Ma main a laissé une trace sur la porte

Le 23/06/2008
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par Tonton Serge
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Thèmes / Obscur / Tranches de vie
Voilà un texte qui va nous attirer une nouvelle clientèle : les pervers scatophiles en manque. La merde on en bouffe souvent sur la Zone, mais là c'est du sérieux : tout est décrit avec une précision millimétrique et sans la moindre trace de second degré. Vu que le narrateur s'attarde sur les descriptions, on s'ennuie un peu, mais ça finit par déraper vers une certaine forme de violence salutaire.
On se regardait. Elle était debout. Elle a pissé. Ça a d’abord fait comme un petit jet en ma direction et puis ça a coulé le long de sa jambe. Comme un petit chien qui s’oublie. Elle s’est ensuite accroupie et elle m’a souri en poussant.
J’ai entendu le bruit de la merde qui avançait pour sortir de son cul. C’est fou le bruit que ça peut faire de la merde qui sort. Et puis j’ai vu l’arrondi de l’étron qui descendait vers le sol ou il se lova sur lui-même doucement jusqu’à la pointe finale. Ce fut presque tout de suite l’odeur. Forte. Ecœurante. Ça m’a rappelé les couches des enfants. J’ai eu envie de partir, là. Tout de suite. De retourner vers la porte et m’enfuir. Boire une bière. Oublier. Effacer. Mais entre la porte et moi il y avait ce couloir et elle à l’autre bout qui me regarderait fuir en train de chier. Et puis elle s’est assise dedans, les coudes sur les genoux. Le cul sur le plancher avec la merde qui s’étalait sous elle dans un bruit d’écrasement. Son sexe légèrement écarté laissait poindre la muqueuse et on devinait le rose sous les lèvres de la merde. Certains de ses poils blonds presque blancs collaient à la matière. La flaque de pisse devant elle luisait dans le soleil qui arrivait à l’oblique par la porte de sa chambre. Les aréoles foncées de ses seins lourds contrastaient de manière indécente avec la blancheur de sa peau, en écho à la merde. Ses yeux sous sa frange me demandaient de vouloir. Elle s’est retournée. Une assiette de merde aux fesses. Et l’odeur toujours si présente. Elle a calé sa tête dans contre le mur, descendu ses seins contre le bois, plaqué son ventre dans la flaque et soulevé ses fesses le plus haut possible. Elle a de nouveau pissé. Pas un jet mais comme la résurgence d’une source à fleur de terre qui aurait coulé le long de ses poils. Ses mains s’agrippaient à la plainte. Je n’ai pas pu faire autrement. Au lieu de partir je me suis avancé. J’ai sorti mon sexe et je me suis allongé pour le lui mettre dans le cul. D’un seul coup à travers la merde. C’était chaud et épais, un peu gras. Comme elle. Ça a résisté un instant avant de s’ouvrir. Je sentais l’épaisseur de matière entre ma peau et l’intérieur de ses fesses. Il y avait comme des petits grains plus durs. Je ne pouvais m’empêcher de penser à ce qu’elle avait pu manger. Après quelques va et vient la merde s’est amollie, presque liquéfiée. Ça devenait trop facile, ça m’a énervé. Et puis toute cette odeur. Ça m’a mis de mauvais humeur. Je me suis relevé une semelle de chaque côté de ses genoux et je l’ai pénétré à la verticale. Je sentais ses genoux qui glissaient mais ils ne pouvaient s’écarter calés par mes pieds. Elle tentait de se maintenir cambrée pour conservait l’angle d’ouverture aussi droit que possible mais ses reins commençaient à céder et mon sexe la déchirait de plus en plus. Je continuais de pousser. Ses ongles rougissaient contre la plainte. Son crâne frappait dans l’angle du mur. Elle hoquetait presque à en vomir. Enfin elle a pleuré et supplié que je m’arrête. Je ne sentais plus rien qu’une grande brûlure partout. Mon sexe était perdu quelque part au milieu de tout ça. Je suis sorti. J’ai plongé mon sexe dans ses cheveux, sur ses yeux, dans son nez et sa bouche. Contre ses dents. Il y avait de la merde partout. Alors j’ai voulu la baiser. Je l’ai mise sur le dos et j’ai cherché son sexe. C’est rentré vite. Ma main écrasait sa bouche et une partie de sa poitrine tandis que trois doigts de l’autre entraient dans son sexe avec le mien. Elle hoquetait toujours. Je fouillais. Je cherchais quelque chose mais ne savais pas quoi. Il fallait que ça rentre. Et puis ça a piqué mon sexe. Je me suis retiré et j’ai forcé mes doigts à l’intérieur. Un fil sortait de ce qui restait de son col de l’utérus. Elle m’avait dit se l’être fait enlever quelques six mois plus tôt à cause d’un début de cancer. A l’endroit où normalement on trouve une petite protubérance il n’y avait qu’une sorte de trou, avec ce fil qui dépassait. Probablement celui de son stérilet. Et j’ai commencé à jouer avec. Ma main presque entièrement dans son sexe, juste le pouce en dehors du côté de son cul. Elle a commencé à vagir. Je ne sais pas comment j’ai fait mais je suis entré dans son cul avec mon sexe et ma main me branlait de l’intérieur de son vagin. Je me suis branlé dans elle jusqu’à en finir. Quand je suis parti elle hoquetait toujours contre le mur parcourue de frissons. Je me rappelle du clic du pêne qui se referme et du soleil qu’il faisait encore dans l’escalier. Ma main a laissé une trace sur la porte.