Impossible pour lui de s'éloigner de cette puissante impression de s'être fait moucher. Sa piaule est dégueulasse comme un entre-deux-dents, et son antre respire la moisissure comme hier il a vu son premier rat, gambadant sur le rebord de fenêtre.
Les années s'accumulent et il les piétine en faisant mine de ne pas les reconnaitre. Des papiers tâchés d'inepties, de la nourriture sèche que survole la brume invisible du parfum de sa saleté, lui font un royal plancher encastré entre ses murs. Ceux-là sont recouvert par endroits d'une croute vivante, presque. C'est du sperme perdu à fleurir le béton, un appât pour les cadavres diptères accrochés à la vie rance dont il les a vidés à coups de ces bouquins qui jonchent son univers.
Là-bas, chauves, derrière la montagne, ils agitent l'encens qui se mêle à leurs prières merdiques. Ici, les volutes forniquent avec le silence qu'il brisera en répandant son visage dans l'alcôve, comme une dernière délicatesse à l'adresse de ses serviles amis.
Là-bas, chauves, derrière la montagne, ils agitent l'encens qui se mêle à leurs prières merdiques. Ici, les volutes forniquent avec le silence qu'il brisera en répandant son visage dans l'alcôve, comme une dernière délicatesse à l'adresse de ses serviles amis.