= La Zone =

= PROPAGANDE = => = TRI SELECTIF = => Discussion démarrée par: nihil le mars 24, 2008, 22:16:39

Titre: Tri sélectif : Quelqu'un
Posté par: nihil le mars 24, 2008, 22:16:39
Les symptômes d'un abattement général...
Posté le 01/03/2008
par Quelqu un


Ca doit être la fin..., les symptômes d'un abattement général, je me sens rejeté de tous... bof...

Même le chat a vomi... Par contre j'ai trouvé un aquarium en écran de veille, alors ce soir je vais le regarder pour retrouver une certaine sérénité, avec mon chat qui aime aussi cet aquarium..., mais j'ai peur que pendant la nuit il tente d'entrer dans l'écran ou d'aller voir derrière et ronger les cables... Ma main gauche tremble, au moins cela peut avoir un coté pratique pour jouir, mes cheveux tombent..., il y a un trou dans ma chaussette gauche, une lampe au dessus de mon bureau s'est éteinte... c'est un signe... Je sens même comme un courant d'air glaçé qui m'entoure alors que j'ai la sueur au front.. Ma lèvre inférieure tremble, je viens de perdre mes dents de devant, j'ai comme des flashs illuminatoires... Les constellations ne faisaient pas des hommes, mais des guides. Mon moral n'est pas en cause. On m'a posé une question, oui mais qui ?... Je crois que ce n'est pas moi. La cause de ce bordel ici, ce n'est pas de ça qu'il s'agit. Il s'agit de racines. Profondes. Accrochées aux cercueils, dans la terre. A des abysses que seuls les gens comme moi connaissent. Surtout, n'y voyez rien de présomptueux. J'ai passé l'âge ou la nature de me vanter de mes abysses. Sinon, vous imaginez ? Construire quelque chose d'écrit là-dessus. Des millions et des millions d'êtres, de racines. Dans la Terre. La pluie imprègne. Coule dans les profondeurs de la Terre. Les cercueils... ne résistent pas. Le mal est plus profond qu'un simple problème de moral. C'est bon pour le moral, chantait La Compagnie Créole. Mais merci de vous être inquiétés. Je ne m'inquiète pas pour moi vraiment, je pense à moi, et je me demande comment je vais. Il y a une barrière. J'ai été plusieurs fois tenté. Mais cela m'est impossible. Impossible parce que mon corps, ma langue, mon cœur, tout ça est mon tombeau et que peut-être, peut-être, oui peut-être, j'ai bien fait à une époque lointaine, adolescente, de me dire de te méfier de moi-même. Les abysses de certains êtres sont si noirs que je sais, que je me doute, que je ne pourrais pas les en sortir. Je veux y rester. Je le dis tout de suite pour éviter tout malentendu. Je préfère mes abysses à ceux des autres. La valeur est vite faite. J'ai vite pesé. Le pour. Le contre. Les constellations guident les hommes, mais ne font pas d'eux des Grands Hommes, ou des hommes de valeur. On m'a posé la question de si je vais bien. Mon moral va bien, mais j'ai le blues du blues, l'abattoir blues recommence à fonctionner. La valse des crochets chantent à mon oreille restante. Et je ne sais pas combien de temps ça va durer. J'entends les abysses, dans les racines, je suis emprisonné. Je ne dis pas ça pour me faire mousser, mais force est de reconnaître que je mousse. J'aimais la mousse au chocolat, et de temps en temps un Viennois. Je n'ai pas besoin de tout ça finalement. Je me suis vu dans un miroir, je suis resplendissant de lumière. Une lumière blanche, par vagues. Je l'ai vue, cette lumière dans la rue, on aurait dit une lumière blanche ou un truc du genre. Non, la Poèsie, ce n'est pas mon moral, mon sujet. Je n'ai jamais évoqué mon moral en fait. Jamais, que des trucs légers. Jamais la surface. Attention je ne dis pas que je suis d'une grande profondeur. Je ne dis rien de tel. Je sais que j'ai dépassé l'époque où les trains arrivaient par dizaines vers moi pendant mes nuits, avec des animaux qu'on emmenait sans sourciller à la mort. Ils hurlaient de terreur. Ils avaient chauds. Ils avaient soif. Certains mourraient pendant le voyage. On ne pouvait rien y faire. On ne pouvait rien y faire. Mes mains pleines d'huile de masturbation..., j'espère que cette huile est celle des oliviers. Des oliviers sur la colline. Mes vieilles histoires voyez-vous, c'est mon futur. C'est mon futur, demain, peut-être, peut-être pas, mais mes vieilles histoires me serviront à transformer la boue en eau de source. Il y a, dans les abysses, cette certitude, que demain, peut-être... Dans le noir. Malgré l'orage qui arrive. Il faut ramasser les crânes ensuite (en fuite). Dans l'abattoir. On transforme les os en fine poudre. Un jour, on verra. Certains voient déjà. Il n'y a, d'ailleurs, pas de mauvaises ou de bonnes phases. Il y a juste des moments où la magie se passe. C'est tout. Ce sont des moments rares. Mais vous et moi nous avons passé le stade de l'admiration des génies, très peu le passent ce stade. Très très peu et ils ne sont pas remerciés en le passant. On ne dit pas merci non plus à la mort lorsqu'on passe. Donc, c'est vrai, pourquoi toujours vouloir être remercié ? J'ai une tendance peut-être, je dis bien peut-être, à vouloir tout de la vie, le maximum. Son maximum, si on soustrait l'horreur et la bêtise. Pourtant je suis fait d'horreur et de bêtises, mais que je soustrais. Le Poète qui est en moi, moi, en moi, de moi, j'ai décidé de prendre l'écriture comme si je prenais un mojito. Je la respecte désormais, l'écriture, je n'ai plus besoin de me confronter avec elle, le moral est au beau fixe, et c'est bon pour le cœur il paraît. J'ai décidé de la respecter comme je respecte de la connerie inhumaine, c'est-à-dire très peu. Malgré moi, malgré moi. Je sais que vous pouvez entendre ça, vous pouvez entendre ça, vous pouvez imaginer, lorsque je vous parle des cris de l'abattoir, au fond du désert. C'était le bon temps quand j'y pense, l'horreur prenait toutes mes pensées, et toute ma libido. L'horreur prenait toute la place pour résumer. Et c'était exaltant, c'était contre le vent, contre les autres, et l'écriture, c'était contre elle, avec elle en même temps. C'était le bon temps. Mais il y a eu une erreur plus tard, dans la machine, j'ai dû faire quelque chose que je n'aurais pas dû faire, ce qui a entraîné la conséquence de goûter aux mondes des lumières, si tu ne comprends pas ce que je veux dire, alors dis-toi comme le siècle, pareil, et je n'aurais pas dû. Mais c'est trop tard à présent. Ce qui a été fait ne peut pas être effacé. Les futurs possibles m'ont embarqué dans les délires. Les racines des arbres s'accrochent au cercueil pourquoi ? Parce qu'ils ont peur de tomber dans l'espace noir et inquiétant, gouffre infini (peut-être) mais pas unique (sûrement) et les abysses laissent échapper des bulles. Mes vieilles affaires qui traînent sont bien rangées, ça ne veut pas dire que je ne peux pas tirer le tiroir pour les regarder de temps en temps, comme on regarde le squelette de cet oiseau qu'on n'a pu se résoudre à jeter aux ordures. J'ai du mal de faire de la poésie dans ce cycle de violence. Et d'incertitude. J'ai téléphoné à Quelqu'un d'autre qui a décroché, il a dit allô et finalement, ma voix s'est manifestée récemment, j'ai fouetté des soumises. Le regret pour ce geste n'a pas de commune mesure avec l'autre geste. Que je regrette moins. Mais nous avons tous des vieilles affaires qui traînent dans nos caves. Cependant ma cave un jour s'est ouverte, et des abysses sans fond sont apparus dans ma cave, qui, de fait, a cessée d'exister..., d'autres m'ont demandé la même chose pour mon moral. Eux aussi voulaient me faire écouter la chanson de La Compagnie Créole pour me remettre d'aplomb, ils ont pensé que je faisais une crise. Alors que seuls les gens comme moi peuvent et savent vraiment le principe de la nature humaine. Sans paraître présomptueux et puis de toute façon on s'en f.... C'est quoi ces pertes de temps, c'est quoi ces vies fatiguées, qui voient des parasites leur dire : oui oui ? Et puis quoi encore ? Ils se croient dans un film ou dans la réalité ? Ils se croient dans un livre ou dans une guerre ? Ils se croient dans la littérature ou dans le roman-photo ? Les gens qui écrivent et qui l'écrivent ont le droit d'avoir mal, pour peu qu'ils savent vendre leur abattoir. Nous avons tous des vieilles histoires qui traînent au fond de nos abattoirs. Etre soi ne signifie rien sans souffrance excessive, j'espère que vous comprenez quand je vous dit que je n'ai jamais parlé de mon moral ici. De mes humeurs. Ni de mes états d'âmes. Je ne voudrais pas recommencer à expliquer pourquoi, je me tiens bien éloigné de toutes les appellations misérables. La poésie ne se saisit pas. La bulle à crever en soi n'est pas dans l'écriture, elle est dans la vie. La vie ! She's alive criait Frankenstein face à sa créature. Dans la vraie vie, les morts ne se relèvent pas (pas encore). La vie. Crève la bulle dans ta vie. Crève la tout de suite, n'attend pas demain. J'ai téléphoné à Quelqu'un d'autre, pourquoi ? Pourquoi pas ? Je n'aurais pas dû, je sais, mais je n'aurais pas pu m'en passer. Il fallait que je lui en parle. On trouve toujours la mauvaise personne, ou le mauvais quelqu'un, pour épancher un peu son cœur, et après on regrette, ou alors pas du tout, on savait pourquoi on le faisait, et pourquoi justement la personne choisie était la mauvaise, la mauvaise personne, surtout celle à pas choisir, pour faire une confidence. En parlant de confidence, plein de pseudonymes sont très inquièts, angoissés par mon silence, que je ne donne plus signe de vie depuis deux mois, j'ai répondu que j'étais décédé dans un accident sexuel , que avais coincé mon sexe dans la bonde de mon lavabo, je suis persuadé que ça leur rendra service, vu qu'ils n'ont pas jugé utile de sortir de mon silence angoissant. Si les femmes n'ont pu attraper mon pénis avec leurs mains, elles auraient pu le faire avec leurs yeux, avec leurs bouches, avec leurs cœurs, avec leurs nez, avec leurs langues, avec leurs dents, avec leurs pieds. Comment font les gens qui n'ont pas de mains ? Coupées ? Comment font les gens qui n'ont pas de cœur ? Arraché ? On devrait pas les autoriser à mourir moi je le dis. Je suis fier de m'avoir poussé à écrire : j'ai rencontré des femmes et j'avoue que cela, c'est gratifiant, alors que je savais qu'il existe des teneuses d'abattoir qui ont le sentiment d'errer dans leur existence quoi qu'elles fassent : l'amour, travailler, la cuisine, le cinéma, lire un livre, manger, dormir, respirer (surtout ça), grandir, vieillir, pisser, baiser. Quoi qu'elles puissent faire, ces teneuses d'abattoir aux mœurs légères et dépravées errent telles des zombies de ce pauvre George Romero (condamné à faire sans cesse des films de zombies, tu parles d'une vie) dans l'existence (comprendre : dans l'existence du monde) et sortent de leur corps la nuit à leur propre insu, c'est dire à quel point elles sont pathétiques. Ces teneuses, meneuses de revue pour funérarium, en amour ou en faisant du sport, ont ce sentiment ingommable d'errer, sauf, sauf, et encore ça se perd, lorsqu'elles écrivent. La différence entre la vie se fait sentir, et en même temps se superpose la vie, tout se sépare et tout se rejoint en même temps, ce qui est complexe à comprendre pour un cerveau humain de base, mais qui se révèle fascinant à ressentir et à observer. L'huile est l'amie des masturbants et masturbantes, leurs mains glissent à cause de cette huile : pas grave. Il leur reste l'esprit pour arriver à leurs fin, les choses, les gens. Le meilleur, c'est que je n'arrive pas à abandonner. Bon, c'est pas tout ça, là, mais faut que j'aille bouffi, là, un macaroni au fromage gratiné, ça plus la pensée de jouir dans quelques mois... me redonne l'espoir... Cela veut dire faire la cuisine avec bonheur, et aimer avec toutes ses forces, les dernières qui restent, l'épuisement moral ça d'accord ça arrive, et c'est pas bon pour la chorale. Et ça arrive à tous les âges. Personne n'est épargné avec le bonheur d'être dans quelque chose de juste et de simple, surtout de juste, je me sens libéré, comme la Statue de la Liberté. Sérieusement, elle ne devrait pas exister. La Statue de la Liberté. Si la Liberté était là. Vraiment là. Dans nos cœurs, dans notre amour... Dans nos maisons. Les Oliviers sont restés au même endroit. Chaque année, de l'endroit où ils se trouvent, j'espère trouver une huile encore meilleure que la précédente, elle est tellement jouissante que je vais l'utiliser pour les macaronis...

 
Titre: Re : Tri sélectif : Quelqu'un
Posté par: nihil le mars 24, 2008, 22:18:34
FLOU...
Posté le 01/03/2008
par Quelqu un




Je rêve, je fuis, je floute bleu, je ne suis pas fou, les tâches blanches gâchent mon cerveau bleu qui flotte, j’imagine, je mange l’air, je m’immisce dans le bleu, je ne suis pas fou, les bruits de mon automobile rouge, cahotent dans mon cerveau métal qui brille, je crie, je vise, je crime bleu puis rouge, je ne suis pas fou, les autos d’à coté hurlent dans mon cerveau flou qui disparaît au-delà du bleu violet, je ne suis pas flou, je ne suis pas flou, je ne suis pas flou, je respire encore pour vous, pied au plancher..., vite rentrer...

J’attends un autre départ, le temps s’enfuit comme un copeau de rouille, immobile à capturer le babillement de l’air sur mes rouages, je ne suis pas fou, que flou en flou de fou, je sais bien que le vert brillant de mes yeux aveugle tout le monde, tandis que derrière c’est le néant qui file, l'auto qui huile pour donner un sens au sens des sens, je ne suis pas flou, ni fou, que flou...

Subitement, depuis 5 jours, mon acouphène à augmenté à un point où il devient à la limite du tolérable, un truc de fou, avant il était à peine perceptible, je pouvais complètement l'oublier, maintenant, c'est impossible..., ça me rend fou et je vois flou, je cherche à comprendre ce qui aurait pu causer cette désagréable augmentation de folie, je ne vois qu'une seule chose, trop de bruit, trop de fureur, lever le pied, assouplir..., non, je ne suis pas fou, je suis dans le flou..., godasse, pied au plancher encore, un bruit assourdissant, je décolle... !

En plus du bruit qui me rend fou, j'ai fait une intoxication alimentaire et ça m'a jeté par terre, je vois flou, je me dis que mon système immunitaire a tellement mangé un dur coup qu'il s'en est ressenti jusqu'au bruit dans mes oreilles, me rendant encore plus comme fou..., ça, mélangé avec la fatigue et d'un coup c'est flou, mais je ne suis pas fou..., j'espère fortement qu'avec un peu de repos mon moi redeviendra comme avant, c'est-à-dire tolérable, parce que là, il y a vraiment de quoi virer fou, et je ne peux pas virer fou, je dois continuer droit, ne pas sombrer fou, ne pas voir flou, virer fou, continuer flou...

