Passe-moi le sel 1.38.7

Le 04/04/2008
-
par LCBeat
-
Thèmes / Obscur / Tranches de vie
Encore un néo-réaliste de mes burnes. Ce texte, ça équivaut à du Omega-17 dans ses pires moments auto-érotiques. Heureusement, LCBeat fait des textes plus courts et plus porno, dans un même créneau monotone et confus. Ca n'empêche pas le truc d'être dispensable, absurde comme du Ellis, ennuyeux comme du Houellebecq. Bref un texte de suiveur sans talent.
On en est là, tu vois.
Je ne vois rien du tout.
Je me suis fiché deux doigts dans l'oculaire. Elle est à poil. Je suis en manque de répartie. Elle, c'est quand elle veut. Mais en ce moment, elle a comme le syndrome du désir atténué par la violence des volontés divines. La dernière fois que je suis allé à la messe avec elle, j'étais bourré, comme toujours. Je me souviens avoir pissé sur la voiture du prêtre avant de rentrer, puis de ressortir pour aller gerber sur son pare-brise. Ça, elle ne me le pardonnera jamais « jamais tu m'entends ! ». Une fois sur mon banc je n'ai fait que compter, 1 38 7 1 39 8... Ça la rendait folle. L'hystérique en elle, la baiseuse comme je l'aime. J'en étais à quarante-neuf quand tout le monde s'est levé, d'un bond, des gazelles surprises par un chasseur. Une peur bleue que j'ai eu. « tu viens ? » « non ». Je suis arrivé avec peine à soixante. Personne. Alors j'ai compté les bancs, puis leurs pieds. Je suis sorti de l'église il était cinq heures dans l'après-midi. L'horloge est à sa place. La route du retour m'a paru l'oxygène enfin. « Ah, te voilà » « oui ». Elle devait en être à sa cinquième tranche de pain de mie saumon quand je me suis faufilé derrière elle. Je sentais la rondeur de son cul. Ma bite était l'imprenable tour du seigneur. Elle s'est retourné pour me jeter un oeil qu'on aurait dit sorti d'un film de Lucio Valentino, découpé au scalpel. Il y avait du désir entre les lignes de la haine. Je me suis calé contre le bar, elle a commencé à me branler. Je jure devant le Père n'y rien comprendre. On est dimanche soir je me suis dit, tout va bien, finalement. Je l'ai prise sur le bar, entre deux canettes de bières. C'était avant d'en être là tu vois. Son string sur ses genoux, je jure que j'ai pensé à une vénus contemporaine. J'ai éjaculé sur son ventre, ça a fait comme une rivière de sperme dans laquelle je ne me serais baigner pour rien au monde. J'ai le sperme froid depuis que je me suis fait enlever un rein. Elle ne veut pas que je lui jouisse sur le visage. Cliché porno elle dit. Des fois quand elle dort... Après ça, elle est retourné lire Ainsi parlait Zarathoustra. Je me suis mis un doigt dans le cul, puis deux, face à elle qui ne me regardait plus. Et puis j'ai terminé une bière.
Le soir on a bu une bouteille de Bourgogne, elle toujours son livre. Je voulais qu'elle boive davantage, pour la sodomiser tu comprends. Elle m'a vu venir, mais n'a rien dit. Seigneur si tu m'écoutes, regarde mes doigts ils sont blanchis par le désir. Quand elle a posé son livre sur le bar, j'ai compté les pages. Elle me voyait comme fou. J'ai ouvert une deuxième bouteille. Quitte à ce qu'elle s'endorme. On a regardé un film de Kim Ki Duk, elle aime ça, elle lit entre les images.
Évidemment je l'ai enculé, à compter les stries de son anus. Je m'enfile un doigt dans le mien. Quand elle s'est retourné j'ai lu comme un appel à la faciale, alors j'en ai profité, son doux visage plein de mon sperme froid, ça m'a fait l'effet d'une blonde. J'étais grand, Seigneur, comme toi. J'aurai aimé qu'elle se lèche les doigts, mais elle s'est endormie. T'es belle tu sais. J'ai compté une dernière fois le nombre de goutte qui maculaient son visage. Une constellation de la Grande Stupre.
Les étoiles brillent ce soir, demain je refais le stock de bières. 1 79 7.