Fin de soirée

Le 24/05/2010
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par Stanislas Touselait
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Thèmes / Débile / Phénomènes de société
Aujourd'hui, je suis gentil et mignon, alors je me contenterai d'indiquer que je ne vois pas du tout l'intérêt de ce truc. La politique par l'alcool ? Oui, pourquoi pas, on a déjà vu des thèmes plus stupides sur la Zone (pas difficile). Mais là, traité comme ça, ce sera non.
Je suis à bout de force. Je suis un extrémiste du non boulot dodo. A coup de vingt minutes, il me semble pouvoir revendiqué une nuit presque complète de sommeil. Ces micro siestes, majoritairement effectuées au boulot, additionnées d’une absorption compulsive d’alcool, ne m’aident pas à trouver la tranquillité nécessaire à mon repos. Mais qu’importe, c’est le week-end, et je compte bien en profité.
Je fonce au troquet, endroit charmant, prémices de toutes mes escapades festives. J’espère y trouver quelque connaissance, afin de planifier cette journée de débauche alcoolique. Mais il semblerai que l’ambiance est plutôt à la politique. Qu’importe, je commande un sérieux. « Consommation bourgeoise« ! s’exclame-t-on. Cette invective, venant d’un fils à maman, pseudo-militant, et pisse au froc devant la maréchaussée, me consterne. Je ne me laisserai point calomnié de la sorte.
Et v’là que je lui réplique:
« _ Hé! Va nu pied, tu oses ma traiter de la sorte? Excuse par avance ce réquisitoire, mais il me semble que le plus bourgeois, ce soit toi. En effet, je vois la que tu consomme cet infecte jus de raisin, nommé vin rouge, symbole de ta pinaillerie élitiste, dont le gout ne ce décide qu’au prix. Tu me vois la, consommant ce répugnant breuvage prolétarien appelé bière. De plus, comme tout homme de basse caste, je consomme à un prix attractif, pousse au vice de la maison, qui sous couvert de bonne foi épargnante, m’encourage à absorption de ce breuvage. Je suis une victime, sous éduquée, représentative de ma classe, abusée des attributs alléchant du libéralisme. En me traitant de la sorte, c’est toi, anarchiste, qui te traine dans la boue. »
Hélas, ma tirade ne l’a pas convaincu. Il me semble au contraire qu’il se paye ma tête. Il à beau être anarchiste, il reste français. Ma virulente critique de la boisson nationale, comparée aux bienfait de l’excellente boisson teutonne, a réveillé ses velléités patriotiques. Qu’importe. Ces paroles m’ont donné soif. Je recommande.
L’antre du vice est envahi de roturiers, tous d’excellente compagnie, mais vite ennuyeux. Il convient à la bienséance de s’en aller. De plus, me voici sans le sou. Je me vois dans l’obligation de me rendre au distributeur de billet.
Malheureusement, mon manque de sympathie provoque les pulsions de tournée de la foule. Je m’exécute, et dans l’euphorie générale, prend la poudre d’escampette.
Le cabaretier, à l’œil vif, comprend mon petit manège. Il scande la plèbe, et expose mon problème financier(du domaine de ma vie privée, et j’en suis outré). Il me force à nettoyer le bistrot, en payement de ses intérêt. La capitalisme, non, l’esclavagisme, est impitoyable. Mais il faut me rendre à l’évidence, je doit m‘exécuter.