J'ai attrapé le pitch classique de l'écrivain, je ne suis pas fou juste flou, je suis une idole anti puritaine, un vrai fou, un personnage de fiction écrivant des texticules extatiques où mes rares lecteurs et ma lectrice ne savent jamais si j'èrre dans un rêve éveillé, un trip sous emphétamines ou dans un délire mégalomaniaque de fou furieux, mais non..., je ne suis pas flou, juste un peu fou, non..., promis, plus de Mojitos, du moins pas autant, juste quelques-uns...

Fin d'année passée, je me suis retrouvé propulsé sur le devant de la scène des fous, avec un livre trashouille et référentiel pour les vrais fous, un roman qui aurait du se nommer "Moins que zéro", ou "Les tribulations d'un fou", une histoire floue de fou rendu fou par le flou de la folie de la vie..., le référentiel de toutes les causes perdues.

Ma vie de fou tient en une seule phrase d’un sens incroyable et qui tient en une ligne : J’ai compris l’unique chose que j’étais en train d’apprendre : à quelle solitude les gens se condamnent..., c'est fou, ça, dingue ce flou de fou... et je ne suis pas flou, croyez-moi, pas fou, que flou..., de voir défiler en cette ligne, mes angoisses à la pelle qui sont mes conditionnalités de demain, c'est fou, je suis un enfant de la balle qui se retrouve délaissé, harcelé, jaugé, mitraillé, controversé, hai, adoré, un enfant meurtri, qui n’a de legs que le traumatisme et qui malgré lui, devient fou et flou au fil de mes erreurs, piétinant les mots au gré de mes folies... c'est fou, non ?

Ma vie n'est qu’anecdote de mes nuits et de mes vices..., les Mojitos qui me rendent fou, les chairs qui se mélangent, le désir qui floute mon regard, l’emprise qui prend le pas sur mes rencontres... et la folie, toujours, qui se terre, sournoise, à l’ombre de mes vices, le nez suintant la coke, reniflant la misère dans un mouchoir XXL, sniffant dans des soirées orgiaques tout en lorgnant sur les seins pendouillants..., c'est fou..., ma vie c’est aussi une histoire de fantômes et de démons, je ne suis pas fou mais je ne sais plus vraiment si j'hallucine où si je fais une rencontre du troisième type, la peur est là, tenace..., c'est irracontable, un truc de fou furieux, terrifiant, schizophrène et complètement psychédélique.

Ce texticule couillu que vous lisez d'un ait ahuri (je vois tout flou, je suis fou) est le mea culpa d’un écrivain qui a créé le mâle absolu sous couvert d’un personnage de fiction ( Quelqu'un ) et qui se retrouve plagié dans la vraie vie par un psychopathe mi homme mi singe qui s’inspire textuellement de mes délires pour copier mes meurtres hallucinés..., j'enrage, je deviens fou rien que d'y penser..., le summum de la banale histoire de l’artiste maudit qui devient fou le jour où ce qu’il crée et ce qu’il vit se mélangent, de manière à former un imbroglio tel qu’il sera impossible de démêler le vécu du rêvé...

Mais je floute sciemment cette histoire de fous rendus flous, irrésolumment, car..., quand l’écrivain et le narrateur se font face en se fondant l'un dans l'autre, le fou dans le flou et le flou qui rend fou..., dans un combat sans pitié dont on ne sait pas d'avance qui en sortira fou, flou ou vivant, alors que réalités et fantasmes se côtoient dans un univers débridé et onirique à souhait..., car écrivais-je..., car malgré tout mes talents de conteur et de menteur invétéré, je vous rappelle, risiblement, le surréalisme de nos propres vies....
C'est fou, là, non ?
Flou aussi...

 
Titre: Re : Tri sélectif : Quelqu'un
Posté par: 400asa le mars 25, 2008, 01:11:46
Insuportable.
Titre: Re : Tri sélectif : Quelqu'un
Posté par: nihil le mars 25, 2008, 01:13:54
Rassure-toi, j'en ai encore au moins trois autres des comme ça, à balancer au broyeur.
Titre: Re : Tri sélectif : Quelqu'un
Posté par: 400asa le mars 25, 2008, 08:56:55
Vous n'aimez pas mes textes, c'est donc que vous êtes aigris. Mais je comprends, mon talent sans équivoque vous aveugle par sa trop grande lumière et en vils animaux de vase que vous êtes vous le dépréciez à l'extrême.
Mais je vous comprends etc nananatagueuleputenananatagueuleputenananatagueuleputenananatagueuleputenananatagueuleputenananatag ueuleputenananatagueuleputenananatagueuleputenananatagueuleputenananatagueuleputenananatagueulepute nananatagueuleputenananatagueuleputenananatagueuleputenananatagueuleputenananatagueuleputenananatag ueuleputenananatagueuleputenananatagueulepute.
Titre: Re : Tri sélectif : Quelqu'un
Posté par: areziwK Gaston le mars 25, 2008, 09:19:30
c'est drôle moi j'ai tout lu et j'ai pas vu Celine du tout
Titre: Re : Tri sélectif : Quelqu'un
Posté par: Glaüx le mars 25, 2008, 09:21:06
hihi, il est tout drapé dans sa petite toge, c'est choupinou




(et la sortie sur les vrais auteurs reconnus par le monsieur à mesure qu'ils sont encensés par la critique établie, qu'ils passent à la télé et qu'ils sont sur les étals, je me gausse, haha)

(tapette)
Titre: Re : Tri sélectif : Quelqu'un
Posté par: nihil le mars 25, 2008, 09:41:41
Non non les gars, arrêtez de déconner. C'est le grand Patrick H venu nous honorer de sa présence auguste, incognito dans sa Très Grande Humilité ! Et nous, pauvres chiens sans foi, nous rejettâmes son amour débordant et le moquâmes de la plus odieuse des façons. Là on va direct en enfer, on va pas y couper. Il nous faut tout de suite le restaurer dans toute sa splendeur et battre notre coulpe. Reprenons ses textes de merde illisibles et publions-les avec la place d'honneur sur notre humble site indigne. Nous apposerons un gros sticker jaune sur les textes "VU A LA TV" ou "LU EN LIBRAIRIE" ou "20% DE REMISE SUR LES TEXTES DE MERDE ILLISIBLES" ou "REPOMP2 SUR LE PLUS GRAND AUTEUR DU 207ME SI7CLE PUTE PUTE PUTE" , et nous partagerons les agapes du succès et de la considération internationale et, qui sait, la grosse grosse thune. Amendons-nous bordel de merde. Nous sommes des cafards écrasés sous la gloire de la sacro-sainte Edition. La sacro-sainte Edition de pute qui publie n'importe quelle daube pour se faire du blé.
Titre: Re : Tri sélectif : Quelqu'un
Posté par: nihil le mars 25, 2008, 11:34:32
Tu sais quoi ? T'as sûrement raison sur plein de points, ou pas, ou peut-être qu'on s'en fout. Juste, ne parle pas de Nounourz sans savoir. Merci.
Titre: Re : Tri sélectif : Quelqu'un
Posté par: Glaüx le mars 25, 2008, 11:37:19
Citer
on cherche une trace de vie, la sienne et celle des autres

branleur


"Se" faire éditer, chercher dans une édition papier et prétendue plus "réelle", une reconnaissance pour soi, pour son putain de petit égo merdeux, pour sa petite bistouquette rabougrie qu'on n'a jamais trop osé montré dans les douches des vestiaires, oser enfin "se" faire éditer et sortir dans le mooooonde, le monde de ceux qui cooooomptent, pour pouvoir dire, "vous savez, j'ai cotoyé Gainsbourg, Combass, Honorez, Starck, Leloup et quantités d'autres", c'est l'acte, ou le non-acte, le plus misérable que je connaisse, dans le domaine de l'écriture.


Pauvre merde.
T'es patron de société ; mais tu seras jamais éditeur.
Ni artiste, ni du monde de l'art.

Juste un servant occupé à briquer sa vitrine.

Range tes costards et range ta teub trop propre. Autant je respectais, extrêmement, le fait de venir sous pseudo et sous un pseudo aussi explicitement blanc que celui-ci, autant tu te révèles être une merde pire que les autres, là.
Ridicule.



Titre: Re : Tri sélectif : Quelqu'un
Posté par: nihil le mars 25, 2008, 12:26:33
Citer
D'autres textes sont d'une nullité crasse, bourrés de fautes même pas voulues, et ne font rire personne, sauf vous qui y trouvez l'avantage qu'ils mettent vos textes, ainsi que ceux de votre clan..., en valeur.

Sauf que ces textes, on les publie avec plaisir parce qu'ils sont divertissants, au contraire des tiens. Y a pas un seul de ces textes pourris, pas une seule tournure imbécile du Duc ou un vers minable d'Aure que j'échangerais contre tes bouses. Je les apprécie mille fois plus que tes litanies pénibles, quelles que soient leurs qualités littéraires supposées. Crois ce que tu veux, mais on juge pas de la qualité littéraire ici, pour la publication. On juge simplement de l'adéquation à l'esprit du site.
Titre: Re : Tri sélectif : Quelqu'un
Posté par: Astarté le mars 25, 2008, 12:35:02
....
Pourtant, à lire les textes de votre ami "Nounours", une reconnaissance du dehors ne l'aurait pas fait se suicider...

C'est minable ça!!!

Titre: Re : Tri sélectif : Quelqu'un
Posté par: Glaüx le mars 25, 2008, 12:38:49
Bah c'est surtout non informé et très con, étant donné qu'il l'avait, la reconnaissance, tant pour sa musique que ses textes, mais bah. Quand on a une p'tite biroutte rabougrie toute souffrante de pas pouvoir se montrer aux yeux du monde et un gros costume pour la cacher, c'est le genre d'arguments qu'on emploie, je suppose.
Titre: Re : Tri sélectif : Quelqu'un
Posté par: Astarté le mars 25, 2008, 14:29:24
Vous êtes définitivement minable, fat, et idiot...
Titre: Re : Tri sélectif : Quelqu'un
Posté par: Glaüx le mars 25, 2008, 14:38:32
Mon vrai nom est un peu partout, celui de la plupart des autres ici, aussi ; mais le sortir comme ça tac pour faire le malin, une fois encore, c'est montrer sa bite. Bite qui n'a aucun intérêt, mon enfant, mis à part la ressemblance phonique avec Jimmy, dont je croyais pourtant qu'il était mort. C'est marrant que les clampins en mal de reconnaissance réutilisent tout le temps cet argument, de l'anonymat, comme une attaque ; alors qu'en soi c'est un compliment qu'ils nous font. Mais ça, tu le capteras pas, je crois, t'as trop d'hormones qui tachent ton encéphale.

Le vieux truc du "je me casse comme un prince, effacez toutes les traces que j'ai daigné vous laisser de moi, ô fourmis", aussi, ça revient tout le temps. Marrant. Faudra décidément faire une sociologie de l'égo en souffrance sur le net, c'est fascinant.


Content de voir que t'es vraiment, complètement, à côté de la plaque, pour Nourz. Parce que là, pfiou. Wolala.



[edit]"Bite qui n'a aucun intérêt, mon enfant" : ni la tienne, ni la mienne, d'où la raison pour laquelle, c'est pourquoi, ainsi, tout ça. Sans préjudice des insultes méritées et joyeuses à ton encontre.[/edit]
Titre: Re : Tri sélectif : Quelqu'un
Posté par: Le Duc le mars 25, 2008, 20:12:47
Bah merde, il est grave ce type.. Il comprend rien à rien, m'enfin il a quand même réussi à me faire chercher sur google qui il est. Il a gagné ce con, mais bon j'en ai absolument rien à foutre de sa pseudo renommé. Par contre, je ne comprends pas vraiment pourquoi un mec qui soit dissant est un intellectuel ouvert d'esprit, et tout et tout, ce braque comme ça pour une connerie et lance ses foudres d'éditeur-écrivaint divin, comme si le péché originel venait d'être commis.

Mec, tes textes sont hors catégorie par rapport à l'esprit du site, ils sont bien oui, mais ici on s'en branle ce n'est pas ce que l'on recherche donc ils sont mis sur le forum, (ce qui est une preuve d'ouverture d'esprit). Après si tu ne supporte pas les critiques c'est un autre problème. Je supporte pas les mecs avec des égos surdimensionnés, qui péte plus haut que leurs cul, pourtant je te répond. Je suis plus ouvert que toi, même plus réflèchie, ça n'en fais aucun doute.. ça troue le cul venant de la part d'un mec qui fais des textes d'une nulitée crasse, non ?
Titre: Re : Tri sélectif : Quelqu'un
Posté par: la_marquise_de_sade le mars 25, 2008, 20:34:34
Ca m'énerve prodigieusement quand des mecs me foutent la honte d'être Belge.

Ca m'amuse beaucoup plus quand ce sont les Français qui se la jouent prétentieux offusqué, on est habitué.

Avec un peu de chance, il se fera naturaliser français.
Vous nous l'adoptez dites ?



Titre: Re : Tri sélectif : Quelqu'un
Posté par: Le Duc le mars 25, 2008, 21:06:07
Bah bélges, français, québècois, polynésiens, allemands ... etc. C'est tous le monde pareil, y'a des gros cons partout. La preuve moi, je suis français et canadien. Je compte déjà con dans deux pays (3 si on dis que le Quebec est un pays)
Titre: Re : Tri sélectif : Quelqu'un
Posté par: Glaüx le mars 25, 2008, 21:08:03
!


!!!



LE DUC EST QU2B2CON ,,§,


oh seigneur
Titre: Re : Tri sélectif : Quelqu'un
Posté par: nihil le mars 25, 2008, 21:18:47
Pourquoi on avait jamais formulé cette hypothèse, bordel ? C'était tellement évident.
Titre: Re : Tri sélectif : Quelqu'un
Posté par: Omega le mars 25, 2008, 21:29:44
Oui, alors bonjour et désolé du dérangement.
Donc, je me présente rapidement car JE N'AI PAS PEUR de révéler mon identité moi aussi et même que je croise des jeunes avec de la drogue et de petits canifs suisses tous les jours en bas de mon immeuble : OUI, je suis l'éditeur et l'agent d'Omega, auteur reconnu de Carquefou à Louhans-Cuiseaux s'il en est.

Et je profite ici de la tribune ouverte par mon vénérable confrère Q'oinqoin pour m'associer à sa dénonciation des plus légitimes. En effet, mon client a subi et subit toujours le mépris chronique de la majorité des membres de ce "site" qui n'en a que le nom.
Je rejoins évidemment Q'oinqoin dans mon plaidoyer concernant la volonté omniprésente de blesser gratuitement, le discernement n'étant apparemment pas la politique pratiquée ici, moins encore la maturité.

Et en plus ils sont vils.

Mais je voudrais principalement évoquer le cas précis de mon client : chacun des textes d'Omega est un petit morceau de coeur d'écureuil amoureusement emmailloté dans du papier alu dont l'étincelante justesse n'a d'égale que la prodigieuse véracité.
Alors qu'ils devraient être salués à leur juste altitude stratosphérique, ils ne trouvent en guise d'échos que les hululements crispés des volatiles divers qui peuplent la forêt noire des méchants animaux tapis dans l'ombre et prêts à trancher voracement la jugulaire du premier faon qui passe, empli de bonnes intentions et phosphorescent de candeur.

Cette situation intolérable fait honte à la communauté des gentils pianoteurs azerty et je n'exclus pas une étroite collaboration avec mon allié Q'oinqoin afin de bannir les pseudos-piliers de cet endroit infâme sur l'île des Hyènes Sardoniques.
Et ce pour le bien de tous.

Ad absurdum,


Florian de la Grumelle

www.editions-du-sphincter.con


P.S. : Je ne résiste pas à la tentation de vous signaler que vos yeux de pangolins blindés de kystes n'ont jamais su percevoir l'illustre inspiration qui anime les productions de mon client puisqu'elles sont directement tirées des manuscrits du plus incontestable maître ès litterature qui ait jamais foulé cette terre, à savoir Isidore le Chat Malin.


