= La Zone =

= PROPAGANDE = => = TRI SELECTIF = => Discussion démarrée par: nihil le Octobre 03, 2007, 15:53:58

Titre: Déchetterie : texte rejetés divers et variés
Posté par: nihil le Octobre 03, 2007, 15:53:58
Mon beau Vallon
Posté le 03/10/2007
par parcel bagnole
e-mail : marcus-sac-a-puce@hotmail.fr



Mon beau vallon,

Quand mon grand père a décidé d'acheter ce terrain, il y a maintenant un peu plus de 60 ans, il a inquiété la famille entière, lui le roulant de la SNCF (du temps des locos a vapeur,) ne vivait pas dans le luxe, et n'avait pas d'argent à jeter par la fenêtre. Si bien que tout son entourage se demandait quel usage il allait en faire.
Bien que si on se remet dans le contexte de l'époque, sur cette île bretonne, les terres non cultivable, valaient que dalle, et les paysans du cru qui vivaient dans le peu de chez peu, voyaient cela comme une aubaine, trop content de négocier un œuf pour un bœuf.
Et donc voila pépé proprio du lopin de 60 arrhes inexploitable en trois parties complètement différentes : un plateau caillouteux remplis d'épines pour un tiers, un coteau si abrupte que mémé l'a surnommé le ravin, et le bas de loin le morceau le plus joli qui une fois qu'on y était dégageait un sentiment de bien etre incomparable, ses odeurs, ses bruissements animales et végétales, le fait qu'il soit coupé du vent, et puis, pas une habitation à la ronde. une île sur cette île.
Mémé ne saura jamais le pourquoi de cette dépense, pépé est mort peu après, il lui disait bien qu'il l'avait acquit parce qu'il aimait cet endroit. Mémé voulait bien, mais bon ça ne suffisait pas.
A la mort de mémé il y a 40 ans ses trois enfants se sont posés la question que faire de ce terrain qui ne vaudrait jamais un clou. Pierre le plus jeune a dit :« vendons le, on trouvera bien un pigeon ». Et je ne sais pas pourquoi papa a dit :« ok, moi je rachète votre part ». ce qui fut fait.
Comme pour se justifier de cet achat, papa nous emmenait tous les étés pour y faire du camping et nous mettre au vert. Pendant que nous allions a la plage, par le petit sentier de chasseurs, que j'avais moi-même découvert , papa défrichait, et plantait toutes sortes d'arbres du coin. Un jour il décida même de creuser un puit, car la corvée d'eau était terrible. Nous avions la chance de n'avoir à l'aider que deux, trois heures par jour, car lui commençait tôt et finissait tard, mais toujours satisfait de sa journée et de ses peines.
Vers la fin de séjour de la troisième année dans notre beau vallon, papa senti qu'il avait bien œuvré, que cet endroit était un lieu magique et qu'il y était un peu pour quelque chose. Qu'il pourrait savourer les prochaines vacances, et même venir plus souvent, des fois rien que pour une semaine.
Comme souvent en août, profitant de bonnes marées, nous sommes partis cueillir des moules, papa devant qui en ramenait toujours énormément, et mon frère et moi plutôt a chercher le moindre tourteau pour en retirer la gloire de la journée.
Quand on a entendu les hurlements des gens autour de nous qui disaient que quelqu'un se noyait,on a cherché papa, car lui seul pouvait le sauver. Mais on a eu beau le chercher partout, on a fini par comprendre que c'étai lui qui s'était fait emporter par les courants, Louis et moi on a détallé prévenir maman, pour qu'elle elle fasse quelque chose.
Le bruit de la détonation m'a fait tomber, et Louis lui est vraiment tombé, abattu par ce maudit type qui se pensait chasseur.
Maman qui soutenait papa, dans toutes ses décisions et morte de chagrin et de culpabilité quelques années plus tard. Sans avoir réussit à se débarrasser du vallon.
Aujourd'hui je viens de tomber sur le premier acte de propriété de pépé, où il est écrit « parcelle dénommée : Vallon du malheur «

P.B.


Titre: Re:Déchetterie : texte rejettés, merdasses, fakes divers
Posté par: nihil le Octobre 16, 2007, 20:48:55
Agence Nationale Pour l'Esclavagisme
Posté le 22/09/2007
par Edgar Allan Freaks




J'ai rendez -vous à l'A.N.P.E., Le bâtiment est un grand cube de verre un peu plus grand que les autres alignés de part et d'autre de la rue, un bloc transparent où les gens bougent comme des fourmis dans un terrarium.


-Vous n'avez jamais travaillé ?

- J'ai fais un stage dans une usine de recyclage. J'étais au désossage.

- Si je regarde votre dossier vous êtes né le trois septembre 1978 ce qui vous fait 158 ans. Il y a une aberration dans votre dossier, vous êtes trop vieux. Aujourd'hui on recycle les hommes à 52 ans, les femmes à 45 ans, age légale de la ménopause, Si l'on excepte, bien entendu, les fonctionnaires qui ont le droit de vivre jusqu'à 60 ans. Comme vous le savez, les durées de vie sont décidées par le Conseil Supérieur de l'Ordre de l'Ethique Médicale. Il y a probablement une erreur (bien que le système informatique administratif global ne puisse logiquement pas en faire). Il me regarde avec ce qui semble être un sourire. Ou plutôt une imitation de sourire. Un simulacre. En réalité son expression est lisse et figé et il essaye de la rendre expressive. Les aberrations des données du système ne sont dues qu'à des erreurs humaines. Nous allons régler ce petit problème. Il continue à feuilleter le dossier. Vous avez fais un séjour de repos en maison de rétablissement psychiatrique. Son expression se fige. Peut être qu'il réfléchit. Il ne me regarde pas. Depuis le début de l'entretient, il ne m'a jamais regardé. Vous vous disiez né au XXe siècle. Vous souffriez de dissociations multiples du Moi.

- Je... Je faisais des rêves étranges, oui. Je...

-ha ! Je comprends mieux ! Il s'agit probablement d'une erreur du Bureau national de l'ordre des psychiatres ! Ils ont toujours eu un problème de coordinations des données informatives avec leurs systèmes cognitifs...

- il pousse un cri étrange, plutôt un souffle sec et rugueux, comme si son corps expulsait un corps étranger. Je crois qu'il vient de rire. Il essayait de faire de l'humour. Il continue de feuilleter le dossier. Je pose une question pour meubler : Je ne pourrais jamais devenir fonctionnaire ?

- Hum... Vous savez bien que non. Tout d'abords vous ne savez pas lire (normal puisque l'on apprend à lire et à écrire à l'institut de Formation des Fonctionnaires) et puis au moins l'un de vos deux parents, ou alors deux de vos grands parents doivent être fonctionnaire, autrement vous ne pourriez pas accéder aux formations adéquates. Les dérogations pour les esclaves/conjoints de fonctionnaires ne sont plus possible depuis dix ans. Vos parents ont travaillé à l'équarrissage. Ils étaient donc esclave de catégorie 1. Vu leur aptitudes au travail et leurs bonnes notations, vous avez pu bénéficier d'un stage vous permettant d'accéder à la catégorie 2. vous demandez un reclassement. Au vu de vos aptitudes nous pouvons vous proposer un poste d'esclave sexuel... Si l'on en croit votre dossier médical... Les mensurations de votre pénis sont de 21, 32 cm pour une largeur de 6,1cm. Ce qui correspond aux normes européennes pour cet emploi. Vous n'avez jamais eu de fistules ou de polypes anaux, pas d'hémorroïdes non plus. Pas de problème d'éjaculation précoce. Je pense que vous convenez parfaitement à l'emploi. Un couple de haut-fonctionnaire doit remplacer leur esclave qui est mort d'une électrocution... Enfin passons. Vous convenez à l'emploi. Il continue de feuilleter le dossier, mesure les douze photos réglementaires qu'il faut fournir. Mmhmm la photo numéro 4 est trop grande de 4 millimètres. Je le regarde mesurer la photo une seconde fois. Vous avez cinq jours pour procéder aux corrections au delà le poste sera donné à quelqu'un d'autre.

Je me lève et sors du bureau.


L'enseigne brille en grande lettres rouge coagulé Aucamp : la vie la vraie. Les portes automatiques s'ouvrent au moment où j'entre dans la grande surface. Une odeur de propreté citronnée flotte dans l'air. Un grand type, lunettes noires, costard bleu foncé sonde la foule prêt à neutraliser le moindre délinquant à l'aide de son Taser bioélectrique. Sous le plafond parcouru d'un entrelac orthogonal de tuyaux, la lumière des néons, attire mon regard, je vois des panneaux jaunes affichant des promotions, des -20 % sur le poulet garantie 50 % naturel 100 % tradition, jambon reconstitué goût traiteur, feuilleté tomates/mozzarella avec seulement 10 % de toxines cancérigènes, des baskets mauves fluos avec injecteur d'hormones naturelles intégré dans la semelle pour tenir plus loin, plus longtemps, promotion également sur les greffes cérébrales de consoles bionumériques garanties trois mois sans épilepsie, Crème hydratante au complexe régénérant à l'extrait de derme de foetus recyclés, maquillage 100 % naturel au véritable placenta de baleines d'élevage. Bougies de jardin bioéquitable a la graisse de Yack rance fabriqué équitablement par d'authentiques enfants pauvres, chaises de jardin au label écoterre et jouets de jardin en simili bois véritable de poudre d'os inusable garantie naturel, incassable...

J'arrive au rayon sex shop interdit aux mineurs de moins de 13 ans. Une gamine et sa mère se tiennent devant la vitrine où un chien robotisé joue. La gamine demande s'il elle peut en avoir un pour son Noël, la mère lui répond qu'elle doit attendre encore un an, que ce jouet est interdit aux mineurs, la gamine dit qu'elle est une femme. A douze ans on est pas tout à fait une femme ma puce... Le chien saute dans la vitrine puis lèche son sexe rouge et luisant puis ses couilles ensuite il saute sur un fessier artificiel avec anus et vagin et commence un coït effréné. Au dessus le panneau vert brillant de la marque doggystyle illumine la vitrine d'une lueur spectrale de film de série B. Un petit écran montre une femme faisant une démonstration. La video précise qu'un flacon de sperme artificiel est fournis avec le robot doggy. La gamine et la femme s'éloignent. La gamine jette un dernier regard brillant à la vitrine. Je passe entre les détecteurs de vol. Je bloque un instant sur une vidéo de fétichisme automobile, un type met du lubrifiant sur sa queue énorme et commence à fourrer le pot d'échappement chromé d'une superbe ferrari, la camera fait un gros plan sur le lubrifiant qui s'accumule autour de la base du pot au fur et a mesure que le type s'active... Un renseignement ? A la tonalité de la voix je devine un sourire. Un sourire complice. Je n'aime pas ça. Je me retourne et vois le vendeur juste à côté de moi, je me demande depuis combien de temps il m'observe. Il est habillé comme un fonctionnaire de l'administration générale. Sans goût. Je crois qu'il met du fond de teint car sa peau a un aspect peu naturel, comme du latex un peu granuleux. Il rougit. Il a remarqué que je le dévisage. Un pédé probablement. Vous voul... Je cherche votre dernier modèle d'androïde femelle, le modèle Courtney. Pour les femelles nous ne disons pas Androïde mais gynoïde monsieur. Androïde c'est pour les mâles. Je crois qu'il m'a fait un clin d'oeil. Il veut peut être me faire passez un message. Vous ne cherchez pas un modèle masculin alors ? Je sens la sueur perler sur mon front, et la fraîcheur de la clim non je... Vous voulez que je vous présente le modèle Courtney standard peut être ? Oui. Suivez moi je vous en pris. Je le suit, il s'approche d'un rideau, je trouve qu'il dandine trop du cul. Je vous en pris. il tient le rideau et m'invite à passer. Dans la pièce, il y a une boite posée contre le mur du fond qui me fait penser à un cercueil. La pièce est calme, des tentures en velours cachent les murs. Une moquette absorbe les bruits de nos pas. Le type va ouvrir la boite, à l'intérieur une jeune fille blonde semble dormir dans un cocon de velours mauves. Je peux ? Je vous en pris. Je touche son visage. Mais elle est glaciale ? C'est parce qu'elle est hors service monsieur. Lorsqu'elle est activée un système de régulation thermique maintient son corps à trente sept degrés. L'imitation de la peau est parfaite.. L'élasticité, il lui tire la joue, est remarquable. La tête bouge mais retrouve aussitôt sa position inerte. Je regarde sa toison taillée, ses petits seins. Tout semble vrai. Je passe un doigt sur ses poils. Toute la pilosité est naturelle monsieur tout comme les cheveux. Le reste... La salive.. Les sécrétions... (je trouve qu'il traîne un peu trop sur ce mot) sont imitées à la perfection. Ce modèle vous est livré avec le programme de base : grosse cochonne en chaleur. Mais nous proposons différents add-on pour varier les plaisirs : soubrette bien dressée (elle peut faire le ménage, la vaisselle et autres taches ménagères), l'add-on dilatations extrêmes... et bien d'autres que vous pouvez acheter ici ou commander sur le réseau. On m'a dit que je pouvais choisir l'apparence du modèle ? Oui bien sur nous procédons à des moulages laser précis au nanomètre. Je sors les photos de ma poche et je lui tends. Charmante... Une amie ?

Peu importe.

Il me propose ensuite de choisir le modèle de vagin, je choisis le modèle tight pussy puis nous retournons dans le magasin, il me propose de régler, j'ai oublié de vous préciser mais nos modèles sont tous auto nettoyant aucun problème d'odeurs... de plus ils sont antibacterien. Je pose le doigt sur l'appareil à reconnaissance digital qui contrôle le schéma du système vasculaire de mon index. Une petite lumière verte clignote et je tape le prix que je dois régler sur le petit clavier. Le vendeur contrôle la somme. Voilà monsieur vous serez livré dans la semaine. Je lui dis au revoir. A votre service monsieur ! Je n'aime pas son sourire complice. Je sors de l'espace clos du rayon pour rejoindre la masse bruyante des consommateurs.


J'entends le bruit sec de ses talons sur le simili-parquet, je la vois émerger de l'encadrement de la porte. Elle ne porte que des bas noirs, elle tient dans sa main droite le tube de biogel que je lui ai demandé d'apporter. Je regarde la bande étroite et évasée de sa toison pubienne. Je sens le sang battre dans ma queue. Elle se positionne de profil devant la cheminée en carrelage blanc brillant, sa tête arrive au niveau de la surface grise de l'écran géant ultraslim. Elle fait passer le tub de biogel dans sa main gauche. Elle me regarde dans les yeux. Ma queue se dresse un peu. Elle pivote sur elle-même, je regarde ses fesses bien rondes et ses hanches bien larges. Elle s'avance vers la cheminée, elle pose sa main droite sur le manteau, elle dandine un peu du cul. Elle tourne ses grands yeux bleux vers moi et pose les deux coudes sur le béton design fibré ultra haute performance, le cul tourné dans ma direction. Elle me regarde, bouge doucement son cul de droite à gauche, se relève, garde une main sur le béton design fibré ultra haute performance du manteau de la cheminée, me regarde d'un air lascif. Je regarde la courbe de ses gros seins qui pointent légèrement. Elle me regarde. Je regarde la courbe de son ventre, le piercing scintillant de son nombril. Elle me regarde, s'avance dans ma direction. Je sens le rythme de mon coeur accélérer. J'entends le bruit sec de ses talons sur le parquet. Je regarde ses hanches, je regarde ses seins. Je voix ses cheveux blonds sur ses épaules, ses yeux bleus. Elle s'agenouille sur le divan en face de mes jambes largement écartées, elle se saisit de ma queue. Je sens la froideur du biogel se répandre le long de ma queue et se réchauffer au contact de la chair. Elle étale le biogel le long de ma queue, s'arrête sur mon gland, elle fait un mouvement de va et viens en comprimant la base du gland. Elle laisse échapper un souffle bruyant entre ses lèvres, elle continue son mouvement de va et viens en accélérant un peu et en comprimant un peu plus le gland gonlfé, je sens sa main se saisir d'une de mes couilles, une légère sensation de douleur accentue le plaisir et contracte un peu plus ma queue. Elle pose sa main su ma cuisse, elle accentue le va et viens en partant de la base et en comprimant sa paume quand elle arrive au sommet, je joue avec mon bassin pour que sa paume appuie bien sur mon gland. Elle soupire un peu accélère le mouvement de sa main en relâchant un peu la pression. J'attrape un de ses seins, je sens son corps frissonner. Je le soupèse un peu, regarde l'ondulation de sa surface, le caresse doucement, puis le comprime. Je joue avec ses deux seins, je les fais rebondir l'un contre l'autre. Elle soupire encore et accélère toujours son mouvement, je contracte ma queue sous l'excitation. Je me lève, j'ai la queue à la hauteur de ses gros seins. J'ai envie de les souiller mais je serre les dents et je tiens un peu sa mains pour qu'elle ralentisse. Elle se met debout, je me met à genoux. J'ai la tête à la hauteur de sa chatte rose, bien charnue, déjà dilatée, je sens ma queue qui durcie encore un peu à la limite de la douleur. je passe une main sur le petit triangle inversé de poils qui pointe comme une flèche vers son clitoris. Je sens la chaleur de son sexe sur mon visage. Je joue avec son clitoris du bout de ma langue, elle bouge doucement le bassin soupire entre ses dents, je passe mes mains entre ses cuisse, lu attrape les fesses et lui bouffe la vulve au moment où elle jouit. J'introduis ma langue au font de son sexe pendant qu'elle triture son clitoris entre son majeur et son index. J'ai envie de la défoncer. Je la soulève sur le divan, la pénètre doucement, j'entends le bruit mouillé de son sexe, au moment ou ma queue glisse doucement entre ses lèvres épaisses. Je pousse ma queue, mon gland est comprimé au fond, je laisse échappé un soupir, ma queue se tend sous l'excitation, elle pousse aussi un soupir, je l'attrape par les cuisses, elle pousse un soupir, je continue doucement. J'accélère le mouvement, elle serre les dents, je sens qu'elle se contracte un peu. J'accélère un peu jusqu'à ce que je tape au fond, elle fronce les sourcilles passe une main sur son clitoris, je sens son bassin onduler mais je serre un peu plus mon étreinte. Je tape au fond, elle serre les dents comme si elle avait mal, j'ai envie d'attaquer encore plus fort, je lâche une de ses jambe, je presse un de ses gros seins entre ma main, le plus fort possible, je regarde mais il n'y a pas de marque rouge ( je devrais acheter l'add-on blood and pain). Elle prend ma main me suce mon doigt, je tremble un peu, ma queue se contracte. Je regarde ses grand yeux bleus, j'ai envie de lui coller une baffe du revers de la mains pour voir sa réaction. Je sors ma queue, presse mon gland sur son clitoris, elle bascule la tête en arrière je la caresse un peu comme ça (j'ai presque l'impression qu'elle prend son pied). Je la retourne elle s'agenouille sur le divan et tends ses fesses bien rondes vers ma queue. Je luis met un doigt dans la bouche puis le dirige vers son trou du cul légèrement foncé. Il glisse facilement même si je sens son sphincter se contracter sur mon index. Je m'amuse avec mon doigt en le tournant un peu dans la chaleur douce de son rectum, Je le sors et le dirige vers sa bouche, elle le suce avidement. Je frotte ma queue sur ses lèvres de haut en bas, je m'enfonce à font, je l'attrape par les hanche et la secoue sur ma queue tout en donnant des coups bien profond, elle suffoque bascule la tête en arrière, pousse des cris bizarre peut être de douleur presque comme une guenon. Elle me repousse en me bloquant la hanche d'une main pour que je contrôle un peu l'ampleur de mes mouvements. Je sens son sexe qui se contracte sur ma queue je rejette sa main puis j'attrape ses bras que je tords dans son dos pour qu'elle arrête de me repousser; elle a la tête dans les coussins, ses lèvres écrasée sur le cuir et ses yeux mis clos lui font une moue ridicule, elle continue de pousser ses cris stupides, un filet de bave coule sur le cuir du coussin. Elle avance son bassin pour atténuer mes coups de reins violents mais je m'avance et et la cale bien de telle manière qu'elle ne puisse pas bouger. Mes couilles se contracte et je sens la pression de l'orgasme qui se rapproche. Je la retourne, l'attrape par les cheveux et lui fourre ma queue dans la bouche. Les mâchoires bien écartée elle gobe mon gland qu'elle suce mollement, la légère succion, m'excite un peu plus encore mais c'est pas assez, j'attrape sa tête avec les deux mains et j'enfonce ma queue bien profond , je fais des mouvement large, elle me suce, j'ai l'impression que je vais exploser dans sa bouche, ma queue se tend, presque douloureuse, je la cale bien au fond de sa gorge, elle a un haut le coeur, je sens mon gland s'écraser sur la chaleur moite de son gosier, je vois ses yeux se révulser, ma queue se contracte plusieurs fois, je sens le sperme monter le long de l'urètre, mes couilles se serrer, ma queue se tendre encore. Mes jambes fléchissent un peu, elle fait un bruit étrange de gorge, je tiens encore bien sa tête, je la secoue encore sur mon sexe alors que l'orgasme décroît. Je débande un peu, je me retire. Je m'essuie le bout de la queue sur son visage. Elle reste inexpressive. Je lui dis : retourne dans ton placard, Courtney. Elle se lève, sort de la pièce, un peu plus tard j'entends la porte de la chambre se fermer discrètement.

J'ai les jambes molles.

J'ouvre la porte anthracite du congélo. Je sors la bouteille de Zubrowka. Je contemple le liquide trouble épaissi par le froid. Je m'en sers un grand verre que je bois en trois gorgées. Je prends la bouteille et retourne dans le salon.

Je regarde l'écran de ma TSF Bionumérique.
L'hybride, Ségolène Sarkozy chef du parti Total EGALITARISM se tient à la tribune :
il dit, de sa voix régulée par un bio- processeur de contrôle vocal, en appuyant chaque syllabe du point : Je vous offre la vie, la vraie ! Son regard est emprunt d'une bravitude (mot introduit récemment au dictionnaire par le conseil supérieur du contrôle linguistique) a peine simulée. C'est le premier hybride génétique, hermaphrodite, qui accède à un poste politique de première importance.

Mes chers camarades, je m'adresse à vous, en ce moment d'une ampleur historique pour l'humanité toute entière. J'ai donné toutes mes forces dans le combat. Et ce combat pour la totale démocratie ne fait que commencer... J'éprouve l'émotion la plus forte et la plus sincère qui m'est possible de ressentir. C'est à mon tour de vous rendre ce que vous m'avez donné ! Je remercie tout les militants du parti égalitariste. Et au delà, tout ceux qui ont su faire mouvement avec nous, les combattants de l'action écologique, les jeunes du mouvement « pour la Life». Je voudrais adresser un message à tous ceux qui n'ont pas voté pour moi... Je ne vous oublierai pas ! (je me touche la queue, je bande mou). Tous unis pour une seule victoire, celle du peuple, celle de la démocratie ! Gardez foi en vous-même ! Je serai là au service de notre idéal commun, je serai là pour soutenir tous ceux que la vie a abandonné... Je n'oublierai pas notre leitmotiv : pas de démocratie pour les ennemis de la démocratie ! Nous allons redonner un sens au mot histoire et...

Dans le coin de l'écran une petite icône verte en forme de sac poubelle clignote, j'ai oublié de sortir les déchets. Je me lève passe mon jogging et mon T-shirt. Je retourne dans la cuisine et attrape le sac vert en plastique de maïs recyclable remplis de matières plastiques biodégradables dans le placard/poubelle pendu a côté de la vingtaine d'autres sacs biodégradables de différentes couleurs. Je sors sur le palier, dépose mon sac dans le conduit aspirant qui l'engloutit dans un bruit de succion ridicule. La voisine d'en face pose le doigt sur la serrure à reconnaissance génétique de son appartement me dit bonjour sans me regarder, bonjour, je matte son cul, moulé par son jeans, qui gigote sous le tissus. je recommence à bander.

J'ai envie de me taper un hybride.


Titre: Re:Déchetterie : texte rejettés, merdasses, fakes divers
Posté par: nihil le Octobre 19, 2007, 21:24:24
Monowitz
Posté le 18/10/2007
par cassiopee



Ils sont morts un matin à la naissance du jour,
Ils sont morts le soir parfois,
Alors que le jour lui aussi renonçait,
Ils sont morts à midi ou bien dans l'ombre et dans la nuit

Dans l'ombre et le brouillard ils sont entrés ils sont restés
Dans cette fureur meurtrière,
Qui comptera les larmes et la peine,
Qui comptera les coups qui comptera le sang
Qui saura distinguer les morts et les vivants
Ceux qui ne le sont pas et ceux qui le deviennent ?

Je ne sais pas compter les larmes ni les peines,
Et je ne veux pas voir ni le sang ni les coups,
S'il vous plait je ne veux pas pleurer
Je veux me protéger je ne veux pas savoir
C'est bien trop loin de moi,
Je veux fermer les yeux...

Mais je ne le peux pas.


Titre: Re:Déchetterie : texte rejettés, merdasses, fakes divers
Posté par: Glaüx le Octobre 19, 2007, 21:40:18
Ca faisait longtemps, je croyais que tous les dââââârk étaient morts. C'est frais.
Titre: Re:Déchetterie : texte rejettés, merdasses, fakes divers
Posté par: nihil le Octobre 19, 2007, 21:44:28
Moi je trouve ça pas mal, mais je trouve que c'est de la poésie.
Titre: Re:Déchetterie : texte rejettés, merdasses, fakes divers
Posté par: nihil le Octobre 19, 2007, 21:54:20
La vie de luc (tentative best seller)
Posté le 01/10/2007
par MSY


Caca.

Lisa est amoureuse de luc. Mais luc ne peut pas aimer lisa, chaque fois qu'il essaie d'aimer il pense a sa mere qui le battait ou a ces interminables sejours dans le placard de la cuisine ou sa mere l'enfermait quand elle ne le jugeait pas sage.
Pourtant luc veut aimer lisa, il sent, chaque fois qu'il la voit, un petit pincement a son petit coeur qui bat plus vite que d'habitude. Mais il n'arrive pas a prononcer `lisa, je t'aime`. Parfois il fait des cauchemards et il se reveille en sueur. Ces cauchemards sont en fait des signes que les extra-terrestres lui envoie, il le sait, il a commencer a suspecter leur presence dans la forme etrange de ses etrons. 'Ils essaient de communiquer avec moi par mon intestin' pense-t-il.
Mais il n'en parle a personne, c'est son secret.
Personne ne le connait a part les extra-terrestres.
Il a voulu un jour en parler a lisa mais il s'est dit 'Elle me prendra pour un fou !' et il n'a rien dit en lui apportant une boite de chocolats a la praline a 10 euros qu'il a achete au supermache a cote de son appartement.
Parfois luc desire lisa, et elle lui laisse caresser ses seins, mais jamais ils n'ont fait l'amour parce qu'il ne lui a jamais dit je t'aime et que luc a tres peur du vagin de la femme. Il ne la laisse pas toucher son penis, il retient la main de lisa lorsque, installe a la table fond du restaurant ou il mange tous les midis le meme repas, elle descend le long de ses abdonimaux assez muscles. Luc s'est souvent demander s'il est un de cette generation effraye par les femmes. D'un autre cote il trouve sa situation comprehensible puisque sa mere le battait souvent. Comme le jour, ou a 7 ans, elle lui a coincer les doigts dans la machine a laver parce qu'il l'avait vu nue.
Il n'a pas eu de frere ni de soeur parce que ses parents ne pouvaient plus avoir d'enfants apres lui.
Il faudrait un peu parler de la situation economique et social de ses parents.
Le pere de luc est un homme assez sympathique qui travaille dur comme zingueur sur les toits de Paris, il aime bien luc, et il jouait ensemble au football lorsque luc etait petit. Il a une moustache et des joues un peu rouge avec des cheveux noir parce qu'il est fils de portugais.
La mere de luc est brettonne et porte le costume traditionnel. Elle anime une kermesse chinoise rue du chef de la ville dans le 13 eme arrondissement. Elle vient d'une famille tres pauvre qu'elle a quitter jeune pour tempter sa chance a Paris comme jeune fille au pair dans une maison bourgeoise, qui etait celle de guy lux. Elle a donc tres bien connu cecilia Sarkozy qu'elle admire et elle a voter pour son mari en 2007.
Les parents de luc se sont rencontres alors qu'ils etaient dans le bus 93 et le pere de luc allait a la tour Eiffel pour la reparer et la mere de luc allait faire ses courses au Shopi. Le pere de luc n'avait pas d'argent pour payer son ticket de bus et la mere de luc lui en a donner, il a sourit, elle avait 19 ans et lui 23, c'etait le premier amour de la mere de luc.
Ils se sont epouses 4 mois apres et 9 mois apres naissait luc. Ils l'ont appeler luc comme le grand-pere de la mere de luc, qu'elle adorait, bien qu'il fut un salaud, il aimait les enfants de ses enfants.
L'enfance de luc arrivait et sa mere devenait de plus en plus folle. Elle perdait souvent ses cheveux et ses cles. Elle lui faisait parfois des tartines de merde qu'elle lui donnait a manger. Le pere de luc n'en savait rien, il rentrait trop tard le soir et etait devenu alcoolique et aveugle a cause d'une tumeur cancereuse parce qu'il fumait trop de cigarettes.
A l'ecole luc avait quelques amis et a meme connu une petite histoire d'amour avec la fille du professeur de cm2. Elle s'appelait martine. C'est rester une de ses amies, et parfois, lorsque le soleil se couche et qu'ils sont tous deux assis sur des chaises pres d'une table dans un cafe et sur la terasse, ils rient ensemble, et se regardent sans se regarder, avec les yeux qui plissent.
Luc a fait des etudes a l'universite de droit et comme il etait tres pauvre, il ne mangeait que des boites d'aliments pour chiens, cela lui donnait de bonnes dents et il remarquait que les poils de son corps brillait. C'est a cet epoque qu'il a remarquer que les extra-terrestres s'interessait a lui. Il faut dire que luc etait tres beau, tres tres beau, il a un visage fin et des yeux melancoliques, un corps svelte et droit, des avant-bras fermes et des mains non moites. Mais il ne savait pas comment s'habiller alors il portait tout le temps un habit de moine fait de cordes et de broc. Il roulait donc dans la voiture de son ami Jojo vers la petite ville de Montferrant et sur la route, pousse par une etrange intuition, il demanda a Jojo d'arreter la voiture. Jojo arreta la voiture et luc ouvrit la portiere de la main droite pour descendre de la voiture, et s'agenouilla, comme ca, parce qu'il le fallait. Jojo lui etait defonce a la beu et se demandait bon dieu de bon dieu mais qu'est ce qui lui prend a luc, quel couillon etc etc
Mais luc s'en foutait.
A genoux il sentait une force s'abattre sur lui. Une force tri-dimensionnelle qui l'ecrasa pour ensuite se deplier et finit par le rendre ouvert. Tout cela se passa dans l'esprit de luc. Il sut qu'il avait changer. Et il dit a Jojo; desormais Jojo tu m'appeleras Benoit. Et c'est ainsi que Jojo appela toute sa vie durant luc non pas luc mais benoit.
Ensuite il faudrait parler de Jojo. C'etait un de ces braves types de la campagne du Limousin, dur a la tache et rigolard, joufflu et gai. Il aimait par-dessus tout le confort des vetements feminins, de sorte qu'il portait en permance des culottes de satin. Il etait egalement homosexuel et revait de changer de sexe. Cependant il n'en disait pas mot a luc qui ne se doutait de rien. Parfois Jojo regardait luc avec un petit air special, et bougeait sa bouche de sorte que sa levre superieur touchait son nez, comme pour faire un bisou mais lorsque l'on fait un bisou il n'ya pas besoin d'amener sa levre superieure aussi haut dans son visage. Mais luc ne se doutait de rien, et avait bien trop de problemes dans sa sexualite pour pouvoir reflechir a son homosexualite. D'ailleurs luc ne regardait jamais les gens.

