierda
i don,t wanna sake de mindsters
den cinkin
voicin
what i told
taught
prassing blog globe
so I wasn't lookin for no have
star aesthetic
wizzin cough
i think too much
mais c'est boi çca tabarnak
hostel bleeds
pouvez-vous aller chier nouys
blades
wiiz
no one in the gamer
made u
this honestich
drugstop
gucci rest
here i am revealed manoked
peteux doesn't look like rimer à rien
nastiest
seventryfour
seventyfour
tapeur
pussecret
goodbye luke skywerner
are u revealable
now
maybe

a
motel
tu m'fais des brofist ses oeils
tas les bras qui t'allongent
drawing
drwaing
perdre dans le sassy je M,astine
pointe à callicoumbayay
I'm coming home
she call me big nanny
roujalav
je reparle à Valdy

pourquoi
si tu meurs
je veux pas que tu meurs
je vais être
unhippie
portez-vous bien
y m fait très vite
vaporizer
essuyer
rincer
queb table
tout cela n'est qu'une vulgaire mise en scène la réponse est tellement pourrie chaîne sympa top secret des emplois on fait partie des JT
rire des rares personnes le texts une sur deux pilules toxiques moment survivrait comment décorer il est assez évident pout moi a tape chez cette cultive
des casiers Jul
çca fait partie zic casser de notre dé wtf grippe ouf of merde oh merde oh tiens 6eme sens qui espèere des clopes heu aucun Bob il va s'suicider? quelle table right there you visit Yellowknife bip dope Bug youtube peu traditionnel derrièere un buro mouvementer tu penses aux trucs cool que tu vas faire au gamin déjàPhilippe É;licoptèere avec cheveux longs le partipant
Brice de Nice qui picore des miettes dans sa mains sur la route Chopping Dance
L,antidote est dans les glaçcon un homme a Été retroubé morts
À aucun moment
le propriétaire a cbien dire rien la vériter
en échjo jpeux dire un truc l'analyse allez saisi fast nous pas ta dégoûtée un serial killer oils ont pomme le tueur en deux mais aussitôt décidé décèede Jay pour remasteriser BiG notoriy
le tueur a empoisonné lame
[******* nom propre édité ******]
Titre: Re : Textes rejetés
Posté par: El Dégueulis le Juin 01, 2021, 11:04:25
Cette citation de Sade décrit assez bien ce que je pense de ce texte :

"de ma vie je n'avais vu un tel étron, il remplissait à lui tout seul un très profond saladier, notre homme s'en empare, se couche avec lui sur le bord du lit, me présenta son cul, tout merdeux, et m'ordonna de le lui branler fortement pendant qu'il va faire subitement repasser dans ses entrailles, ce qu'il vient de dégorger"

Je suis hôtesse d'accueil si je veux,
Gopnik de mes deux,
J'avais mis un tailleur, des bas et du rouge à lèvres,
Si t'continue j'me fous en grèvre.
J'deviens chèvre.
Merdevre.
Titre: Re : Textes rejetés
Posté par: lapinchien le Juin 01, 2021, 12:08:27
c'était peut être un TDM ?
Titre: Re : Textes rejetés
Posté par: El Dégueulis le Juin 01, 2021, 12:20:20
Un TDM TTBM.
Titre: Re : Textes rejetés
Posté par: Dourak Smerdiakov le Juin 01, 2021, 18:53:11
Ah, j'ai complètement zappé cette possibilité, en effet. Reste que si les bots décident de participer aux semaines TDM également, on n'aura rien à leur objecter.
Titre: Re : Textes rejetés
Posté par: tomatefarcie le Juin 01, 2021, 21:11:18
ça se réclame de la poésie, c'est donc même un pieds bot.

(jeu de mots à usage unique, et c'est pas dommage)
Titre: Re : Textes rejetés
Posté par: Dourak Smerdiakov le Juin 02, 2021, 08:56:11
Tu étais déjà à -4 points pute avant celle-là ?
Titre: Re : Re : Textes rejetés
Posté par: El Dégueulis le Juin 11, 2021, 00:51:15
Citation de: Dourak Smerdiakov le Juin 01, 2021, 18:53:11
Ah, j'ai complètement zappé cette possibilité, en effet. Reste que si les bots décident de participer aux semaines TDM également, on n'aura rien à leur objecter.

La Zone prise d'assaut par les bots, c'est très N3DRZ, ça.