Titre: Re : Tri sélectif : Quelqu'un
Posté par: nihil le mars 25, 2008, 21:37:19
Euh... Comment dire...

mais ma gueule bordel.

En quelque sorte.
Titre: Re : Tri sélectif : Quelqu'un
Posté par: Glaüx le mars 25, 2008, 21:40:40
Oui, de même.
Titre: Re : Tri sélectif : Quelqu'un
Posté par: Le Duc le mars 25, 2008, 21:48:05
Isidor le citadin dans la ville, territoire, chat de bonne manière ère ère, chat matou, chat voyou,  les entrechats sont là à à..

Putain totale respect.
Titre: Re : Tri sélectif : Quelqu'un
Posté par: Glaüx le mars 25, 2008, 21:51:01
Si Oméga devient amusant, alors là, c'est vraiment que tout fout le camp.
Titre: Re : Tri sélectif : Quelqu'un
Posté par: la_marquise_de_sade le mars 25, 2008, 22:07:53
On voit bien que vous ne respectez rien, Oméga n'était pas amusant, son message est terriblement émouvant.

"chacun des textes d'Omega est un petit morceau de coeur d'écureuil amoureusement emmailloté dans du papier alu dont l'étincelante justesse n'a d'égale que la prodigieuse véracité."

Je suis désolée, mais j'ai pleuré là

Titre: Re : Tri sélectif : Quelqu'un
Posté par: nihil le mars 25, 2008, 22:41:32
Je me permets comme corollaire de citer un grand penseur moderne, sous couvert d'anonymat :

"PUTE PUTE SALOPUTE §"

Méditons là-dessus.
Titre: Re : Tri sélectif : Quelqu'un
Posté par: nihil le mars 25, 2008, 23:23:23
Si tu savais le nombre de fois où on nous a proposé amicalement de nous péter la gueule, va...
Titre: Re : Tri sélectif : Quelqu'un
Posté par: Glaüx le mars 25, 2008, 23:23:32
Les pirouettes de porc ça marche pas trop. T'es con, t'as réagi comme un con du moins, ça c'est sûr. En conséquence, va chier dans ta bouche. On a des raisons de pas publier les trucs ci-en haut sur le site, point, incident clos, et t'aurais mieux fait de fermer ta gueule une fois de plus.
Titre: Re : Tri sélectif : Quelqu'un
Posté par: Glaüx le mars 25, 2008, 23:34:02
Putain, mais quel lourdingue...

On dirait Galabru bourré qui tente d'imiter Chevènement en train de faire une blague...

Je vais faire caca dans ta maman, tiens. Ce sera plus rigolo.
Titre: Re : Tri sélectif : Quelqu'un
Posté par: Glaüx le mars 25, 2008, 23:38:15
Volontiers, mais la bouche est pour moi. J'ai un cure-ongles de la grande guerre dans un tiroir si tu veux faire ton trou.
Titre: Re : Tri sélectif : Quelqu'un
Posté par: Winteria le mars 25, 2008, 23:38:38
Au chapitre des révélations, je suis au regret de t'apprendre que la Zone est en fait une façade du Culte des Ultimes Inquisiteurs, et que tu me sembles être, après analyse et recoupement de tes derniers messages, un cas de possession avéré et éclatant. Nos sbires-exorcistes parviendront chez toi au douzième coup de minuit.

(http://upload.wikimedia.org/wikipedia/en/thumb/d/d9/Surprise!_Surprise!.jpg/250px-Surprise!_Surprise!.jpg)


Lamentable connard.
Titre: Re : Tri sélectif : Quelqu'un
Posté par: Inv le mars 25, 2008, 23:46:10
LOLOLOLOL BEN MOI DEPUIS LE DEBUT JE VOUS FAIS CROIRE QUE JE SUIS INVISIBLE ET EN FAIT NON, VOUS ETES TROP CONS SERIEUX ! VOUS AVEZ MARCHE A FOND ! LOLOL
Titre: Re : Tri sélectif : Quelqu'un
Posté par: Glaüx le mars 25, 2008, 23:50:05
PUTAIN ça colle super bien avec ton avatar, cette réplique !
Titre: Re : Tri sélectif : Quelqu'un
Posté par: Abbe Pierre le mars 26, 2008, 00:04:56
Ta gueule.
Titre: Re : Tri sélectif : Quelqu'un
Posté par: Winteria le mars 26, 2008, 00:42:41
Malgré l'inédit prétendu et ostentatoire de ton message, le fumet de pré-cuit, pré-digéré, pré-chié qui s'en exhale, la bêtise objectivement crasse et immanente qui le caractérise, le sentiment que tu n'attendais que le moindre ersatz de lambeau de réplique, même pourrie, pour le balancer, et la citation fièrounette finale, à contresens de tout ton propos, c'est zonard.

Je propose qu'on publie.
Titre: Re : Tri sélectif : Quelqu'un
Posté par: la_marquise_de_sade le mars 26, 2008, 01:34:20
hihi elle est rigolote sa devinette sur comment on reconnait un con

Moi je sais qui c'est en vrai ce quelqu'un, c'est Bigard, ça fait aucun doute


Vous lui avez envoyé son carton d'invitation pour le 10 avril ?

Titre: Re : Tri sélectif : Quelqu'un
Posté par: 400asa le mars 26, 2008, 03:20:41
Je l'aime bien celui-là, on le garde ? Vous croyez que ça se nourrit de quoi, une saloperie pareille ?
Gouzi gouzi.
Thread riche en émotions, en tous cas.
La Zone c'est décidemment très fort en chocolat.
Putain, avec quelques cigarettes updatées derrière l'hypothalamus ça passe très bien.
Faudrait publier ce topic sur du papier, avec des dessins de Marjane Satrapi.
Titre: Re : Tri sélectif : Quelqu'un
Posté par: 400asa le mars 26, 2008, 03:21:26
Avoue que Starck t'as eu l'idée en lurkant le forum.
Avoue.
Titre: Re : Tri sélectif : Quelqu'un
Posté par: 400asa le mars 26, 2008, 13:09:46
Oui c'est ce que je dis.
Enfin c'était pas vraiment une question, "ta gueule" avait déjà été dit.
Titre: Re : Tri sélectif : Quelqu'un
Posté par: -Nico le mars 27, 2008, 12:16:27
Merguez de sanglier.
Titre: Re : Tri sélectif : Quelqu'un
Posté par: 400asa le mars 27, 2008, 16:46:45
Cryptide anthropomorphe.
Titre: Re : Tri sélectif : Quelqu'un
Posté par: nihil le mars 27, 2008, 17:08:24
Oui donc j'en étais où moi...

Ah oui :

La chair tourne...
Posté le 11/03/2008
par Quelqu un


Le lien par la chair qui ne se détruit même pas par la pourriture de cette dernière. Comme des bouteilles de lait ouvertes, éventées, la chair tourne...


Généralement elles sont délurées, adolescentes. Et pleurent en se masturbant dans la froideur du lit. Elles sont jeunes, elles ont quinze, seize ans. Ou alors elles sont très innocentes. Elles écrivent des notes dans leur petit journal. Elles le ferment à clé, il y a une petite serrure pour ça. Elles espèrent secrètement que leur mère l'ouvrira pendant qu'elles seront en cours, avec une pince à cheveux qu'elle en forcera la serrure. Eventuellement les dents d'une fourchette. Généralement, elles grandissent et à l'université fument quelques pétards, se laissent baiser à moitié ivres sur un lit dans une chambre sombre, qui sent le corps de jeune homme en sueur, endormi. Elles ne savent pas aimer quelqu'un. Elles deviennent anorexiques. Dépressives, suicidaires, les notes dans le petit journal sont abandonnées. Elles finissent par le jeter. Les notes ne sont pas importantes. Ce qui est important c'est de suivre la marche. Qu'on leur propose fortement de suivre. Elles ne savent pas comment faire autrement. Elles font des études brillantes, si brillantes qu'elles n'en sont pas fières. Dans une voiture un soir, elles suçaient un garçon. Parce qu'elle le trouvait sympathique. Et elles se redressées, elles ont vu un cheval noir passer dans la rue, la nuit, et des gens, des travailleurs de Cirque courir après. Des gens des métiers du Cirque. La politique à l'université est très importante. Etre jeune n'apporte rien finalement, pas autre chose que d'avoir l'ambition (ou la fatalité) de faire comme pairs, pères, ancêtres. Précédents. Il a éjaculé dans sa bouche et le goût du sperme lui a fait croire (à elle) qu'il s'agissait là de la dernière fois qu'elle faisait un truc comme ça pour un garçon. Elles culpabilisent, se demandent si Dieu regarde et s'il n'est pas content qu'elles sucent. Elles regardent les prostituées la nuit, elles trouvent qu'elles ont des corps cabossés, les prostituées. Les drapeaux dans la chambre, avec des symboles, n'ont pas d'importance. Elles se masturbent encore un peu, leur mère a eu du mal de penser que leur fille aurait, un jour, une sexualité. Leur grand-père était franc-maçon, et son fils en est très fier, son fils est son père, et son père est très fier de son porpre père, qui était franc-maçon, sous-entendu qu'il faisait des choses pour le collectif, mais en secret, c'était mieux. Quoique, le collectif... Elles ont des cancers, les mères, et depuis longtemps qu'elles ne sucent plus leur mari, même s'il ne faut pas croire, beaucoup de femmes à travers le monde adorent la fellation. Elles ne pleurent plus (moins, beaucoup moins). Elles aiment se promener dans le parc lorsqu'il fait beau. Elles dessinent des coeurs sur des bouts de papier. Elles sont adossées contre un arbre. Et en cachette, caresse son écorce en fermant les yeux, en essayant de communiquer avec cet arbre, sur lequel elles ont choisi de se reposer. De profiter de son ombre relative. Elles détestent les scarifications que subissent les arbres, à cause des amoureux. Les amoureux sont moches et scarifient les arbres, elles ne comprennent pas. Et pourquoi pas les infibuler de leurs bourgeons pendant que nous y sommes ? Les ombres relatives ne sont pas importantes car leurs intentions sont pures. Le noyau est pur, comme certains fruits, le noyau n'a pas de ver à l'intérieur. Elles n'ont pas le ver solitaire à l'intérieur, ce parasite intestinal qui se nourrit sur le dos de son hôte. Le corps maigrit malgré la bonne alimentation. Sa bouche est un scolex. Elles voient les couples, dans la lumière du soleil intense, elles sont toutes seules et les pensées n'influent pas. Elles sont toutes seules, et elles laissent les pensées ne pas venir. Souvent, elles se sentent bêtes et communes. Les couples sont jeunes, et sont heureux, ils rient. Elles ressentent l'horreur de ces rires magnifiques. Elles ressentent l'horreur de la situation, la violence du bonheur, qui n'est jamais évoquée nulle part. Le désir de faire partie de quelque chose de plus grand que soi n'est plus présent. Plus grand que soi devient la norme. Faire des enfants plus tard sera certainement mieux que d'espérer autre chose. Que d'espérer la grande venue. Je ne sais pas trop bien. D'un homme. Spécial. Un Chevalier, sur son beau cheval blanc. Elles en rêvent secrètement. Et puis être écrivain, comme tout le monde sait, c'est du business, c'est du conformisme. La nuit, elles s'amusent bien, même si deux mecs s'enculaient dans les toilettes, sans préservatif. Et peut-être même tristement sans gel ni vaseline, le gel à base d'eau est mieux pour ça. Elles aiment leurs copines militantes. Elles ne militent pas trop elle-même. Elles commencent à écrire, de plus en plus. Elles rêvent, parfois, des corps cabossés des péripatéticiennes, et les tenues qu'elles mettent, comme les emballages des bonbons, colorés, pour les enfants, c'est dans le même ordre d'idée. L'offre et la demande. Le Pétrole et le Kérozène qu'on met dans l'avion, lorsqu'il s'enflamme on devient plus zen que kéro, c'est certains. Comme les fusils aussi, pour les amateurs de chasse, les trophées, les têtes d'élans, dans le bureau. Le lien par la chair qui ne se détruit même pas par la pourriture de cette dernière. Comme des bouteilles de lait ouvertes, éventées, la chair tourne...

 
Titre: Re : Tri sélectif : Quelqu'un
Posté par: Yothar_Ace le mars 27, 2008, 18:28:26
J'aime ce topik.
Titre: Re : Tri sélectif : Quelqu'un
Posté par: Le Duc le mars 28, 2008, 06:19:50
Moui c'est vrais que c'est une grosse merde sans nom ton truc là ..
Titre: Re : Tri sélectif : Quelqu'un
Posté par: Astarté le mars 28, 2008, 10:33:40
Normal il a un problème de diarrhée verbale, c'est un incontinent maniaco-depressif doublé d'un impuissant...le pôvreu.
Titre: Re : Tri sélectif : Quelqu'un
Posté par: Evariste le mars 28, 2008, 18:49:12
Diable qu'il est puissant l'animal, un modèle pour les générations à venir. Préhension incarnée, la bête s'accroche à tout et à n'importe quoi quitte à ce que ce soit la verge d'un hibou encore huilée.
C'est d'un triste, il n'a pas su se retirer à temps et son appareil reproductif va se faire happer par la Zone industrieuse, ressortira aussi laid qu'un chandelier estampillé Starck (très créatif dans cette entreprise). Puis j'ai plus envie de continuer mon commentaire chiant maintenant que j'y ai casé une blague pourrie. Ouais, bien pourrie, du genre qui fera de moi Quelqu'un.
Bâtard, pute ivrogne. Maman nihil déteste quand tu fais ça. Tu vas crever chipie ! Tu vas en gerber la crasse des fonds de gobelets de ton enfance, quand tu ignorais que les coins de table faisaient mal et que les sexes masculins étaient presque gentils. Je vais t'ouvrir en deux et te mettre mon  vieux vit, gamine du fond de mon crâne, je vais te raser les sourcils.
(Putain ça fait du bien.)
Titre: Re : Tri sélectif : Quelqu'un
Posté par: Glaüx le mars 28, 2008, 19:10:48
Une pénétration par un coin de table basse turgescente, quelle bonne idée.
Titre: Re : Tri sélectif : Quelqu'un
Posté par: nihil le mars 29, 2008, 19:57:24
Le moindre obstrué trou du cul, se voit Jupiter dans la glace...
Posté le 11/03/2008
par Quelqu un


Voici des siècles qu'il nous berne, lui, ses instincts, ses souffrances, ses mirifiques intentions... Qu'il nous rend rêveur à plaisir... Impossible de savoir, ce cave, à quel point il peut nous mentir !... C'est le grand mystère. Il reste toujours bien en quart, soigneusement planqué, derrière son grand alibi. "L'Exploitation par le plus fort." C'est irréfutable...

