Annonce publicitaire vantant les mérites du couteau suisse en cas de césarienne
Dans leur nombril de grosse
J’irai planter mon couteau suisse
Pour leur épargner à ces gosses
D’entrer dans la vie par les cuisses
Toute fières, la bedaine bourgeoise
Je les vois parader avec leurs bides
La tête en arrière et moi, stérile, putain vide !
J’enfoncerai mon tire bout de chou
Je ferai péter le champagne fou
Césarienne hélicoïdale atroce
Je déverserai leur liquide amniotique
Au pied d’un panneau signalétique
Sur lequel je taguerai : « La maman
C’est moi tu vois maintenant ! »
Puis j’étoufferai dans des draps
Les toutes dernières traces de l’autre
La porteuse, et dans mes bras
Je te serrerai : guili guili areuh ?
Mon enfant…
J’irai planter mon couteau suisse
Pour leur épargner à ces gosses
D’entrer dans la vie par les cuisses
Toute fières, la bedaine bourgeoise
Je les vois parader avec leurs bides
La tête en arrière et moi, stérile, putain vide !
J’enfoncerai mon tire bout de chou
Je ferai péter le champagne fou
Césarienne hélicoïdale atroce
Je déverserai leur liquide amniotique
Au pied d’un panneau signalétique
Sur lequel je taguerai : « La maman
C’est moi tu vois maintenant ! »
Puis j’étoufferai dans des draps
Les toutes dernières traces de l’autre
La porteuse, et dans mes bras
Je te serrerai : guili guili areuh ?
Mon enfant…