Titre: Re:Déchetterie : texte rejettés, merdasses, fakes divers
Posté par: nihil le Octobre 19, 2007, 22:05:44
La prophétie de Goldorak - 1. La genèse
Posté le 12/10/2007
par LCbeat

« J'ai toujours rêvé d'être brune
Alors tu seras chevalier de l'univers »

Tels sont les fondements de la naissance d'un héros, en l'occurrence ici une héroïne. Une des plus fameuse imposture consiste à nous faire croire qu'Actarus est un homme. Bien sûr, dans l'occident collectif, tout homme est un héros potentiel, une légende en devenir, pour qui s'en donne la peine. Alors que la femme, quelle que soit sa volonté, est une bonne baiseuse, une qui porte des seins d'abondance, un cul qui ferait baver un chien déjà écumant la mort sur le parvis d'une église souffreteuse.

1.La genèse
2.Les premières luttes
3.L'heure du questionnement
4.La rencontre avec Rory Gallagher et les doutes qui s'y agglomèrent
5.La chute (le devenir terrien)

La genèse

Ceci se passe dans les années 70, à l'époque où Rory Gallagher enflamme les culottes vierges des groupies blondes. Actarus, notre héroïne, ignore encore tout du blues rock fou de Rory (pour tout dire elle ignore même jusqu'à l'existence de la Fender Stratocaster). Trop occupée pour le moment à se raser les cheveux, acheter une soucoupe volante robotisée, une brassière comprimant ses seins naissants. Elle ne sait que les sons binaires de synthé chimiques, elle aimera probablement les films de Carpenter, si elle a l'occasion de les regarder.
A vouloir affirmer sa féminité, et les droits que cela se doit d'occasionner, elle devra paraître homme aux yeux de tous. Sacrifice nécessaire, elle en accepte les désagréments, militante qu'elle est.
Donc, Actarus est une femme, brune, sa combinaison telle qu'elle se doit d'être, une fausse paire de burnes pour l'illusion la plus parfaite. Des belles, des violettes. La grande illusion.

Qui dit héroïne - cavalière, deux ex machina de la planète bleue, salut de l'humanité, et autres titres soporifiques - dit méchants. Plein de méchants, de toutes les couleurs, de tous les horizons. A cette époque, ils sont métaphoriquement chinois, russes, communistes en tous genres. Il n'y aura évidemment aucun français dans le lot, eux qui ne sont ni des héros ni des méchants. Plutôt d'un genre neutre, s'auto-suffisant grâce à leur faculté d'abdication spontanée. Des éleveurs de cathédrales improbables dans lesquelles seuls survivent les pigeons nauséeux.

Née dans une région remarquablement odorante, au ciel gris pâle, de la planète Euphor (à ce sujet ne serait-il pas judicieux de la renommer Euphoria ? Si, bien sûr), à une époque où l'économie fleurissait en lieu et place de champs non cultivables. Ses parents l'envoyèrent dès l'âge de six ans extraire des poussières d'étoiles mortes depuis des millénaires. Les sols oscillant entre l'éponge et l'acier, le travail s'avèrait périlleux malgré la terraformation.
Ne trouvant aucune gratification dans son labeur, elle décida de quitter son foyer le jour de son septième anniversaire (âge de la majorité euphorique rappelons-le).
Beaucoup d'hommes la déçurent, incapables qu'ils étaient de lui procurer les mètres de corde nécessaires à la conception d'un vaisseau tissé.
Elle quitta, encore une fois, tout et tous. Erra d'agglomérations suburbaines en agglomérations suburbaines, tapinant parfois dans les ruelles automatisées où les hommes arrivaient par paquets de cent sur des tapis roulants. A treize ans elle est mécanicienne chef du service des ruelles.
Mais au fond d'elle, elle garde ce secret, cette haine, ce désir refoulé, cette volonté farouche de devenir brune. Sa blondeur est inaltérable, rien ne peut s'y opposer. Ni traitement chimique, ni modification génétique. C'est alors qu'elle croise celui qui deviendra sa fille (malheureusement il mourra si jeune qu'elle n'apparaîtra plus dans l'histoire). Celui qui l'adoubera « chevalier de l'univers ».

Dans un entrepôt de la taille de la Corée du Nord, un grand choix de véhicules aussi ronds que les r sont encore roulés dans le centre gaulliste de la France. La différence se fait dans l'armement, la vitesse, la force de pénétration de l'air, l'esthétisme. Notre héros étant une héroïne, son choix se portera essentiellement sur l'esthétisme. Goldorak s'impose. Le rouge et le blanc, les cornes d'or, la gueule d'équidé dépressif. Nul doute que ce choix sera le bon. Au premier regard ils se comprennent, Goldorak étant doté d'une psychologie intrinsèque pleine de remugles putréfiés de conscience. Une forte personnalité qui ne demande qu'à être domptée. Un cheval têtu mais désireux de s'adapter au monde de l'homme. Afin de quitter cet entrepôt qui sent l'apathie, la mort, la vieille carcasse et l'huile rance.

Goldorak et Actarus. Actarus et Goldorak.








La prophétie de Goldorak - 2. Les premières luttes
Posté le 12/10/2007
par LCbeat

Les premières luttes

En 1973, soit un an avant l'Irish Tour de Rory, Actarus débarque aux premières lignes de la Terre.

* Goldorak : n'est pas tout à fait comme on a bien voulu nous le faire croire. Mécaniquement équipé pour les agressions, un corps d'acier ayant de quoi répondre face aux attaques éventuelles (et dieu sait que les éventualités dans ce genre de texte peuvent muter en évidence). Mais ayant une intelligence propre et quelques connaissances en psycho-sociologie, il s'est conçu son système de pensée personnel. Maître de sa philosophie. Il est de fait d'une nature totalement pacifiste. N'ayant nul désir de s'investir dans un quelconque conflit. Préférant le profil bas à la tête haute. Sa formation de technicien de nettoyage des couloirs suburbains lui a permis de vivre en dehors de tout contact avec autrui. Malheureusement, après l'effondrement des villes en les cavités de profondeur inégale, il a du se reconvertir. L'activité de la planète ayant été réduite à rien, ne lui restait que la possibilité de devenir machine de guerre, brute de combat. Le meilleur et le seul employeur étant l'Entrepôt, il loua un emplacement, en l'attente d'une embauche.

* Actarus : n'aimant ni la violence ni le combat. N'oublions pas qu'elle est devenue ce qu'elle est uniquement pour son désir de devenir brune. Condition inévitable. Dans l'Entrepôt, mal s'en faut, écoeurée par ses masses d'acier, elle s'est choisi un cheval, une mécanique. Pensant pouvoir échapper à toute sorte de conflit dans le futur, s'imaginant piloter dans les espaces non fréquentés de la galaxie, un passage obligatoire aménagé par ses volontés pacifiques. La théorie et les fantasmes restent des théories et des fantasmes. Sur le terrain, la défense de soi demande quelques sacrifices. Ses idéaux bien en tête elle est au début de carrière convaincue de pouvoir s'y soustraire.

Dès le décollage, elle comprit que le problème était insoluble. Son désir de voir la Terre allait la voir s'obliger à des combats aussi futiles que grandioses. En guise d'entrée, elle se fit plus ou moins harcelée par des ennemis inconnus, qui semblaient présent uniquement dans le but de la confrontation physique. Puristes dévoués à l'art de la guerre selon des lois arbitraires. Son instinct de survie l' amena à se défendre, l'âme au bord du précipice. Découvrant les capacités de violence dont était muni Goldorak, elle s'est fait fort d'en démordre. Prenant un plaisir certain à l'élimination simple et brutale, quitte à frapper des innocents tels qu'elle. Tout cela malgré la présence spirituelle de son harmonica chimique. Mais rien ne la soulageait plus que la force de frappe. Qu'une bonne mandale assénée de manière tout à fait fulgurante. Ses burnes violettes s'éclairaient face à l'ennemi. La rendant parfois proche de la spasmophilie. Obéissante et professionnelle elle se soumettait aux nouvelles lois. Le mal en pleine effervescence la comblait. L'orgasme des attaques foudroyantes.

Après quelques dézingages dûment approuvés par son âme, elle aperçut pour la première fois la Terre, cette planète en proie aux pires agressions qu'elle ait jamais connues.

Les terriens y vivaient dans une terreur constante. Cloîtrés dans leurs maisons maigrement pourvues. Ne sortant qu'afin de s'approvisionner dangereusement chez des revendeurs particuliers. Le monde hostile a vu son agriculture devenir impossible. Ils ne se nourrissaient que d'aliments vaguement sains, des racines cultivées en serres souterraines. Si ce n'est qu'elles inoculaient des substances corrompant le système digestif, nourrissant le cerveau de pulsions suicidaires, les rendant conciliant à l'animosité du monde.
Leur seul loisir, écouter Rory Gallagher dans des bars obscurs, dans les bas-fonds des agglomérations. Les riffs de guitare à connotation spirituelle accordaient l'accalmie tant désirée. Érigé en dieu nouveau, Rory jouissait d'une réputation inégalable, d'autant que sa musique était la seule distillée de par le monde. Ses statues peuplaient les décors, seules structures qui ne risquaient aucune dévastation. On le voyait avec sa guitare et quelques groupies agenouillées devant un sexe en érection perpétuelle.
A chaque lune noire, les statues se mouvaient en un autre lieu. Dans les sous-bois, sur les périphériques, sur les parvis de gares désaffectées. Les années 7O resteraient les années de la peur et de Rory Gallagher.

Elle s'amarra justement et sans calcul face à une de ces statues, à l'orée d'une forêt dénuée de tout charme et de toute luminosité. La mort. L'odeur. Des gamins gisant sur la cendre du sol. Désolant, fut sa première pensée. Ô combien elle était proche de la vérité. Ignorant tout de l'environnement, de la situation actuelle, du contexte terrifié, elle installa son campement au pied d'un arbre rachitique.
Réveillée dans la nuit sans lune ni étoile par des flashes et autres ultrasons, elle songea immédiatement à quitter ce monde hostile à toute vie humaine. Aussi brune soit-elle, elle en vînt à souhaiter retrouver sa blondeur toute candide, et repartir illico vers un ciel plus clément. Ne pas se décider en période de traumatisme. A souffler dans son harmonica, elle imagina la chance qui lui était offerte. Se faire un nom. Par la bravoure des armes. Le mérite par la victoire. La victoire en sentant.

Adulée par elle-même, se remémorant les exploits passés dans la galaxie, elle s'approuva. Fière de son équipement qualifié pour la castagne. Autant dire qu'elle s'accrocherait au premier ennemi venu. L'éthique, cette vertu désuète et profondément inutile. Endeuillée sans l'être, elle fit la promesse fallacieuse à Goldorak de se battre pour un monde meilleur, une harmonie retrouvée entre tous les hommes, des fleurs, l'odeur des fleurs. Choses qu'il goba malgré la certitude de se faire mener en bateau par une fille-homme volontaire, déjà fondue par un désir de toute puissance. Ainsi semblait-elle vouloir prendre place aux côtés de Rory, devenir dieu parmi les dieux, quitte à l'évincer par la suite. Goldorak n'est pas un abruti, mais reste une machine. Avec une psychologie certes, mais une machine tout de même.

Son ennemi était une soucoupe verte et violette. Un violent. Un dévastateur. Un acharné de la destruction, de l'annihilation. Volant en tous sens, tirant à vue. Brûlant des hectares de forêt. Brisant des murs, s'attaquant sans scrupule aux très jeunes cueilleurs de champignons hallucinogènes. Un vrai. Un de ceux à qui l'on peut se frotter sans briser davantage ses convictions pacifistes, en gardant en soi un reste de 'je le fais pour le bien de l'humanité, ce type est une crapule de la pire espèce'. S'ôter le moindre sentiment de culpabilité. Un entraînement en vue des futures confrontations. De l'art de s'extraire des tourments de la faute.

Le combat fut long, car la soucoupe volait vite et loin. Plus une course poursuite qu'une véritable altercation. Sept jours durant elle le poursuivrait. Les morts se compteraient par centaines, par milliers, le déboisement accéléré, un passage sur l'océan atlantique ouvrirait les eaux, inondant les îles environnantes ainsi que les bourgades côtières. A ce stade, on ne compte plus les dégâts, on continue d'avancer. Éprouvé par la course il finit par s'écraser contre une falaise. Bêtement. Fugacement. Un choc unique, dernier. Des étincelles. Un orage. Deux gamins supplémentaires au tableau. On n'arrive à rien sans sacrifier quelques vies. D'autant qu'ils n'avaient rien à faire là. Dans un monde hostile mieux vaut rester chez soi à écouter en boucle des cd de Rory Gallagher. Mais ça, les enfants ont du mal à le comprendre. Ainsi soit-il. Et même, bien fait pour eux, quel saint me contredirait ?

Titre: Re:Déchetterie : texte rejettés, merdasses, fakes divers
Posté par: nihil le Novembre 14, 2007, 17:01:32
MERITE
Posté le 13/11/2007
par AMNESIA


Pas trouvé mieux, qu'ici.

Donc, je vous ai descerné la médaille. De quoi ? Ben je sais pas, en fait, on imagine hein ? La mauvaise foi, l'enculage de mouche, la gratuité, le mépris, etc
Je sais pas si la mention sur mes pages va dopper les visites, mais qui m'aime me suit...STFU!


Titre: Re:Déchetterie : texte rejettés, merdasses, fakes divers
Posté par: Glaüx le Novembre 14, 2007, 17:11:59
"Amnesia".

Avec un nom de gothopute pareil, si elle a pas les cheveux corbeau avec une mèche blanche comme dans X Men et un gant en résille noir, je bouffe un balai.
Titre: Re:Déchetterie : texte rejettés, merdasses, fakes divers
Posté par: Carc le Novembre 16, 2007, 23:58:34
Ou alors elle a 79 ans et sa petite-fille a tenté de soigner son alzheimer en lui apprenant à se servir d'internet.
Titre: Re: Déchetterie : texte rejettés, merdasses, fakes divers
Posté par: nihil le Décembre 02, 2007, 22:29:32
Ode à lui
Posté le 30/11/2007
par Rebel-Lion

(« Lui » est le parfait inconnu auquel tout un chacun peut se reconnaitre s'il en présente ces quelques traits...)

Il dénichait d'ici bas les perlouses rares, bien que ce fût sans le savoir. C'est parce qu'il n'avait pas la conscience de son inconscience à cause de ce que la science signifiait pour lui ; et lui ne l'avait pas infuse non plus (il faut dire !) Il (ou lui) me fait penser à Mr Jourdain qui faisait cette fameuse prose sans le savoir sauf que lui faisait de fameuse bouses tout en ne le sachant pas non plus ! Il n'est pas avare de compliment afin d'en recevoir en retour, comme l'hypothèque d'un boniment présent qui présente des intérêts futurs plus certains pur lui que quiconque, un bénéfice.
Mais, une seconde, lui non plus ne sait-il pas qu'il sait ce que les autres ne disent pas ? Dans l'attente que lui ou l'autre le sache avant lui, il pense savoir mieux que les autres ce que lui pense être le seul à savoir, et bien sûr cela est toujours vrai, non pas ce qu'il sait mais ce qu'il est le seul à savoir.
De tout ce qu'il trouve et de tout ce qu'il fait, c'est ce qu'il en fait qui le rend lui tel qu'il est et pas un autre. Finalement, « lui » c'est celui-là, sans équivoque et pourtant tant de « lui » sont semblables les uns aux autres ! C'est personne et beaucoup d'occurrences de quelqu'un, c'est tout le monde et ce ne peut être que quelques uns.

Lui c'est nous, et nous c'est lui.
Titre: Re: Déchetterie : texte rejettés, merdasses, fakes divers
Posté par: 400asa le Décembre 03, 2007, 00:23:14
Bernard Werber strikes again §§§
Titre: Re: Déchetterie : texte rejettés, merdasses, fakes divers
Posté par: Le Duc le Décembre 03, 2007, 13:22:12
NE CRITIQUE PAS MON MAITRE A PENSER !! rrraahh Bernard Werber quel écrivaint tallentueux.
Titre: Re: Déchetterie : texte rejettés, merdasses, fakes divers
Posté par: Carc le Décembre 05, 2007, 12:22:28
Ouais, autant que mon chien camé aux anxiolitiques, quoi. Et en plus même mon chien il m'excite plus visuellement.
Titre: Re: Déchetterie : texte rejettés, merdasses, fakes divers
Posté par: -Nico le Décembre 05, 2007, 22:00:32
Ecrire talentueux avec deux L ça c'est du talent.
Titre: Re: Déchetterie : texte rejettés, merdasses, fakes divers
Posté par: Le Duc le Décembre 06, 2007, 00:44:03
Je te le fais pas dire, tas d'os.
Titre: Re: Déchetterie : texte rejettés, merdasses, fakes divers
Posté par: morbid le Décembre 12, 2007, 20:40:18
Werber ... vu le denouement de son dernier livre , et sa propagande pseudo juive/sioniste  dans celui ci qui en fait perdre tout interet au bout de quelques minutes de lecture et vu qu'en fin de putain de compte, on n'en a rien a foutre... 

je crois que maitre a penser n'est pas exactement le terme approprié ...

hum non en fait , ca na rien a voir , c juste qu'il a une sale gueule de puceau rigide


Titre: Re: Déchetterie : texte rejettés, merdasses, fakes divers
Posté par: Glaüx le Décembre 12, 2007, 20:51:39
aouch
Titre: Re: Déchetterie : texte rejettés, merdasses, fakes divers
Posté par: Malax le Décembre 12, 2007, 21:03:16
Tu dois pas lui ressembler tant que ça quand même...
Titre: Re: Déchetterie : texte rejettés, merdasses, fakes divers
Posté par: B52 le Janvier 14, 2008, 14:33:40
Si !
Titre: Re: Déchetterie : texte rejettés, merdasses, fakes divers
Posté par: MantaalF4ct0re le Janvier 14, 2008, 22:19:00
rzAAA KAKA PROUTE §
Titre: Re: Déchetterie : texte rejettés, merdasses, fakes divers
Posté par: B52 le Janvier 14, 2008, 22:20:35
Tu n'es pas un dalmatien, souviens toi et retire toi, si j'ose dire, de mon arrière train, bâtard!
Titre: Re: Déchetterie : texte rejettés, merdasses, fakes divers
Posté par: MantaalF4ct0re le Janvier 14, 2008, 22:34:05
sois logique, si je m'en souviens je ne peux qu'avoir envie d'y rester ou d'y revenir  ("rhaa lovely")
Titre: Re: Déchetterie : texte rejettés, merdasses, fakes divers
Posté par: nihil le Janvier 28, 2008, 19:34:39
Les chiens n'ont pas de pieds...
Posté le 28/01/2008
par Bobinettecherra

...ça non ils n'en ont pas...

...personne ne me dira le contraire, non non non, le pape n'a pas de doigts, non non non, ça n'existe pas. Et si mon sexe était fendu un jour, juste un jour, est ce que tu le croirais ça ? non non non, ne m 'écorche pas ! car si tu as de la fièvre, comment pourrais-je te soigner sinon avec mon chibre près de ton unique lèvre ? ne pense-tu donc jamais ? Tu me coupe une couille et t'en vas en riant et t'imagine en ce jour pouvoir fendre mon gland ? Non non et non, tu n'existe pas bien que je sente en resserant ma main ton immonde corps poli, vernis, boisé. Bien qu'en serrant ta tête lame je m'écorche les doigts... NON NON NON, tu ne m'excite pas !


Titre: Re: Déchetterie : texte rejettés, merdasses, fakes divers
Posté par: nihil le Janvier 28, 2008, 19:35:12
C'était presque pas mal, mais c'est de la poésie en prose et ça fait cinq lignes, alors non.
Titre: Re: Déchetterie : texte rejettés, merdasses, fakes divers
Posté par: 400asa le Janvier 28, 2008, 20:22:44
je comprends pas pourquoi tu fais pas genre des "publications express", ou une connerie comme ça.
Ou un lien sur la page d'accueil pour les textes du forum, histoire qu'ils soient plus susceptibles d'être lus, mais avec quand même la mention "ordures mal digérées" ou une autre métaphore de Winteria. Ca serait chouette.
Et une petite pipe, aussi, s'il te plait.
Titre: Re: Déchetterie : texte rejettés, merdasses, fakes divers
Posté par: B52 le Janvier 29, 2008, 20:19:49
Ark truc machin beurk croit au père noyel ah ah ah !!! C'est pô bien.
Entraîne toi plutôt à l'auto-fellation, tu verras, c'est fun. Tu gagnes en souplesse et tu te goûtes comme un bébé qui prend son pied et ça évite la tâche à madame ou au chien ou autres.
Titre: Re: Déchetterie : texte rejettés, merdasses, fakes divers
Posté par: 400asa le Janvier 30, 2008, 13:17:11
Ta gueule, j'ai presque posté ça en même temps que le nouveau, là, Mentaltrash. Et en fait c'est un peu le même délire. Si ça fait chier le plus de gens possible que la publication soit lente, peut-être que, peut-être que. Mais on s'en branle, je parlais à nihil, pas à toi, pute. Nananère.
Oh, à propos. Tu serais très étonnée de voir ce que j'arrive à faire de mon corps souple de mannequin, et me ronger les orteils ne fait pas partie des choses étonnantes.
Titre: Re: Déchetterie : texte rejettés, merdasses, fakes divers
Posté par: mentaltrash le Février 01, 2008, 03:54:59
Citation de: 400asa le Janvier 30, 2008, 13:17:11
et me ronger les orteils ne fait pas partie des choses étonnantes.

Moi j'en ai surpris/degoute rien qu'avec ca pourtant.
Titre: Re: Déchetterie : texte rejetés, merdasses, fakes divers
Posté par: 400asa le Février 01, 2008, 13:02:45
AW2222 ? LOLOLOL TROW FOR§§§
Titre: Re: Déchetterie : texte rejetés, merdasses, fakes divers
Posté par: nihil le Février 09, 2008, 14:45:27
Un pet dans la lumière
Posté le 08/02/2008
par Excellence


Un pet dans la lumière

a ceci de superbe qu'à présent il ne pue que loin de mon derrière,
ceci nul ne l'entend et pourtant c'est bien vrai mon ami de Sedan,
je pète dans la lumière et elle me le rend bien, ça sent la mer
Et quand dans les brumes de ton esprit maléfique se retrouve l'oublie,
Je prends ce briquet et l'amène à mon dèrche

LA MUSE

Amen à ton dèrche . Et pour qu-oua-pas un ave maria ?

ANUS

PFFF !
Titre: Re: Déchetterie : texte rejetés, merdasses, fakes divers
Posté par: nihil le Février 09, 2008, 14:53:45
Un soir, un trottoir elle ... Moi
Posté le 07/02/2008
par advienne-que-pourra

Je ne sais trop d'où elle vient ... De l'est ? Proie d'un vulgaire proxénète ?
La voila près de moi, à mes côtés palpitante ....


Un tour en bas .... Non reste là ! Nos pires pensées, toi, moi ....
Rien, et pourtant .... Je te sens !
Agile voleuse au doigts de fée, sur ta peau se gangrènent des espoirs par milliers.
Tes rires en cascades trompent mes plus hautes murailles ...
Te voilà .... Sur moi ? En moi ?
Ma vérole, mon rêve, nécrose de mes sens...... Instant de jouissance, apothéose ... Repentance !
Tes bras m'enserrent j'étouffe !
Ta hargne me berce je souffre !
En une lutte épique, la déchéance consommée, notre décadence magnifiée ...
Les heures volent rythmées de nos respirations ...
Nos corps brisés, les draps tachés de sang, les plaies qui se dessinent.
Tes cris résonnent, ton visage, masque d'horreurs, et tes mains, serres aiguisées, nous poussent à l'affrontement ....

Demain n'existe pas ....
Un soir, un trottoir, elle .... Moi


Titre: Re : Déchetterie : texte rejetés, merdasses, fakes divers
Posté par: Cuddle le Février 26, 2008, 12:15:32
Et dire que mon texte lui revenait pas !
Titre: Re : Déchetterie : texte rejetés, merdasses, fakes divers
Posté par: nihil le Mars 02, 2008, 20:37:58
Dommage que je suis une putain hein ?
Posté le 19/02/2008
par Nuage


Recette Petites Sucettes Au Sucre !

1 Huilez légèrement le plan de travail. Etalez la pâte à modeler avec le rouleau à pâtisserie sur 5 ou 6 mm d'épaisseur ... Oui CTB

Puis posez cette abéesse sur une feuille de papier sulfurisé.

2 Découpez avec un couteau pointu dans la pâte à modeler. ... De la forme de votre choix : ovale, ronde ou en losange, en espaçant chaque découpe de 2 cm.

Badigeonnez les parois de la découpe avec un peu d'huile, à l'aide d'un petit pinceau !

Enlevez tous les morceaux découpés.

Vous devez avoir la plaque de pâte à modeler avec des trous huilés en forme de sucette.

3 Préparez un bain-marie d'eau et de glaçons.

4 Faites chauffer l'eau, le sucre, le glucose et cuisez jusqu'au grand cassé à 155 °C.

Plongez la casserole dans le bain-marie glacé pour arrêter la cuisson.

Ajoutez l'extrait de menthe et le colorant vert et mélangez-les doucement.

5 Versez ensuite le sirop avec précaution dans les découpes de la pâte à modeler et placez immédiatement les piques en bois à la base pour faire le manche de la sucette en les enfonçant d'1 cm dans le sirop.

6 Laissez durcir pendant 30 minutes, puis détachez la pâte à modeler (elle vous resservira pour d'autres sucettes).

Rangez les sucettes dans une boîte.

Sucez bien ! C'était un plaisir de vous aidez. Aurevoir.



Ouais je sais que je vaux rien ! Je sais que je ne vaudrais jamais plus que je vaudrais jamais plus que rien. Non je vous jure que ça a un sens.
Pardon ? Des clients ? J'en ai pleins. Ou je vis ? ...

Dans le wagon 1955 je ne voyage pas. Je travaille.
A ma gauche ... un homme en costard cravate qui lit un journal qui lui informe qu'il peut continuer a être tranquille , la merde c'est pas pour lui et c'est pour les autres. Devant ? Un jeune mec qui signale au reste du monde qu'il imite a la perfection la crise d'épilepsie. A ma droite ? Un autre.
... Je cherche.
Je fouille !
Je lis son journal. Je me penche un peu plus a chaque secousse de train.

Ne me pressez pas !

Il veut tourner la page. Me regarde. Je lui sourit. J'ai des petites dents et une grande bouche. Oui je me trouve mignonne Monsieur.

J'applique la mécanique habituelle.

Je me stabilise et je colle mon épaule a la sienne. Malboro !
Je joue mon rôle , je joue la petite fille fatiguée. Je baille avec élégance en montrant que j'ai des petites dents ... Oui et une grande bouche Monsieur ! En effet !
... Juste faire signe que je suis fatiguée. M'endormir sur son épaule petit a petit. Pas trop rapidement ! Il relève le jeu sinon ... Ouais. La tactique. Je me fais mignonne. Je dors avec un petit sourire aux lèvres. Au moment ou il bouge , je me réveille. M'excuse. Je joue mon rôle , je joue la petite fille gênée. Je rit nerveusement mais ... élégamment ! Oui bien sûr ! Il m'adresse la parole ... Me demande si je vais bien ou une autre sottise dans le genre. Nan il me demande si je suce voyez vous , il me demande même parfois mon prénom ! Enfin bon je joue mon rôle ! Je joue la petite fille timide. Je répond de ma jolie voix cristalline. Vous préférez mon cri a mon rire ? Je ne sais pas je ne m'entend pas. Après ? Il sourit ! Je lui répond un sourire fatiguée. Je lui demande ou il va. Je lui dit ou je vais. Sourire. Réciproque !

Allez moi j'accélère.

Je rapproche ma jambe de la sienne. Je le fais évoluer petite fille innocente a petite fille putain ! J'entretiens mes sourires. Non je parle pas des dentifrices ! Arrêtez de hurler voyons ... Ensuite ? Oui c'est bon , c'est bon je raconte.
Je les fais évoluer a des sourires timides a des sourires sensuels. Comme ça. Ouais. Comme ça. Ca. Comme ça. Ouais. Oui. Comme ça. Plus fort. Plus haut. Quoi ? La suite ? Mais ... Oui.
... J'attend le moment ou il va me demander si on peut aller boire un verre. Si il ne le fait pas ? ... je m'en charge.
On cherche un bar.
On le trouve. On boit. Il s'alcoolise. Je boit lentement. Rester lucide et concentré c'est important.
.... Des paroles sensuels et des caresses sexuelles arrivent rapidement. Oui le moment fatidique approche , j'y arrive , j'y arrive. Si le bar fait hôtel , il demande une chambre. Si ce n'est pas le cas , on sort. On cherche. On trouve.
Dans la chambre , le jeu continue. Il sait mais il continue a jouer. Si j'aime les poneys ? ... Nan. Bon écoutez on va arrivez ou ça vous intéresse Monsieur.
Quand le vrai acte sexuel arrive ? Là. Je m'écarte. Je me lève. Ouais il me retient. Je lui sourit ... timidement !
Je recommence.
Je m'assois sur le bord du lit. Je prend son menton dans ma main avec fermeté , j'essaye de bien sentir les os de sa machoire. Ouais les machoires ça m'exite. Les poneys ? ... Non. 'Fin bon ... Ouais je dis ça :

- Vous vous amusez ?