Ça va finir l'imposture ! En l'air l'abomination ! Brise tes chaînes, Popu ! Redresse-toi, Crétin !... Ça peut pas durer toujours ! Qu'on te voye enfin ! Ta bonne mine ! Qu'on t'admire ! Qu'on t'examine ! de fond en comble !... Qu'on te découvre ta poésie, qu'on puisse enfin à loisir t'aimer pour toi-même ! Tant mieux, nom de Dieu ! Tant mieux ! Le plus tôt sera le mieux ! Crèvent les cons ! En vitesse ! Ces putrides rebuts ! Ensemble ou séparément ! Mais pronto ! subito ! recta ! Pas une minute de merci ! De mort bien douce ou bien atroce ! Je m'en tamponne ! J'en frétille ! Pas un euro de vaillant pour rambiner la race entière ! Au charnier, chacals ! A l'égout ! Pourquoi lambiner ? Qu'on les bute ! Il faut ce qu'il faut ! C'est la lutte !... Par quatre chemins ? Quel honneur ?... Ils sont même pas amusants ! Ils sont toujours plus gaffeurs, plus cons que nature ! Faut les retourner pour qu'ils fassent rire !... Je n'irai pas, je le jure, m'embuer d'un seul petit oeil sur leur vache charogne !...Ah ! Pas d'erreur ! Délais ? Basta ! Pas un remords ! Pas une larme ! Pas un soupir ! Une cédille ! C'est donné ! C'est l'Angélus ! Leur agonie ? C'est du miel ! Une friandise ! J'en veux ! Je m'en proclame tout régalé !...

Il a, le connard de base, le goût des ragots...C'est véniel, ça peut s'arranger ! Mais y a tous les vilains instincts de cinquante siècles de servitude... Ils remontent dare-dare, les cons, en liberté, encore beaucoup mieux qu'avant ! Méfiance ! Méfiance !... la grande victime de l'Histoire ça ne veut pas dire qu'on est un ange !... Il s'en faudrait même du tout au tout !... Et pourtant c'est ça le préjugé, le grand, le bien établi, dur comme fer !...

L'Homme est tout juste ce qu'il mange ! L'Homme est encore bien autre chose, de bien plus trouble et dégueulasse que la question du bouffer. Faut pas seulement lui voir les tripes mais son petit cerveau joli !... C'est pas fini les découvertes !... Pour qu'il change il faudrait le dresser ! Est-il dressable ?... C'est pas un système qui le dressera ! Il s'arrangera presque toujours pour éluder tous les contrôles !... Se débiner en faux-fuyants ? Comme il est expert ! Malin qui le baisera sur le fait ! Et puis on s'en fout en somme ! La vie est déjà bien trop courte ! Parler morale n'engage à rien ! Ça pose un homme, ça le dissimule. Tous les fumiers sont prédicants ! Plus ils sont vicelards plus ils causent ! Et flatteurs ! Chacun pour soi !... Un égoïsme rageur, fielleux, marmotteux, imbattable, imbibe, pénètre, corrompt déjà la misère, suinte à travers, la rend bien plus puante encore.

L'Homme est éperdu dans les Beaux-Arts, ensaché depuis des siècles, embusqué, ouaté, petit raisin fragile et mûr, au levant des treilles fonctionnaires, douillet fruit des contributions, délirant d'Irréalité, pour engendrer, aucune erreur, ce phénoménal baratin ! Mais l'Homme est pire encore devant les machines... La machine salit à vrai dire, condamne, tue tout ce qui l'approche. Mais c'est dans le "bon ton" la Machine ! Ça fait "progrès", ça fait "boulot", ça fait "base"... Ça en jette aux carreaux des masses... Ça fait connaisseur instruit, sympathisant sûr... On en rajoute... On en recommande... On s'en fait péter les soupapes... Je suis ! nous sommes dans la ''ligne'' ! Vive la grande Relève ! Pas un boulon qui nous manque ! L'ordre arrive du fond des bureaux ! Toute la sauce sur les machines ! Tous les bobards disponibles ! Pendant ce temps-là, ils ne penseront pas !...

Comme Résurrection c'est fadé !... La machine c'est l'infection même. La défaite suprême ! Quel flanc ! Quel bidon ! La machine la mieux stylée n'a jamais délivré personne. Elle abrutit l'Homme plus cruellement et c'est tout ! Se reposer sur la machine, c'est seulement une excuse de plus pour continuer les vacheries. C'est éluder la vraie question, la seule, l'intime, la suprême, celle qu'est tout au fond de tout bonhomme, dans sa viande même, dans son cul et pas ailleurs !... Le véritable inconnu de toutes les sociétés possibles ou impossibles... Personne de ça n'en parle jamais, c'est pas "politique" !.... C'est le Tabou colossal !... La question "ultime" défendue ! Pourtant qu'il soit debout, à quatre pattes, couché, à l'envers, l'Homme n'a jamais eu, en l'air et sur terre, qu'un seul tyran : lui-même !... Il en aura jamais d'autres... C'est peut-être dommage d'ailleurs... Ça l'aurait peut-être dressé, rendu finalement social.

Voici des siècles qu'on le fait reluire, qu'on élude son vrai problème pour tout de suite le faire voter... Depuis la fin des religions, c'est lui qu'on encense et qu'on saoule à toute volée de calembredaines. C'est lui toute l’église ! Il en voit plus clair forcément ! Il est sinoque ! Il croit tout ce qu'on lui raconte du moment que c'est flatteur !... La politique a pourri l'Homme encore plus profondément depuis ces trois derniers siècles que pendant toute la Préhistoire. Nous étions au Moyen Age plus près d'être unis qu'aujourd'hui... un esprit commun prenait forme. Le bobard était bien meilleur "monté poésie", plus intime. Il existe plus.

Pourvu qu'on le flatte l'Homme prend tout ! avale tout ! Il est hideux de prétention, de suffisance, à mesure qu'on le fait descendre plus profond dans la mouscaille, qu'on l'isole davantage ! C'est ça l'effrayant phénomène. Et plus il se rend malheureux, plus il devient crâneur ! Depuis la fin des croyances, les chefs exaltent tous ses défauts, tous ses sadismes, et le tiennent plus que par ses vices : la vanité, l'ambition, la guerre, la Mort en un mot. Le truc est joliment précieux ! Au décuple ! On le fait crever par la misère, par son amour-propre aussi ! Vanité d'abord ! La prétention tue comme le reste ! Mieux que le reste !

La supériorité pratique des grandes religions chrétiennes, c' est qu'elles doraient pas la pilule. Elles essayaient pas d'étourdir, elles cherchaient pas l'électeur, elles sentaient pas le besoin de plaire, elles tortillaient pas du panier. Elles saisissaient l'Homme au berceau et lui cassaient le morceau. Elles le rencardaient sans ambages : "Toi petit putricule informe, tu seras jamais qu'une ordure... De naissance tu n'es que merde... Est-ce que tu m'entends ?... C'est l'évidence même, c'est le principe de tout ! Cependant, peut-être... peut-être... en y regardant de tout près... que t'as encore une petite chance de te faire un peu pardonner d'être comme ça tellement immonde, excrémentiel, incroyable... C'est de faire bonne mine à toutes les peines, épreuves, misères et tortures de ta brève ou longue existence. Dans la parfaite humilité... La vie, vache, n'est qu'une âpre épreuve ! T'essouffle pas ! Cherche pas midi à quatorze heures ! Sauve ton âme, c'est déjà joli ! Peut-être qu'à la fin du calvaire, si t'es extrêmement régulier, un héros, 'de fermer ta gueule', tu claboteras dans les principes... Mais c'est pas certain... un petit poil moins putride à la crevaison qu'en naissant... et quand tu verseras dans la nuit plus respirable qu'à l'aurore... Mais te monte pas la bourriche ! C'est bien tout !...Fais gaffe ! Spécule pas sur des grandes choses ! Pour un étron c'est le maximum !..." Ça ! c'était sérieusement causé ! Par des vrais pères de l'Église ! Qui connaissaient leur ustensile ! qui se miroitaient pas d'illusions !

La grande prétention au bonheur, voilà l'énorme imposture ! C'est elle qui complique toute la vie ! Qui rend les gens si venimeux, crapules, imbuvables. Y a pas de bonheur dans l'existence, y a que des malheurs plus ou moins grands, plus ou moins tardifs, éclatants, secrets, différés, sournois... C'est avec des gens heureux qu'on fait les meilleurs damnés. Le principe tient bon, en braquant l'Homme sur la matière. Ça n'a pas traîné. En deux siècles, tout fou d'orgueil, dilaté par la mécanique, il est devenu impossible. Tel nous le voyons aujourd'hui, hagard, saturé, ivrogne d'alcool, de gazoline, défiant, prétentieux, l'univers avec un pouvoir en secondes ! Éberlué, démesuré, irrémédiable, mouton et taureau mélangé, hyène aussi. Charmant. Le moindre obstrué trou du cul, se voit Jupiter dans la glace. Voilà le grand miracle moderne. Une fatuité gigantesque, cosmique. L'envie tient la planète en rage, en tétanos, en surfusion. Le contraire de ce qu'on voulait arrive forcément. Tout créateur au premier mot se trouve à présent écrasé de haines, concassé, vaporisé. Le monde entier tourne critique, donc effroyablement médiocre. Critique collective, torve, larbine, bouchée, esclave absolue.

Rabaisser l'Homme à la matière, c'est la loi secrète, nouvelle, implacable... Quand on mélange au hasard un pauvre et un riche, on n'enrichit jamais le pauvre, on appauvrit toujours le riche... Tout ce qui aide à fourvoyer la masse abrutie par les louanges est bienvenu. Quand les ruses ne suffisent plus, quand le système fait explosion, alors recours à la trique ! à la mitrailleuse ! aux bonbonnes !... On fait donner tout l'arsenal l'heure venue ! avec le grand coup d'optimisme des ultimes Résolutions ! Massacres par myriades, toutes les guerres depuis le Déluge ont eu pour musique l'Optimisme... Tous les assassins voient l'avenir en rose, ça fait partie du métier. Ainsi soit-il.

La misère ça se comprendrait bien qu'ils en aient marre une fois pour toutes, les hommes accablés, mais la misère c'est l'accessoire dans l'Histoire du monde moderne ! Le plus bas orgueil négatif, fatuité creuse, l'envie, la rage dominatrice, obsèdent, accaparent, cloisonnent tous ces sournois, en cabanon. Popu gaffe-toi bien ! T'es suprême ! T'es affranchi comme personne ! T'es bien plus libre, compare toi-même, que les cons d'en face ! Dans l'autre prison ! Regarde-toi dans la glace encore ! Un petit godet pour les idées ! Vote pour toi pas pour les autres ! Popu t'es victime du système ! Je vais te réformer l'Univers ! T'occupe pas de ta nature ! T'es tout en or ! qu'on te répète ! Te reproche rien ! Va pas réfléchir ! écoûte-moi ! Je veux ton bonheur véritable ! Je vais te nommer Empereur ? Veux-tu ? Je vais te nommer Pape et Bon Dieu ! Tout ça ensemble ! Boum ! Ça y est ! Photographie !

Ah ! il en est malade l'Homme-Prolo de ce vide tout autour de lui, soudain. Il s'est pas encore habitué. C'est grand un ciel pour lui tout seul ! Il faut qu'on la découvre bien vite la quatrième dimension ! La véritable dimension ! Celle du sentiment fraternel, celle de l'identité d'autrui. Il peut plus accabler personne... Y a plus d'exploiteurs à buter... et l'Homme plus il se comprime et se complique, plus il s'éloigne de la nature, plus il a des peines forcément... Ça peut aller que de mal en pire de ce côté-là, du côté du système nerveux. Le crétinisme politique, surtout de gauche à droite, par-dessus tout, même encore plus que les richesses, c'est toutes les peines à partager. Y aura toujours, c'est fatal, c'est la loi biologique, le progrès n'y changera rien, au contraire, beaucoup plus de peines que de joies à partager... Et toujours, toujours davantage... Le cœur pourtant ne s'y met pas. C'est difficile de le décider... Il rechigne... Il se dérobe... cherche des excuses... Il pressent... Automatiquement, c'est la foire ! Un système de cons sans cons. Tant pis ! Mais il faut rien en laisser paraître ! Qui dira "pouce" sera pendu !...

A nous donc les balivernes ! A notre renfort tous les supposés cataclysmes ! Les ennemis rocambolesques ! Il faut occuper les tréteaux ! Qu'on renverse pas la cabane ! Les coalitions farouches ! Les complots charognissimes ! Les procès apocalyptiques ! Faut retrouver du Démon ! Le même à toute extrémité ! Le bouc de tous les malheurs ! Noyer le poisson à vrai dire ! Étouffer la dure vérité : que ça ne colle pas les "hommes nouveaux" ! Qu'ils sont tous fumiers comme devant !

Encore nous ici on s'amuse ! On est pas forcé de prétendre ! On est encore des "opprimés" ! On peut reporter tout le maléfice du destin sur le compte des buveurs de sang ! Sur le cancer "l'Exploiteur". Et puis se conduire comme des garces. Ni vu ni connu !... Mais quand on a plus le droit de détruire ? et qu'on peut même pas râler ? La vie devient intolérable !...

Il ne suffit pas d'être heureux, il faut que les autres ne le soient pas. Ah ! C'est un vilain moment, celui où on se trouve forcé de prendre pour soi toute la peine, celle des autres, des inconnus, des anonymes, qu'on bosse tout entièrement pour eux... On y avait juré à l'Homme-Prolo que c'était justement les "autres" qui représentaient toute la caille, le fiel profond de tous ses malheurs ! Ah ! l'entôlage ! La putrissure ! Il trouve plus les "autres"...

Pourtant on l'enferme soigneusement, le nouvel élu de la société rénovée... Même les séditieux d'autrefois étaient pas si bien gardés. Ils pouvaient penser ce qu'ils voulaient. Maintenant c'est fini totalement. Bien sûr plus question d'écrire ! L'Homme est envoyé derrière cent mille fils barbelés contre les impurs extérieurs et même contre les relents du monde décati. Ah ! on le laisse pas seul ! La vigilance est impeccable ! Si un homme écrit Palestine et il est condamné, pire écrit Sion et c'est l'exécution, on brûle les écrits, l'Homme au milieu, hurlant sa rage de désespoir et son mal aussi, tout brûli-brûlé de conneries jetées, un gâchis ! Sans oublier le procès en sorcellerie d'oser écrire et dire le soulignement des conneries, brûlé deux fois en chatiment, rebrûler le cadavre brûlé de peur qu'il reste encore quelque chose de brûlant !

Y a encore des petits loisirs, des masturbations clandestines, du plaisir enfin ! Même l'exploité 600 pour 100, il a gardé ses distractions ! Comme il aime jouer les millionnaires whisky ! Se régaler de cinéma ! Il est bourgeois jusqu'aux fibres ! Il a le goût des fausses valeurs. Il est singe. Il est corrompu... Il est fainéant d'âme... Il n'aime que ce qui coûte cher et les marques ! ou à défaut, ce qui lui semble tel ! Il vénère la force. Il méprise le faible. Il est crâneur, il est vain ! Il soutient toujours le "faisan". Visuel avant tout, faut que ça se voye ! Il va au néon comme la mouche. Il y peut rien. Il est clinquant. Il s'arrête tout juste à côté de ce qui pourrait le rendre heureux, l'adoucir. Il souffre, se mutile, saigne, crève et n'apprend rien. Le sens organique lui manque. Il s'en détourne, il le redoute, il rend la vie de plus en plus âpre. Il se précipite vers la mort à grands coups de matière, jamais assez... Le plus rusé, le plus cruel, celui qui gagne à ce jeu, ne possède en définitive que plus d'armes en main, pour tuer encore davantage, et se tuer. Ainsi sans limite, sans fin, les jeux sont faits !... C'est joué ! C'est gagné !...

