Sujet : Maîtrise de l'environnement et risques sanitaires.
Réponse : "Comme le montre Don DeLillo dans Outremonde, c'est du fait de l'amoncellement des déchets dans l'environnement où vivent les hommes que la société s'est constituée, organisée, pour peu à peu se détruire. On peut donc émettre l'hypothèse que la maîtrise de l'environnement s'est faite en réaction aux risques sanitaires crées par l'homme lui-même. L'homme étant un déchet potentiel et éternel tant qu'il existe, celui-ci tente de survivre et d'organiser cette existence brève, douloureuse pour lui - devant supporter son corps maladif et l'intrusion constante dans sa vie de ses congénères - comme pour l'environnement, subissant cet ordre de parasites qu'est la société des hommes. Montagne de déchets ne s'érodant jamais, s'élevant toujours, admirons la gloire piteuse de l'homme, maître de l'environnement et de son système de santé, infrastructures tentant d'insuffler un peu de vie en chacun, mais qui échouent par la bêtise des politiques et la crasse des bourgeois. Plus qu'une maîtrise de l'environnement, réalisée ou sur le point de l'être, l'homme semble accomplir une maîtrise de la mort, qu'il tente d'oublier. Mais la mort est là, toujours, suintant de ses pores la bile de la souffrance continuelle de ce vermisseau humain... En effaçant la mort, l'homme défait la vie et se supprime : n'est-ce pas là l'ultime beauté de la géographie, qui permet d'observer cette destruction en cours à grands coups de sublimes statistiques et de graphiques aux couleurs chatoyantes ? Pauvre géographe, toi qui agis pour révéler la vérité de la chute de l'homme en pleine ascension : le monde t'oubliera.
Et sur ces mots, l'homme de vertu disparaît.
Au revoir."
Comment pensez-vous pouvoir améliorer mon raisonnement ? Toutes suggestions acceptées.
Réponse : "Comme le montre Don DeLillo dans Outremonde, c'est du fait de l'amoncellement des déchets dans l'environnement où vivent les hommes que la société s'est constituée, organisée, pour peu à peu se détruire. On peut donc émettre l'hypothèse que la maîtrise de l'environnement s'est faite en réaction aux risques sanitaires crées par l'homme lui-même. L'homme étant un déchet potentiel et éternel tant qu'il existe, celui-ci tente de survivre et d'organiser cette existence brève, douloureuse pour lui - devant supporter son corps maladif et l'intrusion constante dans sa vie de ses congénères - comme pour l'environnement, subissant cet ordre de parasites qu'est la société des hommes. Montagne de déchets ne s'érodant jamais, s'élevant toujours, admirons la gloire piteuse de l'homme, maître de l'environnement et de son système de santé, infrastructures tentant d'insuffler un peu de vie en chacun, mais qui échouent par la bêtise des politiques et la crasse des bourgeois. Plus qu'une maîtrise de l'environnement, réalisée ou sur le point de l'être, l'homme semble accomplir une maîtrise de la mort, qu'il tente d'oublier. Mais la mort est là, toujours, suintant de ses pores la bile de la souffrance continuelle de ce vermisseau humain... En effaçant la mort, l'homme défait la vie et se supprime : n'est-ce pas là l'ultime beauté de la géographie, qui permet d'observer cette destruction en cours à grands coups de sublimes statistiques et de graphiques aux couleurs chatoyantes ? Pauvre géographe, toi qui agis pour révéler la vérité de la chute de l'homme en pleine ascension : le monde t'oubliera.
Et sur ces mots, l'homme de vertu disparaît.
Au revoir."
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