Ils approuvent tous. Il me caresse. Essaye de m'allonger. Je m'allonge. Visage candide.

- C'est 75 euros l'amour ...


Petite insulte sur un ton moqueur hein ! Petite traînée c'est mon préféré , petite putain c'est pas mal non plus mais bon le :

- Tu te fais pas payer cher.

Je l'adore ! ... Parce que.

Il crache l'argent.
Je simule ! Injure ! Caresse ... Remue ? Gémit ! Hurle !! Ouais au final donc je fait tout ce qu'il me demande. Le massage des couilles c'est combien ? ... 40 euros.

C'est fini.

Il me regarde. Je sors de la poche de ma veste , un stylo. Non mon stylo est petit.
... Et bout de papier. Je lui marque mon numéro. Il prend la carte de fidélité. Puis s'en va ... La queue entre les pattes. Oui je trouve ça drôle ...

J'ai eut un gros coup de bol ? Elle a réussi son coup ? Ca marche rarement ?
C'est faux ! Nan arrêtez , je trouve pas ça drôle. Non je vous dis. Ouais. Je vais t'expliquer moi comment que je fais !

Il faut déjà bien choisir sa proie. Un cadre. Un vieux de 40 ans , voire 50. Ou un homme usé de 30 ans. Des hommes vieux. Comment on voit qu'un homme est vieux ? Les cheveux blancs ? Non , faut regardez leurs mains.
Faut les prendre pas très séduisant ou mieux , un homme qui l'aurait été jadis !
Ce sont des hommes vieux ! Pas désirables ! Si vous êtes désirable ? ... Je préfère les ... enfants ?! Ah nan Monsieur ! Non ! Pas ça , c'est moche la pédophilie ! Mon âge vous regarde pas.
Mmmh. Oui donc j'allais dire que ... les rares fois ou ils ont l'illusion de l'être encore ... c'est avec leur femme. Et encore ! Elle ce qu'elle veut c'est des gosses ! ... et la certitude que elle est l'est désirable ! Vous êtes divorcé ? ... Vous avez jamais été marié ...
Bonne question ... Si je devais me faire une affiche de pub ...
La femme panoplie est experte ! Une vraie professionnelle !
Moins cher qu'une putain de base ! ... Là c'est de la chair fraîche et elle est pas trop cher. Non j'ai pas de don commercial. Mon boulot c'est pas commercial Monsieur ? Vous aimez le porte a porte ? ... Chacun son truc vous me direz !

Hein ? Pourquoi il se prive ... Parce que Christine – Sylvie –Yvonne – Laurence - Françoise est sa femme.

Des raisons ? Pourquoi il ferait une chose pareille ? Parce qu'elle est belle ! Parce qu'elle pas cher ! Parce que Christine – Sylvie –Yvonne – Laurence – Françoise n'oserait pas me faire tout ce qu'elle me fait ! Parce que c'est bon ! Parce que c'est la première et dernière fois ! ... Parce que je suis un homme.

Oui ça marche. Je peux me faire 200 euros dans une soirée / nuit.

Après il y a les clients réguliers. Eux , ils appellent en appelant inconnu-numéro masqué. Eux , c'est le pied car il y a certainement tout un manége mais c'est simple , c'est du surfait. Eux , ils vous font tout ce qui les font fantasmer. Vous apprenez avec eux , des choses que vous n'auriez même pas imaginé. Oui les poneys je sais , je sais.
Parfois , ils faut les écouter. Non pas les poneys , les hommes !
...
Ils parlent de leurs problèmes avec leur femme. Les écouter , c'est assurer qu'il revienne. Surtout , faire ça avec le sourire et la compassion ... ce que je n'ai pas en vérité car je suis pas une vraie bonne sœur ... Oui comme dans les films pornos.

Pourquoi je fais ça ? Parce que ce que c'est sex , c'est fun et que je sais pas quoi faire ?

Parce que dans cette société , tu dois trimer pour pas trimer dans la vie connard.

Oui oui je suis une petite fille putain de la société , ouais ouais ...je sais que je vaudrais jamais rien ...

Hein ?

...

Mais pourquoi vous voulez savoir tout ça en fait ? ...


Titre: Re : Déchetterie : texte rejetés, merdasses, fakes divers
Posté par: nihil le Avril 10, 2008, 15:32:02
Aujourd'hui, spécial Saint-Con, un excellent texte :

"pardon pardon
Posté le 10/04/2008
par potem2


jai fait une erreur

je vous en prie ne publiez pas le texte que je vous ai envoyé (la disparition d'eric), je suis désolé. Je vous en prie jetez-le merci bien.

Adieu

Message complémentaire : non tout est dit"
Titre: Re : Déchetterie : texte rejetés, merdasses, fakes divers
Posté par: nihil le Avril 25, 2008, 21:18:15
Merdum (ou Réflexions digressive d 'un crépuscule de primptemps)
Posté le 25/04/2008
par Anne Onymous


Prologue

Tout a été dit, tout a déjà été inventé.

Eglogue apologue

Et pour vous le prouver, voici l'histoire d'un mec... un mec très commun, habitant une commune de la communauté de communes intercommunale du sud des Cantons de l'Est. Un belge une fois, enfin un frontalier. Un frontalier d'un bled paumé inconnu dont la maison est coupée en deux par un grand fossé, une fosse commune évidement, où sont enterrés tous les rescapés des avions crashés pile poil sur ladite frontière suscitée.

Elle buvait sa soupe commerciale et ça faisait des grands sluuuuurps

Dès le matin, sa femme, d'une pâleur à faire blanchir la campagne à l'aube, maquillait son visage de crèmes hydratantes et autres onguents dilatants. Mais le plus souvent, à défaut de faire fuir cette fadeur éclatante, latente mais toutefois patente, elle se maquillait comme Bill en se rêvant dans un motel à Tokyo.

La naissance d'une légende

Le mieux étant l'ennemi du bien, le mieux c'est le mal. Inutile d'en savoir plus, vous n'aurez pas mieux. Futile de savoir où quand ou comment. Vain même qui ou pourquoi. Paul l'austère n'a mieux se tenir.

Sachez seulement que notre éros malgré lui a atteint la maturité sexuelle puisqu'il a un os à la place du cerveau, qu'il ne croit pas en l'espace Schengen puisqu'il est victime d'une reconduite à la frontière chaque samedi soir, et enfin qu'il fait un élevage sauvage de plecostomus dans un de ses bacs à vaisselle.

Quant à elle, l'ingénue est diplômée ingénieur (cheerleader et major de sa promotion canapé). Ce qui ne l'empêche pas de fantasmer sur le premier facteur gauchiste venu ou entrevu en prime time, l'imaginant grimper au sommet de sa silicon valley avec son grand braquet.

Epilogue

Non, ce n'est pas la fin. Non, non, tout n'est pas dit.



Titre: Re : Déchetterie : texte rejetés, merdasses, fakes divers
Posté par: nihil le Juin 13, 2008, 21:03:03
Prière
Posté le 12/06/2008
par Prologue

Petit fantasme macabree

Le 1er jour ma fleur est morte
Le deuxieme jour mon chien est mort
Le 3eme jour ma famille est morte
Le 4eme jour ma mère est morte
Le 5eme le reste du monde est mort
Le 6ème jour je suis mort heureux avant que cela ne recommence.



Titre: Re : Déchetterie : texte rejetés, merdasses, fakes divers
Posté par: Cuddle le Juin 13, 2008, 21:51:16

C'est vraiment naze, tout le monde peut écrire des trucs pareils ! Y'a vraiment aucun intérêt
Titre: Re : Déchetterie : texte rejetés, merdasses, fakes divers
Posté par: Glaüx le Juin 13, 2008, 23:32:50
Ta chatte, ta chatte, ta chatte ?
Titre: Re : Déchetterie : texte rejetés, merdasses, fakes divers
Posté par: Cuddle le Juin 14, 2008, 00:04:37
oh oui, oh oui, oh oui ?
Titre: Re : Déchetterie : texte rejetés, merdasses, fakes divers
Posté par: Le Duc le Juin 14, 2008, 00:49:28
salope ?
Titre: Re : Déchetterie : texte rejetés, merdasses, fakes divers
Posté par: Cuddle le Juin 14, 2008, 00:50:36
Putain ferme ta gueule le duc et arrête de me faire chier merde!
Titre: Re : Déchetterie : texte rejetés, merdasses, fakes divers
Posté par: 400asa le Juin 14, 2008, 01:25:52
Cuddle, ne change jamais d'avatar.
Il te va juste parfaitement.
Titre: Re : Déchetterie : texte rejetés, merdasses, fakes divers
Posté par: Narak le Juin 14, 2008, 01:39:06
Et moi j'aimerais que Cuddle ferme sa gueule et je le dis on ne peut plus sérieusement.
Titre: Re : Déchetterie : texte rejetés
Posté par: nihil le Juin 23, 2008, 17:03:39
De la Naissance
Posté le 23/06/2008
par Heretik


Genèse

Une lumière violente et artificielle frappa les yeux de l'avorton tandis que la puanteur forçait ses narines et écartelaient ses poumons, alors cette charogne violette poussa un cri et on lui céda la vie...


Titre: Re : Déchetterie : texte rejetés
Posté par: nihil le Juin 23, 2008, 17:04:08
DE la conscience des caractères humains
Posté le 23/06/2008
par Heretik

Lorsqu'ils giseront par terre,
Animés plus que par les vers
Grouillant, dévorant leurs corps
S'infiltrant dans chacun de leurs pores
Lacérant leur peau pour chacun de leurs torts...
Peut être se rendront ils compte qu'ils sont morts ?

Message complémentaire : Giseront n'existe pas...  Je suis un castor.
Titre: Re : Déchetterie : texte rejetés
Posté par: Hag le Juin 23, 2008, 18:04:06
Moi je l'aimais bien celui-là.
Titre: Re : Déchetterie : texte rejetés
Posté par: Glaüx le Juin 23, 2008, 18:27:09
Giseront, on dirait un nom de champignon.

Le giseront à colerette, le giseront des forêts, le giseront breton.
Titre: Re : Déchetterie : texte rejetés
Posté par: nihil le Juillet 17, 2008, 02:53:52
L'insatisfaction permanente
Posté le 17/07/2008
par lolo



Poème retardé d'ado comme essai empirique de s'asseoir ici, les mots à deux sous ci dessous sont mémo d'amour noir. Merde... tu voulais de l'humour?

Dans le sombre enclos de sang versé où sombrent,
Un après l'autre, les espoirs de sauvetage,
Les vagues se lèvent et se brisent sur les décombres
D'essais, dont cet enfant mort-né est l'image.

Là bas, il est un monde que seuls mes yeux peuvent voir.
Un monde bleu pour rire et courir près des miens
Et où je pourrais toucher les étoiles du soir
Où je saurais toujours comment faire le bien.

Là bas, il est un monde que seuls mes yeux peuvent voir.
Un monde vain et cruel dans mes yeux planté
Comme s'il existait derrière les vagues et le noir,
Comme si en cherchant je pourrais le retrouver.

Mais je ne sais nager que la brasse , tout le monde le sait.

04/06/2001

Message complémentaire : euh

Titre: Re : Déchetterie : texte rejetés
Posté par: Le Duc le Juillet 18, 2008, 05:31:22
lolo .................. Ça se fais ça ?



lolo...
Titre: Re : Déchetterie : texte rejetés
Posté par: Winteria le Juillet 25, 2008, 14:12:52
Le toutou a son memaitre
Posté le 10/07/2008
par Jean Démord


- Celui-ci il est joueur ?
- Oui il a besoin d'un peu de tendresse et une bonne pâtée et il deviendra votre meilleur ami, vous verrez ! c'est une bonne race.
- Parfait je le prends.
- Ca fait plaisir, le pauvre devait être piqué, vous lui offrez là une nouvelle vie. Merci pour lui.

Je pris l'animal d'une dizine de kilos sous le bras. Après le passage par la porte de la SPA, le toutou ne tarda pas à me pisser dessus. D'un vieu reflexe, je le bazardais à deux ou trois mètres.
- Nom d'un chien, je suis trempé ! Le CON !
Après quelques recherches je fini par le retrouver bloti sous le pot d'echappement d'un vehicule en stationnement. Cette fois je le tenais à bras tendu, d'autant qu'il etait couvert de calamine.
- Allez on va voir si tu es joueur !
Je posais la bestiole en plein milieu d'un parc naturel. Il s'assit et se lecha les parties génitales. J'en profitais pour casser une branche qui me visait du doigt.
- Celle-ci devrait faire l'affaire.
Je la tendais du bras. Le chien baissa ses oreilles. Je jettais le bâton. Le chien ne bougea pas. Il etait comme terrorisé.
- Va chercher !! criais-je.
Après de nombreux echecs je m'assis, desesperé.
Soudain le chien se leva et courru après un ballon perdu.
- Eureka ! Et bien va pour la balle. Allez ! Donne ! Donne la balle ! Donne la belle balle ! Ouiiii c'est un bon chien ça !
Je lui tapotais sur le crâne quand soudain :
- Monsieur c'est mon ballon, est-ce que je peux le récuperer ?
- Hein ? ... Euh, combien qu'il coûte ton ballon ?
Le petit garçon en short avec un maillot de Zidane se gratta la tête.
- Environ une centaine d'euros, c'est un ballon de la coupe du mon...
- Quoi ?! Je t'en donne 50, c'est bien suffisant pour un ballon comme celui-ci ! En plus il est usé, on voit même plus les pentagones noirs ! Tu te fou de moi ? 100 euros ?
L'enfant avait cédé. Je reparti avec mon chien sous le bras qui semblait avoir les yeux fixés sur le ballon que je portais sous l'autre bras. Sa langue pendait et de la bave coulait sur mon pentalon. Je n'aitais plus à ça près et puis j'etais euphorisé par mon petit marché avec le gamin.
- C'est un bien beau ballon que tu as là toutou.

Une semaine plus tard, je promenais mon chien en laisse avec son ballon dans mon sac à dos.
- Voilà nous y sommes !
Je sortais le ballon et shootais d'un violent coup de mon pied tordu, la balle parti dans le sens inverse où je visais.
- Nom d'un chien ! Bon... Va chercher ! Depêche-toi ! Dans une heure les heures de pointes seront terminées, il n'y aura presque plus de voitures sur le peripherique.
A ce moment là mon telephone se mit à sonner.
- Mr. Fricamas au téléphone...
- Ha ! Bonjour ! m'ecriais-je souriant.
- Voilà... je vous apelle parce que nous avons un problème avec votre chien. Sa race ne figure malheureusement pas dans nos fichiers et nous sommes donc contraint de ne pas pouvoir vous le proteger d'une assurance vie quatre etoiles à échelon 7...
Je racrochais severement.
- Les batards !
Titre: Re : Déchetterie : texte rejetés
Posté par: nihil le Septembre 17, 2008, 11:16:53
Bestiaire
Posté le 10/09/2008
par El muerto

Quel enfer ! Je traînais mes chaînes
Parmi les zombis. J'étais à la traîne,
Les dents déchaussées, quel calvaire!
Qu'allai-je donc faire dans ce bestiaire?

Il y avait des anges à moitié clonés,
Aux ailes de chauves-souris brisées,
Pégase gémissait, gueule ouverte.
Il y avait des rats dont les moustaches vertes
Grouillaient d'asticots, c'était immonde.
Un pauv' vampire se prenait pour James Bond.
Il draguait des filles décharnées
Dont les os saillaient, dénudés,
Les seins flasques ou inexistants.
Dans chaque crâne, un trou béant
Me dévoilait d'ignobles viscères,
Qu'allai-je donc fiche dans ce bestiaire?

Lézards putréfiés, nuisance,
Cloportes colportant du beurre rance,
Limaces, gluantes et déchirées,
Tu n'étais plus là pour me guider.
Et ça fourmille, et ça festoie,
Parmi cette bande de piranhas,
Il y avait victimes et martyres,
Bourreaux sensibles et tendres sbires.
Je m'sentais seul, quel calvaire.
Qu'allai-je donc faire dans ce bestiaire?

Je me souviens de toi, ma muse,
Un rien te fâche, un rien t'amuse,
Et sans ce sourire sur tes lèvres,
Sans tes pupilles qui me rendent chèvre,
Sans ta chevelure-horizon,
Tes paumettes, ton joli menton,
J'aurais fini par toucher terre,
Qu'aurais-je donc fait dans ce bestiaire?
Titre: Re : Déchetterie : texte rejetés
Posté par: Evariste le Septembre 17, 2008, 12:46:13
Le poème d'El muerto est sublime de nullité, dommage que personne ne puisse en profiter...


"Un pauv' vampire se prenait pour James Bond."
Titre: Re : Déchetterie : texte rejetés
Posté par: nihil le Novembre 19, 2008, 21:22:21
Jeanne-Marie
Posté le 19/11/2008
par Entomogene



Jeanne-Marie a des mains fortes
Mains que l'expérience profane
Menant mon vit jusqu'à sa glotte
- Sont-ce des mains de nymphomane ?

Ont-elles goûté l'ondée brune
Dessus mon séant encrassé ?
Faisant rougir mes deux lunes
Au hasard de ses fessées ?

Ont-elle baigné dans la mare
(Lampé mon foutre et mon sang)
De mes fluides ; peu avare
De ces gestes avilissants?

Sur mes pieds ardents leurs paumes
Ont elles accompli leurs efforts ?
Exhalant de subtils arômes
Caresses aux effluves de mort.

Mains pécheresses et pilifères
Dont poussent des haies de buissons
Touffus et extraordinaires
Qui me prodiguent des frissons

Oh ! quelle jouissance m'envahit
Lors de ses masturbations
Désir sans cesse assouvi
Par son hardiesse de maçon

- Ces mains n'ont pas bâti de granges
Dressé des temples orgueilleux
Ces mains n'ont pas fouillé la fange
Mais décrotté mon cul terreux.

Ce ne sont pas mains bécassines
Qui se glissent jusqu'à mon fion
Qui se tortillent puis câlinent
L'antre de mon plaisir abscons

Ce sont des ployeuses d'échines
Des mains qui ne font jamais mal
Plus fatales que des machines
Plus fortes que tout un cheval!

Remuant comme des fournaises
Et secouant tous ses bourgeons
De pustules souillés de glaise
Qu'elle éponge dans son con

[...]

Et c'est un Soubresaut étrange
Dans vos membres quand, quelque fois,
Elle viennent vous délivrer, chers anges
De vos spermes gluants et froids.




Message complémentaire : Ce texte est un pastiche du poème de Rimbaud 'Les mains de Jeanne-Marie' que j'ai pris la liberté de transformer en éloge de l'onanisme.



Titre: Re : Déchetterie : texte rejetés
Posté par: 400asa le Novembre 20, 2008, 13:21:57
Le dernier quatrain pue du cul, et "plaisirs abscons", euh, ouais. Plaisir pot de fleur. Plaisir compendieux. Tout ça.

Sinon c'est sympa, ça.
Titre: Re : Déchetterie : texte rejetés
Posté par: nihil le Novembre 23, 2008, 15:22:40
La sanction
Posté le 21/11/2008
par Uncivilized



Le pauvre precheur dit au peuple :

"Les anges de la mort viendront bientôt,
et leur chatiment s'abattra sur la terre
comme s'abat la hache du bucheron
sur une branche de bois pourri.
Il est venu le temps pour les hommes
d'apprécier leurs fautes,
et de voir à travers moi leur vrai nature,
dont la cruauté n'a d'égale que leur faiblesse.
Je m'en remets au Malin!!!"

Titre: Re : Re : Déchetterie : texte rejetés
Posté par: Glaüx le Novembre 23, 2008, 15:39:48
Citation de: nihil le Novembre 23, 2008, 15:22:40
La sanction
Posté le 21/11/2008
par Uncivilized



Le pauvre precheur dit au peuple :

"Les anges de la mort viendront bientôt,
et leur chatiment s'abattra sur la terre
comme s'abat la hache du bucheron
sur une branche de bois pourri.
Il est venu le temps pour les hommes
d'apprécier leurs fautes,
et de voir à travers moi leur vrai nature,
dont la cruauté n'a d'égale que leur faiblesse.
Je m'en remets au Malin!!!"




Remix de qualitay.

"Les anges de la mort viendront bientôt DTCS,
et leur chatiment s'abattra CMB sur la terre
comme ma bite, disais-je
sur la face à ta mère.
Il est venu le temps des rires et des chants
de l'Ile aux Enfants,
et de voir à travers mon cul leur vrai nature,
dont la profondeur n'a d'égale que l'inanité de mon pseudo poème.
Je suce et j'avale !!!"
Titre: Re : Re : Re : Déchetterie : texte rejetés
Posté par: ProstiPute le Novembre 23, 2008, 20:13:01
Citation de: Glaüx le Novembre 23, 2008, 15:39:48
Citation de: nihil le Novembre 23, 2008, 15:22:40
La sanction
Posté le 21/11/2008
par Uncivilized



Le pauvre precheur dit au peuple :

"Les anges de la mort viendront bientôt,
et leur chatiment s'abattra sur la terre
comme s'abat la hache du bucheron
sur une branche de bois pourri.
Il est venu le temps pour les hommes
d'apprécier leurs fautes,
et de voir à travers moi leur vrai nature,
dont la cruauté n'a d'égale que leur faiblesse.
Je m'en remets au Malin!!!"




Remix de qualitay.

"Les anges de la mort viendront bientôt DTCS,
et leur chatiment s'abattra CMB sur la terre
comme ma bite, disais-je
sur la face à ta mère.
Il est venu le temps des rires et des chants
de l'Ile aux Enfants,
et de voir à travers mon cul leur vrai nature,
dont la profondeur n'a d'égale que l'inanité de mon pseudo poème.
Je suce et j'avale !!!"



On peut le publier celui là ? Même si le passage "l'Ile aux Enfants" est vraiment, mais vraiment merdique, je suis preneur et d'accord pour imprimer ce texte et l'afficher dans mes chiottes!
Titre: Re : Déchetterie : texte rejetés
Posté par: nihil le Mars 01, 2009, 16:45:16
dragon club
Posté le 26/01/2009
par nanguo


C'est mon enfer préféré,

Chaque semaine je viens m'y récurer les neurones
à coups de basses, alcool, drogues et démones

Si je ne dors pas c'est que le Dragon me porte encore sur ses ailes, un beau voyage c'est sur, mais j'en garde le mal de mer et j'ai du mal à voir le sol sous mes pieds.

J'ai encore la membrane qui vibre quand je me retrouve dehors, les flashs obscures ne cessent; jamais il n'a fait si froid pour un printemps; les arbres sont vides de leur sève et la poussière crachée des voitures me chuchote des obscénités.

je sens soudain mon cerveau au dessus se meler de mes pensées.... il veut retourner en enfer


Titre: Re : Déchetterie : texte rejetés
Posté par: nihil le Mars 24, 2009, 16:24:11
aujourd'hui
Posté le 06/02/2009
par nanguo


Dans le métro ces jours-ci, je descendais à l'affligeante station d'où je pars le matin et « rentre » le soir, la station la plus proche de l'endroit où j'habite actuellement.

Toujours, on l'appelle « à la maison, chez moi », mais l'on s'en sent en fait bien loin et bientôt si détaché... Ce sont des pièces, des fenêtres muettes, un couloir ennuyeux, des meubles neutres, dont nulle habitude n'en a saturé le vide ou adouci les contours. Je hais ces endroits et, à chacun d'eux, me dis que ce n'est qu'un logement de passage. Mais je suis toujours de passage et c'est eux qui abritèrent mes attaches de toutes ces dernières années.

Ces chambres où l'on est solitaire
S'effacent comme des choses éphémères.
Ces blocs, ces rues ces latitudes
Demain ne seront d'habitude.

Un homme arrivant sur le quai se retourne vers le wagon et s'approche de la fenêtre où, de l'autre côté, sa femme, ou son amie, ou la femme qu'il aime et qui ne l'aime pas spécialement, ou bien une belle passante qui le foudroie. Il l'appelle, il toque timidement, nerveusement, transporté par l'espérance. Il sourit... Il va la voir lui sourire!... Elle est belle, ses doux cheveux nattés et leurs reflets, la chemise qu'elle a mise ce matin reposent sur ses épaules en plis dociles.

Elle est de dos, ne se tourne pas
La longueur siffle et le train s'écoule
Dans la grande station l'air jaune déboule
La foule, automatique, s'estompera.

Le reflet, sa chemise, restera t-elle briller ici dans la vitre au-dessus du quai? S'évanouira t-elle?...
Je l'ai vue ce matin, je l'ai vue la mettre... devant l'armoire au pied de laquelle la couverture tombe du lit. A la fenêtre, la ville tournoyait, on sentait le métro et les trottoirs se couvrant de soleil, l'oreiller sous la joue et la chaleur du lit dont on va bientôt se lever, les vapeurs de la douche et la senteur des crèmes...
Dans l'ascenseur son parfum emplissait les ondes que les glaces reflétaient, poudrées par l'ampoule chaude. Les habits de bureau, qui viennent d'êtres mis, transportent un sourire d'intimité qui, au fur et à mesure qu'ils descendent dans la vie, s'estompe. Les talons résonnent dans l'entrée, sur les pavés; plus de paroles, déjà depuis quelques temps les respirations dans l'ascenseur ne sont plus, tout s'élargit. Les rues chargées pointent.

Mais cela ne signifie rien. Elle passera la journée d'aujourd'hui de son côté, à sa guise, dans son bureau, tours étincelantes, jupes, conférences calls, cafés et chattes désemparées, avec son air, ou plutôt sa façon de voir les choses irréaliste, « niuB », et tous les deux perdront.
Ca s'arrangera avec le temps, ils baiseront bientôt, mais bon...


La mosaïque du carrelage se pixellise devant mes pas, je remonte les marches oublieusement.
Titre: Re : Déchetterie : texte rejetés
Posté par: nihil le Mars 24, 2009, 16:25:30
J'avais commencé à faire un résumé de ce texte, avant de m'apercevoir que c'était totalement pas zonard. On va pas laisser perdre :

"Franchement, un grand bravo à Nanguo pour son idée de couper son texte par des quatrains hasardeux. C'est un grand moment de détente entre deux paragraphes, le coup de la poésie lamentable qui tombe comme un cheveu sur la soupe. Un peu comme si y avait Francis Cabrel qui bêlait en fond sonore du texte. Au demeurant, la soupe elle-même est foireuse, on capte que dalle et ça parle de rien"
Titre: Re : Déchetterie : texte rejetés
Posté par: Evariste le Mars 24, 2009, 17:34:03
Mon filon !
Titre: Re : Déchetterie : texte rejetés
Posté par: nihil le Mai 08, 2009, 23:46:45
Connards de russes...

Budswec
Posté le 08/05/2009
par denowheessy


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Titre: Re : Déchetterie : texte rejetés
Posté par: nihil le Juillet 22, 2009, 21:10:08
Je suis un rat
Posté le 22/06/2009
par Darf Fox


    Et oui, bien-sûr. On m'avait dit "Obéis", "Fais tes devoirs", "Sois sage" ... Après tant d'années, j'ai obéis, fais mes devoirs, ai été sage ...
    Et maintenant, j'en suis ou ?
    J'ai raté ma vie ? Réussit ma vie ? Que dalle ?

    Bonjour, je m'appelle Alphonse et j'ai deux rats. Ces cons s'appellent Islam et Israël, et ils passent leur temps à tourner dans leur roue. Ou moins eux n'ont rien à penser, ils avancent, avancent, avancent ... Pour toujours se retrouver au même point. Comme moi en fait.
    Oh mais que de connerie. J'ai un bon metier qui paye bien. Une bonne femme avec de gros seins.
    Oui, j'ai vraiment une belle vie, alors pourquoi je me plein ?
Titre: Re : Déchetterie : texte rejetés
Posté par: Glaüx le Juillet 22, 2009, 23:38:49
Citationalors pourquoi je me plein ?

J'aurais mis "vide".


*GROS RIRES ENREGISTR2S PARCE QUE C4EST DRÖLE HAHA §§*
Titre: Re : Déchetterie : texte rejetés
Posté par: nihil le Juillet 27, 2009, 14:09:42
Bébé d'anniversaire
Posté le 22/07/2009
par Dafal (Idée de ma ch



Ingrédients ->
-Cure-dents.
-Briquet (Zippo pour la classe).
-Une femme enceinte sur le point de vêler (ça aussi pour la classe).


Méthode ->
Planter les cure-dents dans le bébé encore rouge du sang de sa génitrice (pour le bruit lui caller une pomme dans la gueule (pour nowel( noël pour les Mout-Mout) très bonne idée))) allumer ensuite les cure-dents (c'est magique car ça frétille quand la flamme arrive à sa fin.)


Et voilà un joli bébé d'anniversaire, à manger avec modération ou pour les familles peu nombreuses.


Titre: Re : Re : Déchetterie : texte rejetés
Posté par: Glaüx le Juillet 27, 2009, 14:12:28
CitationBébé d'anniversaire
Posté le 22/07/2009
par Dafal (Idée de ma ch

C'est vrai. Il faut toujours écouter sa ch.
Titre: Re : Déchetterie : texte rejetés
Posté par: Hyenne le Août 18, 2009, 16:18:26
L'idée était bonne cependant. J'ai faim, tiens.
Titre: Re : Déchetterie : texte rejetés
Posté par: nihil le Septembre 25, 2009, 23:00:49
Pwet pwet le dindon
Posté le 25/09/2009
par Wiche


    J'ai connu Georges à la ferme.
    A quelle ferme ?
    A la ferme ta gueule, toi ducon, qu'est-ce que tu veux, tu cherches les embrouilles ?

    PUTAIIIIN MAIS TU VAS LA PASSER MA CASSETTE ?

    Vous êtes en grève ou quoi bande de larves trisomiques ? Au lieu d'attendre que la liste de textes en attente monte autant qu'un tas de déjections dans un zoo bougez-vous le cul et publiez-moi toutes ces merdes ! ! !