Là-bas, l'Homme se branle et il n'en sort plus rien. Il est battu sur toute la ligne, il regarde passer les chefs-cons, rois, reines, faisans, paons, empereurs, escrocs, génocidaires-arnaqueurs, obligé de saluer, agiter des drapeaux, la queue aussi, crier "vive le roi, vive le président, vive la nation"... L'Homme est con... S'il refuse, punition, cachot, procès amendes, crime de lèse-majesté, plein le cul et profond... Il travaille, l'Homme, comme dans un pénitencier, pour la vie... La rue même faut pas qu'il abuse ! On connaît ça, ses petites manières ! Comment qu'on le vide à la crosse !...C'est l'avenir seulement qu'est à lui ! Comme ici exactement !... Demain on rasera gratis... Pourquoi ça te biche pas, Tartempion ? C'est l'instinct juste qu'a manqué ! C'est tout simple ! Au fond, qu'on y réfléchisse, y avait pas besoin d'attendre pour partager les richesses. On aurait pu se les répartir déjà dans les temps agricoles, tout au début des humains... Pourquoi donc tous ces chichis ? Les fourmis elles ont pas d'usines, ça les a jamais empêchées... Tous pour tous... C'est leur devise !

Faut plus rugir, Homme-con, le con c'est toi tout entier... Homme-Popu, t'es seul devant l'injustice rambinée sous un nouveau blase de temps en temps, bien plus terrible que l'ancienne, encore bien plus anonyme, calfatée, perfectionnée, intraitable, bardée d'une myriade de poulets extrêmement experts en sévices. Oh ! pour nous fournir des raisons de la déconfiture canaille, de la carambouille gigantesque, la dialectique fait pas défaut !... Les politicards baratinent comme personne ! Seulement qu'un aveu pas possible, une pilule qu'est pas avalable : que l'Homme est la pire des engeances !... qu'il fabrique lui-même sa torture dans n'importe quelles conditions, comme la vérole son tabès... C'est ça la vraie mécanique, la profondeur du système !... Il faudrait buter les flatteurs, c'est ça le grand opium du peuple... T'as vu l'arnaque du 11 septembre, t'as cru à ces conneries, résultat t'es baisé plus profond que le 10, plus d'espoir de retour, et maintenant entre deux Drucker on t'explique que si t'as froid avec le pétrole à 100 dollars t'as qu'à baisser ta température... T'es tellement con, Homme-Prolo que la TV te montre comment tourner la manette, ramener de 21 degrés à 19... Et toi, abruti, tu regardes, t'avales ? Profond la sodomisation, prend-en qu'à toi, t'as voté pour des abrutis, t'as des abrutis...

L'Homme il est humain à peu près autant que la poule vole. Quand elle prend un coup dur dans le pot, quand une auto la fait valser, elle s'élève bien jusqu'au toit, mais elle repique tout de suite dans la bourbe, rebecqueter la fiente.... C'est sa nature, son ambition ! Pour nous, dans la société, c'est exactement du même. On cesse d'être si profond fumier que sur le coup d'une catastrophe. Quand tout se tasse à peu près, le naturel reprend le galop.... Pour ça même, une Révolution faut la juger vingt ans plus tard.

Je suis ! tu es ! nous sommes des ravageurs, des fourbes, des salopes ! Jamais on dira ces choses-là. Jamais ! Jamais ! Pourtant la vraie Révolution ça serait bien celle des Aveux, la grande purification ! Mais les Hommes ils donnent dans le vice, dans les artifices saladiers. Ils connaissent trop bien les goupilles. Ils se perdent dans la propagande. Ils essayent de farcir l'étron, de le faire passer au caramel. C'est ça l'infection du système.

Ah ! l'Homme-con ! Ses violences, ses fadaises, ses ruses, toutes ses garceries publicitaires ! On sait la farder la camelote ! Ça n'a pas traîné ! Ils sont remontés sur l'estrade les nouveaux souteneurs !... Voyez les nouveaux apôtres... Gras de bide et bien chantants !.... Grande Révolte ! Grosse Bataille ! Petit butin ! Avares contre Envieux ! Toute la bagarre c'était donc ça ! En coulisse on a changé de frime... Néo-topazes, néo-Kremlin, néo-garces, néo-cons, néo-jésus ! Ils étaient sincères au début... à présent, ils ont tous compris ! Ceux qui comprennent pas : on fusille. Ils sont pas fautifs mais soumis !...Ça serait pas eux, ça serait des autres... L'expérience leur a profité... Ils se tiennent en quart comme jamais... L'âme maintenant... Elle est perdue ! Plus rien !... Ils les connaissent eux tous les tics, tous les vices... Qu'il pompe ! Qu'il défile ! Qu'il souffre ! Qu'il crâne !... Qu'il dénonce !... C'est sa nature !... Il y peut rien !... L'Homme-con ! Lis mon journal ! Lis mon cancan, juste celui-là ! Pas un autre ! et mords la force de mes discours ! Surtout va jamais plus loin ! Ou je te coupe la tête ! Il mérite que ça, l'Homme, pas autre chose !... La cage !...

Quand on va chercher les flics on sait bien tout ce qui vous attend !... Et c'est pas fini encore ! On fera bien n'importe quoi, pour pas avoir l'air responsables ! On bouchera toutes les issues. On deviendra "totalitaires" ! Le Principal c'est qu'on tue !... Combien ont fini au bûcher parmi les petits croyants têtus pendant les époques obscures ?... Dans la gueule des lions ?.. Aux galères ?... Inquisitionnés jusqu'aux moelles ? Pour la Conception de Marie ? ou trois versets du Testament ? On peut même plus les compter ! Les motifs ? Facultatifs !... C'est même pas la peine qu'ils existent !... Les temps n'ont pas changé beaucoup à cet égard-là ! On n'est pas plus difficiles ! On pourra bien tous calancher pour un fourbi qu'existera pas ! .... Ça n'a vraiment pas d'importance au point où nous sommes !... Ça, c'est mourir pour une idée ou je m'y connais pas !... On est quand même purs sans le savoir !... à bien calculer quand on songe, c'est peut-être ça l'espérance ? Et l'avenir esthétique aussi ! Des guerres qu'on saura plus pourquoi !... De plus en plus formidables ! Qui laisseront plus personne tranquille !... que tout le monde en crèvera... deviendra des héros sur place... et poussière par-dessus le marché !... Qu'on débarrassera la Terre... Qu'on a jamais servi à rien... Le nettoyage par l'Idée...
Piting...

 
Titre: Re : Tri sélectif : Quelqu'un
Posté par: e-dwarf le mars 29, 2008, 20:11:28
Mais comment fait-il pour se relire?? (s'il le fait)

J'ajouterais que c'est exactement ce qu'il faudrait faire lire à tous les collégienS pour les dégoûter définitivement de la lecture.
Titre: Re : Tri sélectif : Quelqu'un
Posté par: 400asa le mars 29, 2008, 20:18:51
On fait lire du Eluard jusqu'en terminale. C'est déjà pas mal.
Titre: Re : Tri sélectif : Quelqu'un
Posté par: Astarté le mars 29, 2008, 20:19:33
"Mais comment fait-il pour se relire?? (s'il le fait)

J'ajouterais que c'est exactement ce qu'il faudrait faire lire à tous les collégien pour les dégoûter définitivement de la lecture."

J'ai Lolé là.
Titre: Re : Tri sélectif : Quelqu'un
Posté par: areziwK Gaston le mars 29, 2008, 20:25:17
Faudrait surtout empêcher les collégiens de lire du Céline, parce que voilà ce que ça donne sinon. Mea Culpa, hein.
Titre: Re : Tri sélectif : Quelqu'un
Posté par: Astarté le mars 29, 2008, 20:29:04
Crève vite Ô Génie Méconnu !!!

J'irais caguer sur ta tombe...
Titre: Re : Tri sélectif : Quelqu'un
Posté par: areziwK Gaston le mars 29, 2008, 20:29:53
Ouais et la prochaine fois, quitte à te prendre pour un mort, reprend un texte de C Jérôme, ça sera plus proche de ton calibre.
Titre: Re : Tri sélectif : Quelqu'un
Posté par: Glaüx le mars 29, 2008, 20:30:34
On a déjà Oméga dans le registre, merci de choisir un autre personnage.
Celui d'esclave est libre.
Titre: Re : Tri sélectif : Quelqu'un
Posté par: e-dwarf le mars 29, 2008, 22:01:33
Ta!..

Gueule!..

Pute !...

(si ça peut t'aider à comprendre...)
Titre: Re : Tri sélectif : Quelqu'un
Posté par: 400asa le mars 29, 2008, 22:02:49
(http://uplink.space.com/attachments/270850-DoNotFeedTroll.jpg)
Titre: Re : Tri sélectif : Quelqu'un
Posté par: lapinchien le mars 30, 2008, 17:06:41
Je propose de le rebaptiser Quelqu'on
Titre: Re : Tri sélectif : Quelqu'un
Posté par: 400asa le mars 30, 2008, 18:36:44
Ca sera plutôt une bassine de soude pure et un évier en inox.
Titre: Re : Tri sélectif : Quelqu'un
Posté par: -Nico le mars 30, 2008, 20:38:44
Ou de la chaux vive avec un cercueil bon marché.
Titre: Re : Tri sélectif : Quelqu'un
Posté par: 400asa le mars 30, 2008, 21:07:28
On le tue avec la chaux ou à grand coups de cercueil ?
Titre: Re : Tri sélectif : Quelqu'un
Posté par: -Nico le mars 30, 2008, 21:18:23
Tramper les pieds dans l'évier avec de la soude
Saupoudrer délicatement la chaux sur le reste du corps
Achever avec un bon coup de cercueil sur la tête
Titre: Re : Tri sélectif : Quelqu'un
Posté par: Yothar_Ace le mars 31, 2008, 23:00:26
Je trouve que c'est Quelqu'un de bien.
Titre: Re : Tri sélectif : Quelqu'un
Posté par: nihil le mars 31, 2008, 23:02:14
*tapote la tête du triso*
Titre: Re : Tri sélectif : Quelqu'un
Posté par: 400asa le avril 01, 2008, 09:47:35
Tu viens de te faire un allié de poids.
Titre: Re : Tri sélectif : Quelqu'un
Posté par: -Nico le avril 01, 2008, 09:57:03
Il est rudemment mignon ce bambin là. Un peu chiant, mais bah, c'est l'âge. Gageons que ça passera.
Titre: Re : Tri sélectif : Quelqu'un
Posté par: Le Duc le mai 04, 2008, 11:07:50
de l'année 2140 j'espère..
Titre: Re : Tri sélectif : Quelqu'un
Posté par: nihil le mai 07, 2008, 12:11:17
Le texte qui suit (en deux parties) est un remake de deux textes de Samforce : Da Vinci mode (http://zone.apinc.org/articles/1790.html) et Le sens de l'humeur (http://zone.apinc.org/articles/1867.html).

Le message introductif de Quelqu'un :
"Les textes de Samforce cultivent la dérision dans la déraison.
Sur base d'un de ces textes, particulièrement caricatural, j'ai voulu démontrer qu'avec un peu d'audace on pouvait en faire un pamphlet envers diverses grandes icônes de notre société pourrie...
En ce cas : Ferrari !"

Manque de bol, Quelqu'un n'a pas consulté Samforce... Moi si. Extraits :

"Monsieur Docteur Jivago dit :
mais
Monsieur Docteur Jivago dit :
il est con ce type non ?
Monsieur Docteur Jivago dit :
ou un peu fou
Monsieur Docteur Jivago dit :
je sais pas trop ce qu'il a essayé de faire, je pense qu'il prend trop de drogues
nihil dit :
ouais je te dis c'est un sale connard
nihil dit :
c'est pas valable ?
Monsieur Docteur Jivago dit :
il a remplacé des mots par d'autres, rajouté du cul
Monsieur Docteur Jivago dit :
et change les prénoms en carla bruni et nicolas sarkozy
Monsieur Docteur Jivago dit :
j'avoue que je pige pas trop la démarche
Monsieur Docteur Jivago dit :
donc je refuse (JE SUIS UN VILAIN CANAILLOU)
[...]
Monsieur Docteur Jivago dit :
c'est comme si je prenais un boris vian, et que toutes les 2 pages, je rajoutais 3 phrases à moi qui parle de sarkozy et de carla bruni
[...]
nihil dit :
c'est un remake de quel texte au fait ?
Monsieur Docteur Jivago dit :
il a pris 2 textes
Monsieur Docteur Jivago dit :
qui n'ont rien à voir
Monsieur Docteur Jivago dit :
ils les a mis bout à bout
nihil dit :
quel bordel
Monsieur Docteur Jivago dit :
da vinci mode et le sens de l'humeur
Monsieur Docteur Jivago dit :
où c'est pas vraiment le même personnage, en fait il a réussi à créer un truc avec encore moins de structures que dans mes trucs
[...]
Monsieur Docteur Jivago dit :
je vais fermer la porte à double tour ce soir
nihil dit :
d'ailleurs c'est un belge
nihil dit :
ça se trouve c'est quelqu'un que tu connais
Monsieur Docteur Jivago dit :
ha merde
Monsieur Docteur Jivago dit :
non mais je suis victime de starsystem ces derniers temps sur bruxelles
Monsieur Docteur Jivago dit :
ma tête doit trop tourner sur le net
Monsieur Docteur Jivago dit :
je reste enfermé chez moi à jouer à gta 4
Monsieur Docteur Jivago dit :
en attendant que je devienne moins micro célèbre
nihil dit :
c'est peut-être une de tes groupies qui te guette dans le viseur de son fusil à lunette en fait
[...]
Monsieur Docteur Jivago dit :
ça me désole de la part de ce lecteur
Monsieur Docteur Jivago dit :
qui a retenu que 2 choses : le sexe et le name dropping
Monsieur Docteur Jivago dit :
si ça tombe, il connait pas bret easton ellis
Monsieur Docteur Jivago dit :
alors il doit me prendre pour dieu, c'était trop nouveau pour lui
Monsieur Docteur Jivago dit :
comme une révélation
[...]
nihil dit :
il a des photos de toi accroché à des fils à linge dans sa salle de bains
Monsieur Docteur Jivago dit :
il se branle sur ma tête, puis il chiffone la photo autour de son gland et il frotte jusqu'au saignement en hurlant en allemand
nihil dit :
ou en néerlandais
Monsieur Docteur Jivago dit :
je le vois bien imprimer mes textes de la zone et les lire à sa mère qui a alzheimer
Monsieur Docteur Jivago dit :
dans une chemise à carreau
Monsieur Docteur Jivago dit :
en écoutant aphex twin à fond comme dans 8mm
Monsieur Docteur Jivago dit :
machine, l'acteur de snuff movie
Monsieur Docteur Jivago dit :
putain il m'a inspiré
Monsieur Docteur Jivago dit :
pour une nouvelle nouvelle
Monsieur Docteur Jivago dit :
c'est génial, je tiens mon nouveau personnage
nihil dit :
ouais je vois. Tu devrais peut-être renforcer tes verrous, il pourrait se pointer avec un pistolet à clous.
Monsieur Docteur Jivago dit :
le type qui écrivait les nouvelles des autres en rajoutant des insultes et plus de cul
Monsieur Docteur Jivago dit :
cette perversion littéraire a commencé avec l'étranger de camus
Monsieur Docteur Jivago dit :
il trouvait que l'arabe avait pas assez morflé
Monsieur Docteur Jivago dit :
alors il a réécrit la scène, en rajoutant un viol sur la plage et une torture au chalumeau sur fond de techno
nihil dit :
ça peut mener loin"
Titre: Re : Tri sélectif : Quelqu'un
Posté par: nihil le mai 07, 2008, 12:11:47
Enzo 1 ...
Posté le 28/04/2008
par Quelqu un


Les textes de Samforce cultivent la dérision dans la déraison.
Sur base d'un de ces textes, particulièrement caricatural, j'ai voulu démontrer qu'avec un peu d'audace on pouvait en faire un pamphlet envers diverses grandes icônes de notre société pourrie...
En ce cas : Ferrari !
Ceci est la première partie...

