Mon moi est mort sur le pas d’une porte refermée à jamais.
Une larme a jailli. Les pas du gardien s’éloignent et se fondent dans le silence comme s’ils n’avaient jamais existé. Un froid glacial s’installe à mon chevet. Il y a de l’eau qui suinte des murs, mais pas le plus petit courant d’air… Il n’y a plus d’air ! Il est resté dehors, là-bas, chez ceux qui regardent le soleil. Ici, je n’en ai plus besoin, ici il n’y a plus d’air, ni de soleil, seulement le silence moisi et le noir absorbant. Et les pas du gardien qui résonnent encore dans le sas de ma mémoire…