    ... J'aime bien les épinards.

    (Oui oui oui oui oui tout le long du texte on n'y voit quasiment que du plagiat de répliques à deux balles, qui veut me claquer ?)

    Message complémentaire : Non merci monsieur.
Titre: Re : Déchetterie : texte rejetés
Posté par: nihil le Septembre 29, 2009, 21:28:38
tarba!
Posté le 29/09/2009
par morisse


Espèce d' enculeur d'Anne* châtré!!!



Anne est un prénom.
Tu a put le remarquer tout seul.

Dit moi vieille femme de joie boursouflé du vagin ou est mon texte sur un marmot et sont père avec le commentaire sur la daronne foutu d'avance dans sa vie???????

Je veux que ce texte compte pour la semaine de merde sinon je viens faire un attenta ou un brasier dans ta tanière sale geek de mes deux (burnes)!

Message complémentaire : Bordel de pute plaine de verrue, si tu met en ligne ce texte je craint fort que la zone finisse ces beaux jours (bien moisit) pour aller vers des jours encore plus remplit de champignons (hum c'est bon)! J'en profite pour me renseigner sur les symptômes des boursouflures que tu a sur la verge le vagin! merci de ta réponse sur le forum ce n'est pas un vrai mail à bientôt!

Titre: Re : Déchetterie : texte rejetés
Posté par: nihil le Octobre 07, 2009, 21:59:54
vapeur d'ether
Posté le 04/10/2009
par Hǫðr



conflit sérotoninergique, débat entre mes doigts
la vie en mimétique , las, en plus rien je ne crois.

Lames et épines qui lacèrent les entrailles,
rongeant de plaisir chaque faille,
Goûtant machiaveliquement nos faiblesses
pour engendrer cette débordante tristesse;
Indomptables obscedés,
incontrolables pensées,
qui non sans émois heurtent les parois et transgressent les loies.
Espèce de folle ,telle la façon dont je bois cette fiole , tu aguiches le roi ,
qui, lui, ne connaît ni mérite ni respect,
qui sans limite se nourrit de l'esprit ébréché.
Toi là !
viens ici, cet homme sans regard, cette âme sans voix .
Vois ce combat , des entités à la recherche de leur triste joie.
Tu as déja la main mise,
mais leur sourire en crise ,hélas tu méprises...
ici, là,
sur ce piédestal sans repentir tu trépasseras.
Pourquoi haïr ?


Titre: Re : Déchetterie : texte rejetés
Posté par: Yog le Octobre 08, 2009, 08:26:04
C'est über cool morisse, tu sembles être un croisé entre Ulcan et un fan de Royal sur son skyblog. J'aimerais attirer ton attention sur moi pour bénéficier également d'envois de pizza hutt anonymes à mon domicile et autres outrages anaux avec du verre pilé, mais ma gueule bordel.
Titre: Re : Déchetterie : texte rejetés
Posté par: Dourak Smerdiakov le Octobre 08, 2009, 13:00:35
Je crois que Monsieur Maurice n'a rien à voir avec cette sombre histoire et mérite davantage de respect.
Titre: Re : Déchetterie : texte rejetés
Posté par: Yog le Octobre 08, 2009, 20:11:08
Peut-être y a t il un problème d'homophonie entre morisse et Maurice, mais rien n'est certain
Titre: Re : Déchetterie : texte rejetés
Posté par: Winteria le Octobre 29, 2009, 16:47:18
Ta soeur suce bambi
Posté le 23/10/2009
par Vieille pute dégarni



    Il était une fois, dans un pays lointain, une jolie princesse qui avait eu trois enfants trisomiques et un chien galeux. (Le chien, ça va de soi, était lui aussi sorti de son utérus distendu par les pieds de chaise qu'elle se callait étant plus jeune) Elle vivait avec son prince, qui, tendrement, tous les soirs, lui sussurait des mots doux à l'oreille.

    J'PEUX T'ENFILER LE FION BEBE ?

    Et il lui ferma l'anus avec du fil et une aiguille, le tout sans lubrifiant.

    Alors la princesse l'assassina.

    Et il en est mort.
Titre: Re : Déchetterie : texte rejetés
Posté par: Putsch le Décembre 23, 2009, 20:41:05
FAIL§
Pas mal écrit, mais pas zonard, ni intéressant.


La chaise roulante
Posté le 06/11/2009
par Gabriel F.

J'avais déposé une annonce sur un site internet de petites annonces. C'était à la rubrique "Homme cherche femme". Franchement, je ne croyais guère dans l'efficacité de ce procédé. J'avais écrit un court paragraphe :

Homme de trente ans, célibataire, cherche jeune femme aimant les romans de Gabriel Metzneff et curieuse des soirées parisiennes les plus chaudes. Faisons d'abord connaissance par e-mail, puis rencontrons-nous dans le lieu le plus hot de Paris. J'aime les femmes de 18 à 45 ans....Si vous voulez garder l'anonymat dans nos relations, cela me convient tout à fait.

Suite à cette annonce, j'ai reçu trois réponses. Deux d'entre elles émanaient de femmes velléitaires. La troisième s'est avérée bien plus surprenante.

Elle m'avait dit s'appeler Marie-Amélie, ce qui m'avait suggéré qu'elle appartenait à une certaine bourgeoise. D'ailleurs, les mots qu'elle employait, et son style même, témoignait d'une certaine éducation, presque "Vieille France".

Après de longs échanges, étalés sur plusieurs semaines, j'ai obtenu qu'elle m'adresse sa photo. Elle était brune, et portait des lunettes. Elle affichait un mince sourire timide et réservé. Elle n'avait vraiment pas l'air d'une bombe sexuelle, mais, tout au contraire, d'une jeune fille névrosée. Elle me faisait penser à ces jeunes femmes de la bourgeoise versaillaise, habillée de bleu marine, un cerceau dans les cheveux. Je me demandais sans arrêt si le jeu en valait la peine. Elle devait être coincée comme pas deux.

Elle était âgée de 26 ans. Et les obligations sociales qui pesaient sur elle exigeaient qu'elle ne tarde pas trop à se marier, à se mettre en ménage et à faire de beaux enfants. Elle finit par m'avouer que cette perspective l'effrayait beaucoup. Epouser un jeune conseiller d'Etat de bonne famille, se marier en grande pompe à l'église, dans une belle robe blanche. Tout cela lui semblait réglé comme du papier à musique et terriblement ennuyeux.

J'avoue que l'imaginait très mal lisant "Mes amours décomposés" de Gabriel Metzneff. Elle avait cependant une sincérité dans courriers et une finesse dans ses analyses psychologiques, qui me séduisait. Et, peu à peu, elle se laissa aller à se confier et à me raconter ses rêves érotiques. Elle m'avoua se masturber souvent, mais ne pas avoir connu de rapport sexuel approfondi. Elle était tombée par hasard sur un livre de Metzneff dans la bibliothèque de son père. L'obscénité des textes l'avait d'abord profondément choqué, mais elle ne pouvait plus ne pas y penser. Certaines images lui revenaient sans arrêt, de façon presque obsédante.

Un moment, elle eut envie d'essayer, pour voir, ce que ça pouvait donner..."en vrai". Cependant, elle vivait dans un milieu aristocratique, où le sexe était conçu comme un péché et où une jeune femme "comme il faut" devait maintenir une façade de respectabilité.

C'est dans cette état d'esprit que faisant des recherches sur internet dans son université afin de compléter son mémoire de DEA, elle se risqua à répondre à ma petite annonce.

Pour ce qui me concerne, je travaille dans l'administration et, de temps en temps, je fais quelques piges pour des magasines de politique et d'économie. Je ne connais pas bien le milieu auquel appartient Marie-Amélie, si ce n'ait à travers quelques films et de nombreux préjugés.

Enfin, je lui proposai une première rencontre dans un café d'un quartier populaire. C'était sur la Butte Montmartre et il y avait de nombreux touristes. Nous étions samedi et il était 18 heures. Elle portait une jupe simple mais qui lui collait d'un peu près. Elle avait un chemisier de soir noir, discret et ample. Cependant tandis qu'elle se levait pour aller aux toilettes, son mouvement provoqua une tension du tissu sur ses seins dont la taille et la forme en pommes attira immédiatement mon œil exercé.

Elle revint des toilettes avec une drôle de rougeur aux joues et les yeux pétillant. Mon imagination se mit en branle...Il s'était passé quelque chose, mais quoi. Intimidé par cette jeune femme svelte et élégante, que je croyais maintenant connaître, je n'osais trop "rentrer dedans".

De façon stupéfiante, ce fut elle qui fit le premier pas...Elle sortit de son sac le livre de Metzneff, qui avait, en quelque sorte permis notre rencontre. Elle l'ouvrit à une page dont elle avait pris soin d'écorner le coin. Elle me tendit son livre ouvert et me demanda de lire un paragraphe qu'elle avait souligné.

Très vite mon regard fut attiré par quelques mots "con", "humidité"...En m'efforçant de garder mon calme, je commençais à lire. Marie-Amélie se pinça les lèvres. Puis d'une voix méconnaissable, elle me pria de continuer. Sa respiration semblait palpable; ralentie et plus profonde. Moi même, je n'en menais pas large. Je bandais fort !

Je lui proposais donc ce dont nous avions convenu par e-mail, puis par téléphone, d'aller dans la discothèque échangiste "Les bougies noires" réputée dans le Tout Paris échangiste. Sa main tremblait tandis qu'elle rangeait son livre dans son sac à main.

"Les Bougies Noires" se trouvent dans une petite rue près de l'Opéra. Un portier en costume et nœud de papillon, nous ouvrit la porte. Un petit escalier digne d'un château, en colimaçon nous conduisit vers une vaste pièce. Celle-ci contenait un bar imposant et luxueux. Ici et là, quelques couples assis sur des banquettes autour de tables de marbre échangeaient en riant. L'atmosphère musicale discrète et de bon goût se mariait très bien aux différentes lumières des lieux. Le tout semblait chaleureux et exempt de vulgarité, ce que j'avais crains un moment.

Marie-Amélie semblait vouloir se faire oublier. Néanmoins son entrée avait suscité quelques regards insistants d'hommes et de femmes de l'assistance. Nous nous assîmes au bar. Je pris une Vodka et Marie-Amélie fit de même, peu à l'aise. Néanmoins, l'ambiance et l'alcool aidant, elle se détendit peu à peu.

Nous étions en train de nous remémorer quelques uns des scénarii que nous avions imaginés dans nos échanges par e-mail, quand une femme d'une jeune quarantaine d'année s'approcha de nous. Elle avait un décolleté plongeant, et des lèvres maquillées d'un rouge vif. Tout en esquissant quelques présentation, elle posa sa main sur la cuisse de Marie-Amélie qui tressailli. Elle s'appelait Christine, et fréquentait, seule, ces lieux de temps en temps. Elle avait remarqué à notre raideur que nous étions intimidés et que c'était la première fois. Elle avait une magnifique chevelure blonde qui retombait en cascade sur la cambrure de ses reins.

Tandis qu'elle parlait, Christine caressait de sa main, la longue cuisse galbée de Marie. Celle-ci, décidément de plus en plus détendue, se laissait faire. Elle se cambrait doucement, ce qui faisait ressortir ses seins vers l'avant. Je décidai de faire comme si rien ne se passait. Soudain, Christine souleva la jupe de Marie-Amélie...Et, surprise, celle-ci ne portait rien en dessous, pas même un petit bout de ficelle. Christine et moi découvrîmes d'un coup une superbe et abondante toison brune. De surprise, je regardais, interdit et la bouche ouverte. Je n'aurais pas cru !!

Les mains expertes de Christine, caressaient longuement les cuisses couleur de lait. Marie-Amélie, les yeux fixés dans les miens, écarta doucement les jambes. Les lèvres de sa vulve apparurent alors dans toute leur splendeur. Christine prit Marie-Amélie par la main. Ensemble elles se dirigèrent vers une sortie située dans l'angle de la pièce. Cette sortie menait sur un long couloir qui débouchait sur une autre vaste pièce où...surprise, se trouvait une vaste cuvette pleine d'eau claire. L'eau semblait comme en ébullition du fait d'un système de bulle. En fait elle était d'une agréable chaleur. Je pu le constater en y mettant la main. Il n'y avait que nous trois.

Christine se mit à déshabiller Marie-Amélie. Celle-ci, à ma grande surprise, se laissa faire. Je ne pu retenir un "ho !!!" d'admiration. Des hanches larges et pleines, un petit ventre, des longues jambes aux cuisses juste un peu grosses, des seins lourds mais fermes. C'était comme un visage caché par un visage de femme timide et réservée. Christine, en quelques gestes, se déshabilla à son tour. Le spectacle n'était pas mal non plus : plus grande et plus mince que Marie-Amélie, Christine avait une magnifique peau blanche, mais pas de toison pubienne. Les lèves de sa vulves, d'un jolie rose clair, désignait une fente très attendrissante. Prenant l'initiative, Christine s'immergea dans le jacuzzi et tenant par la main, entraîna ma compagne dans l'eau.

Une fois dans l'eau, Christine vint se coller à Marie-Amélie, leurs bouches se joignirent alors dans un long baiser. Interdit, je ne savais que faire. La beauté de cette scène me troublait. Mais, n'y tenant plus, je me déshabillait à mon tour. Les deux filles s'interrompirent un instant pour me féliciter de la taille de mon membre. Je plongeais.

Rapidement, je m'installais, debout, derrière Marie-Amélie. Je la saisis par les hanches et, doucement, entrepris de la caresser de mon gland. En même temps, je caressais doucement les fesses de Christine. Marie-Amélie, au sommet de l'excitation cria :

"Baise-moi ! Vas-y ! Prends-moi "

Surpris par l'obscénité de ma campagne, tout à l'heure si timide, je pénétrais son con jusqu'à la garde. Ses gémissements peu à peu s'amplifiaient. Bientôt, d'autres couples, attirés par les cris de Marie-Amélie, nous rejoignirent. Nous fûmes bientôt une dizaine de couples, la moitié dans le bain et l'autre tout autour. Et tout ce monde baisait et baisait...

GABRIEL
Titre: Re : Déchetterie : texte rejetés
Posté par: areziwK Gaston le Janvier 26, 2010, 23:03:15
Mise en page foireuse, réflexion foireuse, introduction foireuse. Au revoir.




Conscience.
Posté le 23/01/2010
par Atropos

Il y a peu de temps, j'ai découvert, au hasard de mes
pérégrinations dans le monde du virtuel, votre petite communauté
d'abrutis. Je n'ai premièrement retiré que des pensées négatives de
votre violence affichée, de votre minable petite complaisance
orgueilleuse et hypocrite. Puis, explorant attentivement quelques
textes présent sur votre zone, j'ai commencé à m'intéresser un tant
soit peu à vous, et surtout à ce concept de base qui est - je pense -
le regroupement d'idées et d'idéaux un minimum communs. C'est
pourquoi je me décide finalement à vous faire part d'une infime
ramification de ce que je peux penser et ressentir.
Autant vous dire que je suis différent de vous - si la différence
à l'intérieur de notre espèce existe, toutefois - .
Je me nomme Gabriel Rumenn, mais je serai, ici et pour vous, Atropos.
Il se trouve que l'on peut dire que je débute dans le domaine de
l'écriture, l'interaction avec mes semblables ayant longtemps été
loin de mes priorités : c'est pourquoi je ne peux en aucun cas me
vanter de mes gribouillis. Il va donc de soi que je n'ai pas non plus
le pouvoir de vous dénigrer et de vous juger à partir de vos écrits.
Mais, comme vous l'avez expliqué, les critiques, qu'elles soient
violentes, sournoises, ou même méprisantes, ont toujours un côté
positif, je sollicite donc les vôtres quant à ce court amas de mots.





D'aucuns disent que l'être humain est la seule espèce vivante à
avoir une conscience.
Il est étonnant de constater que c'est aussi la seule espèce capable,
si j'ose dire, d'entretenir des conflits et d'attiser des guerres sans
aucune raison réellement valable, provoquant nombre de souffrances et
de désespoir pour son entourage. Il est également à remarquer que
les regrets et remords, la honte, qui découlent de la conscience, ne
s'appliquent bizarrement qu'aux êtres qui en sont eux aussi doués,
nonobstant ceux qui en sont dépourvus - ô combien sont chanceux ces
derniers - . Les pires atrocités sont donc commises, sans que cela ne
choque le moins du monde : les humains méprisent de la même manière
l'air commun, l'eau commune, la vie des autres tout simplement. Les
génocides d'individus inconscients - donc non humains - et innocents
ne semblant pas être des crimes, l'être humain est par conséquent la
seule espèce à posséder la vie pour dû, et détient donc fort
logiquement une carte d'assassin, un permis de chasse, sur tout et
tous ceux qui l'entourent, sans lesquels il ne serait RIEN.
Certains humains s'insurgent très justement contre cette réalité,
et se donnent pour but de protéger la vie. Mais ces initiatives ne
sont-elles pas autant de moyens de se disculper, de mieux dormir la
nuit ? Ces insurrections sont, certes, honorables, mais quelles en
sont les motivations ? L'humain peut-il réellement réparer les torts
que sa seule présence cause ? De la même manière que le lombric
aère la terre, quelle est l'utilité de l'être humain ? A-t-il un
rôle de bourreau ? Pourquoi les exactions de ce singe "évolué" ne
sont-elles pas punies ?

Cette effroyable conscience de l'horreur grandissante de la
"nature" humaine est encore suffisamment éloignée pour que l'on
puisse se permettre de continuer à simuler l'ignorance. Mais elle
rôde, à la lisière de nos perceptions, de nos instincts, à l'orée
des consciences, et tôt ou tard, elle submergera les illusions, vains
boucliers dressés contre la fatalité, et ce jour là, il sera trop
tard, si ce n'est point déjà le cas.
Titre: Re : Déchetterie : texte rejetés divers et variés
Posté par: areziwK Gaston le Février 11, 2010, 22:12:19
Le vieillard et sa servante (Fabliau populaire adapté en vers par Sodome et Gomorrhe)
Posté le 09/02/2010
par Sodome et Gomorrhe


Le vieillard et sa servante est un fabliau populaire dont les origines remontent au XIIème siècle; on en trouve les premières traces dans un manuscrit retrouvé à l'abbaye de Citeaux, qui mentionne "une farce grivoise qu'estoit narré dans la contrée enstière". D'autres sources datant du XIIIème siècle évoquent également Le vieillard et sa servante comme un récit très populaire, notamment chez les militaires en campagne qui le colportaient de régions en régions. Ainsi, à la fin du XIVème siècle on trouve dix manuscrits du récit en sept langues différentes, répartis sur toute l'Europe, le plus connu étant le manuscrit germanique de 1389, nommé Ter Öldmaner unt Tie Jangfrau . Récemment on a retrouvé des traces de récits similaires sur tout le pourtour méditerranéen, au Maghreb et au Proche Orient, preuve de l'universalité du récit. En 1613, les auteurs C. de Sodome et S. de Gomorrhe décident d'adapter le fabliau en vers, et le font publier en mars 1615. La publication est interdite en juin 1615 par décret de l'Église, jugeant ce récit comme "une ode aux vices et à la débauche". Malgré cette interdiction, les publications circulent clandestinement, et cette adaptation connait un grand succès, jusqu'au XIXème siècle. Aujourd'hui oubliée, nous vous proposons d'en redécouvrir le premier couplet: il présente les deux personnages éponymes, le vieillard et la servante, et narre leurs premières péripéties. Le couplet s'achève sur l'apparition de la maladie et de la topique de la mort, qui marque la fidélité des auteurs au récit médiéval. Cette fidélité au récit oral original se découvre aussi à travers certaines irrégularités dans les rimes ou les vers, qui semblent être des artifices qu'usent les auteurs pour renforcer l'aspect grivois et populaire de ce conte séculaire. Le second couplet, que nous publierons, marque l'entrée du médecin, et avec lui l'entrée de la science du XVIIème siècle, ainsi que de nouvelles aventures grivoises.



Il était une maison accrochée à la pente
Un vieillard y vivait avecque sa servante

C'était un alcoolique sa servante était belle
Il observait parfois ses opulentes mamelles

Ces doux attraits charnels le rendait euphoriques
Et quelquefois le soir, il lui faisait la nique.

Et son pic tonique était supersonique
Malgré l'âge avancé il restait dynamique
Malgré son grand cynisme sa bite était lyrique.

Elle entonnait parfois des arias d'opéra
Souvent au paroxysme de leurs cruels ébats
Par à coup lancinant, elle cria, elle hurla
Si bien que le voisin de sont lit se leva.

"Vous réveillez les vivants dix lieux à la ronde
Et les morts quelquefois se lèvent de leur tombe."

Surpris en plein levret par ces mots alarmés
Servante et vieillard s'en trouvèrent courroucés
Et par ces mots rougeâtres on entendit meugler

"Mais monsieur du melon si votre femme est vierge
C'est que vous oubliez d'employer votre cierge
Devenez du melèche" "Mais je la lèche, monsieur,
Frédégonde ma femme, mais la portant ou cieux
Je reste silencieux, ne troublant vot' quiétude.
Ma femme reste prude quand mon sexe est trop rude
Mais elle n'oublie jamais de branler mon genêt"
"Que votre sexe soit rude, Monsieur, j' n'y crois pas
S'il l'était réellement elle crierait comme une oie.
Ma vie emplie de joie haït les rabats-joies
Vous en êtes monsieur de cette race là."
"Ah! Certainement pas, et pour vous le prouver
Ici bas je demeure pour tirer mon épée."

En un gest' héroïque, il sortit du fourreau
Sa lame pour s'armer, et fourrer bas et haut
La servante attachée s'agitant comme un veau.

"A vous voir à la tache vous m'êtes plus sympathique
Mais malgré vos élans il reste tout'fois un hic.
Il y a ici un trou qui reste inoccupé
Poussez vous donc un peu que je puiss' vous aider."

La soubrette était alors percée de tout bords
Et comme un chien errant elle hurlait à la mort

Mais lorsque les deux pointes furent enfin retirés
Un liquide noirâtre s'épandit sur l' plancher

Ce liquide se mut comme se mut Merlin
En Monstre Sanguinaire Terrifiant: malin.

"Je suis la syphilis! Et suis en vous tous
J'ai élu domicile sur votre clitoris
Madame, et vous messieurs j'habite votre scrotum
Votre pénis je l'infecte, et puis je le déforme."
"Ah mon Dieu! Oh Seigneur, hier il était lisse
Mandez donc un docteur pourvu qu'il me guérisse."


Fin du premier couplet



Titre: Re : Déchetterie : texte rejetés divers et variés
Posté par: 400asa le Février 12, 2010, 09:06:07
Rejeté pourquoi, au fait ? Est-ce un CC impie ou la règle de "pas de vers s'il vous plait" s'applique-t-elle comme un pansement "seconde peau" mixé au fait que "c'est pas si zonard que ça ton truc, mec".
Parce qu'un machin aussi soigné ça fait plaisir quand bien même le osef total que soulève le truc (en ce qui me concerne).
Titre: Re : Déchetterie : texte rejetés divers et variés
Posté par: areziwK Gaston le Février 14, 2010, 09:46:48
J'ai pas trouvé ça soigné. Mais c'est vrai qu'en ce moment j'ai plutôt des avis marginaux. Tant pis.
Titre: Re : Déchetterie : texte rejetés divers et variés
Posté par: Glaüx le Février 14, 2010, 10:38:38
J'ajoute mon avis marginal au tien ; la métrique est aussi merdique que celle d'une chanson estudiantine, malgré les prétentions de l'intro, intro qui précisément est puante de cuistrerie sur un truc sans grand intérêt, quant au propos, c'est quoi, sinon une roucasserie de plus.
Titre: Re : Déchetterie : texte rejetés divers et variés
Posté par: areziwK Gaston le Mars 31, 2010, 23:13:22
L'imam désabusé
Posté le 29/03/2010
par Anna émoi



L'imam reboucha la bouteille de Jack et fini son cigare en regardant le poster de Jésus avalant le foutre âcre d'un homme de race noire.

Pendant que prononçait la Messe, il préférait manger des enfants manger des putes et du poil.
Subutex, méthadone, codéine, antalgique, petite dose, grosse dose, que j'ai pris samedi.
Jésus enroulé sur mon sexe, non circoncis. Imam désabusé fumant des bébés.
Devant la maternelle, mangeait poutre herbe hache.
Titre: Re : Déchetterie : texte rejetés divers et variés
Posté par: 400asa le Avril 01, 2010, 01:29:14
"Jacques Séguéla" me vient à l'esprit, je ne sais pas pourquoi. Je ne sais pas non plus pourquoi ce... enfin ce. Bref.
Titre: Re : Déchetterie : texte rejetés divers et variés
Posté par: Carc le Avril 03, 2010, 00:16:14
putain, le pseudo. Mais le pseudo. Pour mon prochain skyblog, j'utilise ça.
Titre: Re : Déchetterie : texte rejetés divers et variés
Posté par: Narak le Avril 13, 2010, 21:45:53
Jean Benoit et Nicolas
par Air c'est des frança



Ta mère.

Salut.
Je viens prêcher la bonne parole.

"Allez vous confesser". C'est ce que j'ai entendu la première fois que j'ai écouter ma mère causer. Elle me vouvoie direz vous?
Ouais elle me vouvoie parce que c'est une PUTE. Elle donne son corps pour de l'argent, des sandwichs ou des enfants. J'ai été élevé à travers les mailles d'un filet dont on ne peux pas s'échapper.

Ne me jugez pas. De toute façon ça sert à rien. Allez vous faire foutre.

Sinon, euh, il y en a qui disent que Sarko est méchant, bah fallait pas voter, fallait partir en Roumanie, ou en prison au Kosovo, c'est de meilleurs climats, sinon vivre de Wild Turkey et des nouvelles pourries qui valent pas un sous c'est super, mais il faut trouver des connards qui apprécient votre oeuvre c'est super. Tu veux voir ma bite?

Bref, afin d'éviter tout débat sur le nazisme ou l'expressionnisme allemand des années 30, je ne vote pas, j'accepte l'horreur et l'existence d'Auschwitz, et je mange de la dinde presque tous les jours.
À part ça, j'écoute Rob Zombi et putain c'est jouissif, il me faudrait juste un peu plus d'alcool dans le sang ou dans la tronche.
Mon frigo est vide, c'est pas trop grave, mais la je me ballade avec seulement du Trois Rivières dans le bide et j'avoue que ça me tracasse, étant donné l'âge avancé de mon personnage principal toujours pas apparu dans ce texte dégueulasse. Ecriture automatique tu connais? C'est cool sauf quand on pense à rien d'autre que de se shooter avec de l'éther ou n'importe quoi d'autre.

Tout sauf continuer dans une existence qui de toute manière se finira dans la normalité, sinon tu peux finir comme une épave sur un site de merde, par lâcheté ou simplement pare fainéantise.

Amer, aller, la mer, perdure. Sucez moi la bite
Titre: Re : Déchetterie : texte rejetés divers et variés
Posté par: Narak le Avril 13, 2010, 21:47:49

23h59
Posté le 13/02/2010
par Perry


    Elle avançait. Les flocons de neige tombaient généreusement sur ses épaules dénudées. Mais elle avançait, comme à chaque hiver, comme à chaque Noël. Elle savait qu'elle devait persévérer, pour trouver ce qu'elle cherchait. Mais que cherchait-elle ? Elle même ne le savait pas. Peut être un peu de réconfort, dans les bras d'un inconnu. Elle laissait des traces derrière elle, sur la neige comme sur les hommes. Un pissenlit, emporté par la brise, tomba dans le creux de sa poitrine. D'une main fébrile, elle le récupéra, et souffla dessus. Et un instant, elle pu rêver. Elle rêvait de toutes les choses qu'elle n'avait pu faire, qu'elle ne ferait jamais. Le vent caressait doucement son visage. Elle était bleue. Elle était glacée. On distinguait à peine ses lèvres gercées par le froid, tant elles étaient fines. La beauté de ses yeux était à faire pâlir la vierge. Deux immenses glaciers, dans lesquelles se reflétaient la crainte du monde. Elle entendit, au loin, une horloge sonner, qui indiquait minuit. Elle errait depuis quelques heures déjà, et souffrait de plus en plus tant ses pas étaient alourdis. Elle traînait, ne marchait pas droit. Pourtant elle ne devait pas s'arrêter. Elle longeait la route, aucune voiture ne passait. Elle sentait que ses pieds commençaient à geler. Mais elle continuait.
    Et puis, une voiture passa, sans même s'arrêter. Puis une autre. Qui elle, stoppa. La jeune fille ne voulait pas. Elle ne voulait pas monter dans cette voiture. Elle s'avait ce qui l'attendait. Mais elle était obligée, comme tous les soirs de chaque hiver, de chaque Noël, de s'exécuter. Alors, elle imposa son tarif, et monta dans la voiture. Pour disparaître une fois de plus, dans la nuit, pourtant étoilée.
Titre: Re : Déchetterie : texte rejetés divers et variés
Posté par: Narak le Avril 13, 2010, 21:58:34
[Edit Narak : Bon finalement sous la pression populaire je le remets celui là.]
Titre: Re : Déchetterie : texte rejetés divers et variés
Posté par: areziwK Gaston le Avril 13, 2010, 22:01:47
très bien tout ce ménage, très bien
Titre: Re : Déchetterie : texte rejetés divers et variés
Posté par: nihil le Avril 13, 2010, 22:11:50
Il est zonard, celui de TroisPetitsPoints. Et pas mal, même. Remets-le.
Titre: Re : Déchetterie : texte rejetés divers et variés
Posté par: Le Duc le Avril 13, 2010, 22:51:48
C'est vrais qu'il est sympa.
Titre: Re : Déchetterie : texte rejetés divers et variés
Posté par: Narak le Avril 14, 2010, 01:25:01
Faites vraiment chier...
Titre: Re : Déchetterie : texte rejetés divers et variés
Posté par: nihil le Mai 16, 2010, 20:30:23
Journal intime
Posté le 25/01/2010
par Nana

Ce midi, je finissais à pein de déjeuner, que je me mis à rêvasser, assise sur l'un de ces bouts de bois surélevés que l'on nomme si vulgairement "banc", je me projetais.. La future classe verte .. mon professeur de physique: séduisant et à l'odeur plus qu'envoutante .. J'enlevais mon T-shirt et commençait à dégrafer mon soutien-gorge histoire de laisser libre cour à ma main, quand un homme, un jeune homme, un camarade de classe en fait, s'approcha de moi. Je ne le remarqua pas, jusqu'à ce qu'il me pince le téton en me criant " Eh, salope , tu vas attraper froid ! C'est qu'il fait relativement frisquet." Nous venions d'étudier les révérenciels, ça devait être pour cela qu'il pensa à ce terme, parce qu'il faisait absolument glacial ! Il rajouta que si les surveillants me voyaient avec mon bonnet (oui je l'avais gardé), je serai mal. Mon sang ne fit qu'un tour ! Et je lui répondis "C'n'est pas comme ça que tu me baisera ! " Il semblait choqué. Je le comprenais, il ne pensait sûrement pas avoir fait une allusion grivoise, c'était le salope, évidement. Il renchérit : " Je vais te réchauffer le minou, petit ange des bois" Et je 'vous' l'avoue, cela me fit franchement sourire. "Soit, et que fera tu, pour ? ".. Et là ! Environ deux secondes de vide intense.. Il devait, pendant tout ce temps échafauder son plan ! La seconde suivante il me débita tout un tas de douceur pour le moins licencieuse ! Je vais te prendre par les seins; t'enfoncer mon phallus dans ta bouche, de sorte à ce que tes muqueuses se souvienne de mon lait grumeleux.. Et pour finir, j'te la foutrai dans l'anus. Il faut que tu mesures l'ampleur de ma queue" À chaque syllabe prononcé, je mouillais davantage. Il devait le sentir, les hommes ont le goût pour ses choses là. Nous nous déplacions. Arrivés aux toilettes,il m'allongea par terre et me pénétra, longtemps. 5 minutes environs. Elles passèrent tellement vite ... Je ne voulais le pousser à recommencer, après cet effort, cela ne serai convenable. La sonnerie retenti, deux ou trois élèves entrèrent à leur tours dans les cabinets. Aucune réaction. Et de toute façon, je fais ce que je veux de mon corps.