Il faut avoir une opinion sur tout, ou au moins tenter d’en avoir une.
C'est ce que je m'évertue de faire en écrivant mes humeurs assassines...
J'étais confortablement installé dans mon fauteuil d'angle Togo de Roset, venant de revoir le film sur DVD de "Da Vinci Code", une adaptation ratée d’un roman, un bredouillement pseudo-créatif-mainstream, mal écrit et aussi chiant qu’un Hercule Poirot qui n’aurait jamais été édité pour cause d’incohérence..., lorsque soudain une pensée funeste m'a traversé l'esprit... : je ne ferai aucune louange particulière à ce drame de la littérature mondiale, c'est peut être de la jalousie ou juste du mépris, mais c'est ainsi...
Rebecca, qui venait de me fellationner, n’était pas spécialement jolie ce soir : sa robe Issey Mikake était trop moulante, ça mettait trop en valeur sa taille fine, ce qui n’était pas dans mes goûts car la graisse est à la mode maintenant ; c’est surtout en disharmonie cinglante avec ce foulard Vivienne Westwood que je lui avais offert pour ses 24 ans, hier, lors d’une bourrasque humide sensée concrétiser notre amour éphémère comme sa beauté, mais la scène avait eu le mérite d’avoir son charme, même si je ne m’en souvenais plus clairement, car tout s’effritait dans ma tête, comme dans la vie, surtout depuis que je venais de revoir le "Da Vinci Code".
Sophie, lovée entre les fesses de Rebecca, continuait son cunnilingus, sa spécialité.
J’observais Sophie quelques secondes, détaillant avec minutie son visage où je décelais toute la laideur de ses traits aussi tirés que cocasses, puis j'ai pensé à autre chose pour me rassurer d’être là.
Sophie a ensuite fait une espèce de grimace en se passant la main dans les cheveux, Rebecca avait enfin joui..., les flots de cyprine donnaient plus de brillance au tailleur Valentino de Sophie...
C'était un moment ou l'atemporalité psychédélique de la mouvance du corps de Rebecca dans l’espace des choses indémodables méritait d’être surlignée....
Je me suis levé, Sophie aussi... et nous sommes descendus du loft vers le garage, laissant Rebecca se remettre de ses émotions sexuelles.
L'aube pointait..., il était 6h46 un matin d'avril.

Sophie s'est installée au volant de sa Ferrari grise, je me suis assis à la place du mort...
Elle a allumé la radio, j'ai de suite reconnu les 3 notes de la mélodie d’un tube.
Sophie a sourit, me spécifiant que ce conglomérat de sons correspondait effectivement à un tube.
- Mais oui, voyons, c’est ce tube dont tout le monde parle...
J'étais soulagé.
J'ai posé ma main sur la cuisse de Sophie, tout semblait aller mieux, l’atmosphère s’était détendue, j'ai déballé un bonbon blanc, petit et rond comme un médicament.
Tout en avalant la douceur, j'ai esquissé un grand sourire jauni par l’héroïne, le café et autres substances dangereuses mais néanmoins agréables.
Sophie, s'est mise à me raconter pourquoi elle avait acheté cette Ferraillerie grotesque, grise de surcroit....
- Moi, franchement, c’est la pub pour les montres Duschmol&co qui m’a fait craquer, tu vois, un peu, t’as une superbe nana en cuissardes, elle traverse une rue ou on voit une boutique Chamel en arrière-plan, genre elle vient d'avoir un orgasme, elle balance ses hanches, ses seins, elle se jette dans une flaque d’eau comme pour se rafraîchir ou pour éprouver le plaisir d’être sale, elle est heureuse, elle est libre, c’est presque un coming-out, puis, incroyable, elle regarde sa montre Duschmol&co et durant ce mouvement des yeux, elle voit une Ferrari, et là c’est le flash : elle se retourne en se griffant les tétons qui viennent de surgir de son kenzo jaune, puis le slogan apparaît : Duschmol&co vous donne l'heure du temps qui passe..., j'étais toute mouillée après avoir vu ça, je me suis immédiatement masturbée !

C’était brillant, j’aurais pu pondre ce concept quand j’étais encore dans le métier, c’est un peu le même principe pour "Da Vinci Code".
Je n’ai jamais voulu lire cette merde, parce que j’avais des œuvres plus importantes à lire en priorité, mais le livre me poursuivait, il me narguait, il apparaissait sur les tables de chevet de mes amis pauvres, à côté d’un volume de Harry Potter, c’était le sujet de conversation pour être branché-connecté avec la foule en liesse, je voulais l’éviter, mais inexorablement, il me revenait en pleine face, telle une évidence irréfutable.
J'ai finalement bouffé "Da Vinci Code" en DVD..., même si j'avais résisté à l’envie d’ouvrir le livre, me tapant Tom Hanks avec sa coupe de cheveux et son maquillage rajeunissant, essayant de me raconter l’histoire d’une chose extrêmement bien vendue, un peu comme ce tube qui criait dans la radio.
J’étais enragé, j’avais envie de tuer Dan Brown, de lui arracher les orteils et de lui insérer dans les yeux.
J'ai demandé à Sophie de s'arrèter le long du trottoir et de me faire une pipe contre un billet que je lui ai tendu presque en tremblant de rage...
Pendant qu'elle s'exécutait, je comptais le nombre de passants qui venaient "zieuter" par la fenêtre..., et voilà que s'est ramené André...
Il était tout le temps en costard Armani, mais il n’était pas golden-boy, c’était juste un serial baiseur.
Il est arrivé, il a tapoté la fenêtre que j'ai ouvert, tandis que Sophie continuait de me fellationer...
Il m'a demandé où il pouvait brancher la batterie de son portable, j'ai pointé du doigt un endroit du tableau de bord, au hasard.
Il a souri en regardant le spectacle...

Après avoir copieusement éjaculé sur Sophie et l'intérieur du pare-brise, nous sommes sortis de la Ferrari pour aller avec André dans un restaurant branché situé à une dizaine de mètres.
Il nous a parlé un peu de son projet de partir au Pérou afin de rencontrer quelques jeunes femmes avec qui il discutait depuis 5 ans sur Meetic et MSN !
Là, il avait pas le temps d’approfondir le sujet, il disait devoir enchaîner des femmes sur internet.
J'étais curieux...
- Tu peux t’expliquer un peu, André..., lui a demandé Sophie !
- Je choisis des mecs comme moi qui connaissent pas mal de femmes, et on s’échange les adresses, parfois je vends mes kits d’adresses MSN et Meetic de gonzesses chaudes sur Ebay, ça finance les restos et les verres que je paie…
C’était un professionnel qui se prenait souvent comme une ligne de coke sur son portable, sur la barre d’espace !
En fait, il m'a montré à quel point il pouvait avoir une vie stressante de golden-boy même en étant chômeur, ça devait être ça le 21ième siècle.
- Regarde là sur mon portable, j’ai 3 Péruviennes qui font strip-tease par webcam, elles sont prêtes à tout pour un séjour chez nous, les riches ! Tu te souviens d'Arthur, combien il est moche ? Et bien il est marié avec une fille du Pérou, je te dis pas la bombe. Elle parle même pas la langue, elle suce et elle avale, c’est tout, le rêve sud-américain quoi..., je l’ai jamais vu aussi heureux... et c’est grâce au web, à Meetic et aux chats MSN... Moi aussi j'ai besoin de ces sites de rencontre payant, mais moi je fais à ma sauce...et ça marche mieux, faut juste le style.
Je prenais des notes.
- Tu sais, dans la vie, rien ne vaut la bonne chaleur d’une chatte humide, après l’emballage autour de la chatte, on finit par s’habituer, c’est variable.
Sacré André...
- Regarde, j’ai un stock de 10 mails standards, ça c’est le mail « premier contact », tu prends, tu copies-colles, j’envoie des tofs, et je personnalise un peu, clic clic, faut que je prenne des notes pour savoir ce qu’elles aiment dans la vie, je parcours les blogs en vitesse, les grosses adorent voir un blog, et j’adapte un peu le mail, regarde là, je mets son prénom, ctrl-v, là je remplace cette ligne par une feinte en rapport à notre dernière discussion dont j’ai un résumé ici qui se fait automatiquement via ce freeware bidon. Hop, je copie colle ce ver de Rimbaud-Verlaine. Elle aime bien les mecs musclés qu’elle dit, vite Google, je lis en vitesse, regarde "Muscle", ça a l’air cool, hop, je colle « je suis muscleux », j’envois l’image agrémentée d’un mais ma gueule bordel, regarde elle me répond par un smile, elle mouille déjà, hop clin d’œil msn customisable bisou inédit 1 euro pas cher.
Son GSM a alors sonné :« YO BABY OK OK OK CIAO CIAO CIAO ».
- Bon, je te laisse, je dois baiser.

André était le prototype du dragueur du futur proche et du présent en fait, il était parfait, il enterrait n’importe quel playboy de discothèque, tout simplement parce qu'il pouvait aménager un horaire, baiser 5 ou 6 filles par jour, espacées partout sur la carte, dans toutes les castes sociales, de 18 à 47 ans, c’était le mâle ultime, il ridiculisait n’importe quel playboy, parce qu’il avait accès à toute la marchandise, à tout le stock mondial, d’un seul clic.
La drague par internet, j'avais noté, c’était vraiment bien.
J'ai remarqué que je pensais tout seul, j'ai remarqué aussi que le restaurant était vide, j'ai remarqué également que le tableau de Van Gogh qui était accroché sur un des murs avait disparu.
Il fallait que j’en parle....
J'ai noté l’anecdote, ainsi que son numéro de téléphone, puis j'ai bu un Mojito contre le bar avec Sophie.
J’en ai bu un deuxième, Sophie aussi.
On a parlé des derniers tubes à la mode, de la cuisine mexicaine, j'ai fait un sourire à la barmaid et j'ai raconté quelques anecdotes de ma chienne de vie à Sophie....
Je lui ai dit qu'après l'autodafé de mon bouquin "Merde aux Cons" par des Juifs extrémistes religieux, je n’avais pas eu trop le choix, j'avais demandé des dommages et intérèts, j’avais gagné mon procès à l’aide d'un avocat génial mais cher.
Tout avait été très difficile, on m’accusait de racisme...
C’est juste après que j’ai commencé à écrire un autre livre : "J'ai été membre de la Zone et j'en suis sorti vivant"..., ça m’a valu un certain succès, j’en ai presque oublié mon ancienne carrière de publiciste visionnaire.
La pub, j’avais raccroché, c’était terminé maintenant, j’adorais ma vie d'antiquaire mondain.

J'ai fais un signe ridicule à la barmaid, plutôt sexy, pour qu’elle nous mette une tournée de Mojito.
Elle nous a servi une chose qui n’avait pas le même goût mais qui était suffisant pour célébrer la situation.
En une émouvante leçon d’optimisme je suis arrivé à convaincre la Barmaid de la validité de ma tentative de coucher ensemble, elle, Sophie et moi....
Sophie était jalouse, ça se voyait à la brillance maléfique de son regard, mais semblait rassasiée.
La Barmaid s’appellait Carla Surli... une bizarrerie !
Elle avait été SDF avant, elle avait participé à Popstar, j’avais du mal à la croire.
- J’ai été arrêtée au premier casting..., être SDF c’était plus dur que Popstar, c’était éprouvant et pointilleux Popstar.
Elle m'a fait écouter un mp3 à partir de son gsm où elle chantait du Eiffel 65.
J’ai affiché un sourire monochrome, expliquant que j’étais célèbre avant d’arrêter et de me rendre compte que c’était une manipulation capitaliste.
D’une beauté sensible et envoûtante, Carla Surli avait tenté par tous les moyens d’accéder à la célébrité.
Cela n’arriva jamais.
Je lui ai promis que sa beauté méritait d’atteindre les sommets, elle a rougit comme une langouste, et devant plusieurs témoins, je jure que l’humiliation de la Popstar ne se reproduira plus jamais, un nouveau chapitre de la beauté féminine allait bientôt s’ouvrir.
On a bu cul sec un nouveau Mojito qui se trouvait là par hasard et on est allé s’écrouler dans une banquette. J’ai reconnu un ami de mon banquier dans la foule à l’horizon, j'ai salué de loin, pas de réponse, un inconnu gay m'a fait un clin d’œil, je lui ai répondu par un majeur.
Je me suis alors souvenu que demain je devais aller chez mon carrossier, je l'ai dit à Sophie qui a fait mine de comprendre avant de se retourner et de parler à un beau métis musclé mais avec une sale gueule.
J'ai gobé une pilule qui était au fond d’une poche, puis j'ai fermé les yeux...

Un nabot s’est avancé vers moi alors que j’avais mes doigts plantés en plein dans la chatte de Carla Surli toute moelleuse.
- Je suis Bulgaire, je me nomme Nikolaï Sarkovitch, je suis avocat et bio-physicien quantique, spécialisé en épistémologie épique, pour être précis.
Quoi ?..., je lui ai demandé.
Je me suis rendu compte que mon majeur était maintenant planté dans l’anus de Carla Surli.
- Vous êtes celui que je cherche, vous êtes le fameux et fumeux Quelqu'un, l’auteur de quinze livres et également de milliers d'articles dans "La Zone", dont un sur les systèmes sémiotiques dans les symboles de la Renaissance des matériaux…
Exactement mec, et là je suis occupé…, ais-je répondu, remarquant que mon doigt branlait le vide !
Carla Surli s’était levée pour tituber vers le bar.
J'ai poussé un gémissement sourd de frustration, poussant un marmonnement interrogatif, ce type était un dingue.
- Je viens de recevoir un message de Dieu et j'ai besoin d’un spécialiste en communication. Le mois précédent, une danseuse de cabaret de Varsovie m'a promis la nuit d’amour de sa vie si je prenais l’avion pour authentifier le signe de croix qui venait d’apparaître sur la planche de mon WC, j'ai vu mon destin au fond de la cuvette, je serais Président....
Comment saviez-vous que j'étais ici ?... ais-je marmonné.
- Je suis sans cesse sur votre site. Le site de votre bouquin. Il faut que je vous voie plus longuement. Je vous paierai...Je vous paierai bien.
C’est à ce moment là que Carla Surli est revenue s’asseoir sur mes genoux, puis je me suis endormi.

J'étais nerveux, j’avais l’impression d’avoir laissé les taques de la cuisinière allumées.
- Illuminati, a-t-il balbutié, le coeur battant à tout rompre.
Ce n'était quand même pas...
D’un mouvement lent, appréhendant ce que j'allais découvrir, j'ai fait pivoter mes mains à 80 degrés.
Il en a eu le souffle coupé, à peu près comme s’il venait de se prendre une voiture en pleine poitrine dans GTA et qu’il venait de perdre du même coup la vie et toute envie de continuer une partie.
- Opus Déï, a-t-il répèté dans un murmure.
J’ai alors entendu Carla Surli se repoudrer le nez derrière moi.
- Je crois qu’il nous reste une chance de sauver l'humanité grâce aux membres de "La Zone", présentez moi, faites-moi accéder à ce site....
Je massais les épaules de Sophie, elle pleurait, j'écumais.
Je me suis réveillé dans le siège passager de la Ferrari, Sophie conduisait comme une folle.
A la radio il y avait Justin Timberlake qui chantait.
- Il y a une dichotomie flagrante entre la voix de ce minable et la météo actuelle.
Pardon ?
- Coupe moi cette merde s’il te plait.
J’ai exécuté l'ordre, et me trompant de bouton, on a droit à une jeune lolita qui chantait l’amour.
J’en avais produit des petites connes à une époque, ce qui était bien avec ces filles c’est qu’elles ne mentaient pas, l’art ne les intéressait pas, elles voulaient la gloire et moi le fric, on avait tout pour s’entendre. On m’avait un soir d'orgie, demandé si j’avais fait comme René avec Céline Dion..., j’ai répondu que ça m’était arrivé et que je n’en avais pas honte ; si c’était pas moi, c’était un autre... et inutile de tenter de la raisonner la jeune fleur.
La lolita veut être applaudie par un public inconnu et invisible afin d’être baisée aimée par un homme un jour, moi.
On va t'on ? ais-je demandé à Sophie...
- On va voir une paléontologue pour identifier le symbole équestre préféré du calife de Bagdad mis à sac lors de la quatrième croisade de Michel IX.
Je n'avais rien compris, mais j'ai laissé faire...
- Au passage, on espère trouver le mythique royaume du prêtre Jean et conclure avec lui une alliance contre les Ottomans... connard... tu crois à ces conneries, toi, le grand Quelqu'un ?.
Parfait, t’es à fond dedans, continue, file moi l’allume-cigare ou un briquet ou une allumette ou deux morceaux de silex… ais-je marmoné, vexé !

