Da ya think I’m dirty ?

Le 03/03/2006
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par Don
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Thèmes / Obscur / Tranches de vie
On croit rentrer dans le récit sordide d'un nerd lambda en mal de sexe virtuel et on se retrouve catapulté en pleine histoire d'amour perverse, en plein jeu de manipulation et de domination. Le texte est d'une finesse rare alors même qu'il se vautre dans les situations les plus bas-de-gamme et la pornographie bon marché. Très bon.
Tout avait commencé par un de ces jeux débiles que j’affectionne depuis que le net est devenu mon plus gros pourvoyeur de chair fraîche et juvénile. Elle voulait jouer les grandes, assumer ses désirs et ses fantasmes, montrer à la face du monde [virtuel] qu’elle n’avait pas la vie triste et ennuyeuse d’une teenager vivant dans une banlieue trop loin.
Elle m’avait laissé entendre, quelle conne, que les rapports un peu extrêmes la faisaient fantasmer, qu’elle en avait marre des p’tits mecs qui apprennent le cul en matant des pornos et trouvent ça cool de se finir en éjac faciale après trois minutes de baise de bûcheron.
Je l’ai fait un peu parler de sa découverte du sexe. Elle avait commencé au collège, où le top de l’inavouable était d’aller sucer les queues qui dépassaient d’un trou du mur mitoyen avec les chiottes des garçons. Une version juvénile des boites à trous des clubs échangistes en quelque sorte. Bien sur ces connes croyaient sucer la bite de leur boy friend officiel, faisant semblant de ne pas remarquer que tous les copains y passaient.
Cette histoire de « teen-sucking » arrachée en confidence après des heures de négociations m’avait bien excité, j’ai eu envie de tester le potentiel de la gamine. J’ai commencé par lui envoyer des devoirs à faire, se raser la chatte, se branler tous les jours, se baiser avec les objets les plus improbables, s’attacher pour dormir…enfin bref tous les clichés à deux balles des pseudos Maîtres qui hantent le net SM., et les perversions éculées de la littérature porno de gare. La pisseuse m’a scotché en réalisant les plus pitoyables délires que j’avais pu lui envoyer : non seulement elle m’adressait scrupuleusement un rapport quotidien, mais j’avais droit en plus aux mauvaises photos prises de son téléphone pour me prouver la véracité de ses dires. Forcément quand elle a voulu qu’on se rencontre, j’ai accepté. Ben tiens, un potentiel pareil à 19 ans, je me serais renié si je ne l’avais pas baisée.
Le premier rendez-vous, ça a été une compil de clichés ringards. Le couple beauf illégitime qui va baiser dans un hôtel minable genre Formule Un. L’ambiance musicale oscillait entre la quinte de toux du tuberculeux de la chambre de droite et les hurlements hystériques de la grognasse qui se faisait limer à gauche. Question romantisme on était au summum. J’avais commencé à la chauffer dans l’ascenseur et sa culotte humide était dans ma poche, on a du mettre dix secondes pour se foutre à poil et se vautrer sur le lit. J’ai allumé la télé pendant qu’elle nous roulait quelques spliffs d’avance. On a picolé un peu de vodka tiède que j’avais amené et fumé les spliffs en se tripotant vaguement.
Ses grands yeux clairs étaient si pleins d’admiration que j’en ai eu la nausée. J’ai attrapé sa tête par les cheveux pour qu’elle me suce et arrête de me regarder. Le collège lui a bien servi, elle suçait pas mal pour une pisseuse. Je l’ai laissé continuer un peu puis je l’ai allongé sur le dos pour l’attacher aux montants du lit. J’avais amené du matos fun pour jouer, un ou deux plugs et un gode. Je lui ai foutu le plus gros plug dans le cul puis je l’ai branlée longtemps, jusqu’à avoir des crampes au bras et au poignet. Elle gueulait tellement que j’ai du la gifler pour la calmer. Je lui ai rentré le gode, le vibreur à fond, que j’ai attaché pour qu’il tienne, et j’ai baisé sa bouche comme une chatte à grands coup de reins, jusqu’à ce que je décharge en grognant. Je l’ai détachée, et on a refumé quelques spliffs. On est resté tranquille jusqu’à ce qu’elle me refasse ses yeux de labrador qui me mettent la haine, alors je l’ai collé en levrette avant de l’enculer. La bougresse était tellement serrée que j’avais beau cracher sur ma queue ça voulait pas rentrer. J’ai du lui bouffer le cul un quart d’heure avant que ça se détende un peu. La queue fichée en elle, je l’ai limée doucement pour profiter un maximum de la vision de son joli petit cul dilaté. Je l’ai laissé se branler pendant que je l’enculais. Elle m’a étonné tellement elle avait l’air d’apprécier. Elle s’est fait jouir et j’ai pas tardé à décharger aussi.
On a fini la bouteille, refumé un spliff et je l’ai raccompagné chez ses parents.

Je pensais pas qu’elle rappellerait, tellement je m’étais montré cru et dégueulasse.
Je pensais pas non plus qu’on réinventerait le cul pendant six mois, qu’elle se montrerait aussi avide et sans tabou que moi, parfois pire. Sa voracité de plaisirs et d’extrême me fascinait. On a testé tout ce qui nous passait par la tête, des sex toys, aux aiguilles, du fouet aux lames de rasoirs. Alcool, spliff, parfois poppers ou coke, et du cul jusqu’à en avoir la queue qui saigne.
On s’est vite rendu compte qu’on avait rien à se dire.
Mais elle m’obsédait, je ne vivais plus que pour nos séances de cul.
Je pensais pas qu’elle rappellerait
Je pensais pas non plus qu’elle passerait dans ma vie comme une comète de métal en fusion cramant tout sur son passage.

J’ai repensé à tout ça quand la bagnole l’a fauché alors qu’elle traversait la rue en courant pour me rejoindre, son putain de regard de labrador sur la gueule.
J’y ai repensé en serrant sa petite tête pleine de sang contre moi, en ravalant mes larmes qui jaillissaient comme un torrent furieux. Elle a essayé de parler, je comprenais rien elle faisait des bulles roses avec la bouche. Elle avait l’air cassée de partout. J’ai approché mon visage du sien pour entendre sa voix qui disait juste « baise moi encore, baise moi encore ». Je l’ai serré contre moi, j’étais couvert de son sang. Je débitais des bouts de phrases incohérentes censées la rassurer : « t’inquiètes ça va aller, ça va aller, je t’emmènerai à la mer, on baisera défoncé comme des malades ça va aller t’inquiète pas ça va aller ».
Elle est morte dans l’ambulance qui l’emmenait à l’hôpital.
Dors bien p’tite conne, tu me manques.