Titre: Re : Déchetterie : texte rejetés divers et variés
Posté par: nihil le Mai 16, 2010, 20:31:03
Celui-là, je l'aurais volontiers publié, vu que c'est la bouse de l'année pour l'instant, mais pas assez zonard.
Titre: Re : Déchetterie : texte rejetés divers et variés
Posté par: Glaüx le Mai 16, 2010, 20:34:18
"mon lait grumeleux".


Je sais même pas quoi dire là-devant.
Titre: Re : Déchetterie : texte rejetés divers et variés
Posté par: Hag le Mai 16, 2010, 21:04:45
Citationles révérenciels

Joie cosmique en barquette.
Titre: Re : Déchetterie : texte rejetés divers et variés
Posté par: Glaüx le Mai 16, 2010, 21:18:28
Le "Nous nous déplacions" me paraît follement Nouveau Roman. Rien que pour ça, le texte serait presque valable, si on était en 1970.
Titre: Re : Déchetterie : texte rejetés divers et variés
Posté par: lapinchien le Mai 16, 2010, 21:20:07
on reçoit les flux RSS des Skyblogs ici ?
Titre: Re : Déchetterie : texte rejetés divers et variés
Posté par: nihil le Mai 19, 2010, 22:35:44
Le prout...
Posté le 17/05/2010
par Maïkol
e-mail : cherchepas@cdelamerdetonsite.o


...annonciateur du caca.

Ah merde, j'étais dans l'intro.
Ben, ça se finit mal.

Message complémentaire : Ce texte est à chier, comme ton site de merde.

Titre: Re : Déchetterie : texte rejetés divers et variés
Posté par: Glaüx le Mai 19, 2010, 22:37:24
Orthographe parfaite. Remarquable. Académie phoque of approval.
Titre: Re : Déchetterie : texte rejetés divers et variés
Posté par: Nana le Mai 24, 2010, 08:53:55
OH OUI ! Excusez pardonnez ! L'orthographe.
Titre: Re : Déchetterie : texte rejetés divers et variés
Posté par: Dourak Smerdiakov le Août 01, 2010, 21:11:56
Mâm, la Cendrillon du trottoir.
Posté le 14/06/2010
par Jojolepelo

CitationTrente piges d'amours torrides, déjantés, adultérins et magiques avec...
La Thaïlande.

Entre autres.

J'accompagnais un très bon pote dans ces pérégrinations : il voulait faire du biz en envoyant des produits artisanaux thaïs , en France.
J'faisais tout :
Chauffeur, traducteur, garde du corps, fournisseur de capotes, de gonzesses... Je lui avait déniché un tas de trucs, au tiers du prix de Chiang Mai donc, au quart des tarifs de Bangkok.
Souvent, tout le temps, après le boulot, il me fallait récréationner le "gamin".
Bangkok, le Nana Inn, Soi Nana, " le bar du mateur ".
Ouais! Je sais J'ai mes habitudes !
On était installé dans nôt' position favorite, assis au comptoir surplombant le début de la soi ???.
Biquet ( Appelons-le : Biquet!), était déjà chaud. Un p'tit joint dans la chambre d'hôtel, beaucoup d'alcool, et toutes ces meufs!
MAMAN !!!.
Il me faisait son sketch habituel, le mec "in", qui connait, qu'est "hyper cool", celui qu'a vu l'homme qu'a vu l'ours, qu'a vu sa mère. Et, il avait surtout aussi sec dégotté son casse-dalle nocturne!
Un boudin avec des percings sur la tronche... Un sandwich au boudin à la ferraille! Vraiment pas pour moi.
Moi?
Trois semaines que j'me coltinais le larron.
Mon foie et mes poumons atteignaient la côte d'alerte .J'étais blasé, ( hè oui ! ma chêêêre ! ) , de ces coups tirés vite-fait moyennant pognon.
Mais, j'avais surtout le blues : Bobonne, le môme, les clebs et le bled me manquaient...
Alors, nonchalant, je sirotais mon sky en matant le décor et le spectacle de la RUE DES PUTES! Tout en jetant de temps en temps, un œil sur l'ôt narvaloh.
Trop occupé à me délecter du cirque, les mecs qui vendaient de tout et n'importe quoi sur leur petites boutiques à roulettes, les poupées qui partaient à la châsse, les farangs endimanchés pour la même, les couples hétéroclites, le raton laveur, les néons omniprésents de toutes les couleurs, la zique à fond la caisse, les taxis ( rose, bleus, verts, jaunes....) et les tuk-tuks qui déversaient leur flots de fêtards ( et j'te cause pas des odeurs de bouffe!) .
Trop occupé à rêver, je n'avais pas vu le tas de gravats qui était assis au pied des escaliers, à gauche du bar, en bas du 7/11.
Ça avait l'air d'une fille, enfagottée dans des fringues récupérées dans les poubelles du Tati de Barbès Rochechouard.
Les mains encerclant ses genoux, elle levait la tête de temps en temps pour voir passer un farang.
Vu le nombre de canons au mètre carré de la rue, bien sûr, pas un étranger ne daignait jeter un cil à ce tas d'immondices...
Putain, y'a vraiment de tout dans cet'rue!
Biquet était en pleine effervescence : il se levait, esquissait un pas de danse, mettait la main au cul de sa meuf, rhabillait les orphelins, roulait une pelle à sa dulcinée, et que c'est terra!
Ça roulait pour lui.
Je retourne à mes occupations et, enfin, la petite fille aux allumettes ( Si! Si! Andersen, le petit souillon malheureux qui vendait des alloufs!), se retourne et me regarde.
J 'me la pète le mec dédaigneux, je tourne la teuté dans un autre direction, tire une taffe sur mon clope mais...
J'y retourne d'un coup de tronche à me faire un torticolis!
Putain de bordel de merde!
Cette gadjie est belle!
Cette gonzesse, derrière les quelques couches de crasses qui lui servent de maquillage, a un charme torride à faire fondre la banquise polaire, en envoyant la couche d'ozone se rhabiller!
C'est quoi s'délire?
J'ai trop mèff? J'suis pilos?
Je la décortique derrière sa misèritude .
Elle baisse les yeux devant le regard insistant de ce gros porc de farang qui la met à poil.
Ben! même pas!
Je suis scotché sur son visage , moitié Madonne, moitié cocker... Qu'aurait oublié ce que les mots " Ap Nam" (douche en thaï) , voulaient dire.
Coup de Trafalgar, je lui fait un signe l'invitant à venir prendre un verre.
Elle tourne la tête, regarde à gauche, à droite, devant-derrière pour vérifier que je m'adresse bien à elle.
Oui! Ma biche! Que j'lui mime, toi, c'est à toi que j'cause !
Pour plus de sureté, elle pointe son index vers sa poitrine et me demande avec ses grands yeux aveuglants ( yeux- aveuglant, faut l'faire, non?)
-Pom? ( moi en noich!).
Bon, on va pas faire la soirée la-dessus, tu viens ou tu viens pas?
Elle se lève de son trottoir d'un mouvement chelou : cassé, flagada, mais majestueux...
Cette gonzesse doit être un fantôme!
Les gens de la rue s'écartent devant la pestiférée, les meufs du bar lui jettent des regards désapprobateurs : " qu'ess'tu viens foutre ici?".
Merde! J'espère qu'elle r'naude pas!
Je lui montre un tabouret, de bar, et lui demande en thaï ce qu'elle veut boire.
Elle est merveilleuse...
Mais, j'ai vraiment l'impression qu'il y a que moi dans l'coup:
Biquet fait la moue, la tronche et me demande :
- T 'es défoncé, mon pôv'? Tu vas t'taper une cloche?
- Va t'faire bouillave et occupe toi de ton bout d'férraille!
Je suis subjugué : de près, elle dégage une aura électrique-nique.
Elle enquille son Coca d'un coup sec, et, se cogne en deux coup d'mâchoire les cacahuètes de Biquet. Qui en recommande!
Je lui raconte deux-trois de mes conneries usuelles.
C'est zarbi!
Cinq minutes qu'elle est là, mais, elle doit pas savoir qu'on est au pays du sourire. Elle écoute, mange les cacahuètes, répond très court mais, elle ne sourit pas !
Triste.
Je lui sors alors un " meung ala". En gros, c'est une façon très malpolie de dire toi-même en thaï.
La poignée de peanuts reste en suspend devant sa bouche, elle la repose dans la soucoupe, commence à pleurer et se casse!
Je la rattrape et lui dit dix fois :
Koo tot ! ( Pardon....).
Alors , elle revient et attaque : Elle me raconte sa vie de misère...
Vendue à dix ans, violée par le vieux chinois qui l'employait, mise à la lourde de sa soi-disant "sœur" deux jours auparavant car elle ne rapportait pas de thune. Alors, elle essayait de se taper un farang.
Mal barrée!
Avec tous ces canons en vadrouille qui trainaient dans l'coin!
Et, pourquoi moi?
J'ai surtout pigé qu'elle avait les crocs.
On sort, fait vingt mètres et je lui propose un kou tio ( soupe thai) dans un boui-boui sur le trottoir.
-Deux kou tio s'il vous plait madame.
Que j'commande.
Pas le temps d'enquiller une béquée, qu'elle, elle a finit sa soupe.
-Une autre, madame s'il vous plait....
Elle s'en est mis quatre , 4 ! dans l'gorgeon!!! Elle a même pas roté car, elle voulait surement garder les effluves de la soupe dans un coin de son estomac, en cas de fringale. Ou en souvenir!
Bien! Bien!
Le bon samaritain avait encore fait sa BA. Mais, il avait une idée derrière la tête : j'allais me fabriquer une Princesse !
Thaïlande, pays du sourire et de tous les fantasmes...
Dont les miens!

-Hey! Mâm! Paa ! ( On s'casse)
On quitte la rue pour aller sur Sukhumvit.
L'avenue avec le trome aérien , plein de boutiques. Elle me suit avec sa démarche chelou : à la fois caniche, zombie et tigresse.
Premier arrêt : une boutique de pompes.
Elle vire ses tongues en plastiques et je lui fait essayer des baskets basses, blanches.
Nickel!
Un p'tit jean bleu, un p'tit débardeur blanc. Pas de soutif : ses beaux seins en forme de poire aux tétons eux, en forme de cerises. On allait faire de la confiture...
Sa poitrine était ferme, pointant fièrement vers l'avant. Parfaite, vraiment pas besoin de fioriture pour améliorer cette septième merveille du monde. Enfin, arrêt chez le merlan.
Une boutique où Biquet, dans l'après-midi, avait passé une plombe pour se faire couper les cheveux.
Elle était heureuse ma Biquette, une dizaine de gonzesses qui lui cisaillaient le citron, lui manucuraient les doigts, même des pieds, lui massaient les épaules et le cou, lui enlevaient les gros poils de son gros nez, le tout avec des sourires et des fou-rires genre basse-cour.
Cela semblait OK pour ma princesse, cela allait surement la débrider.
Les filles m'ont reconnu, je leur ai expliqué le topo :
-Révision des cent mille, ravalement de façade, une douche si possible mais, tout en douceur, pas du rococco, pas du criard, pas besoin.
J 'ai allongé un bifton de mille, je reviendrai dans une heure pour récupérer le colis : ma princesse!
J'me suis baladé un peu, puis, je me suis assis un peu plus loin, à une table en pierre devant une épicerie ou j'avais acheté un Coke.
J'ai attendu une éternité quand enfin, les lumières et néons de la rue se sont éteins.
La porte du coiffeur s'est ouverte dans le halo éblouissant de ma princesse qui en sortait.
Elle me cherchais. Des farangs qui passaient se la jouaient loup de Tex Avery: leur mentons et langues tombaient sur le trottoir dans un halètement furieux et saccadé, les yeux sortant de leur orbites.
Test : Mâm ne les voyait pas, elle me cherchait.
Je l'ai rejoint, fébrile mais, émerveillé. Elle était sublime, ma princesse sapée rock and roll! Manquait plus que le cuir.
Elle tenait deux billets de cent bahts dans la main, la monnaie et me les tendait. Le boulot était ´plus que réussi, je lui ai dit de les donner aux meufs de la boutique en pourliche.
On a pris le premier nuage qui passait, direction le parking de mon hôtel.
J'ai filé dix keusses à l'ange qui conduisait le cumulo-nimbus , on s'est dirigé vers mon fidèle coursier. Mon vieux Nissan Frontier qui m'avait trimballé sur les routes profondes de l'Isan...
Mais non! Pas pour la sauter dedans ! Non! J'allais finir le boulot , fignoler l'travail : j'avais dans la caisse une chemise en jean. Je la sors, elle la met. Je lui retrousse les manches jusqu'au coudes, la noue par le bas au niveau du nombril.
Je recule...
Dans la nuit bangkokienne, éclairée par les lumières de l'hôtel, avec en toile de fond, loin, très loin, le bordel explosif de Soi Nana, je la regarde.
Mâm, elle bouge pas. Elle est scotchée le dos appuyé sur ma caisse, elle attend la suite.
Récapitulation :
des baskets basses, blanches.
un jean moulant, bleu.
un débardeur qui laisse deviner sa poitrine de rêve.
Blanc. Le débardeur!
une chemise en jean portée à la cool. Bleue. La chemise!
ses cheveux coiffés mi-longs lui tombant sur les épaules. Noirs. Les...?
Et enfin et surtout :
sa sublime, merveilleuse, extraordinaire et, je sais plus, sa face de lune, son visage parfait...
Pour la première fois, je la prend par la main.
J'crois bien que j'ai jamais fais cela de ma vie : prendre une meuf par la main. Même Bobonne, en près de trente piges, je marche deux-trois mètres devant ou derrière quand on est ensemble...
On glisse jusqu'à l'hôtel, jusqu'à la réception. Des conversations se sont arrêtées, des regards se sont tournés vers nous, plutôt vers elle. Je prend ma clef, on fait quelques pas vers les ascenseurs, je m'arrête au milieu du hall.
Je la regarde encore. Et encore. Je ne m'en lasse pas.
Je lui pose mes mains sur les épaules. Je suis traversé par une putain de décharge thermo-nuclèaire. Je fais un effort surhumain pour ne pas être désintégré.
Je l'attire doucement vers moi.
J'approche ma bouche de ses lèvres de rosée.
Elle me les tend lentement et ferme les yeux.
J'y dépose un baiser et c'est parti.
Je traverse le système solaire, passant d'une planète à une autre en un seul bond. Je sers la pogne aux étoiles, caresse en passant une mini-nova, met un coup d'boule à un trou noir, met la main au cul d'la lune...
Et, je décroche.
Je recule et la lâche.
J'viens d'me prendre une série de high kicks dans la tronche qui me laissent KO debout!
Elle a toujours les yeux fermés, la bouche tendrement avancée en attente d'un autre baiser.
Puis elle ouvre ses paupières et, pour la première fois, son regard exprime autre chose que le vide, la tristesse ou la faim!
Ses yeux sourient, rêvent et chantent.
Seulement voilà. Mâm, tu es la plus belle fille du monde, ma princesse rock and roll, ma Cendrillon...
Mais, t'es une très grosse embrouille !
J'veux pas finaliser et tomber amoureux de toi.
Si ce n'est déjà fait.
Je met ma main dans ma fouille, sors un bifton de mille et lui donne.
-Mâm, Mâm, tong yen chan nonne koun'dio ( ce soir je dors tout seul).
Mal au coeur : ses yeux baissent le rideau.
Elle prend la thune, se retourne et se dirige vers la lourde de l'hôtel sans un merci, sans un dernier regard, sans un "wai", sans me dire au revoir.
Elle ouvre la porte et se fond dans la nuit.

Ah! Si!
Y'a eu un dernier regard, un en coin, vicieux et vite-fait : celui de ce farang qui s'est levé précipitamment pour lui courir après...
Un regard genre : " Ducon, si t'en veux pas, moi j'chu preneur".
Va t'faire enculer , bâtard et bonne chance à toi, Mâm.
Je suis monté me coucher, seul.
Une douche, une dernière bibinne, une dernière béda, j'me suis même pas paluché.

Mais je me suis endormi avec le sourire béat et abruti, du mec qu'a embrassé une étoile.

Message complémentaire : Koi?

Comme je suis par moments fort scrupuleux, ça fait une heure que je me demande si c'est pas zonard quand même.

Par ailleurs, et à titre tout à fait personnel, je n'aime pas ce style et ce ton.




Titre: Re : Déchetterie : texte rejetés divers et variés
Posté par: Nana le Août 05, 2010, 16:05:00
ça fait mille ans  que j'attends mon second texte dans c'topic, mais where is it ?!?§,!!:
Titre: Re : Déchetterie : texte rejetés divers et variés
Posté par: Dourak Smerdiakov le Août 05, 2010, 21:54:59
Faut le poster, d'abord, malgré tout.
Titre: Re : Re : Déchetterie : texte rejetés divers et variés
Posté par: Das le Août 06, 2010, 11:52:48
Citation de: Dourak Smerdiakov le Août 01, 2010, 21:11:56
Mâm, la Cendrillon du trottoir.
Posté le 14/06/2010
par Jojolepelo

CitationTrente piges d'amours torrides, déjantés, adultérins et magiques avec...
La Thaïlande.

Entre autres.

J'accompagnais un très bon pote dans ces pérégrinations : il voulait faire du biz en envoyant des produits artisanaux thaïs , en France.
J'faisais tout :
Chauffeur, traducteur, garde du corps, fournisseur de capotes, de gonzesses... Je lui avait déniché un tas de trucs, au tiers du prix de Chiang Mai donc, au quart des tarifs de Bangkok.
Souvent, tout le temps, après le boulot, il me fallait récréationner le "gamin".
Bangkok, le Nana Inn, Soi Nana, " le bar du mateur ".
Ouais! Je sais J'ai mes habitudes !
On était installé dans nôt' position favorite, assis au comptoir surplombant le début de la soi ???.
Biquet ( Appelons-le : Biquet!), était déjà chaud. Un p'tit joint dans la chambre d'hôtel, beaucoup d'alcool, et toutes ces meufs!
MAMAN !!!.
Il me faisait son sketch habituel, le mec "in", qui connait, qu'est "hyper cool", celui qu'a vu l'homme qu'a vu l'ours, qu'a vu sa mère. Et, il avait surtout aussi sec dégotté son casse-dalle nocturne!
Un boudin avec des percings sur la tronche... Un sandwich au boudin à la ferraille! Vraiment pas pour moi.
Moi?
Trois semaines que j'me coltinais le larron.
Mon foie et mes poumons atteignaient la côte d'alerte .J'étais blasé, ( hè oui ! ma chêêêre ! ) , de ces coups tirés vite-fait moyennant pognon.
Mais, j'avais surtout le blues : Bobonne, le môme, les clebs et le bled me manquaient...
Alors, nonchalant, je sirotais mon sky en matant le décor et le spectacle de la RUE DES PUTES! Tout en jetant de temps en temps, un œil sur l'ôt narvaloh.
Trop occupé à me délecter du cirque, les mecs qui vendaient de tout et n'importe quoi sur leur petites boutiques à roulettes, les poupées qui partaient à la châsse, les farangs endimanchés pour la même, les couples hétéroclites, le raton laveur, les néons omniprésents de toutes les couleurs, la zique à fond la caisse, les taxis ( rose, bleus, verts, jaunes....) et les tuk-tuks qui déversaient leur flots de fêtards ( et j'te cause pas des odeurs de bouffe!) .
Trop occupé à rêver, je n'avais pas vu le tas de gravats qui était assis au pied des escaliers, à gauche du bar, en bas du 7/11.
Ça avait l'air d'une fille, enfagottée dans des fringues récupérées dans les poubelles du Tati de Barbès Rochechouard.
Les mains encerclant ses genoux, elle levait la tête de temps en temps pour voir passer un farang.
Vu le nombre de canons au mètre carré de la rue, bien sûr, pas un étranger ne daignait jeter un cil à ce tas d'immondices...
Putain, y'a vraiment de tout dans cet'rue!
Biquet était en pleine effervescence : il se levait, esquissait un pas de danse, mettait la main au cul de sa meuf, rhabillait les orphelins, roulait une pelle à sa dulcinée, et que c'est terra!
Ça roulait pour lui.
Je retourne à mes occupations et, enfin, la petite fille aux allumettes ( Si! Si! Andersen, le petit souillon malheureux qui vendait des alloufs!), se retourne et me regarde.
J 'me la pète le mec dédaigneux, je tourne la teuté dans un autre direction, tire une taffe sur mon clope mais...
J'y retourne d'un coup de tronche à me faire un torticolis!
Putain de bordel de merde!
Cette gadjie est belle!
Cette gonzesse, derrière les quelques couches de crasses qui lui servent de maquillage, a un charme torride à faire fondre la banquise polaire, en envoyant la couche d'ozone se rhabiller!
C'est quoi s'délire?
J'ai trop mèff? J'suis pilos?
Je la décortique derrière sa misèritude .
Elle baisse les yeux devant le regard insistant de ce gros porc de farang qui la met à poil.
Ben! même pas!
Je suis scotché sur son visage , moitié Madonne, moitié cocker... Qu'aurait oublié ce que les mots " Ap Nam" (douche en thaï) , voulaient dire.
Coup de Trafalgar, je lui fait un signe l'invitant à venir prendre un verre.
Elle tourne la tête, regarde à gauche, à droite, devant-derrière pour vérifier que je m'adresse bien à elle.
Oui! Ma biche! Que j'lui mime, toi, c'est à toi que j'cause !
Pour plus de sureté, elle pointe son index vers sa poitrine et me demande avec ses grands yeux aveuglants ( yeux- aveuglant, faut l'faire, non?)
-Pom? ( moi en noich!).
Bon, on va pas faire la soirée la-dessus, tu viens ou tu viens pas?
Elle se lève de son trottoir d'un mouvement chelou : cassé, flagada, mais majestueux...
Cette gonzesse doit être un fantôme!
Les gens de la rue s'écartent devant la pestiférée, les meufs du bar lui jettent des regards désapprobateurs : " qu'ess'tu viens foutre ici?".
Merde! J'espère qu'elle r'naude pas!
Je lui montre un tabouret, de bar, et lui demande en thaï ce qu'elle veut boire.
Elle est merveilleuse...
Mais, j'ai vraiment l'impression qu'il y a que moi dans l'coup:
Biquet fait la moue, la tronche et me demande :
- T 'es défoncé, mon pôv'? Tu vas t'taper une cloche?
- Va t'faire bouillave et occupe toi de ton bout d'férraille!
Je suis subjugué : de près, elle dégage une aura électrique-nique.
Elle enquille son Coca d'un coup sec, et, se cogne en deux coup d'mâchoire les cacahuètes de Biquet. Qui en recommande!
Je lui raconte deux-trois de mes conneries usuelles.
C'est zarbi!
Cinq minutes qu'elle est là, mais, elle doit pas savoir qu'on est au pays du sourire. Elle écoute, mange les cacahuètes, répond très court mais, elle ne sourit pas !
Triste.
Je lui sors alors un " meung ala". En gros, c'est une façon très malpolie de dire toi-même en thaï.
La poignée de peanuts reste en suspend devant sa bouche, elle la repose dans la soucoupe, commence à pleurer et se casse!
Je la rattrape et lui dit dix fois :
Koo tot ! ( Pardon....).
Alors , elle revient et attaque : Elle me raconte sa vie de misère...
Vendue à dix ans, violée par le vieux chinois qui l'employait, mise à la lourde de sa soi-disant "sœur" deux jours auparavant car elle ne rapportait pas de thune. Alors, elle essayait de se taper un farang.
Mal barrée!
Avec tous ces canons en vadrouille qui trainaient dans l'coin!
Et, pourquoi moi?
J'ai surtout pigé qu'elle avait les crocs.
On sort, fait vingt mètres et je lui propose un kou tio ( soupe thai) dans un boui-boui sur le trottoir.
-Deux kou tio s'il vous plait madame.
Que j'commande.
Pas le temps d'enquiller une béquée, qu'elle, elle a finit sa soupe.
-Une autre, madame s'il vous plait....
Elle s'en est mis quatre , 4 ! dans l'gorgeon!!! Elle a même pas roté car, elle voulait surement garder les effluves de la soupe dans un coin de son estomac, en cas de fringale. Ou en souvenir!
Bien! Bien!
Le bon samaritain avait encore fait sa BA. Mais, il avait une idée derrière la tête : j'allais me fabriquer une Princesse !
Thaïlande, pays du sourire et de tous les fantasmes...
Dont les miens!

-Hey! Mâm! Paa ! ( On s'casse)
On quitte la rue pour aller sur Sukhumvit.
L'avenue avec le trome aérien , plein de boutiques. Elle me suit avec sa démarche chelou : à la fois caniche, zombie et tigresse.
Premier arrêt : une boutique de pompes.
Elle vire ses tongues en plastiques et je lui fait essayer des baskets basses, blanches.
Nickel!
Un p'tit jean bleu, un p'tit débardeur blanc. Pas de soutif : ses beaux seins en forme de poire aux tétons eux, en forme de cerises. On allait faire de la confiture...
Sa poitrine était ferme, pointant fièrement vers l'avant. Parfaite, vraiment pas besoin de fioriture pour améliorer cette septième merveille du monde. Enfin, arrêt chez le merlan.
Une boutique où Biquet, dans l'après-midi, avait passé une plombe pour se faire couper les cheveux.
Elle était heureuse ma Biquette, une dizaine de gonzesses qui lui cisaillaient le citron, lui manucuraient les doigts, même des pieds, lui massaient les épaules et le cou, lui enlevaient les gros poils de son gros nez, le tout avec des sourires et des fou-rires genre basse-cour.
Cela semblait OK pour ma princesse, cela allait surement la débrider.
Les filles m'ont reconnu, je leur ai expliqué le topo :
-Révision des cent mille, ravalement de façade, une douche si possible mais, tout en douceur, pas du rococco, pas du criard, pas besoin.
J 'ai allongé un bifton de mille, je reviendrai dans une heure pour récupérer le colis : ma princesse!
J'me suis baladé un peu, puis, je me suis assis un peu plus loin, à une table en pierre devant une épicerie ou j'avais acheté un Coke.
J'ai attendu une éternité quand enfin, les lumières et néons de la rue se sont éteins.
La porte du coiffeur s'est ouverte dans le halo éblouissant de ma princesse qui en sortait.
Elle me cherchais. Des farangs qui passaient se la jouaient loup de Tex Avery: leur mentons et langues tombaient sur le trottoir dans un halètement furieux et saccadé, les yeux sortant de leur orbites.
Test : Mâm ne les voyait pas, elle me cherchait.
Je l'ai rejoint, fébrile mais, émerveillé. Elle était sublime, ma princesse sapée rock and roll! Manquait plus que le cuir.
Elle tenait deux billets de cent bahts dans la main, la monnaie et me les tendait. Le boulot était ´plus que réussi, je lui ai dit de les donner aux meufs de la boutique en pourliche.
On a pris le premier nuage qui passait, direction le parking de mon hôtel.
J'ai filé dix keusses à l'ange qui conduisait le cumulo-nimbus , on s'est dirigé vers mon fidèle coursier. Mon vieux Nissan Frontier qui m'avait trimballé sur les routes profondes de l'Isan...
Mais non! Pas pour la sauter dedans ! Non! J'allais finir le boulot , fignoler l'travail : j'avais dans la caisse une chemise en jean. Je la sors, elle la met. Je lui retrousse les manches jusqu'au coudes, la noue par le bas au niveau du nombril.
Je recule...
Dans la nuit bangkokienne, éclairée par les lumières de l'hôtel, avec en toile de fond, loin, très loin, le bordel explosif de Soi Nana, je la regarde.
Mâm, elle bouge pas. Elle est scotchée le dos appuyé sur ma caisse, elle attend la suite.
Récapitulation :
des baskets basses, blanches.
un jean moulant, bleu.
un débardeur qui laisse deviner sa poitrine de rêve.
Blanc. Le débardeur!
une chemise en jean portée à la cool. Bleue. La chemise!
ses cheveux coiffés mi-longs lui tombant sur les épaules. Noirs. Les...?
Et enfin et surtout :
sa sublime, merveilleuse, extraordinaire et, je sais plus, sa face de lune, son visage parfait...
Pour la première fois, je la prend par la main.
J'crois bien que j'ai jamais fais cela de ma vie : prendre une meuf par la main. Même Bobonne, en près de trente piges, je marche deux-trois mètres devant ou derrière quand on est ensemble...
On glisse jusqu'à l'hôtel, jusqu'à la réception. Des conversations se sont arrêtées, des regards se sont tournés vers nous, plutôt vers elle. Je prend ma clef, on fait quelques pas vers les ascenseurs, je m'arrête au milieu du hall.
Je la regarde encore. Et encore. Je ne m'en lasse pas.
Je lui pose mes mains sur les épaules. Je suis traversé par une putain de décharge thermo-nuclèaire. Je fais un effort surhumain pour ne pas être désintégré.
Je l'attire doucement vers moi.
J'approche ma bouche de ses lèvres de rosée.
Elle me les tend lentement et ferme les yeux.
J'y dépose un baiser et c'est parti.
Je traverse le système solaire, passant d'une planète à une autre en un seul bond. Je sers la pogne aux étoiles, caresse en passant une mini-nova, met un coup d'boule à un trou noir, met la main au cul d'la lune...
Et, je décroche.
Je recule et la lâche.
J'viens d'me prendre une série de high kicks dans la tronche qui me laissent KO debout!
Elle a toujours les yeux fermés, la bouche tendrement avancée en attente d'un autre baiser.
Puis elle ouvre ses paupières et, pour la première fois, son regard exprime autre chose que le vide, la tristesse ou la faim!
Ses yeux sourient, rêvent et chantent.
Seulement voilà. Mâm, tu es la plus belle fille du monde, ma princesse rock and roll, ma Cendrillon...
Mais, t'es une très grosse embrouille !
J'veux pas finaliser et tomber amoureux de toi.
Si ce n'est déjà fait.
Je met ma main dans ma fouille, sors un bifton de mille et lui donne.
-Mâm, Mâm, tong yen chan nonne koun'dio ( ce soir je dors tout seul).
Mal au coeur : ses yeux baissent le rideau.
Elle prend la thune, se retourne et se dirige vers la lourde de l'hôtel sans un merci, sans un dernier regard, sans un "wai", sans me dire au revoir.
Elle ouvre la porte et se fond dans la nuit.