J’avais l’impression que Sophie se f... de moi, j’avais l’impression qu’il se tramait quelque chose derrière ses élucubrations vaseuses, elle me manipulait, elle tentait de m’embrumer l’esprit par ses vulgarités vigoureuses camouflées sous des kaléidoscopes métaphoriques de mauvais goût.
Je ne voyais toutefois pas en quoi cela pouvait infléchir mon destin dans telle ou telle direction, je contrôlais parfaitement l’espace et la situation, elle me conduisait vers mon destin, même si on pouvait croire que je gèrais totalement la scène en réclamant un feu...
André m’avait déjà gratifié de conseils cruciaux dans ma vie.
Il m’avait convaincu par exemple d’une chose incroyable, on pouvait vivre comme un roi avec des allocations de chômage, il suffisait de changer de pays.
- Une allocation de chômage c’est cinq salaires mensuels moyens au Pérou, m'affirmait-il sans rire ! J’en ferais des copulations au Pérou, sur les plages. Elles sont bien entretenues là bas en plus, tout y est calme, tous les vieux bourgeois sont partis, il n’y a plus que de jeunes femmes dotées d’un inexplicable orgueil sud-américain mais d’une générosité sans équivalent imaginable avec celle des européens restés en occident, comme si le bon air débloquait les facultés reproductrices...
La situation était tendue.
Mais à part ça, ça allait, sauf qu'il faisait chaud.
Comment survivre à cette folie ?
A la radio, un rappeur criait pour expliquer que : s’il était chauve, ce n’était pas la faute à tondeuse mais à la société...
J'ai jetté un œil par la fenêtre, on roulait sur un trottoir et je sentais sous les roues, un maximum d’os se briser.
Le son de l'autoradio couvrait le carnage.

J’étais comme transporté fugacement autre part, un sentiment croissait en moi, une existence qui me conduisait au-delà des limites connues, je pouvais en étudier une image quelque peu précise grâce aux très authentiques sensations qui émergeaient en mon sein et accessoirement par les mouvements se succédant sur l'écran du GPS Philips.
Je pensais à un truc beau pour changer, à un papillon noir, semblable à un automate grossier, qui s’envolait portant sur ses grandes ailes gluantes les dernières bribes de sensations qui me rattachaient à un sentiment de liberté, il gueulait en langue odieuse des versets incompréhensibles.
Il faudra m'offrir une sépulture décente... furent mes paroles lorsqu'une odeur de cramé commença à envahir l'habitacle...
Paniquée, Sophie fit alors l'exact inverse de ce qu'il eut fallu faire...
La voiture est d'abord partie en crabe...
- Y a plus de freins, merde, c'est quoi c'te bagnole, je viens de payer 10.000 euros pour un grand entretien, merde... se mit à hurler Sophie !
J’observais en silence la calcination de la Ferraillerie en attente qu'elle explose....
Je devais mener à terme la dernière bataille décisive de ma vie, sauver Quelqu'un, c'est à dire moi-même des griffes de Vasco de Gama et de son empire Ottoman grâce aux indices trouvés par Nicolaï Sarkovitch grâce à ses mains marquées par Satan personnifié par l’Opus Déï.
Il fallait que je sorte de cette merde avant que la Ferrari explose.
Après être partie en crabe, elle faisait la toupie Péruvienne...
C'était un coup du sort... ou alors les Raëliens, Dieu lui-même, ou alors un coup des Juifs...
Le champ à ma droite était immense mais à l’horizon je pouvais deviner une sorte de maison en bois.
J'ai alors entendu un bruit caractéristique, celui d'une petite explosion...
La Ferrari, en bout de course, s'était simultanément enfin arrètée...
Tout l'arrière était en feu.

En apparence, je devais avoir l’air con en sortant de cette Ferraillerie en flammes, mais j'avais une parfaite clarté d’esprit.
Aussi, passé le bref instant du bonheur d'être encore vivant, j'étais maintenant prêt à affronter d'autres hostilités qui m’attendaient dans la maison de l’horizon qui était, de toute évidence, le lieu où allait converger toutes les clés de l’énigme dans laquelle j'étais plongé malgré moi ; me précipitant droit vers l’horreur, mais je sentais que le destin m’avait désigné.
J’ai ouvert la porte.
La pièce était remplie de peintures d'Enzo Ferrari.
Passé le choc psychologique de cette vision de cauchemar, j'ai repris mon souffle et j'ai avancé d’un pas à la fois ferme et souple vers l’escalier qui devait mener au sommet de la tour.
J’agitais mes pensées pour faire fuir les mauvais esprits.
Toutes les peintures représentant Enzo Ferrari étaient identiques, je voyait aussi quelques natures mortes à l'huile ainsi que des aquarelles moches signées Enzo..., j’y décelais le caractère outrancier des opinions religieuses de cet homme.
La révolte grondait en moi... et je montais les escaliers, ça sentait le sexe.
Je repensais aux effluves de bonheur émanant des contractions des muscles fessiers d’une ancienne partenaire, les tractions de son bassin se muant avec une vivacité extraordinaire en pompe redoutable...
Une érection s’enclencha dans mon pantalon, le genre qui transforme tout homme en bête lubrique et redoutable, en animal hermétique à toute forme d’intelligence, en mâle en rut.
Je constatais rapidement que cette réaction s’était enclenchée grâce aux "jouissements" qui émanaient du sommet de l’escalier.

J’arrivais à l’étage, devant moi il y avait un grand lit King Size au milieu d’une pièce plutôt décorée, tendance déco Alessi.
Le lit avait l’air coiffé d’un très bon matelas.
Je devinais un sommier à inclinaisons multiples, réglables mécaniquement, ce qui est plus polyvalent et plus facile d’emploi, mais la mobilité n’a pas de réelle influence sur le confort du couchage.
Sur ce point, le choix du matelas est bien plus important que celui du sommier.
Sommier et matelas doivent être également bien assortis.
Et ici, sûr et certain, c’était le cas.
Lorsqu’on sait que l’être humain passe près d’un tiers de sa vie à dormir et donc dans son lit, il devient important d’accorder le maximum d’importance à la literie et de pouvoir bénéficier du meilleur des conforts.
Un matelas ayant une durée de vie se situant entre 5 ans et 10 ans, lorsqu’il faut le changer, chacun de nous devrait opter pour une bonne qualité, essentielle dans un domaine vital pour le métabolisme humain, le bien être et l’équilibre : le sommeil.
La personne qui habitait ici avait bon goût, elle avait choisi un matelas Butlex.
Sur le lit, il y avait le nabot Bulgaire qui m'avait accosté dans le restaurant branché... et Carla Surli, les deux en train de s'aimer baiser....
Carla s’exclama en se recouvrant la chatte avec un bout de drap égaré :
- Ce n’est pas ce que tu crois… je… c'est un patron de pub, un illuminé qui nous a présenté après que tu es reparti avec Sophie, il m'a dit qu'il voulait sauver le monde et devenir Président...
Le Bulgaire baissa son regard et regarda son braquemart devenu mou.
Tu mourras sans talent ! ais-je dit en le pointant du doigt..
J'ai lancé quelques billets à Carla Surli en lui disant : vas t’acheter une guitare !... et je m’en suis allé en prince.

Toute tentative d’agir restait à l’état de pures anticipations potentielles, en réalité, j’étais comme une taupe à attendre que les choses s’arrêtent subitement.
A la sortie du royaume des morts, m’attendait Sophie au milieu du champ, je l’ai enfourchée, baisée... j'étais comme fou !
Ma vie aventureuse débutait à présent, grâce à ce nabot Bulgaire, tout prenait forme enfin !
J'ai jeté un regard vers le ciel et j'ai pensé vraiment fort à tout l’amour que j'allais offrir au monde, toutes mes pensées secrètes et interdites comme des crimes aussi inexprimables que la beauté d'un coucher de soleil en pleine tempête...

Titre: Re : Tri sélectif : Quelqu'un
Posté par: nihil le mai 07, 2008, 12:12:15
Enzo 2 ...
Posté le 28/04/2008
par Quelqu un


Les textes de Samforce cultivent la dérision dans la déraison.
Sur base d'un de ces textes, particulièrement caricatural, j'ai voulu démontrer qu'avec un peu d'audace on pouvait en faire un pamphlet envers diverses grandes icônes de notre société pourrie...
En ce cas : Ferrari !
Ceci est la seconde partie...

En temps que chercheur en humour computationnel déprimé, je me retrouve souvent embarqué dans des aventures débilitantes où je n'apprends strictement rien de neuf sur moi-même mais où mes sens sont mis en éveil...
C'est dans ces conditions, précaires, que j'ai alors : le Sens de l’Humeur...

Je voyais flou.
Il faisait trop blanc, mais je pouvais quand même palper l’ambiance.
Toutes les rues étaient emplies de Ferrari Enzo...
Il fallait me concentrer.
Je sentais comme une absurdité.
J’étais en contact avec Enzo, c'était télépathique, je le sentais là près de moi, j'ai bombé le torse, serré les fesses et présenté aux gardes-chiourmes postés à l'entrée, l'invitation Ferrari officielle que je tenais fermement de ma main gauche, un sourire écarlate... rt je suis entré dans le temple.
Je ne me souviens plus exactement du nom de la ville ni même du pays, sauf que c'était Maranello en Italie (mais ne le répétez à personne), mais j'y étais..., c'était le début d’un long week-end que je comptais consacrer à la présentation officielle de la Ferrari Enzo pour en faire un reportage non-officiel déjanté...
Je pensais rédiger mon article assassin sous le biais d'une thèse y mélant subtilement les méta heuristiques appliquées... à la théorie du non-sens... et ce, à usage du gratin mondial...
C’était gigantesque ici, des immeubles jaunâtres avec des affichettes Ferrari collées aux fenêtres, partout des banderoles Ferrari, des drapeaux Ferrari, ça sentait bon la connerie, le ciel était même bleu !

Les filles étaient d’une beauté infernale, j'attendais déjà impatiemment la petite sauterie de ce soir, il devait sûrement y avoir ici des Ferraristes mignonnes, des "Tiffosies" studentes surchauffées à blanc.
J’étais très visible dans le décor sous mon camouflage burlesque de vieux baroudeur déjanté car j'étais le seul, oui le SEUL à ne pas porter de veste Ferrari, de casquette Ferrari et de porte-clés Ferrari (comme il faisait beau temps, personne n'avait de parapluie Ferrari)...
J’avais demandé des conseils vestimentaires à une jeune amie coiffeuse trendy tendance qui possédait une Ferrari 308GTB..., je voulais quelque chose qui illustre la confusion propre à mon personnage déjanté saupoudré par un soupçon de plénitude propre aux adeptes de l’avant-gardisme mondain..., on en était arrivé à marier une veste Louis Vuitton élimée du plus bel effet, avec un pantalon Carhatt à poches multiples et un t-shirt noir..., on m'aurait presque confondu avec Indiana-John-Jones-d'jeune....
Dans ce milieu pourri ou le fric est la norme, je me devais de défendre ma position de créatif rebelle, pour rester en accord avec moi-même... et, surtout diffuser via quelques cartes de visite menant à "la Zone" ou je pensais publier un pamphlet capable de changer la face cachée du monde...
On pourrait me reprocher, entre autres mesquineries, de vouloir, de la sorte, manipuler les cerveaux de la jeunesse qui se croit éternelle, malléable, souple, encore flexible aux nouvelles idées... et effectivement, cela n’a pas manqué de soulever une brûlante polémique...
Mais, au fond, faire chier les cons et particulièrement les Tiffosis et les Ferraristes, c’est mon loisir préféré...
Tout était dans la démesure autour de moi, un service de sécurité sur le qui-vive, des structures postmodernes qui semblaient toucher les cieux.
Les indigènes locaux étaient d’un autre monde, d’un meilleur des mondes, des types en combinaisons hi-tech rouges Ferrari, ça brillait, j’ai même cru apercevoir un pilote de F1 célèbre, folâtrant au détour d’une brunette.
La haute élite des cimes était ici réunie pour une grande sauterie mondialisée.
Je n’en croyais pas mes yeux.

Malgré ma réputation d’excentrique à l’humeur éternellement joviale, d’homme au sourire éternellement figé, au point que j’aurais sans doute pu être engagé comme doublure de Georges Cloney, il n’y avait pas l’ombre d’un doute, j’étais sur le point de participer à un évènement subliminal, la présentation du Graal, au point tel que son appellation était celle du Maître, le Commendatore... Enzo Ferrari !
Son héritier était vieux mais encore souriant.
La fête battait son plein, je m’étais empiffré de petits fours, de champagne et de vodka-melon.
J'ai aussi pris quelques extasy avec d'autres Ferraristes illuminés, on se marrait comme des abrutis.
J’ai rajouté un peu de kétamine dans ma portion de gâteau chocolaté.
Certaines demoiselles avaient sorties leurs plus belles tenues.
Au milieu de la foule trônait une Enzo toute rouge de honte...
Un loustic ressemblant à un personnage connu comme étant le directeur du service course, mimait formellement son personnage que personne ne regardait..., le spectacle était plus dans la foule, on pouvait y observer des choses formidables, les jeunettes contre les vieux, les philosophes journalistiques contre les mathématiciens du département Formule Uno, les Tiffosis dévisageant le croupion des filles, un magma social en ébullition, de la luxure Ferraresque, des tenues qui n’allaient être portées qu’une fois, de la bouffe destinée aux poubelles..., du caviar à la louche pour les cochons de payants...

Une truculente petite mélodie vagabondait dans la pièce, elle rythmait mon appétit exponentiellement grandissant.
Quand un inconnu est venu m'accoster...
On a discuté rapidement de la théorie de Charles Gruner (La théorie de la Supériorité, 1997), en faisant de grands beaux gestes d’ornementation, étalant nos connaissances respectives
- On peut poser trois propriétés fondamentales à la notion d’humour..., premièrement, chaque situation humoristique a un perdant et un gagnant, deuxièmement, l’incongru, l’ironie, sont toujours présent dans une situation humoristique, troisièmement, l’humour requiert un élément de surprise... m'a-t-il dit en citant mes meilleurs articles.
- Dans cette théorie, ais-je répondu, je prend comme hypothèse que l’humour est une forme de compétition, le rire étant l’expression d’une gloire soudaine et éphémère…
- D’autres que vous ont dressé une théorie de l’humour d’après les conceptions Freudiennes, l’humour servant alors à relâcher une tension psychique…
Nous hypnotisions l'assistance.
Cet inconnu m’a dit qu’il était très sérieux étant jeune, j’ai eu du mal à l’imaginer sérieux.
Il avait étudié la bioéthique, mais rapidement il en avait eu marre, il trouvait que ce n’était qu’un cas isolé d’un plus vaste problème.
Il a commencé à étudier le posthumanisme, puis il a eu sa période scientologue, il a alors commencé à étudier la physique quantique et la théorie de l’information.
Il a pour cela, troqué ses ouvrages de Kant contre des traités de mathématique.
Après, je ne sais plus quel dédale de connaissance il a traversé, mais il s’est retrouvé à programmer des intelligences artificielles qui généraient des équations et c'est l'une d'entre-elle qui a généré l'Enzo...

