Fucked up

Le 27/08/2008
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par Pygwenali
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Thèmes / Obscur / Tranches de vie
L'intro est un genre de coup de masse : un tourbillon de fautes, de tournures abracadabrantes et de confusion mentale. La suite est un peu plus fluide, au moins on comprend de quoi ça parle. L'histoire est pas fameuse (genre déchéance de loser), mais ça passe. Le style est assez infect, avec de gros efforts scolaires pour tenter de faire littéraire. Et en plus c'est pourri par une morale rayonnante de bons sentiments, genre Jean-Louis Aubert (cette pute malfaisante). A oublier.
Intus.
Dans peu de temps tout absolument tout partira en couille à commencer par mon orthographe et mes actants à la sémantique limité, alors quand tout serra effectivement partit en couille, dans mes écris inutile, on pourra ce languir de putasser ceux-ci pour le plaisir de la chose. En attendant on peu toujours essayer de faire mieux que le voisin ou de faire moins bien, tous cela pour dire, et cela n'a rien à voir, je l'admets sans constétation ni protestations d'aucunes sorte, que ceci est l'histoire plus ou moins fausse d'un type que j'ai connus et de sa miséreuse que j'ai un peu moins connus mais disons que dans le contexte socio politique actuel, les milieux autorisé s'en contenterons sans rechigner. Ne soyez pas indulgent, je ne le vaux pas.
Si Londres devait être définie, je définirais cette ville comme une décharge géante, une sorte de grosse décharge ou carcasse côtoierais businessman, ou businessman côtoient sans broncher le reste de la population nauséeuse et tous dans l'éclat de la ville et de la nuit se rassemblent dans un melting-pot sociale alcoolique et chimique ou la réalité n'a de cesse de se mélanger à la C. Cela plait à beaucoup, moi je m'en suis lassé. Il faut dire, Londres, bouffe de merde, temps de merde, accents de merde, langue de merde.. au final on fait overdose. Un moment, c'était sympathique, c'était autre chose une sorte de monde sous le monde un underground sociale indescriptible et inutile ou chacun ne prévoyais sa vie que par tranche de weekend. Londres c'est vaste c'est exubérants, c'est facile d'accès et il parait que ça fait rêver certains. Au final, que l'ombre de ceux qui veulent échapper à la vie, à la routine baltringue qui nous traine tout les jours dans les métros, boites de sardine à grande vitesse, et en boite les sardines dansent tendis que les affamés regardent.

Mais peu importe, j'avais un pote à Londres, c'était un type sympa pleins de rêves, pleins d'ambitions mais totalement dénué d'un quelconque talent, ce qui est dommage. Un Ed Wood moderne, convaincus qu'il était taillé pour l'art avec un grand A, l'Art, LE ART, zi art. Ce genre de mec pas foutus de mettre un crayons sur un papier sans que cela ressemble de près ou de loin à ce que je faisais quand j'étais au primaire, moi ou n'importe quel premier gland venu. Peu importe il y croyais et ce battais plus ou moins, plus ou moins souvent, plus ou moins vigoureusement pour imposer son rêve dans sa réalité. Mais il était à Londres la ville ou tous les rêves ce mélangent entre eux. Malheureusement la plus part des rêves ne dépassent pas l'aéroport, celui de mon amis n'a pas dépassé le trotoire d'en face.
Et pourtant il en parlait, il en rêvait, il s'y réfugiais, il voulait le toucher, un jour, peut être.. si tous ce passe bien. Dans ces yeux brillait son rêve, à chaque mots prononcé c'était comme le toucher, le palper, l'atteindre, et enfin pouvoir l'accomplir. Chaque phrases l'en rapprochais, chaque conversation lui donnais sa dose minimale nécessaire à la réalisation de son fantasme.

Mais le temps passe, les lignes de cocaïne s'accumulent bientôt les goutte puis les divers produits chimique qui faisaient maintenant partis intégrale de son alimentation,au final son rêve se noie avec lui dans sa vie partielle. Il le sais, il le sent mais il ne peu s'empêcher de rêver, malgré l'accumulation des dettes et des emmerdes, malgré le fait qu'il n'est conscient que le temps de se replonger. Il continue à rêver, à faire quelques croquis, de-ci, de-là. Et quand son envie de rêve deviens trop insatiable, il la noie comme il noie sa réalité, dans l'alcool et les joins, dans la cocaïne et les piqures, dans l'évasion.

Alors il s'aperçois qu'il ne peu plus s'évader.

La vie, il s'en évadait déjà dans ses rêves, mais maintenant il avait besoin de s'évader de ses rêves car il les savaient au fond de son être, irréalisable, plus que jamais. Il s'évadait tellement qu'il a fini par s'évader de sa vie, de ses rêves et du monde qui l'entourait, un jour comme ça, il est partis, a laissé tous le reste à Londres.
Ce qu'il en est aujourd'hui, c'est un rêveur vidé, ses rêves l'ont quitté, sa vie, qui n'était qu'une échelle éphémère pour atteindre ceux-ci était devenu inutile, alors, comme il n'avait pas le courage de la finir stupidement au bout d'une corde, il s'évadait.
Il s'évadait, juste assez loin, dans un monde dans lequel ses rêves comme sa vie ne l'atteignait plus, il s'éloignait assez loin, juste assez pour que plus rien ne puisse le déranger, que tout glisse enfin comme la pluie sur sa peau. Parfois, il émerge, demande quelques pièces et s'évade à nouveau.

Moi je me suis évadé de Londres,
avant de le rejoindre.

Des fois je lui rends visite, dans ce monde qui ne souffre d'aucune contraintes, et ou les rêves chimériques et la réalité semblent ce mélanger, s'entremêler, sans jamais devenir distinct.
Mais le floue de l'évasion est plus agréable que la netteté de l'échec.