Ah! Si!
Y'a eu un dernier regard, un en coin, vicieux et vite-fait : celui de ce farang qui s'est levé précipitamment pour lui courir après...
Un regard genre : " Ducon, si t'en veux pas, moi j'chu preneur".
Va t'faire enculer , bâtard et bonne chance à toi, Mâm.
Je suis monté me coucher, seul.
Une douche, une dernière bibinne, une dernière béda, j'me suis même pas paluché.

Mais je me suis endormi avec le sourire béat et abruti, du mec qu'a embrassé une étoile.

Message complémentaire : Koi?

Comme je suis par moments fort scrupuleux, ça fait une heure que je me demande si c'est pas zonard quand même.

Par ailleurs, et à titre tout à fait personnel, je n'aime pas ce style et ce ton.






Zonard, je sais pas. Ce qui est sur en revanche, c'est que ça mérite davantage d'être publié que bon nombre de merdes qui polluent la page d'accueil. Certes, le ton est pourri et refoule carrément, et le style oral ne prend pas, bref, on ne rentre jamais vraiment dans le texte. On y ajoute les traductions thaï-français et les registres peu maitrisés, c'est vrai qu'on a envie que ça se termine. Mais faut aussi souligner l'abondance des idées et des images bien vues, qui tapent juste, genre l'histoire de la confiture ou le bout de ferraille.Le  rythme n'est pas désagréable non plus par ailleurs. En gros, y'a de très bonnes idées très mal formulées. Au final, c'est lourd et frustrant à lire.
Titre: Re : Re : Déchetterie : texte rejetés divers et variés
Posté par: Nana le Août 07, 2010, 12:51:04
Citation de: Dourak Smerdiakov le Août 05, 2010, 21:54:59
Faut le poster, d'abord, malgré tout.

Ah bah, c'est fait.

edit :

Merde. D'accord.
J'vous suce amoureusement.
Je ne me désolerai pas.
Titre: Re : Déchetterie : texte rejetés divers et variés
Posté par: Dourak Smerdiakov le Août 13, 2010, 21:33:23
By bye Black Horse
Posté le 03/08/2010
par Clément DELHOMME

CitationPetit texte dédié à celui qui marchait sous l' eau .

Bye bye Black Horse

Niché au sommet d' une montagne blanche , celle qui absorbe les rayons de soleil pour mieux aveuglé le monde , la ou poésie ne sait que dire c' est dans cette école qu'au fil des regards , l' ivresse remplacera tout ornements linguistique et que les décors qui jadis furent intouchables , inonderons enfin nos sens .
Dans cette vallée en friche , les paumes de nos mains viendront bâtir cette fameuse cabane le temps d' effleurer du bout des doigts , l' or sacrée de notre mère .
Les litanies du bois craquant sous nos pieds , l' odeur des sapins , les violentes invasions de l'hiver , tôt ou tard je sais que lorsque la vieille vie pointera le bout de son nez il ne restera que des regrets , l'horizon restera figée , nos déguisement redeviendront des accoutumances et tandis que le sable lui , continuera sont œuvre , les spectres de nos rêvent lointains viendrons narguer les infimes instants d'illusions qui nous animeront encore....
Pourtant , par un de ces matins fiévreux , il sera planté derrière la fenêtre en contre jour des premiers rayons de soleil il s' approchera de moi et me fixera longuement dans les yeux . Il n' aura de cesse jusqu'à me submerger de cette somptueuse chaleur comparable de près à celle des premières heures d' une vie .Dés lors je comprendrais qu'il sera grand temps de rentrer chez moi . Je sais qu'il ne se retournera par lorsqu'il partira mais je pourrais enfin lui dire..... bye bye Black Horse .

Message complémentaire : Ceci est une promesse qui ère la ou le temps des promesses doit être résolu .

Pas de rapport avec l'esprit de la zone, nonja.
Titre: Re : Déchetterie : texte rejetés divers et variés
Posté par: Dourak Smerdiakov le Août 13, 2010, 23:20:39
La douche
Posté le 07/08/2010
par Chacal

CitationLa douche

    L'eau coule sur mon corps, chaude, rassurante. Je décroche le pommeau de douche et le promène lentement sur ma tête. Mes cheveux ruissellent des milliers de gouttelettes qui retombent sur le sol dans une sorte de crépitement mat. Je descend lentement et dirige le jet sur mes seins. J'augmente un peu la pression. Mes mamelons durcissent et me font gémir sourdement. Plus bas encore, le ventre, le pubis, puis, toujours plus bas. Le jet dur est trop bref sur mon clitoris... Patience, je remonte, le ventre, à nouveau. Je sens un bien-être se répandre en moi...

    Soudain, j'arrête la douche. Il y a quelque chose, là, derrière le rideau. J'ai vu une ombre fugace se déplacer. J'observe mais la buée et l'opacité du rideau m'empêchent de distinguer quoi que ce soit. Je tente d'écouter dans le silence pesant de la salle de bain. Rien. Je rouvre le robinet et, à l'instant même où le pshit de l'eau déchire ce silence, j'entends clairement un froissement de vêtements. Quelqu'un est là, j'en suis sûre. Je laisse l'eau couler et me fige en attente d'un nouveau bruit. Il me semble percevoir une respiration saccadée, mais ce n'est que la mienne...

    Pourtant je sais qu'il est là, je vois maintenant son ombre. Prise au piège dans cette douche, il n'y a rien avec quoi je puisse me défendre. L'idée de me servir de la bouteille de shampooing me ferait sourire si je n'étais pas aussi terrifiée. L'ombre s'est déplacée, elle s'est rapprochée. Dans quelques secondes, le rideau va brutalement s'écarter et un couteau va me lacérer les seins, le ventre, les cuisses. Un homme horrible va me jeter sanglante sur le sol et me violer avant de m'ouvrir l'abdomen et de sortir tout ce qu'il contient.

    A nouveau, j'arrête l'eau. Je dois savoir où il est et ce qu'il fait exactement. Silence total. Lourd, difficile à supporter. Je suis presque sèche à force d'attendre. Je n'ose ouvrir ce rideau et affronter cette mort certaine. Le temps s'écoule interminable. Mon cœur semble vouloir sortir par mes tempes. Curieusement, je ne tremble pas. Ma main se tend vers le rideau, hésite, et retombe. Je ne peux tout de même pas rester là...

    Je bloque ma respiration et brutalement je tire le rideau. Trop brutalement, il s'arrache. Les anneaux tombent dans le bac de douche en cliquetant. Un rapide regard circulaire m'apprend qu'il n'y a rien dans la salle de bain.

    Je souris, honteuse et... un peu déçue...

Littérature érotique.
Titre: Re : Déchetterie : texte rejetés divers et variés
Posté par: Dourak Smerdiakov le Août 15, 2010, 15:00:05
Enfance fauchée
Posté le 23/07/2010
par F.F.

Citation« C'est une merveille d'ignorer l'avenir », Marguerite Duras, Extrait du roman Des journées dans les arbres.

La vie est un long fleuve tranquille ; du moins jusqu'à ce qu'on s'aperçoive du contraire ; jusqu'au moment où l'eau devient rage, où la crue noie la candeur.

CitationJe me prénomme Florian, nous sommes le lundi 9 août 1999, et dans 7 jours je vais entendre mourir ma mère.

Un, deux, trois sprints entre le pin et le fil à linge, je ne suis pas très rapide.
Petite tête blonde assez docile, pas débrouillard pour un sou, visage rond, cheveux bouclés, qui apprend vite quand il le veut. Timide, calme, quelquefois hypocrite, je n'ai pas énormément d'amis, non, aucun, juste des connaissances ; plutôt solitaire, je joue beaucoup seul avec mes jouets, au moins je ne suis pas accroc à la télé. Je suis encore trop jeune pour savoir ce que la vie me réserve, mais heureusement maman m'apprend beaucoup et je travaille bien en classe, alors j'imagine que je prépare bien le terrain ; en CP je lisais, comptais et parlais parfaitement, mieux que les camarades. Ainsi la vie suit son cours. Mon père n'est plus à la maison, néanmoins je suis plutôt heureux. Je me suis pris quelques claques, au sens propre, à part ça je n'ai pas beaucoup souffert ; ciné et Mac Do de temps en temps, HLM, parties de foot, et plages à Garavan le reste du temps.

Un, deux, trois pignons ramassés, décortiqués, puis mangés.
J'ai eu plusieurs chiens, tous ont dû quitter le cocon familial, mort empoisonné, ou disparut, ou rendu au propriétaire pour cause de pipi sur le tapis. Je suis un peu particulier, mais je reste dans les normes, et je ne suis pas encore au courant que « dans les normes » c'est pourri, que le formatage par la société est le pire ennemi de la liberté, comme on peut en avoir la preuve dans le meilleur des mondes. Ironique. Etant un enfant, je ne sais pas grand-chose ; naïf de penser que tout m'est dû, naïf de croire que je pourrais embrasser cette jolie Gaëlle, naïf de m'imaginer paléontologue même si j'ai la boite de l'apprenti. Idiot de vouloir aller vivre chez mon père, idiot de ne pas avoir essayer de l'embrasser, idiot de faire crier ou pleurer ma mère, même pas beaucoup est trop.

Un, deux, trois sauts à cloche-pied.
Pourtant je l'aime plus que tout, je suis toujours collé à ses basques. Toujours ! Jamais je ne la lâche. Jamais ! Elle me gâte et m'adore ; fils unique, je dors toujours avec elle, et joue encore aux logos. Elle m'a tout appris, tout offert, sa patience, son amour, ses steaks, sa vie. Pourtant sa vie je ne la connais pas, je sais juste qu'elle n'a pas été heureuse, sauf pour moi et pour ma vie à moi, sacrifice ça s'appelle.

Un, deux, trois regards dans le miroir de la salle de bain des grands-parents.
Plus le temps passe et moins mes cheveux sont blonds, peut-être que maman me fait de moins en moins de champoings éclaircissants, peut-être que je ressemble de plus en plus à mon père, je ne serais le dire. J'ai un beau collier de surfer avec une planche en médaillon.

Un, deux, trois petits tours dans la forêt pour promener Boléro.
Un, deux, trois doigts d'honneur dans le dos de ma grand-mère, toujours entrain de mettre la pression sur maman.
Vacances d'été en pays Landais, huit heures de route, trois semaines de fêtes. Retrouvailles avec cousine préférée et forêts enchantées. Rion des Landes. Mézigue gentil mais chiant avec ses parents. Père parti à cinq ans pour mariage avec coiffeuse, deux autres enfants, six ans, six mois, quelle horreur, une peste de demi-frère, quelle horreur, une marâtre emmerdante, quelle horreur. Bref, vie commune pour fin de vingtième siècle.

Un, deux, trois tirs à la carabine à plombs.
Une, deux, trois araignées dégommées. Je les déteste.
A bientôt treize ans, je sens parfois monter en moi les prémices de la crise d'adolescence, je réponds un peu, mais pas tant que ça, j'essaie d'être méchant, sans y parvenir vraiment, je collectionne les images Panini, et lit le journal de Mickey, j'aime ma maman, mais lui en veut, et je ne sais pas pourquoi. Pas trop d'argent, alors je vole des figurines Dragon Ball Z à Mammouth, pourtant je n'en ai pas besoin, j'en ai déjà. Si maman le sais je me fais démonter. La dernière fois c'était pour un B au deuxième semestre, je m'en souviens encore.

Un, deux, trois câlins à maman.
Journée à l'océan, pique-nique et acrobaties à la dune du Pila, jeux de société et histoires du soir par cousin inventif, barbecue et piscine chez tata, éclipse de soleil avec lunettes magiques, jeux d'enfant, vie de rêve.
Maman vient de rencontrer un vieux il y a quelques mois, Alain ; il est vieux mais gentil, il nous a offert le restaurant Chinois pour l'anniversaire de maman, elle semble heureuse alors moi aussi ; elle a envie de le revoir. Après les vacances.

Une, deux, trois figurines en argile.
Les bords du lac en sont couverts, je m'amuse comme un fou, baignades, cris et rires. On va chercher des mûres dans les fossés. Et là surprise, un chien nous suit, marron et noir, long pelage doux, il a l'air adorable. Un bâtard. Je l'aime déjà. Supplication à maman pour le ramener. Il nous suit toujours. Les supplications deviennent implorations. Elle va craquer j'en suis sur. Encore un peu. Aide moi Laudine.
« Ok, oui, jusqu'à la fin des vacances, pas plus, promis, merci maman, je t'aime trop trop trop, t'es la plus gentille des mamans ».
Tu ne sauras jamais à quel point.

Une, deux, trois caresses au chien. Bobby. Trop beau.
Retour à la maison, plus qu'une semaine de vacances. Je suis plus sage qu'avant. J'ai montré le chien au voisin, lui aussi l'aime bien. Maman va rejoindre Alain dans le Gers, moi je reste chez tata avec Laudine. Et Bobby. Grand terrain au milieu de nul part, maison pleine de B.D. J'adore.
Rien de plus à signaler sur mon caractère. Par contre j'ai mal aux testicules, papi au dos. On va chez le docteur, repos, pas d'examen, ça va passer, pas pour papi. Mamie aussi est fatiguée, tant pis pour eux, ils n'avaient qu'à être plus gentil avec maman et ses sœurs et ses frères. A genoux sur la règle en bois pour apprendre une page de dictionnaire par cœur, quelle horreur. Sévère la punition. Merci mon dieu de ne pas me faire connaître ça.

Une, deux, trois parts de pissaladière. Heureusement papi sait au moins faire ça.
Par ma faute, maman ne va pas rejoindre Alain, elle préfère rester avec moi. Qu'elle est gentille. Fin de semaine tranquille, puis c'est l'heure. Demain on décolle, sept heures du mat.

Un, deux, trois bisous à la famille.
J'ai déchiré mon collier de surfer, maman m'a énervée, je ne sais plus pourquoi, et je lui fais la tête, puis on rentre et moi j'ai pas envie, on aurais pu rester encore quelques jours, tata l'a même proposée :
« Viens dormir à la maison si tu ne veux pas rester chez maman »
« non c'est simpa mais on va rentrer ».
Pff c'est nul la vie. Insouciant.

Un, deux, trois soupirs.
Sept heures trente départ. Il tombe des cordes. Je monte toujours devant dans la Fiesta, j'aime bien, mais pas cette fois, j'ai réussi à négocier pour Bobby. Merci pour la douleur aux bijoux de famille. Il rentre avec nous, alors je monte derrière pour m'en occuper.
Merci mon dieu.
Il pleut, maman me regarde dans le rétro. Il pleut de plus en plus. Le ciel est tout noir, le jour ne veut pas se lever, il a bien raison.
Huit heures, nationale 21. Je caresse le chien et je m'assoupi.
Huit heures trente-neuf, maman qui hurle, ça me réveille, je ne comprends rien. Le sursaut, la pluie, le noir, l'effroi, et la voiture qui fonce, qui fonce encore plus vite, sortie de route, de plus en plus vite, et là le pin, le choc, assourdissant, démesurément puissant, puis plus rien. Le coma.
Huit heures quarante-quatre, « maman ? Maman ? », personne ne répond, j'ai mal, tellement mal, je ne sens plus ma jambe, je ne vois plus Bobby, je n'entends plus maman. J'ai peur, j'ai atrocement mal, et cette odeur de plastique brûlé, mon nez me pique, je cherche à sortir. Je ne comprends rien. Je veux sortir de là. Je tremble, je suis effrayé, il pleut toujours, moins, et je pleure. J'ai mal, j'ai froid, et j'essaie de sortir par le coffre. Je rampe vers l'arrière, mais je n'arrive pas à sortir, l'odeur rentre par tous les pores de ma peau, et je ne comprends toujours rien, sous le choc. J'entends des voix derrière, je crie, je veux sortir mais n'y arrive pas. Je n'entends toujours pas maman. Je ne l'entendrais plus d'ailleurs mais à cet instant je ne le sais pas. Des gens approchent. La voiture n'est plus. Juste un amas de plastique, de pneus, de tissus, de métal, un fatras de nouvelle technologie. Ils me tirent, et j'ai si mal, si mal, et comme la pluie les larmes coulent et coulent et coulent sans s'arrêter. Ils m'allongent sur l'herbe mouillée, la bruine tombe et moi je suis ailleurs. Je me plains du ventre, pas de la jambe, c'est comme si je n'avais plus de jambe gauche, elle ne me fait pas souffrir, je ne la sens pas. « Maman ? ». Les pompiers vont arriver me disent-ils. Une éternité. Une vie fauchée. Il pleut, des gouttes, des larmes, Bobby est là, mais maman est partie.
Et moi je pense que c'est une merveille d'ignorer l'avenir.

Un, deux, trois souvenirs.
Une, deux, trois colères.
Et la vie qui doit reprendre son cours, et le petit bonhomme blond qui devra se battre, seul, plus seul que jamais. Une vie fauchée, et il pleut dans son cœur, pour l'éternité.


F.F.

Ce n'est pas mauvais, mais pas dans le ton du site, plutôt tristounet que sombre, et même plutôt pleurnichard dans les dernières phrases.
Titre: Re : Déchetterie : texte rejetés divers et variés
Posté par: Dourak Smerdiakov le Août 15, 2010, 17:41:35
Quête
Posté le 08/08/2010
par Le Rieur

CitationJe volerai à la conquete de la perfection, pour la detruire.
Je traquerai sans repit les plus beaux joyaux pour les donner aux volcans.
Aucune rose ne me resistera, je livrerai aux flammes les plus magnifiques jardins.
La quête la plus belle est celle que l'on ne peut finir.
Sublime puisqu'eternelle et insurmontable.
J'irai cueillir la plus belle des Fleurs du Mal. Et je la brûlerai.

Brel n'a jamais couché avec Baudelaire.
Titre: Re : Déchetterie : texte rejetés divers et variés
Posté par: Koax-Koax le Septembre 04, 2010, 21:49:49


GUY HOEZEN AND THE BLACK TEMPLE OF LSD
Posté le 17/08/2010
par Zalgor


CitationJe me souviens qu'à l'origine, j'avais une mère. Puis mon père est allé chercher la batte au sous-sol. J'ai pris la caméra, et j'ai filmé la scène. Aujourd'hui, j'en bande encore.

Colombia Picture Present

Par le réalisateur de Défenestration Express et Teenage Redhair Bondage.

Je vais te trucider les omoplates avec du sang congelé en pique !

Il a vu ce qu'il ne devait pas être vu

De l'acide sur ta gueule, ça te dis quelque chose ? Communiste !

Il a voulu changer un monde ou il ne trouvait pas sa place

Aujourd'hui, mon père est mort. Ou peut-être hier, rien à branler. Je suis venu vous annoncer, que le digne successeur de Marcel Hoezen reprend l'affaire familiale !

Il était le nouveau prophète

Chienne ! Mon turbo-pénis de droite va tous vous niquer ! Vous niquer ! J'ai hâte.

Et dans le bruit sourd d'un monde fatigué, il a décidé d'en finir...

Que les choses soit bien clairs messieurs, il va y avoir des morts, et je vous préviens tout de suite, ça ne sera pas moi.

David Hasselhoff est

La rouquine elle est à moi ! Toi tu prends des photos !

GUY HOEZEN

T'es tellement bonne que je te ferai bien une quelques trous supplémentaires, viens là ma belle, on va commencer par une trachéotomie.

GUY HOEZEN AND THE BLACK TEMPLE OF LSD

Un film de Ralf Maschaller

Approchez mesdames, messieurs, messies, vous allez découvrir un monde insoupçonné ! Un monde terrible et cruel, ou vous aurez pour seule boussole vos envies ! L'incroyable ! Le fameux ! Le safari photo de Monsieur Gris-Bilaud ! 10 francs ! Non madame la maison n'accepte pas en nature, madame... ? Madame ! Levez les mains en l'air et posez votre sida par terre. En Afrique, pas de trique, c'est pratique.

Du nazisme...

La bande de Gaza, la bande de Gaza, c'est vous la bande de gazés !

Du patriotisme...

On va voir qui est la lopette, sale jaune ! Je découperai ce qui te sers de bite et j'en ferai des pogs ! Des putains de pogs de viets, tu sais combien ça se revend sur internet ?

De l'amour...

Je jouis dans ton cadavre ! Mais avec le sperme de Rachid ! On dira que c'est sa mère !

De l'aventure

Le temple noir mes frères ! Ici, s'est déroulé le tournage du premier film porno radioactif « 3 têtes, 3 bouches ». Je pense qu'on va s'arrêter ici pour le pique-nique.

Par le réalisateur visionnaire Ralf Maschaller

Alors chérie, avoue que ce n'est pas un sapin de pédé hein ! Au sens noble du terme, évidement, pas d'homophobie chez moi ! Les homophobes dans leur pays, je découpe le reste en trois : Les hélicoptères, les coquelicots et les encodages numériques. Fin de la discussion. Pour plus ample information, adresse-toi à ma maitresse, elle au moins, elle suce.

En 2010 découvrez son nouveau film

Ce LSD man, y te rend tellement consanguin que ta sœur ça devient ton père man ! Le kiffe total.

GUY HOEZEN AND THE BLACK TEMPLE OF LSD

Car j'encule ta sœur ! D'ailleurs c'est moi ton oncle !

GUY HOEZEN AND THE BLACK TEMPLE OF LSD

6 nominations au Oscars

Avec David Hasselhoff

La prochaine fois que tu me parles, que tu me signifie, que tu penses, ou que tu écris quoi que ce soit à propos du Dalai Lama, je convoque tes parents ! Je les brises en deux, et peut-être que enfin tu comprendras ce qu'est une division, sale cancre !

Marlon Brando

Mon vieil ami Karamasov, une fois, m'avait fait cette fameuse blague sur les goulags. J'ai trouvé ça totalement has been. Y'a pas à dire, niveau humour, les Allemands ont toujours fait preuve d'un bien meilleur sens marketing que les Russes.

Justin Timberlake

Le viol c'est subversif ? Plus que le meurtre ? J'appelle mon agent.

Jean Reno

J'ai plus de monnaie désolé, vous acceptez le sida ?

Nominé au meilleur espoir masculin, Martin Freeman

La différence entre une pute allal et une pute kasher ? J'en sais rien moi... La puberté ?

Julia Roberts

A force de croire qu'on maitrise l'absurde on en fini que mayonnaise. Et moi, je fais attention à ma ligne. Promouvoir la minceur dans un monde d'abondance, j'y pense a chaque fois que je jouis. Nan mais sans déconner ? Y'a que les pédés qui aiment jouir de la Grèce !

Et Kevin Spacey

Pourquoi je détruis le monde ? Parce que je crois que si quelqu'un survie à cette époque, ça craint trop. Non, vraiment, j'ai plus confiance.

GUY HOEZEN AND THE BLACK TEMPLE OF LSD

Un film de Ralf Maschaller

Tu vois le koala la bas ? Il est comme moi, le dernier de son espèce. Bon, je sais pas pourquoi je te parle de tout ça, t'es une poutre métallique. Mais ça m'a fait du bien, p'être que je suis allé trop loin, en fin de compte.

COLOMBIA PICTURE present GUY HOEZEN AND THE BLACK TEMPLE OF LSD un film de RALF MASCHALLER produit par LUC BESSON RALF MASCHALLER DAVID BOWIE avec DAVID HASSELHOLF « GUY HOEZEN AND THE BLACK TEMPLE OF LSD » MARLON BRANDO JUSTIN TIMBERLAKE JEAN RENO MARTIN FREEMAN JULIA ROBERTS et KEVIN SPACEY musique DAVID BOWIE image LEWIS CAROLL

Prochainement.


Ca aurait limite plus sa place dans le topic inutile, ou un truc du genre, un blog ou un post-it de Luc Besson, mais en l'état, là, ça ressemble à rien d'autre qu'à un grand WTF.
Titre: Re : Déchetterie : texte rejetés divers et variés
Posté par: Koax-Koax le Septembre 05, 2010, 14:51:34


Insomnie
Posté le 08/08/2010
par Le Rieur


CitationEncore une nuit à chercher en vain le sommeil. Plus d'une semaine que je n'aurai pas fermé les yeux avant que le soleil ne leve le sien. L'angoisse qui me parcourt toujours, Mr Hyde reprend le dessus dès la fin du jour. J'ai meme pas sommeil. L'ennui, l'angoisse. Fumer clope sur clope, en attendant, en attendant que mon corps lache, que mes yeux se ferment enfin. Attendre, encore et toujours, attendre de mourir, attendre de vivre. La vie est un purgatoire. Repasser des vieux Paris Violence ou un fond de Requiem en enchainant les thés à defaut de bourbon. Les deux ammenent la meme brulure dans ma gorge. Le bourbon aurait au moins le merite de m'assomer, de me faire perdre conscience quelques heures.
Moins je dors, plus j'angoisse, plus j'angoisse moins je dors. Ces memes non pensées qui se repetent en boucle dans ma tete. L'angoisse est là, latente sans montrer son nez, sans que je puisse agir sur elle par la reflexion ou la prise de medicaments. Meme les somniferes n'agissent plus.
Je suis condamné à attendre, un couloir du sommeil. Comme le cadavre en sursis attend le matin final, j'attends une petite mort, une plongée dans le monde des songes qui m'evaderait un peu.
J'angoisse sans savoir pourquoi, sans le savoir consciemment du moins. Je n'arrive meme plus à penser tellement la fatigue me harcele.
Je suis voué à vivre en vampire, à voir se lever chaque jour et tomber chaque nuit. Voir la vie se derouler sans parvenir à appuyer sur la touche "Pause". Que ne donnerai je pas pour dormir libéré d'angoisse, ne plus "juste" m'effondrer, exténué par la veille.
Plusieurs mois que je me satisfait (grandement meme) quand j'arrive à aligner 6h de sommeil consécutive.
J'avais souhaité souffrir pour comprendre ce qui me fascinait, je crois que j'y parviens petit à petit et que je comprends l'indecence de mon souhait.
Je voudrais me ranger, rentrer dans la "norme", au moins quelques mois. Des vacances pour ma conscience.
J'ai fumé ma derniere cigarette et meme pas la peine d'esperer trouver un tabac ouvert à cette heure là. Dehors, la matinée de juillet se leve sous la pluie, dans la crasse et l'humidité. La rue encore souillée de gerbe et de cannettes vides et enventrées de la veille. Les pavés luisent salement sous la pluie fine d'été qui enlaidit tout ce qu'elle touche.
Cette ville est definitivement vouée à la merde. Vivement la fuite. Que tout s'efface, que tout s'oublie.
Que j'aimerais faire de toi un souvenir, ma belle. Un de ces doux souvenirs qui nous font tendrement plonger dans la mélancolie reveuse avant de réintégrer un present bucolique. Ne plus subir ton absence omnipresente. Ne plus subir toutes ces angoisses dont je t'impute injustement toute les causes.
Comme j'aimerais faire de moi un souvenirs. Un de ceux crades et glauques qu'on garde pour se rappeler ce qu'on en veut plus jamais. Comme 4h de stop sous l'orage. Le coté amical en moins.
Comment on fait pour changer ? Pour poser ses angoisses et ne plus etre suivi par une horde de cadavres hurlants...
6h22 ; la lumiere grise filtre entre mes rideaux. Je prefere encore la lumiere chaude des reverberes dans la nuit noire que cette lumiere sale et humide.
Tout ici est crasse, tout est puanteur. Mes draps empestent le tabac, la transpiration et le foutre. J'essaye de retrouver ton souffle dans un orreiller pour calmer mes angoisses en me replogeant dans les souvenirs d'une nuit à peine.
Le cendrier degueule ses relents de clopes froides. Mon paquet de tabac tire la gueule. Il y a des traces de bouffe partout, des assiettes crades posées un peu partout. Des tasses vides et collantes. De vieux mouchoirs entre les moutons de poussiere. Meme mes mains sont grasses. Meme mes poumons sont degueulasses et me font recracher chaque matin assez de goudron pour refaire toute ma rue en moins d'un mois.
Je pue, je suis sale, je me degoute. Dans ma gueule encore un relent de cigarettes, de pizzas degueulassses et de jus d'orange. Meme pas moyen de passer pour un rockeur. Du haut de l'etagere la bouteille de bourbon vide me nargue.
Ma nuque souffre. Tout mon dos. L'insomnie fait mal au dos. Des heures que je suis là, recroquevillé sur cette lanterne portable, depositrice de mes sautes d'humeur.
Titre: Re : Déchetterie : texte rejetés divers et variés
Posté par: -Nico le Septembre 07, 2010, 14:42:53
Ces memes non pensées qui se repetent en boucle dans ma tete. L'angoisse est là, latente sans montrer son nez, sans que je puisse agir sur elle par la reflexion ou la prise de medicaments.

