Voici ma participation à ''appel à texte'' que je soumets à votre appréciation.
( J'espère que mon texte plaira. Merci. )
( J'espère que mon texte plaira. Merci. )
Acte 1
Impétueux? Mes mots? Larmes abreuvant nos tombes? Fleuri le géranium? Je tombe dans les pommes! Tes messages ne me laissent pas indifférent. Je ne me lasse jamais de les lire. Ils suscitent en moi une mystérieuse impulsion qui se déchaîne et m’excite au point de nourrir l'idée d'un long exil et de déclencher dans mes terres en dunes une guerre où les étoiles sont mes invitées d'honneur, je les habille en pompe, à ma façon, costumes de délinquants désabusés et de princesses abusées! Elles animeront ma pièce jouée sur une planche glissante à l'issue de secours au décor d'un tableau bleu brossé par un malin artiste représentant un ruisseau à l'arrière plan montrant un défilé de pompes funèbres. Mes muses seront présentes derrière le rideau de fer et décanteront en échos noirs les appels malins des saboteurs malsains des objectifs sereins! Elles seront divisées en deux camps! Celles qui savent chanter en chœur et semer les mots du cœur! Celles qui s'honorent de lancer des salves de fureur! Je suis le seul représentant des ombres qui supportent mes débats dans les ténèbres de mon théâtre en décombres envahi par des herbes sèches! Sauvagerie du verbe! Je me sentais l'esprit comme ankylosé, ne sachant réagir à mes pulsations, impression de déjà vu dans mon univers en marche décidée, empressé de mettre à nu mon émotion où le sens du mot n'a aucune retenue, et voilà que l'envie d'être un peu fou me reprend! Je me prépare une bonne tasse de thé en réfléchissant à une sortie par les fenêtres entrouvertes des geôles spécialement conçues pour dénoyauter les circuits ambulants des guetteurs de rançons. J'ai voulu peindre une langue empreinte d'opacité, en feu fumant la rage qui exprime mon désarroi, je l'ai inventée sans couleur humide. Ma banque de données hésite à interpréter un dialecte mal conçu pour une cérémonie qui peut prendre à tout instant l'envergure d'un réquisitoire d'un puissant aigle criant victoire devant un faible lièvre pris au dépourvu en envol! Mirages de la langue! Donnée au chat méchant mécréant. Mon imagination me fausse la route en me créant sur un plateau en terre cuite. Son maître me conseille d'emprunter les chemins tortueux des acteurs morts-vivants à l'entraînement qui apprennent à négocier des virages mortels en abusant de paradoxes fictifs sur la véracité des interminables lois des exégètes férus de tromperie et d'ivresse. Tes improvisations ne sont pas dénuées de sagesse! Je connais ton faux calme de faucon en faux col.
..... A suivre....
Djef
Impétueux? Mes mots? Larmes abreuvant nos tombes? Fleuri le géranium? Je tombe dans les pommes! Tes messages ne me laissent pas indifférent. Je ne me lasse jamais de les lire. Ils suscitent en moi une mystérieuse impulsion qui se déchaîne et m’excite au point de nourrir l'idée d'un long exil et de déclencher dans mes terres en dunes une guerre où les étoiles sont mes invitées d'honneur, je les habille en pompe, à ma façon, costumes de délinquants désabusés et de princesses abusées! Elles animeront ma pièce jouée sur une planche glissante à l'issue de secours au décor d'un tableau bleu brossé par un malin artiste représentant un ruisseau à l'arrière plan montrant un défilé de pompes funèbres. Mes muses seront présentes derrière le rideau de fer et décanteront en échos noirs les appels malins des saboteurs malsains des objectifs sereins! Elles seront divisées en deux camps! Celles qui savent chanter en chœur et semer les mots du cœur! Celles qui s'honorent de lancer des salves de fureur! Je suis le seul représentant des ombres qui supportent mes débats dans les ténèbres de mon théâtre en décombres envahi par des herbes sèches! Sauvagerie du verbe! Je me sentais l'esprit comme ankylosé, ne sachant réagir à mes pulsations, impression de déjà vu dans mon univers en marche décidée, empressé de mettre à nu mon émotion où le sens du mot n'a aucune retenue, et voilà que l'envie d'être un peu fou me reprend! Je me prépare une bonne tasse de thé en réfléchissant à une sortie par les fenêtres entrouvertes des geôles spécialement conçues pour dénoyauter les circuits ambulants des guetteurs de rançons. J'ai voulu peindre une langue empreinte d'opacité, en feu fumant la rage qui exprime mon désarroi, je l'ai inventée sans couleur humide. Ma banque de données hésite à interpréter un dialecte mal conçu pour une cérémonie qui peut prendre à tout instant l'envergure d'un réquisitoire d'un puissant aigle criant victoire devant un faible lièvre pris au dépourvu en envol! Mirages de la langue! Donnée au chat méchant mécréant. Mon imagination me fausse la route en me créant sur un plateau en terre cuite. Son maître me conseille d'emprunter les chemins tortueux des acteurs morts-vivants à l'entraînement qui apprennent à négocier des virages mortels en abusant de paradoxes fictifs sur la véracité des interminables lois des exégètes férus de tromperie et d'ivresse. Tes improvisations ne sont pas dénuées de sagesse! Je connais ton faux calme de faucon en faux col.
..... A suivre....
Djef