Grand homme que voilà, légèrement sur le déclin, mais malgré tout attachant d'avoir été le générateur du Graal Ferraresque absolu...
- Mais quel est le pourquoi du comment de cette affaire..., lui ais-je rétorqué, certain que je tenais là le personnage inconnu de toutes et tous et qui risquait de rester dans l'ombre de Maranello...
- La Ferrari Enzo est le fleuron de Ferrari. Elle est pourvue d'un moteur V12 de 660 chevaux, et en tant que son géniteur, je me suis inspiré de l'univers de la Formule 1 pour cibler un maximum de Tiffosis hyper richissimes sensibles à acquérir à prix d'or une Ferrari portant le nom d'Enzo...
- Ahhhhh, fichtre... ais-je rétorqué, mais c'est une arnaque planétaire, un coup génial qu'aurait aimé Enzo en personne, lui qui n'avait pas son pareil pour entartiner jusqu'à ses plus proches amis...
- Ouiiiiii, un coup fabuleux, et rentable..., le prix de presque 700.000 euros hors taxes n'a pas été calculé en fonction d'un coût et d'une marge bénéficiaire logique, mais en fonction de ce que les méga-riches pouvaient accepter payer pour avoir "Enzo"..., y compris sa photo dans un cadre... Cette affaire devait quand même être capable d'une vitesse maximum de presque 400 km/h....
- Vous avez du jouir en le mettant en fabrication ?
- Sans arrèt, tout le monde était hilare..., la production est prévue à 349 exemplaires officiellement, mais comme pour la F-40, nous n'avons aucune limite, c'est une série limitée-illimitée, au départ on va la vendre 675.000 euros hors taxes pour appâter tout le monde, puis quelques amis journalistes vont faire des comparaisons avec la Bugatti Veyron, affirmant que ce n'est quand même qu'une Volkswagen de luxe..., qu'elle chauffe du cul et vaut 1 million d'euros... A ce moment, nous sortirons une évolution à 1 million d'euros, suivie d'une version exclusive à 1,500.000 millions d'euros, pourquoi se priver...
- En plus elle est en plastique, elle doit pas vous coûter des masses d'euros !
- Pourquoi se priverait-on d'un bénéfice de 700.000 euros par voitures vendues ? Il s'agit pour nous d'entretenir la rareté de ce modèle, pour lui conférer une exclusivité appréciée à ce niveau de gamme et lui conserver une demande élevée en occasion. Par exemple le prix de ce véhicule sur le marché de l'occasion sera d'environ 750.000 € contre 675.000 € neuf au départ..., hors taxes, toujours !
- C'est génial, un coup fourré de première classe, mais comment ferez-vous ?
- Facile, nous ne vendrons les Enzo qu'avec un contrat qui interdit à nos clients acheteurs de revendre cette voiture directement..., ils ne pourront la revendre que par notre intermédiaire, et nous avons déjà fixé les prix...
- Je suis sans voix, là...!
- Ferrari propose régulièrement aux amateurs fortunés des voitures qui sont censées rassembler en un seul modèle toutes les dernières connaissances techniques et technologiques de la marque. La Enzo, dessinée par Pininfarina, est une synthèse entre la technologie et le design directement déclinés des F1 de la scuderia Ferrari.... tel est le slogan officiel !
- Ca va être un succès planétaire !
- Ouiiiiii !

Tous les goûts se mélangeaient dans ma bouche, je voulais tout goûter, j’avais l’air d’un affamé..., pendant ce temps, les drogues faisaient leur petit besogne rituelle..., rapidement, j’étais dans un autre monde, sur le toit du monde, c’est à ce moment précis que je suis tombé au pied de Carla Surli que j'avais rencontré lors d'une autre de les aventures Ferraresques..., elle était toujours aussi appétissante.
J’étais assis dans un flot enchanteur de soleil, loin de l’hystérie de ce sommet de l’humour.
Le sol était recouvert par une fine couche de gazon artificiel, parfois des fissures laissent entrevoir le vide abyssal de la connerie humaine, l'usine ou se déroulait se foutoir gigantesque, était un bâtiment privilégiant une non-esthétique à une non-fonctionnalité, je le trouvais intéressant conceptuellement, mais pas assez chaleureux dans sa mise en oeuvre.
A ma droite, un jeune homme mal rasé fumait d’un air concentré, le regard vitreux, à ma gauche : Carla Surli.
Je lui ai demandé comment allait Nikolaï Sarkovitch et comment est-ce qu’elle était apparue en chair et en os à mes cotés alors qu’elle n’était pour moi qu’une érection il y a encore à peine quelques minutes.
Son silence m’a convaincu de la futilité de la question.
Elle fixait l’horizon, son horizon, qui devait être l’immeuble d’en face, miroir du sien..., puis elle s'est mise à me parler de l’activisme au 21 ième siècle, ou plutôt m'a récité une conversation qu’elle avait sans doute déjà eue avec d’autres gens, mais je n’étais pas dupe.
Ses mots - les marginaux du système dégagent de l’énergie… génèrent plus d’informations que le citoyen consommateur passif… contribuent à la normalisation de la rébellion … peuvent être considérés comme des activistes du système qu’ils combattent … regardez ce pauvre Kurt Cobain..., volaient dans l’air..., les fréquences de sa voix faisaient vibrer mes tympans et ça s’arrêtait là en fait, les signaux se perdaient quelque part dans mes os pour ne jamais subir une quelconque interprétation de mes réseaux neuronaux.
Je fixais sa tenue très hype et ses cheveux faussement décoiffés brillants, ses seins aussi...

C'était une fausse-branchée qui devait passer un temps incroyable à calculer son look, en s’informant sans cesse des dernières modes..., sa façon d'aborder la science était d’ailleurs identique ; elle ne me parlait que du dernier article de la dernière théorie à la mode, ses péroraisons n’étaient qu’un collage grossier des tendances nouvelles qu’elle défendait avec une attitude trahissant un peu son obsession d’être toujours à la pointe, son obsession de la jeunesse éternelle, elle n’arrêtait pas de se moquer des vieux, disant qu’ils piquaient l’argent des jeunes avec leur pension, mais que bientôt, grâce aux progrès de la science, et à Nikolaï Sarkovitch, on les ferait travailler jusqu’au dernier souffle, ces sales profiteurs, ces sales vieux...
L’homme de droite qui était de gauche..., s’est levé soudainement et s'est mis à marcher en équilibre sur la bordure en rigolant, il tirait frénétiquement sur son joint, il nous a regardé, puis d’un rire nerveux a dérapé dans le vide.
Plutôt interloqué, Carla Surli et moi on s’est approché du trottoir pour observer l’étendue des dégâts.
Le fumeur gisait 15 cms plus bas que le haut du trottoir, il avait encore quelques convulsions pendant que se répandait sur la route une marre de sang rouge Ferrari..., en se concentrant on pouvait même entendre des espèces de couinement étouffés ; c’était comme dans les jeux vidéos mais en moins beau.
- Et oui, ces gens qui paraissent heureux mais qui au fond d’eux sont si tristes... dit Carla Surli d’un air calme.
J’ai levé un sourcil et j’ai enchaîné : Il devait être déprimé de vous avoir entendue, quoiqu'il semblait malheureux dès le départ..., maintenant faisons attention de ne pas mourir à notre tour.
La tâche s’annonçait plus ardue que prévue, la structure du temps qui passe se disloquait maintenant dans l’espace, en rythme, sur une symphonie spectrale stochastique.
Oui, le temps se disloquait.

J’étais affalé, sans ma ceinture, sur le siège arrière d’une Lancia, légèrement assez drogué.
Carla Surli conduisait à toute vitesse dans les petites rues, on pouvait mourir à n’importe quel instant, ça m’excitait..., la douce musique de "Quelqu'un m'a dit..." rendait la scène particulièrement décalée.
On a terminé chez elle.
On a rigolé grassement, on s’est moqué de karl Lagerfeld et de la Ferrari Enzo qu'elle trouvait grotesque, puis on a décidé de faire l’amour.
Elle s’est injectée par le nez son PT141, j’ai gobé mon Viagra.
Elle n’en pouvait plus, au niveau du clitoris, l’afflux sanguin augmentait inexorablement, les glandes s’activaient plus que jamais, sa vulve se gorgeait de sang, elle se lubrifiait, ses organes génitaux étaient maintenant un volcan en pleine éruption, son désir était maximal, elle allait m’avaler tout entier, elle me sollicitait de toute part, ses tétons pointaient en ma direction.
De mon côte, j'étais en érection impériale, le genre que je n’arrive plus à avoir naturellement depuis que j’ai réalisé tous mes fantasmes.
La chimie était en marche.
Les rythmes électroniques coulissaient dans l’espace air-climatisé, rebondissaient contre les chaises synthétiques, le cuir synthétique, les imitations de peintures célèbres, l’ordinateur branché sur une simulation de vie, les restes de ces bonbons aux édulcorants de kiwi, je prenais mon pied, je manipulais mon plaisir dans ce monde artificiel, heureux de ma condition...
Que les bombes les plus atomiques déferlaient dans le désert, que de quintuples tsunamis éradiquaient toutes les îles, que la famine s’abattait dans toutes les campagnes et que 349 gogos particulièrement cons et pédants allaient acheter chacun une Enzo en plastique..., je m’en foutais, il me fallait me laisser consommer mon plaisir, maintenant, mon plaisir immédiat, à court terme, mon moment de gloire personnel que j'écrirai sur mon site, mais ça elle ne le savait pas encore !
Sa peau était douce, mes doigts électriques.
Tout cela n'était-il que subjectivité ?

Le temps se disloquait...
- Vous devenez philosophe ? m'a t'elle dit après l'amour...c'est bien de philosopher, ça aide à philosopher...
- Je suis philosophe lorsque j'ai du temps à perdre, ce qui me fait philosopher sur le temps qui n'est donc pas perdu..., alors que je le cherche... et que j'en ai à perdre !
- Mais s'il n'est pas perdu et que vous le cherchez quand même, c'est que vous perdez votre temps à chercher le temps non perdu pendant que je perd du temps....
- Me faudrait-il ne plus perdre du temps à en chercher puisqu'il n'est pas perdu ?
- Le pire, c'est qu'en cherchant plus de temps, on en perd, alors qu'en en cherchant pas on n'en trouve pas, mais on n'en perd pas à en chercher...
- Beaucoup de gens demandent qu'on leur laisse plus de temps... mais lorsqu'on leur en donne, ils ne savent pas quoi en faire et donc perdent leur temps et également celui qu'on leur a donné. Or ce temps doit venir de quelque part...
- Serait-ce pour cela que certains finissent par prendre leur temps, qui est à eux, ce qui donc absurde, et à force de prendre leur temps, simultanément, ils font perdre le temps des autres... Et qui le ramasse ?
- L'univers est rempli de temps perdu que personne ne prend le temps de prendre pour l'offrir à ceux qui n'ont plus le temps... De plus le temps passe et on ne fait que passer dans le temps..., sans oublier qu'il y a le temps d'avant et le temps présent..., certais disent aussi qu'il y a un temps futur, mais c'est sans nul doute le temps composé d'une conjugaison de facteurs intemporels... Ce qui m'amène dans le temps à considérer l'intemporalité du temps qui passe !
- J'en conclus qu'une perte de temps présent est possible mais pas une perte de temps futur, ce serait du temps passé pour rien que d'en rechercher un temps fort...
- Bon, le temps change, le temps se déglingue, je n'ai plus le temps d'en chercher, le temps est venu de chercher un autre temps...., le temps est pourri ici mais il fait beau temps ailleurs...
- Si j'ai le temps je dois m'acheter des comprimés pour les maux de tête...
- Il est temps d'en finir, le temps passe et je ne vois plus le temps ou je pourrais recommencer à philosopher du temps perdu... J'ai pris un peu de votre temps, je vais essayer de ne pas le perdre en monnayant le temps que je passe à en chercher, le temps est venu de ne plus en perdre...
- Je n'ai plus le temps moi-même, mais je ne sais comment gagner du temps en le faisant perdre aux autres...
- A temps partiel ou à temps plein, pour supprimer les temps creux, dans l'air du temps... qui ne fait que passer ?... Merci de prendre le temps de me répondre quand vous aurez le temps...
Je suis parti, une lente remontée du temps passé...
L'Enzo est d'un autre temps, le temps des conneries..., il est temps de passer à autre chose !

 
Titre: Re : Tri sélectif : Quelqu'un
Posté par: 400asa le mai 07, 2008, 18:29:29
J'ai pas envie, là.
Titre: Re : Tri sélectif : Quelqu'un
Posté par: Narak le mai 08, 2008, 14:25:42
Je ne voudrais pas avoir d'en rajouter sur Quelqu'un qui est déjà officiellement con, mais je me pose une légère question sur le texte " Je deviens Zonard " qui en plus d'être mauvais flirte avec les grosses conneries racistes qu'on peut entendre sur les arabes, à base de vannes sur Rachida Dati son père et sa grand mère. (pourraves d'ailleurs les vannes.). C'est pas que ça me choque, mais l'humour PMU mérite pas une page web dédiée.

Je vire le texte, ce mec me fatigue.

Ouais, je suis partial, je suis un censeur, je suis le mal, je suis Kim Jong Il, tout ça... Le premier qui gueule je le traite de hippie rose.
Titre: Re : Tri sélectif : Quelqu'un
Posté par: Hag le mai 08, 2008, 14:45:57
Non, t'as bien raison.
Titre: Re : Tri sélectif : Quelqu'un
Posté par: Glaüx le mai 08, 2008, 15:20:39
Je me souviens plus du texte, je me souviens juste avoir eu une réaction du type "putain mais..." à la lecture d'un truc piteux sur Dati, ouais. En l'absence de souvenirs nets, je considère que ce texte n'a jamais existé, ni son effacement, et par conséquent Narak est un branleur qu'a rin foutu, comme à son habitude.
Titre: Re : Re : Tri sélectif : Quelqu'un
Posté par: Glaüx le mai 19, 2008, 02:04:17
par contre, aussi grande gueule que tu feins de l'être, tu sais que toutes et tous rêvent d'accéder à une publication autre que zonarde ou pour compte d'auteur...



Non.
Titre: Re : Re : Tri sélectif : Quelqu'un
Posté par: Le Duc le mai 19, 2008, 18:04:15
Quelqu'un est parti...

Champagne !
Titre: Re : Re : Re : Tri sélectif : Quelqu'un
Posté par: Aelez le mai 19, 2008, 18:05:50
par contre, aussi grande gueule que tu feins de l'être, tu sais que toutes et tous rêvent d'accéder à une publication autre que zonarde ou pour compte d'auteur...



Non.

C'est le mot que je cherchais.
Titre: Re : Tri sélectif : Quelqu'un
Posté par: Narak le mai 19, 2008, 21:34:49
J'ai rien compris, mais je confirme je suis un lâââââche. Et un nazi aussi
Titre: Re : Re : Tri sélectif : Quelqu'un
Posté par: Hag le mai 19, 2008, 21:53:12
Dommage, tu ne m'atteins pas

Très crédible quand on part en laissant une lettre d'insulte longue comme le bras.
Titre: Re : Tri sélectif : Quelqu'un
Posté par: -Nico le mai 19, 2008, 22:51:43
ou cmb