C'est fascinant. Je recommande la lecture, il y a des passages qui font planer là bas, très haut dans les nuages.
Titre: Re : Re : Déchetterie : texte rejetés divers et variés
Posté par: Omega le Septembre 10, 2010, 09:12:08
Citation de: Koax-Koax le Septembre 04, 2010, 21:49:49


GUY HOEZEN AND THE BLACK TEMPLE OF LSD
Posté le 17/08/2010
par Zalgor


CitationJe me souviens qu'à l'origine, j'avais une mère. Puis mon père est allé chercher la batte au sous-sol. J'ai pris la caméra, et j'ai filmé la scène. Aujourd'hui, j'en bande encore.

Colombia Picture Present

Par le réalisateur de Défenestration Express et Teenage Redhair Bondage.

Je vais te trucider les omoplates avec du sang congelé en pique !

Il a vu ce qu'il ne devait pas être vu

De l'acide sur ta gueule, ça te dis quelque chose ? Communiste !

Il a voulu changer un monde ou il ne trouvait pas sa place

Aujourd'hui, mon père est mort. Ou peut-être hier, rien à branler. Je suis venu vous annoncer, que le digne successeur de Marcel Hoezen reprend l'affaire familiale !

Il était le nouveau prophète

Chienne ! Mon turbo-pénis de droite va tous vous niquer ! Vous niquer ! J'ai hâte.

Et dans le bruit sourd d'un monde fatigué, il a décidé d'en finir...

Que les choses soit bien clairs messieurs, il va y avoir des morts, et je vous préviens tout de suite, ça ne sera pas moi.

David Hasselhoff est

La rouquine elle est à moi ! Toi tu prends des photos !

GUY HOEZEN

T'es tellement bonne que je te ferai bien une quelques trous supplémentaires, viens là ma belle, on va commencer par une trachéotomie.

GUY HOEZEN AND THE BLACK TEMPLE OF LSD

Un film de Ralf Maschaller

Approchez mesdames, messieurs, messies, vous allez découvrir un monde insoupçonné ! Un monde terrible et cruel, ou vous aurez pour seule boussole vos envies ! L'incroyable ! Le fameux ! Le safari photo de Monsieur Gris-Bilaud ! 10 francs ! Non madame la maison n'accepte pas en nature, madame... ? Madame ! Levez les mains en l'air et posez votre sida par terre. En Afrique, pas de trique, c'est pratique.

Du nazisme...

La bande de Gaza, la bande de Gaza, c'est vous la bande de gazés !

Du patriotisme...

On va voir qui est la lopette, sale jaune ! Je découperai ce qui te sers de bite et j'en ferai des pogs ! Des putains de pogs de viets, tu sais combien ça se revend sur internet ?

De l'amour...

Je jouis dans ton cadavre ! Mais avec le sperme de Rachid ! On dira que c'est sa mère !

De l'aventure

Le temple noir mes frères ! Ici, s'est déroulé le tournage du premier film porno radioactif « 3 têtes, 3 bouches ». Je pense qu'on va s'arrêter ici pour le pique-nique.

Par le réalisateur visionnaire Ralf Maschaller

Alors chérie, avoue que ce n'est pas un sapin de pédé hein ! Au sens noble du terme, évidement, pas d'homophobie chez moi ! Les homophobes dans leur pays, je découpe le reste en trois : Les hélicoptères, les coquelicots et les encodages numériques. Fin de la discussion. Pour plus ample information, adresse-toi à ma maitresse, elle au moins, elle suce.

En 2010 découvrez son nouveau film

Ce LSD man, y te rend tellement consanguin que ta sœur ça devient ton père man ! Le kiffe total.

GUY HOEZEN AND THE BLACK TEMPLE OF LSD

Car j'encule ta sœur ! D'ailleurs c'est moi ton oncle !

GUY HOEZEN AND THE BLACK TEMPLE OF LSD

6 nominations au Oscars

Avec David Hasselhoff

La prochaine fois que tu me parles, que tu me signifie, que tu penses, ou que tu écris quoi que ce soit à propos du Dalai Lama, je convoque tes parents ! Je les brises en deux, et peut-être que enfin tu comprendras ce qu'est une division, sale cancre !

Marlon Brando

Mon vieil ami Karamasov, une fois, m'avait fait cette fameuse blague sur les goulags. J'ai trouvé ça totalement has been. Y'a pas à dire, niveau humour, les Allemands ont toujours fait preuve d'un bien meilleur sens marketing que les Russes.

Justin Timberlake

Le viol c'est subversif ? Plus que le meurtre ? J'appelle mon agent.

Jean Reno

J'ai plus de monnaie désolé, vous acceptez le sida ?

Nominé au meilleur espoir masculin, Martin Freeman

La différence entre une pute allal et une pute kasher ? J'en sais rien moi... La puberté ?

Julia Roberts

A force de croire qu'on maitrise l'absurde on en fini que mayonnaise. Et moi, je fais attention à ma ligne. Promouvoir la minceur dans un monde d'abondance, j'y pense a chaque fois que je jouis. Nan mais sans déconner ? Y'a que les pédés qui aiment jouir de la Grèce !

Et Kevin Spacey

Pourquoi je détruis le monde ? Parce que je crois que si quelqu'un survie à cette époque, ça craint trop. Non, vraiment, j'ai plus confiance.

GUY HOEZEN AND THE BLACK TEMPLE OF LSD

Un film de Ralf Maschaller

Tu vois le koala la bas ? Il est comme moi, le dernier de son espèce. Bon, je sais pas pourquoi je te parle de tout ça, t'es une poutre métallique. Mais ça m'a fait du bien, p'être que je suis allé trop loin, en fin de compte.

COLOMBIA PICTURE present GUY HOEZEN AND THE BLACK TEMPLE OF LSD un film de RALF MASCHALLER produit par LUC BESSON RALF MASCHALLER DAVID BOWIE avec DAVID HASSELHOLF « GUY HOEZEN AND THE BLACK TEMPLE OF LSD » MARLON BRANDO JUSTIN TIMBERLAKE JEAN RENO MARTIN FREEMAN JULIA ROBERTS et KEVIN SPACEY musique DAVID BOWIE image LEWIS CAROLL

Prochainement.


Ca aurait limite plus sa place dans le topic inutile, ou un truc du genre, un blog ou un post-it de Luc Besson, mais en l'état, là, ça ressemble à rien d'autre qu'à un grand WTF.


C'est débilement et furieusement drôle.
Ca mériterait une publication, davantage que d'autres textes apparemment sensés.
Titre: Re : Déchetterie : texte rejetés divers et variés
Posté par: Koax-Koax le Septembre 10, 2010, 10:01:05
Avec du recul, possible. Enfin, y'a des trucs drôles, mais un étalage de répliques comme ça, là, ça fait plus allo-ciné qu'autre chose. Mais pourquoi pas.
Titre: Re : Déchetterie : texte rejetés divers et variés
Posté par: 400asa le Septembre 10, 2010, 11:38:17
"Ce LSD man, y te rend tellement consanguin que ta sœur ça devient ton père man ! Le kiffe total."


Je sais pas si c'est publiable mais c'est le truc qui m'a fait le plus rire depuis une durée de temps appréciable. C'est pas non plus un sac de billes renversé sur un clavier, quoi. Y a comme une intention perceptible derrière tout ça. Un style, même, oserai-je.
Titre: Re : Déchetterie : texte rejetés divers et variés
Posté par: Koax-Koax le Septembre 10, 2010, 11:55:18
Je devais pas être très réceptif à ce genre d'humour quand j'ai mis ça ici. Et bien je suppose qu'il me reste plus qu'à le publier derechef sur le site. ALLEZ 0 JACQUES? TA VESTE§
Titre: Re : Déchetterie : texte rejetés divers et variés
Posté par: Koax-Koax le Septembre 24, 2010, 00:49:54
Citation
Manies
Posté le 23/08/2010
par Clacker

    T'avais peut-être raison.

    Alors oui, comme un matin sur deux je me suis coupé en me rasant, puis j'ai donné deux coups près du miroir. Oui, j'ai vidé la bouteille de lait déjà entamée puisque tu as la phobie des fonds de briques; j'ai ouvert la fenêtre, j'ai vidé le cendrier deux fois en tapotant sur le fond, j'ai refermé la fenêtre et rangé convenablement la chaise que tu avais laissée presque au milieu de la cuisine, j'ai constaté que tu avais posé les clefs de ma voiture non pas au niveau du bord de la table basse comme j'ai bien entendu l'habitude de le faire mais sur la pile de journaux que tu étais par ailleurs sensée jeter il y'a déjà deux jours. Tu sais bien qu'il sont périmés et tu les laisses toujours au milieu de cette foutue table basse, mais tu cherches quoi à la fin ? Tu le sais pourtant que je le vois quand tu as pris ma voiture, tu la laisse sur la première, et tu sais aussi très bien que je fais exprès de toujours la foutre au point mort à l'arrêt. Je sais pas ce que tu cherches quand tu plantes tes deux yeux noirs sur moi, j'ai l'impression que tu m'agresses, que tu vas encore me montrer ta sauvagerie sans limite apparente. Mais je vais te dompter, en vérité je te le dis, j'ai déjà commencé.

    On était mardi et il fallait absolument que je le vois. Pendant qu'il était au boulot, j'ai pris les clefs de la voiture sur la table, j'ai relevé ma capuche et j'ai poussé la porte de l'appartement, puis de l'immeuble. La nuit était froide et il y'avait du givre sur le pare-brise de sa saxo. J'ai claqué la portière et lancé le moteur deux fois avant qu'elle se décide à démarrer. Pas de chauffage. Je tremblais, des crampes effroyable partout, j'avais besoin d'un remontant. Ca faisait deux ans, tout juste, que je sortais une fois par semaine chercher ma dose, à braver le froid, le vent, l'ombre qui bouffe tout. J'ai fait le tour du vieux bâtiment aux vitres opaques recouvertes de poussière et je me suis garée sur l'ancien terrain de sport aux paniers de baskets arrachés. Je me serrais contre moi-même en entrant par l'entrée sans porte de derrière. J'ai monté les escaliers en hâte, j'entendais du bruit là-haut. C'était une télé qui donnait au couloir une lueur inquiétante. Je suis arrivée devant lui en grelotant pathétiquement. Il m'a sourit puis a fermé la porte derrière moi.

    Elle n'avait même pas pris le temps de retirer sa capuche en entrant. Il fallait la voir, si frêle, agitée de tremblements, son regard farouche à l'affut du moindre de mes mouvements. Jeune et complètement soumise à l'héro, par mon intermédiaire, évidemment. J'ai commencé par lui annoncer la couleur, que le froid ne représentait que l'absence de chaleur et que par conséquent, il suffisait de se mettre à le créer. Elle avait visiblement bien compris la petite leçon de physique puisqu'elle s'était très vite mise à retirer son pull terne. J'ai déposé le paquet tant attendu sur ma table de petit chimiste et je lui ai fait signe d'approcher. Elle était glacée et sa peau molle et fine semblait m'appeler à mordre. Elle ne disait presque rien, si ce n'est de faire vite avant que l'aube ne se pointe. Je n'en faisais qu'à ma tête, certes il n'y avait presque rien d'amusant dans ce bâtiment en ruine, mais j'ai tout de même trouvé quelques outils tout en longueur qui se prêtait plutôt bien à la situation. Dommage cette inexpressivité, à croire qu'il n y'avait plus que les aiguilles qui lui procurait un orgasme. Je l'ai frappé. Un peu. Elle bougeait pas ! J'avais l'impression de me faire un putain de cadavre ! Elle s'est retiré le manche du marteau et s'est levé brusquement, le visage crispé, s'est précipitée sur le sachet de brune et a claqué la porte en partant. Il y'avait Matlock à la télé.
    Trois jours plus tard, alors que je venais de revenir d'un congrès sur la légalisation des marteaux électriques, un type est entré chez moi en défonçant la porte. Il a aboyé des injures, me traitant de déchet je crois bien, « le genre de type bon à atomiser » qu'il a dit. Après m'avoir craché dessus plusieurs fois, il a ramassé un tréteau de ma table et m'a frappé pendant un bon quart d'heure. Heureusement pour moi, j'étais assez haut perché pour ne pas calculer tous les découlements logiques de ses gestes. A l'hôpital, il y'avait « le renard » à la télé.

    « -Espèce de sale bouffeur de merde, je vais te faire gober tes sachets un à un... Putain de bourbier dégueulasse ! » J'ai ouvert sa porte à coups de pied et je lui ai balancé le marteau qui trainait dans la gorge. Il dormait dans sa gerbe. Je l'ai frappé plusieurs fois avec un pied de sa table, il réagissait pas. Je l'ai menacé, insulté, mais il avait le regard d'une carpe séchée. J'ai pris ce que je pouvais et je me suis barré.

    « -Tu sais... T'avais peut-être raison. Je veux dire, quand tu disais en souriant que nous deux c'était pas possible, que j'étais trop organisé pour toi. » Elle n'avait jamais été si belle qu'en ce moment précis, saucissonnée au milieu des ombres, nue, en chien-de-fusil. Une telle symétrie dans ce petit amas de chair blanche... Elle était réveillée et posait sur moi un regard empli d'effroi. La cave était sombre, humide. Ma bonne vieille cave.
    « -Si seulement tu t'étais mise ne serait-ce qu'une seconde à ma place... Tu savais pourtant que je ne supportais pas de voir des objets trainer, encore moins des aiguilles en tas sous l'évier de la salle de bain. Tu as choisi de nourrir ton cerveau de merde, tu vas être contente, j'ai rendu visite à ton cher ami de la décharge et je t'ai fait un petit cocktail particulièrement foireux. » J'ai approché la première seringue de sa gorge - c'était le commencement d'un très violent voyage chimique pour ma mie. Elle s'est arrêtée de trembler presque au moment où j'ai enfoncé l'aiguille. Je l'ai observé, elle se ramollissait et semblait plus sereine. Elle bavait. J'ai saisit les produits suivants et je lui ai injecté deux fois, trois fois, cinq fois sa dose habituelle. Elle s'est mise à convulser, blanche comme un linge, une vague la secouait des pieds à la tête. J'ai observé son corps se noyer sous le poids d'un tel concentré de poison. Elle vomissait difficilement, mais la position dans laquelle je l'avais disposée, celle de sécurité latérale, l'empêchait de s'étouffer et de se noyer. Au bout d'un certain temps, ses yeux se sont retournés, elle s'est arrêtée de bouger et ses seins ne se gonflaient plus aux rythmes des aspirations saccadées.

    Aujourd'hui, son corps est encore dans la cave. Je n'y descends plus. Je ne supporte pas de voir les teintes trop colorées et les tâches asymétriques sur son corps.


Rien à grailler là dedans.
Titre: Re : Déchetterie : texte rejetés divers et variés
Posté par: Omega le Mai 07, 2011, 03:52:54
Puisque l'heure est à la recherche de nouvelles activités, je propose de miser sur la catégorie dans laquelle on trouvera les prochains textes destinés à la déchetterie.
Le nouveau TnRequinpascher, lui je le sens bien par exemple, catégorie absurde. Un bloc de post-it jaune à suivre.
Titre: Re : Déchetterie : texte rejetés divers et variés
Posté par: Dourak Smerdiakov le Mai 07, 2011, 13:31:54
Pas de panique, ce ne sont que des bots, pas des auteurs.
Titre: Re : Déchetterie : texte rejetés divers et variés
Posté par: Koax-Koax le Avril 03, 2013, 13:32:17
Citation


                                             
MAINTENANT

Posté le 31/03/2013
par MR HANOON   


    Bonjour,

    Comment vous sentez-vous ?

    Je veux dire, là. Maintenant, devant l'écran. Au moment même où vous lisez mes conneries. Quelles sensations parcourent votre corps ? Quelles pensées vous viennent ?

    Voilà quelque chose que personne d'autre que vous ne pourra jamais savoir. Ça vaut la peine de vous y attarder.

    Trop peu de gens prêtent vraiment attention à leur état, au moment même où ils le vivent. Nous sommes conditionnés à nous projeter dans le futur. A tenter de prévoir ce qui va se passer, après. A vouloir imaginer comment on va se sentir, dans une ou deux heures. Sans cesse. On se ronge les ongles pour le futur, au lieu de se caresser au présent.

    Je trouve ça con.

    La plupart des gens ne font attention à leur état présent que lorsqu'ils ont mal quelque part, ou éprouvent un malaise. Ils ne parlent d'eux, spontanément, que pour se plaindre. Et c'est mieux vu que l'inverse.

    Personne, mais vraiment personne, ne m'a jamais arrêté dans la rue pour me dire « je me sens bien, mes vêtements glissent doucement sur ma peau, la douceur de l'air effleurant mes joues fait naître un léger sourire au coin de mes lèvres à chacun de mes pas ».

    Et le pire, c'est que cette personne, je l'aurais fuie comme la peste : « quoi ? Il me dit se sentir bien, comme ça ? Juste... comme ça ? Il est fou. Drogué. Louche. Dégageons d'ici, avant qu'il ne me capture et me fasse cuire en chantant du Polnareff ».

    Vous aussi, vous auriez fuit. Car en fait, c'est nous, les fous. Notre société n'est qu'un ramassis de fous qui se défient du bonheur, tout en prétendant le chercher. Des fous, perdus, qui se complaisent dans la complainte.

    Non, je déconne. En fait, j'ai écrit ce texte pour la beauté du geste, mais ce n'est pas exactement ce que je pense. D'ailleurs, si des fourmis dévorent vos meubles, il s'agit d'une cuillère à soupe.

    Merci.

    Message complémentaire : Ceci est un article de mon site/blog : http://mrhanoon.com



Titre: Re : Déchetterie : texte rejetés divers et variés
Posté par: Nana le Avril 03, 2013, 14:17:55
oups ça augmente la pression. j'étais en secret persuadée que vous ne placiez plus de texte à la déchetterie.
Titre: Re : Déchetterie : texte rejetés divers et variés
Posté par: lapinchien le Avril 03, 2013, 14:23:32
hybride bisounours/lemming, je présume.
Titre: Re : Déchetterie : texte rejetés divers et variés
Posté par: Nana le Avril 03, 2013, 14:28:56
j'ai bien rit,  j'vais pas multiplier les "haha", je l'ai déjà fait récemment.
la zone c'est trop d'pression
Titre: Re : Déchetterie : texte rejetés divers et variés
Posté par: Dourak Smerdiakov le Avril 01, 2015, 23:21:24
L.A.P.D.
Posté le 04/01/2015
par Didier Barbe   

Citation« Il s'est fait avoir par une tapette géante ! »
Gérard DARMON.

Dans les années 1980, le département de police de Los Angeles comptait dans ses rangs un dénommé Mauricio Dominguez, qui faisait partie de la patrouille autoroutière. Son teint basané et ses origines mexicaines lui avaient valu le surnom de Ponch - rapport à Poncherello, le motard de la série américaine Chips, très en vogue à cette époque ­- ou encore du chicanos. Certes ces deux sobriquets ne lui plaisaient pas outre mesure, mais il préférait tout de même qu'on l'appelle ainsi plutôt que par les surnoms dont l'avaient affligé certains anciens coéquipiers. Heureusement, depuis les fâcheux accidents de la route dont avaient été victimes ceux qui osaient le nommer de sorte, ces pseudonymes étaient devenus inusités. Et c'était tant mieux, car il n'avait jamais pu supporter qu'on le traite de tapette, de tantouze ou encore de pédé. C'est vrai, il n'était même pas pédé - juste un peu efféminé - et il ne voulait pas qu'on l'appelle comme ça, c'est tout ! C'est pour ça qu'il les avait tous liquidés et fait en sorte que ça passe pour des accidents. Mais le doute s'était installé dans le commissariat, et on évitait de prononcer ces insultes en sa présence, au cas où.

Jusqu'au jour où un nouveau venu avait laissé échapper un mot qui n'aurait jamais du sortir de sa bouche. Le malheureux l'avait sifflé dans les couloirs et lui avait lancé un "eh, la tante !" sardonique. Ponch s'était retourné, fou furieux, et s'était approché lentement du gars. Il avait beau passer pour une tapette, il mesurait quand même un peu plus de deux mètres. Si bien que lorsque le jeunot s'était retrouvé accroché par le col au bout de son bras tendu, ses pieds avaient battu l'air cinquante bons centimètres au-dessus du sol. Du coup, il n'avait plus trop fait le fier, et il avait de quoi s'inquiéter car Ponch allait péter les plombs. Et effectivement il était devenu fou, lui frappant la tête contre les murs du couloir à tel point que ceux-ci avaient rougi de sang. Quelques flics avaient bien essayé de le maîtriser, en vain. Il était incontrôlable. Tout ceci s'était terminé tragiquement lorsque la tête du bleu avait heurté l'angle de la machine à cafés dans un bruit sourd, lui fracassant le crâne et plongeant le commissariat dans un affreux bain de sang. Cette fois c'est clair il avait vraiment déconné. Si bien que le soir même il s'était retrouvé en taule. Peu de temps après, suite à une brève plaidoirie, il s'était vu condamné à 30 ans de réclusion criminelle pour meurtre. Il avait été jugé pleinement responsable de ses actes.

Les années en prison étaient passées bien plus vite que ce à quoi il s'était attendu. Il était resté relativement calme, un bon prisonnier d'après les matons. Il n'avait pas tué grand monde, juste deux types qui l'avaient traité de pédé. Ceux-là il les avait égorgés avec un couteau de cuisine qu'il avait réussi à se procurer auprès de celui-qui-peut-tout-avoir, mais n'avait jamais été accusé (il était le détenu modèle après tout). La fin de son séjour approchait. Après avoir été successivement responsable des cuisines, de la blanchisserie et de la bibliothèque, il s'occupait désormais de la salle de gym où les prisonniers pouvaient oublier leurs soucis en faisant de l'exercice la semaine et où les matons se refaisaient une santé le week-end. Ce jour là il recevait même le directeur de la prison, un coriace qu'il fallait pas faire chier. Celui-ci, après s'être épuisé sur de lourds haltères et voyant que Ponch restait dans son coin à rien foutre alors que lui se défonçait, lui lança :

« Hep, toi là-bas, tu nous fais une petite démonstration !
- Non-merci, vous savez, le sport et moi...
- C'est pas une question, Ducon, c'est un ordre. Monte là dessus, beugla-t-il en pointant du doigt un de ces appareils de torture. »

Ponch s'exécuta. Pendant ces longues années il avait appris à ne pas désobéir aux ordres, surtout pas à ceux du directeur. Et puis sa libération était proche, bientôt il ne reverrait plus sa sale tronche. C'est la raison pour laquelle il n'hésita pas plus longtemps et enfourcha le vélo d'entraînement.

« Voilà, tu vois quand tu veux, ajouta le chef, et maintenant PÉDALE ! ! ! »

Brutalement, comme à chaque fois, le visage de Ponch s'empourpra et ses yeux s'obscurcirent...

Arrivé à la fin du texte... Oh, putain, tout ça pour ça...
Titre: Re : Déchetterie : texte rejetés divers et variés
Posté par: Muscadet le Juin 10, 2015, 14:13:08

L'histoire du canapé ressemble à toutes les autres histoires auxquelles j'ai dû faire face à la maison. Descendre un truc pareil, ça m'agace complètement rien qu'à l'idée de l'effort que ça augure. Par exaspération, j'ai fini par lui dire que vivre ensemble devenait de plus en plus difficile pour moi et que ces aventures de meubles, d'évènements familiaux, de bibelots qui s'entassaient sur les étagères et de boîtes de rangements me rendaient malade. Elle criait que j'allais faire des marques sur le parquet, je disais « mais non, mais non, allez dégage ». Je l'avais appelé par son prénom au moment de m'agiter, c'est un procédé qu'on utilise sans vraiment le préméditer, pour se distancier de son interlocuteur quand il s'agit d'un proche, ou dans mon cas pour lui faire comprendre que je ne plaisantais pas quand je disais que ce genre de cinéma me fatiguait.
Elle est partie travailler, moi je ne travaille pas. Je regarde les autres partir travailler et je constate ensuite que c'est pour le mieux. Donc elle est partie sans un mot et j'ai pu m'atteler à mon plan.
Pour les coussins du canapé et le petit meuble, c'était du gâteau. La femme de ménage du mardi -parce qu'il fallait que ce soit fatalement ce jour là- a contemplé mon manège avec une indignation très rentrée, figée dans son état des lieux. Je suis remonté pour envisager la structure qui devait faire une cinquantaine de kilos pour deux mètres dix. Le virage du couloir ne m'a pas résisté longtemps et j'ai progressé tactiquement par à-coups jusqu'en haut de l'escalier avant de le faire glisser sur les marches dans la longueur. Le coin de l'escalier était d'un autre niveau d'exigence mais j'ai réalisé un relevé vertical glissé pour le réorienter dans le sens voulu. Là où j'ai frôlé le drame, c'est dans la descente finale, à cause du poids que je portais quasiment en totalité au moment de le rabattre vers les dernières marches, et de l'angle stupidement pentu de la seconde moitié du parcours.
Subitement en nage, la poussière et la sciure de bois se collant à mon visage et aux poils de mes bras contractés et douloureux, j'ai cru un instant que je n'y arriverais pas et que j'allais me blesser bêtement. J'ai pris un instant pour me reprendre un peu et en rampant vers l'arrière j'ai accompagné l'extrémité de ce bordel vers les marches avant de m'extirper de cette position périlleuse.
Immédiatement après que je me sois redressé, j'ai senti la douleur caractéristique selon moi d'un claquage sous la cuisse droite. J'ai dit merde et putain plusieurs fois en soufflant longuement, adossé au canapé toujours appuyé contre les marches.
Un type sorti du cabinet de dentiste du rez-de-chaussé m'a demandé si je voulais un coup de main, j'ai dit non, que j'avais plus qu'à le mettre dans la rue. Ce qui voulait dire que je refusais que mon exploit soit relativisé par une aide extérieure, surtout si proche du but, et c'était vrai : j'y étais. Ma cuisse vibrait un peu mais je sentais que ça tiendrait le coup. J'ai un corps capable, même s'il ne paye pas de mine.
En remontant une fois le devoir accompli, j'ai remarqué une belle rayure blanche d'un bon mètre cinquante sur le parquet, du salon jusqu'à mi-chemin de la porte d'entrée de l'appartement, avec une courbe en forme d'hameçon, ce qui m'a évidemment donné à réfléchir sur la signification de cette image. J'ai en ai trouvé deux puis j'ai rangé la vaisselle qui traînait. Ma cuisse ne me faisait presque plus souffrir du tout, c'était miraculeux.
J'ai roulé un autre joint de décompression mentale alors qu'un camion de la ville, sorti de nulle part, faisait un boucan incroyable dans la rue en chargeant déjà le meuble, les coussins et le canapé de l'enfer dans sa benne.



NDLA : Bonjour.
Titre: Re : Déchetterie : texte rejetés divers et variés
Posté par: lapinchien le Juin 10, 2015, 23:11:12
Je ne comprends pas pourquoi tu poste ce petit texte sans prétention mais de bonne facture directement dans la déchetterie alors qu'il aurait sans nul doute passé le cap de la violente sélection drastique des admins sur la ligne éditoriale. Tu pourrais même lancer un nouveau mouvement littéraire. Je te souffle le nom : Ikeature. 
Titre: Re : Déchetterie : texte rejetés divers et variés
Posté par: lapinchien le Juin 10, 2015, 23:13:02
je me sens si médiocre et sale après un calembour marketing. JE NE SUIS QU4UNE PETITE COCHONNE BIEN CRADE §
Titre: Re : Déchetterie : texte rejetés divers et variés
Posté par: lapinchien le Juin 10, 2015, 23:25:12
J'ai adoré ton #TDM2015 en attente aussi. C'est du lourd. La compétition va avoir du leuveul cette année. (parfois tu me fais peur, tu as des TICS GLAÜXIENS dans tes textes. Tu essaies de le dissimuler en plus mais c'est certain que LE CHOUETTE a été ton sensei, ou ton mentor, ou enfin qu'il est un repère fort littérairement parlant pour toi. Une poutre, probablement. (ça+Ikeature(tablebassienne presque)=OHMONDIEU§ MES DENDRITES SONT TOUTES FOFOLLES et pleines de supputation§)
Titre: Re : Déchetterie : texte rejetés divers et variés
Posté par: Lourdes Phalanges le Juin 10, 2015, 23:43:44
Les textes occidentaux décrivant des personnages entrain de se droguer sont navrants. On stagne au stade récréatif-bien être, comme si tu avais besoin de te vider la tête après ta petite non-interaction de consommActeur.

Le style est pas dégueu mais on sent le troll avec son texte vide.
Titre: Re : Déchetterie : texte rejetés divers et variés
Posté par: Muscadet le Juin 11, 2015, 01:32:30
Je reconnais entretenir un souvenir ému de n3rDz. Le passage de l'email en latin est une référence universelle. Rien n'a plus été tout à fait drôle après ça.

10 ans déjà :

[De : preacher_nobull$hit@alphasoft.com
Pour : akaiô@deltalitt.com
Sujet : HABEAS CORPUS

Ave cretine,
Latinum nihil entravo,
Felixamento Googleum clamsos languos traductare.

Te ideum luminex est,
Bot latinum quedalos pigeare.

Externo itere ,voluntis meum est,
Amor i unitas kaput sunt.
Sed in rectum meum profundis habeo
Itaque agoraphobum sum discovrem.
Chokotis habem,
Grosso Trouillardo sum
Kikoololos84 me contacto,
Le tutti rikiki maousse kosto.
Quid tu branlos condominium meetic ?
Sed malox superero i te encuntrare arrivo.
I que s'apelorio Quezac.

cunilinguis,
Preacher]



Mais revenons à nos moutons.
Je viens de m'entretenir avec le Grand Inquisiteur de la Saint-Con, dont la modestie est proverbiale, histoire de lui faire comprendre que la fête était terminée. L'air de ne pas y toucher, il m'a semblé d'humeur à participer à la semaine des TDM. A dix jours du lancement d'un tel évènement, il serait effectivement temps de se sortir les doigts.
Titre: Re : Re : Déchetterie : texte rejetés divers et variés
Posté par: Muscadet le Juin 11, 2015, 05:53:27
Citation de: Lourdes Phalanges le Juin 10, 2015, 23:43:44
Les textes occidentaux décrivant des personnages entrain de se droguer sont navrants. On stagne au stade récréatif-bien être, comme si tu avais besoin de te vider la tête après ta petite non-interaction de consommActeur.

