On a ici une note, type journal intime, qui commence en introspection et qui digresse un peu dans tout les sens sur plusieurs sujets dont le principal est une aventure à priori sans lendemain. C'est pas mauvais, mais ça ne mène nulle part.
message de l'auteuse : Ce matin en me levant je me suis demandée pourquoi est-ce que j'irai pas un peu m'en faire mettre plein la gueule sur cette Zone ou j'ai adoré rire des écrits des autres. Alors j'en ai sélectionné un, au hasard, parmis la cinquantaine d'epaves peuplant mes notes et autres décharges de textes ou elles se cachent a l'abris d'un certain public, juste pour voir à quelle profondeur les gens sont prêts a creuser ma tombe, s'ils s'en donnent la peine.
Minuit.
Posté le 08/02/2011
par Yayayu Déjà minuit et je m'envole, je ne suis qu'un amas de légèreté microscopique, une ambiance incommensurable, inimaginable et pourtant incontournable. Je suis le tout et le rien, matière et anti-matière, et sur mon passage tout se renverse et le sens n'en a plus, se muant dans l'absurde il est épanoui, ainsi la lumière fait scintiller l'obscur et l'obscur se dessine dans la lumière, la haine est amoureuse et l'amour est une guerre. Qu'est ce qui est ? Qu'est ce qui n'est pas ? Qu'est ce qui était ? Qu'est ce qui n'est plus ? Je me demande, et les questions s'agitent dans mon crâne telle une fourmilière mais je les repousse et les chasse. Elles s'en vont la tête baissée et l'humeur triste bien que j'aperçois leur sourire en coin qui me chuchote l'air sadique qu'elles seront bien vite de retour et qu'elles l'attendent, ce n'est qu'une question de temps et de quantité d'enképhalines libérée. J'aime. Et j'aime encore plus l'air chaud qui me parcoure le dos, comme un souffle sensuel, une invitation au jeu et au plaisir charnel. Une invitation qui serait acceptée sans nulle hésitation. Soyons fous et amusons nous, la vie n'est fait que pour être vécu dans luxures et autres pêchés mortels. Qu'ils m'enivrent et me saoulent de joie et de plaisir, qu'ils me droguent de leurs parfums aux multiples senteurs aphrodisiaque. Je ère dans un état semi conscient, un état fait de rêve, de douceur enchanteresse. Je rêve et je respire, je respire, j'ouvre les yeux et la banalité m'amuses, elle me chatouille et me fait rire. D'aussi simples choses, brulons ! Brulons ! Tout, plus rien, brulons tout par le feu purificateur, il nettoie et rase, le feu c'est le pouvoir de tout effacer et de laisser un corps pure. Plus d'infections, et autres saletés et crasses. Un corps carbonisé. MORBIDE.
Faisons ! Faisons ! Faisons l'amour ! Laissons nous aller a la passion, au désir du corps, a l'attraction singulière des âmes par le biais de la matière. Jouissons de toutes ces joies qui sont nos crimes, et soyons serein. Soyons calme. Et réfléchissons, qui sommes nous ? Nue, vulnérable, accessible, ou sommes nous ? Apres l'excès que devons nous faire ? Recommencer pardi ! Encore et inlassablement les mêmes souhait du diable qui s'éprend de nos corps, ce diable que l'on nomme drogue, cette drogue que je nomme bonheur et ses effets apaisant sur l'âme et ses composantes ! Je l'aime cette aura qui s'approche de moi et me transperce de son délicieux venin mortel. Que la mort semble douce, quand la vie ne nous suffit plus. Mais elle me suffit et la mort, je n'en veux point. Elle est bien trop radicale, je ne veux pas dormir éternellement tout de suite, laisser moi donc vivre ma vie de débauche et ainsi seulement je serais heureuse. Le bonheur m'attend, je n'ai plus une minute a t'offrir, je t'aime et te quitte dans l'indifférence la plus totale. Et tu t'en retourne et c'est a ton dos parfaitement souligné et vêtu d'une peau d'une pâleur étourdissante que je fais les adieux et auquel je promets de revenir secrètement. Je l'ai tellement vu, il me connait bien désormais.
Cela suffit. Viens me retrouver.