Le style est pas dégueu mais on sent le troll avec son texte vide.

Lourdes, tu es un rabat-joie pénible. Tu as raison, bien sûr, mais nous connaissons tous cette raison.
Sinon, pourquoi traînerions-nous encore nos guêtres par ici ?

Oui c'est vrai, oui on sait.

Titre: Re : Déchetterie : texte rejetés divers et variés
Posté par: lapinchien le Juin 11, 2015, 08:18:14
perso les trolls ne me dérangent pas. Je suis Francis Lalanne d'ailleurs. Je suis fou. Les gens sont tous des trolls,  mais c'est pas grave. Je respire. Faut composer avec le monde et mettre un pied devant l'autre pour avancer plus loin, mettre un pied devant l'autre pour penser à demain.
Titre: Re : Déchetterie : texte rejetés divers et variés
Posté par: Muscadet le Juin 11, 2015, 08:19:52
Putain de philosophe stoïcien. Héraclite de mes couilles.
Titre: Re : Déchetterie : texte rejetés divers et variés
Posté par: lapinchien le Juin 11, 2015, 11:11:43
Héraclite, superbe personnage principal potentiel pour un prochain texte de saint con. Merci pour tes conseils. Je vais y réfléchir.
Titre: Re : Déchetterie : texte rejetés divers et variés
Posté par: Muscadet le Juillet 25, 2015, 08:43:03
Je vais l'écrire ce putain de texte, je mets ma menace à exécution même si je dois redevenir une pauvre loque, me clochardiser, ça vaudra toujours le coup.
De toute façon, je peux pas continuer à attendre la bonne fenêtre de tir, les circonstances propices ne le seront jamais suffisamment, et je finirais par trouver un prétexte fataliste que j'aurais emballé d'excellentes raisons, toutes discutables, toutes défendables. J'achèterais un tapis de course électrique pour me venger, toutes options, comme ceux qu'ils avaient au Club Med de Varadero à Cuba, dans la salle de sports ultra-climatisée où ils servaient les jus de fruits frais exotiques et distribuaient les serviettes individuelles. Et puis, une situation en entraînant une autre, je me sentirais un homme nouveau aux perspectives d'avenir illimitées, sky would be the limit, je maudirais mes addictions qui appartiendraient alors à un passé déjà lointain de trois semaines, me chargeant de dispenser en prosélyte attentionné la bonne nouvelle du mens sana in corpore sano.
Une fois ma bouffonerie terminée, je balancerais le merdier dans la salle à merdier où on range tous nos espoirs déçus : équipements sportifs, valises sécurisées pour grands voyageurs, accessoires et electro-ménager tendance, planche à repasser et débuts de romans de quatre pages.
Au réveil, je constaterais les dégâts et nous serions repartis pour un tour. Merci mais non merci. Cette fois, je vais au bout, qu'importe. Ce sera difforme et digressif, narcissique et sectaire, mais ce sera.

Pour en revenir à nous, je ne sais pas si je peux vous faire confiance. Disons les choses comme elles sont : vous pourriez être n'importe qui et j'ai des ébauches d'opinions plutôt clivantes. Et pour mettre les choses à plat : non, je ne dirais pas dans la rue ce que je dis ici ; oui, aussi parce que je suis lâche, mais surtout parce que c'est le principe.
Si ce sont les hommes courageux qui vous intéressent, il y a toujours les documentaires du câble en caméra embarquée sur les volcanologues, ou la rétrospective des combattants de la liberté sans lesquels on parlerait tous allemand.
Je ne produis ni biens ni services, je ne représente aucune force de proposition politique ou civique dite sérieuse -c'est à dire aucune qui soit applicable à grande échelle- et je vis et consomme inconsidérément, en parasite déterministe, épousant sans trop d'efforts la tendance onirico-cynique de son époque, auto-affligé mais non moins poseur.

Ne pas s'effrayer à la vue d'une contradiction. Un ange passe, comme disent les vieilles, et puis on s'en accommode.

J'ai eu un coup de coeur pour ces affiches de série tv -the wire- pour hipsters. La question qui s'est posée était de savoir si j'allais vraiment placarder des têtes de noirs dans mon bureau. Et puis finalement je suis passé outre, assez facilement. Ce qui m'a fait penser que j'étais un raciste récupérable quelque part. Je pouvais prétendre à la rédemption ou un truc du genre, tout ça grâce à une bonne histoire.

Je mène une vie privée, presque exclusivement. Au-dehors d'elle, en extérieur, j'ai comme l'impression que ça ne compte pas, que ce n'est pas vraiment la vie, juste une terrasse d'exhibition, le podium sur lequel on fait défiler nos collections d'hiver et d'été. J'ai pas envie de jouer, j'ai des choses sérieuses à faire chez moi, je rentre et j'essaye de réfléchir à mon comportement et à celui de ceux que j'ai rencontrés. Il faut que je digère après chaque sortie. C'est de cette façon que j'ai réalisé que je faisais aussi le pitre, que j'étais contaminé. Mais comme je manque d'entraînement, à chaque fois j'improvise, et je me fais vite remarquer.
Souvent mes manières m'insupportent, je voudrais décliner toute responsabilité pour cet incontrôlable instinct de survie sociale qui me pousse à dire une connerie affligeante. Là-dessus, je suis plutôt fataliste. J'ai longtemps voulu m'en débarrasser sans jamais trouver par quel bout le prendre.

Au bout du huit ans de vie commune, je me suis rendu compte qu'on n'avait toujours pas évoqué avec Stef certaines questions essentielles, comme le fait que j'aime me faire sucer longuement et avec application. Qu'il y avait beaucoup trop de non-dits dans notre relation, pas ou peu de communication verbale, et que c'était un point sur lequel il nous aurait fallu travailler. Aurait fallu, car dorénavant, cette distanciation demeurera entre nous, malgré de belles vacances au soleil ou tous les moments de franchise apaisée que nous pourrions nous offrir. Naïvement j'avais pris pour acquit qu'avec le temps nous finirions par nous confier davantage, naturellement, alors qu'en réalité les années cristallisaient nos silences.
J'ai refusé de faire l'effort, comme d'habitude.

L'homosexualité, c'est un sujet que je n'aborde pas, ou très peu. Je n'ai pas réussi à surpasser ce blocage, toujours gênant. Par exemple, j'avais rêvé l'autre nuit d'une relation trioliste avec un homme et une femme en arrière-plan, mais ensuite le type m'a volé mon portefeuille dans une gare. J'essayais de négocier, de récupérer au moins mes papiers, de les inviter tous les deux au restaurant pour calmer le jeu mais rien n'y faisait. Je crois que ça signifie que je conçois encore l'homosexualité comme un risque, une impasse qui occasionnerait des dégâts si je tentais sérieusement l'expérience. A Stef, je n'en parle pas non plus, ni de mon rêve ni d'autre chose, je sens chez elle ce mépris las qu'elle affiche pour les gens de cette orientation, peut-être dû au fait que son ex-mari passait du temps sur des sites gays avant leur divorce. Je peux comprendre.
Non, un homme ne me rendrait pas plus heureux ou épanoui. On se heurterait aux mêmes problèmes : mon besoin de solitude dans mon bureau douze heures par jour, mon incapacité à faire des efforts suffisants pour communiquer, ma faculté à abandonner rapidement les choses et les gens quand ils m'ennuient. La solution, si elle existe, est ailleurs.

Je vis en robe de chambre depuis environ un mois et demi et évidemment je ne sors pour ainsi dire jamais. J'ai pensé à la personnaliser avec un flocage dans le dos. « Je vous emmerde », ou quelque chose dans le genre. Je ne sais pas vraiment à quelle enseigne m'adresser pour ce type de travail mais l'intention est là.

Je ne plaisantais qu'à moitié lorsque j'ai dit à Stef que je pourrais prendre une maîtresse. Elle est plutôt intelligente mais pas télépathe, heureusement pour moi, heureusement pour nous tous. La télépathie mènerait à la fin de l'humanité, à très court terme, et dans un climat de violence sans doute inouïe.

Sans vraie raison, je repensais à ce clochard que j'allais voir en bas du boulevard dans mes années de grande solitude à Marseille, et avec qui je buvais de temps en temps assis sur le trottoir, à parler de rien sur un ton mélancolique. J'étais encore puceau et il avait eu ce commentaire tellement lapidaire « c'est juste un trou ». Il avait raison, mais à vingt ans je me faisais encore des idées, j'étais en retard à ce niveau là.
Je parlerai peut-être plus tard de ma première expérience sexuelle, qui s'est déroulée dans une chambre d'hôtel bon marché dans laquelle je vivais plus ou moins depuis que ma mère et moi ne nous supportions plus. Davantage une leçon qu'une découverte, et à qui je dois sans doute mes tendances misogynes.

A quatorze ans je vivais en internat pour la première fois, c'était à Toulouse et le poste de directeur de clinique qu'occupait ma mère ne lui permettait pas de me gérer, quant à ma grand-mère qui était installée là-bas depuis toujours, elle disait que j'étais un bandit. Un terme un peu dépassé mais cocasse que j'allais entendre à nouveau quelques années plus tard de la bouche de mon beau-père après que je lui aie dérobé trois milles euros pendant la nuit durant un séjour de courtoisie. De grand chemin, avait-il rajouté.
Quoi qu'il en soit, c'est dans cet établissement que j'ai appris à haïr sérieusement la promiscuité et les groupes humains organisés. En dehors de la cruauté gratuite inhérente au milieu et dans lequel j'appris à aspirer du déodorant à travers une serviette de toilette pour tromper ledit ennui, j'avais été marqué par la taille de la bite de mon voisin de dortoir. On se branlait mutuellement une fois la lumière éteinte par le surveillant, étant donné qu'on avait rien à perdre à le faire vu les circonstances. C'était assez surréaliste pour moi, cette queue dont ma main n'arrivait pas à faire le tour, j'avais cru un moment qu'il trichait avec un accessoire mais ce n'était pas le cas. La mienne semblait ridicule en comparaison, mais on en riait sans méchanceté : lui aussi était un paria et n'avait aucun intérêt à me rabaisser.
Je me demande encore si un tel engin lui a rendu service dans ses relations avec les femmes, ou si ça n'a eu aucun impact particulier. Je veux dire par là lorsqu'on se retrouve à la montrer, c'est déjà gagné depuis un petit moment. A moins de vivre dans un village nudiste.
C'est dans ce même établissement que j'avais fait la connaissance d'un petit groupe d'ados bien sous tout rapport avec lequel je partageais une vision assez élitiste de la vie : nous étions les premiers de la classe, entretenions des relations de lèche-cul avec les professeurs et imaginions notre avenir avec sérénité, au-dessus de la mêlée des plébéïens. Ca m'amusait aussi, et encore une fois, j'avais cette sensation de n'avoir déjà pas grand chose à perdre, quoi que je puisse faire.
J'ai fini par arrêter mes études au Bac après avoir transité par Paris et Marseille au gré des affectations de ma mère, convaincu que je pourrais devenir écrivain en fumant des joints dans mon studio blindé de cafards et en lisant religieusement toute la bibliographie de Bukowski.
Par ennui, je décidai un jour de prendre le train pour Toulouse et de rendre une visite surprise à l'un de mes anciens complices de l'époque pour partager des souvenirs et disserter à nouveau sur le monde comme nous le faisions. L'erreur classique du débutant dans la vie.
Sur place, il m'a accueilli à contre-coeur, gêné par mon allure un peu débauchée, mon odeur de tabac froid et mon manque d'ambitions professionnelles, comme il allait me le faire savoir par la suite dans une lettre assez condescendante où il me traitait à demi-mot de clochard et que je n'ai pas gardée. Nous n'étions plus du même monde et en réalité nous ne l'avions jamais été malgré mon ascendance de petit bourgeois, il se trouvait que j'avais sans doute fait illusion grâce à mon bagoût et à mon amour des mots mais que l'imposture ne faisait plus son office désormais. Il avait honte de moi, il n'y a pas d'autre façon de le dire.
Son profil LinkedIn précise aujourd'hui qu'il est détenteur d'un doctorat en philosophie et d'une licence en administration économique et sociale, il occupe un poste de vacataire à l'université de Toulouse. La photo renseigne qu'il ressemble toujours au Prince Charles, sourire un peu forcé et raie latérale inclus. Un parcours imperturbable en somme, en parfaite cohérence avec l'adolescent serein et ambitieux qu'il était.
Il y a quinze ans, nous étions tombés d'accord sur le fait qu'il fallait déporter tous les imbéciles brutaux dans des camps de concentration en Espagne. Mais je suis le seul gardien de ces souvenirs.

J'ai fait lire à Stef un petit extrait des notes que je prends à la volée depuis que j'ai intégré le fait que j'étais incapable d'écrire un roman et que je ne serais jamais écrivain. Un compromis qui me permet quand même d'écrire régulièrement, ce que je considère comme un minimum syndical à respecter. Elle est restée silencieuse en lisant une poignée de paragraphes qui décrivaient la taille incroyable de la bite d'un voisin de dortoir quand j'étais en internat et ma tristesse après avoir suscité la honte d'un ancien camarade de classe. Elle s'est juste balancée légèrement contre moi, épaule contre épaule alors que nous étions assis dans le large canapé du salon, en disant doucement « Oohh... » avec un petit air attendri. Comme si je lui avais apporté un collier de nouilles et que j'avais six ans. Pourtant, lorsqu'elle se préparait à me monter dessus pour la seconde fois dans la nuit qui a suivi, elle m'a avoué qu'elle aimait quand j'écrivais. J'ai envisagé de nouveau que je me trompais peut-être sur ces choses-là, sur les femmes aussi, avant que l'idée que ce doute soit un piège classique à éviter soigneusement ne l'emporte.

Il y a des pensées dangereuses comme celle qui m'est venue avant de trouver le sommeil l'autre soir. A force de penser à Stef et à ma vie ici, j'ai brièvement contemplé ma relation comme j'aurais pu le faire il y a huit ans, juste avant notre emménagement. C'est à dire que je ne la percevais plus comme Stef, mais juste comme une jeune femme boulotte de plus qui cherchait l'amour et l'aventure sans trop y croire. Comme si j'avais rêvé ces huit années et que la réalité avait les moyens, et peut-être même l'intention, de me rattraper à tout instant. C'était une vision un peu menaçante, ça n'a duré que deux ou trois secondes, mais elle connaît le chemin pour venir maintenant. S'il doit en être ainsi, je crois que l'illusion de ces dernières années me convient encore très bien, sans parler du fait qu'il est encore possible que j'aie tort et que cette vision ne soit que celle du garçon que j'étais à l'époque, moins humain qu'aujourd'hui. Je ne veux pas tout recommencer, je me suis investi pour le meilleur et pour le pire, et j'envisage encore les deux.
Nous avons vécu sans sincèrement réfléchir à qui était l'autre et au pourquoi essentiellement nous avions choisi de vivre ensemble, balayant précipitamment ce trouble quand il se montrait, à chaque fois par une diversion confortable ou matérialiste. Mon intention était peut-être de nous épargner l'un l'autre, il apparaît que ça n'a pas suffi.

J'ai parfois l'impression très nette qu'elle me connaît mal, moi, mes goûts, les idées que j'ai, ma personnalité même. Comment peut-elle encore s'étonner, après huit ans de vie commune, de comportements qui me définissent depuis si  longtemps. Où était-elle, que faisait-elle pendant ces huit années, elle était au téléphone et n'a pas prêté attention ?
C'est sans doute ma faute aussi, je passe ma vie dans mon bureau, mais tout de même.
Je devrais terminer ce paragraphe avec un exemple concret mais j'ai du mal à trouver quelque chose de parlant pour un étranger.

Houellebecq, c'est le branleur qui a réussi à percer, ce qui explique aussi qu'il soit pris en exemple par les branleurs qui ne réussissent pas mais qui lisent des bouquins pour se consoler. Je l'ai souvent lu par solidarité, on a les champions qu'on mérite.
A ceux qui se demanderaient si je n'ai vraiment aucune dignité, je répondrais que je ne me fais pas d'illusions. Dans mon esprit, c'est une réponse honnête qui met fin à la discussion.

J'étais moyennement bien parti dans la vie. Je suis moyennement parvenu. Bon, pas de quoi crier au scandale.
Titre: Re : Déchetterie : texte rejetés divers et variés
Posté par: David le Juillet 25, 2015, 16:31:19
ça manquerait peut-être d'une bonne attaque de zombies ou bien de la révélation la plus tardive possible de la présence d'un fœtus alien parmi les intestins soit du narrateur, soit de sa femme, éventuellement il pourrait être introduit un animal de compagnie dans ce but, chien, chat, perruche, poisson rouge...

ça ouvrirait sur un classique road-escape-movie

avec les dialogues à vannes qui vont avec
Titre: Re : Déchetterie : texte rejetés divers et variés
Posté par: lapinchien le Juillet 25, 2015, 18:55:16
Je ne vois vraiment que deux raisons pour laquelle tu as posté ce très bon texte, qui remplit pourtant toutes les conditions de publication sur la Zone, directement dans la déchetterie :
1) tu as encore perdu ton mot de passe
2) tu avais envie d'avoir un feedback de lecteurs tout de suite sans attendre la semaine prochaine (date à laquelle je l'aurais probablement publié)

Je ne pense pas avoir les droits pour poster un texte dans la section en attente de la Zone, puis remplacer mon nom par celui d'un autre. Par contre, si tu m'envoies ton email via la messagerie, je t'enverrai un nouveau mot de passe.
Titre: Re : Déchetterie : texte rejetés divers et variés
Posté par: Muscadet le Juillet 26, 2015, 00:30:42
Non non, Dourak a fait un effort inouï le mois dernier en rassemblant toutes mes interventions et textes sous le même pseudo "Muscadet" et m'a fourni un mdp que j'ai conservé.
C'est juste que je trouvais le texte trop intimiste, pathos et mal torché pour se taper l'affiche à la une. Je suis une pute craintive.

Malgré tout, tu as raison. Il faut assumer mieux que ça.
Titre: Re : Déchetterie : texte rejetés divers et variés
Posté par: Dourak Smerdiakov le Juillet 11, 2022, 13:04:15
Némométacéphale VS L'équipe des ML
Le 03/07/2022
par pascal dandois

CitationNémométacéphale VS L'équipe des ML (échange de mails)


Bonjour,
Pour répondre à votre appel à textes sur le thème "Murmures", je me permets de vous soumettre la prose poétique ci-jointe dont le titre est "Les murmures du Némométacéphale". Merci de la lecture.
Cordialement,
Pascal Dandois (ou Némométacéphale)


Bonsoir,

Nous vous remercions de votre intérêt pour notre appel à texte. Cependant, comme indiqué dans le règlement, nous n'acceptons pas les textes soumis autrement que via le formulaire de soumission sur notre site internet.

Littérairement vôtre,

L'équipe des ML


Ah désolé,
Mais pour parler vulgairement je suis en lutte permanente avec toute cette saloperie technologique qui me réduit à passer par le trou des chiottes quand une porte est fermée, pour tout dire je n'en ai rien à foutre de vos règles à la con qui fait que vous refuseriez mon texte sous je ne sais quel prétexte de mes couilles alors que vous l'avez reçu, vous saisissez bien que ce que vous me dites est purement absurde et que je m'en cogne de votre formulaire de bureaucrate numérique, vous devriez plutôt bosser dans une banque que faire dans la littérature non? Il vous reste la possibilité de lire ce que j'ai écrit par curiosité et si vous voulez de l'imprimer pour vous torcher avec.
Bien cordialement,
Némométacéphale


Bonsoir,

Nous prenons note du fait que vous retirez votre candidature. Bonne continuation,
Littérairement vôtre,

L'équipe des ML

En plus vous êtes marrant de vous foutre de ma gueule, relisez hypocrite, c'est pas moi qui retire ma candidature c'est vous qu'en voulez pas sous prétexte administratif informatique de petits cons.
Bien cordialement,
Némométacéphale


Bonjour,
Par acquis de conscience, je viens de tenter d'accéder à votre site et votre formulaire avec l'un des autres matériels dont je dispose, échec pour le moment, mais comme je suis bien plus têtu que la population entière des mules de cette planète, il n'est pas complètement impossible que vous vous preniez mon texte par le biais que vous m'imposez, vous verrez bien et alors n'aurez plus qu'à aviser.
Il va sans dire que de fil en aiguille je vais niquer votre merde de "progrès" mes enfants! J'ai l'éternité pour ça.
Bien cordialement,
Némométacéphale




Némométacéphale VS ADELI 2022
Le 03/07/2022
par pascal dandois

CitationNémométacéphale VS ADELI 2022

Lancement du concours ADELI 2022 de la meilleure nouvelle d'anticipation
Bonjour,

Vous avez participé l'année dernière à notre concours de la meilleure nouvelle d'anticipation 2021.
Nous lançons le concours 2022 auquel vous pouvez participer, vous trouverez toutes les informations utiles en cliquant sur le lien ci-dessous :
https://espaces-numeriques.org/concours-du-prix-de-la-nouvelle/

Vous pouvez, bien entendu, faire circuler ces annonces dans votre entourage.

En attendant de vous lire, nous vous souhaitons un bel été.

Jean Pelletier



Bonjour et merci de votre invitation à laquelle je ne crois pas que je vais répondre sinon par ce mail.
Votre idée de thème « dessine-moi une I.A. » qui est une tentative de récupération progressiste de St Exupéry ne vous mènera nulle part comme n'importe quelle idée progressiste d'ailleurs. En effet, c'est exact ,le mouton de St Exupéry du petit prince c' est aussi le chat de Schrödinger, oui St Exupéry a fait l'expérience de pensée quantique, grâce à ça il s'est " volatilité". Enfin , il continue d'être mais vous ne pouvez plus vraiment le voir, il est dans l'angle mort du réel, il a fait ce qu'il avait à faire pour arrêter la guerre je " suppose" et hop ! Votre idée d'ordinateur quantique ,c'est aussi moi qui me met dans ma " boîte" pour mieux m' en ressortir quand il faut, ceci pour détruire de fil en aiguille avec le biais cognitif de temps votre stupide idée de progrès. Vous saisissez ? Et vous verrez que vous serez alors bien plus heureux.
Bien cordialement
,
Némométacéphale



Désolé, mais je ne vois pas l'intérêt : je ne trouve pas ça drôle et j'aurais plutôt tendance à ressentir de la compassion envers les destinataires de ces mails.
Titre: Re : Déchetterie : texte rejetés divers et variés
Posté par: Dourak Smerdiakov le Juillet 13, 2022, 23:34:28
Franchement, y a-t-il ne serait-ce qu'une seule autre personne que lui qui estime qu'on devait publier ça ?

Apparemment, ce crétin est en croisade contre le "progrès" et m'imaginais enrôlé parce que l'autre crétin que je suis s'amuse à écrire des vers en vieilles formes fixes.
Titre: Re : Déchetterie : texte rejetés divers et variés
Posté par: lapinchien le Juillet 13, 2022, 23:42:57
il suffit qu'un admin prenne en charge un texte et qu'il décide de le publier ou non, pour sceller le sort du texte. Tu n'as pas besoin de te justifier ni trouver du soutien.
Titre: Re : Déchetterie : texte rejetés divers et variés
Posté par: El Dégueulis le Juillet 14, 2022, 02:20:52
PICKLE DOURAK ! HELL YEAH !!!
Titre: Re : Déchetterie : texte rejetés divers et variés
Posté par: Cerumen le Juillet 14, 2022, 09:06:45
C'est moi, où il fait un ego-trip façon zéro janvier dans starmania ?
Titre: Re : Déchetterie : texte rejetés divers et variés
Posté par: Lunatik le Juillet 20, 2022, 17:05:45
Je ne me sentais pas la foi de perdre plus de temps à pondre un résumé + bricoler une illustration + créer une vignette que l'auteur n'en a passé à chier ces lignes :

Une petite remarque du Némométacéphale
pascal dandois
17 juillet 2022
CitationVous remarquerez, vous dit le Némométacéphale, que les 12 apôtres, les soi-disant 12 potes, n'ont à peu près rien branlé quand Jésus s'est retrouvé crucifié... Et je me demande... Si c'est pas ces 12 gars qui ont sciemment semer la merde par la suite avec les autres témoins qui ont saisi la technique,et qui continuent de le faire,il va sans dire qu'avec tout ce que leur a enseigné le Christ ces gens sont immortels... Mais, fini la fête à neuneu les copains ! Le" boss" qui sait très bien se faire" piège à cons"  (voyez donc vous le faites chiez avec des conneries de tortures à deux francs cinquante, et il vous la fait ressurection ambiguë mes chères petits trous du cul )fait son come-back, ce qui est d'autant plus simple pour lui qu'il n'était jamais parti, bien tranquille en attente dans les angles morts du réel ...

Le doudourak a un doute ?
pascal dandois
17 juillet 2022
CitationLe doudourak nous parle d' égo
De cet embarras indispensable

Qui  le pousse à chercher épouse
Comme on cherche une réponse
À un doute incessant
Qui assaille

Le doudourak nous parle d' égo
De cet embarras indispensable

Mais y a t-il vraiment des limites
A celui du Némométacéphale ?
Titre: Re : Déchetterie : texte rejetés divers et variés
Posté par: Dourak Smerdiakov le Juillet 21, 2022, 18:15:40
Némométacéphale VS revue Solaris
Le 14/07/2022
par pascal dandois

Précédemment publié en article par excès de pédagogie et d'humanisme ( https://www.lazone.org/articles/3468.html ).

CitationBonjour,
Pour participer à votre concours,je me permets de vous soumettre la nouvelle ci-jointe dont le titre est Elle 2.0, merci de la lecture,
Cordialement,
Pascal Dandois

Bonjour,
J'ai bien reçu votre nouvelle soumise à la 7 ème édition du prix Joël Champetier. Cependant tel que stipulé dans le règlement pour être admissible à ce prix littéraire les auteurs doivent être abonnés. Dès que j'aurai confirmation que vous êtes abonné, je vous ferai parvenir un accusé de réception validant votre inscription au prix . Dans l'attente,je vous prie d'accepter nos salutations les plus cordiales.
Francine Pelletier
Coordinatrice ( textes)

Bonjour madame Pelletier,
Je ne verrais aucun inconvénient à m'abonner à Solaris, bien au contraire,,le problème c'est que étant une revue canadienne et moi français, un mode de paiement simple via des voies postales et chequieres me semble sinon impossible, très compliqué, un virement bancaire physique par ma banque ? Je ne sais même pas quelle ambrouillamini et autres frais cela impliquerait et comme je n'ai nullement l'intention de vous payer par des voies numériques il ne me reste plus qu'à vous faire mes excuses pour le dérangement puisque il est vrai que je me souviens maintenant qu'il fallait s'abonner mais que j'ai dû occulter ce fait pour une raison obscure. Vous pouvez bien sûr lire la nouvelle si vous avez envie ou ne serait ce que par curiosité. En somme c'est ce qu'on appelle le Progrès qui m'empêche de m'abonner à Solaris, mais en tant que Némométacéphale je vais détruire l'idée de progrès de fil en aiguille avec le biais cognitif de temps, puisque j'ai l'éternité pour ça.
Bien cordialement,
Pascal Dandois ou Némométacéphale

Bonjour monsieur Dandois,
Je comprends vos réticences. Vous trouverez certainement des revues et fanzines auxquels proposer votre texte de votre côté de l'Atlantique.
Salutations cordiales,
Francine Pelletier pour Solaris

Ce n'est pas que de la simple réticence madame Pelletier, entendons-nous bien ; c'est une volonté pure et absolue quant à mon projet d'annuler le progrès ainsi que le temps, et je ne peux qu'y parvenir. Je vous remercie pour vos encouragements quant à la publication de Elle 2.0 ( il m'est arrivé d'être publié dans des revues canadiennes quand le principe de rémunération de l'auteur est purement exclu ainsi qu'il a été généralement admis, et ne serait ce que pour cela,je ne vois pas l'intérêt de continuer cette hypocrisie de pure forme concernant cette farce de " travail rémunéré" alors je vais tout simplement détruire cette soi-disante réalité).
À une fois prochaine,
Némométacéphale

Le contenu de l'article en question remplacé par celui du texte en attente suivant, qui est vaguement moins chiant, aujourd'hui 21/07/22 :

La conjonction des probabilités
Le 17/07/2022
par pascal dandois



Par contre celui-ci :

MAIS SI, MAIS SI !
Le 20/07/2022
par pascal dandois

CitationMais si, mais si !
C'est Moi le messie !

Le messie de l'Apocalypse
Il faut savoir prendre des risques !
Le messie de l'Apothéose
Parce que quand je veux Moi j'ose !

Mais si, mais si !
C'est Moi le messie !

Dites Moi :" Merci,
Messie de l'Anarchie !"

Signé : Némométacéphale

Le monde n'est pas prêt.
Titre: Re : Re : Déchetterie : texte rejetés divers et variés
Posté par: Lunatik le Juillet 21, 2022, 19:08:54
Citation de: Dourak Smerdiakov le Juillet 21, 2022, 18:15:40
Le monde n'est pas prêt.
Ça tombe bien, moi non plus.
Titre: Re : Déchetterie : texte rejetés divers et variés
Posté par: lapinchien le Juillet 21, 2022, 19:10:51
Il y a un petit coté Franky Vincent
Titre: Re : Déchetterie : texte rejetés divers et variés
Posté par: Dourak Smerdiakov le Avril 17, 2023, 15:06:39
Némométacéphale VS Evasion éditions
Le 14/09/2022
par pascal dandois

CitationBonjour,
Pour répondre à votre appel à textes sur Noël, je me permets de vous soumettre la nouvelle ci-jointe dont le titre est " Noël Invasion !". La thématique de cette nouvelle plutôt brève est d'inspiration " science-fictionnesque" et humoristique mais la peur n'en est pas exclue, Merci de la lecture.
Cordialement,
Pascal Dandois

Bonjour Pascal,
Merci de l'envoi de votre manuscrit. Malheureusement celle - ci n'a pas été retenue par le comité. Le sujet étant survolé.
Bonne continuation.

Survolé par le Père Noël dans son chariot qui déglingue les extraterrestres justement ! Ah ah ah !
Ça tombe bien !
Bonne continuation,

( Note personnelle du Némométacéphale : " je me demande si les gens s'aperçoivent une seule seconde de leurs lapsus...")