C'est une histoire d'un rien qui parle de tout, comme à son habitude. En 6 paragraphes non développés évidemment, pour continuer à énerver autant que faire ce peut (si j'avais une vocation ce serait celle-là). Je vous laisse le soin de la présentation stylée et léchée, vous faites ça beaucoup mieux que moi.
Est-ce qu’on peut se déconnecter de tout un certain temps ? Oui.
Souvent par la force des choses, plus que par l’envie soudaine de tout abandonner. Et puis abandonner quoi ? Le monde dans lequel on vit ? Il nous poursuit, nous traque, nous file le train… ce qu’on abandonne c’est la connexion perpétuelle, pas le besoin de rester connecté. La semaine dernière j’avais de l’eau chaude mais pas de chauffage, cette semaine j’ai du chauffage mais pas d’eau chaude… je peux vous assurer que la semaine dernière était plus vivable en terme d’organisation. Ben il suffit d’avoir de bons contacts et des gens qui s’entraident pour découvrir un concept innovant, l’apéro douche.
C’est comme le bain douche mais tu te sens deux fois plus propre après. Tu t’es déjà lavé de ce que tu vas boire. Faut quand même bien choisir les gens chez qui tu fais ça, t’as vite fait de te retrouver à poil dans le salon à siroter un ti-punch avec la queue tellement propre que ça en devient un appel au rut religieux. M’enfin je dis ça j’ai rien ostie. On est bien là, au milieu de la campagne sauvage, qui répudie l’Internet, les chaudières, le chauffe-eau, le lave-linge et autres conneries d’usage qui fonctionnent en temps normal. Non mais on peut avoir tout ça là où je suis, c’est juste que je suis tombé au plus bas de l’échelle.
Revivre c’est comme vivre encore pour montrer qui c’est le patron.
On ne fait pas toujours des choix qui nous arrangent, mais des fois c’est un mal pour un bien. On sait tous comment ça va finir hein, pas de faux semblant pour des bricoles à la rien qui mord moi le nœud. Etre locataire ou propriétaire, je ne vois pas la différence aujourd’hui. Tu veux être tranquille chez toi et faire ce que tu veux ? Évite d’avoir des voisins trop proches qui n’aiment pas ton style de vie… tu paieras le même prix. Bientôt tu pourras écrire sans crainte ta vie en quelques lignes, et te retrouver prix Nobel de short autobiographie au coin du feu. La qualité n’est pas une nécessité, ce qu’il faut c’est de la sincérité.
C’est un peu comme la politique finalement, on dénonce les défauts des autres pour en inventer des plus originaux, mais on se fourvoie en réutilisant des défauts encore plus vieux légèrement oubliés. Mais ça suffit pour les votants de devoir, les enracinés de l’élection obligatoire, les "occlusés" de la membrane des souffreteux de l’urne vide… il faut choisir une merde entre toutes les autres. Je préfère largement l’indécision flegmatique ou l’absence de choix précis au besoin régicide de remuer la merde pour la merde, sous le seul prétexte que c’est un droit acquis, à qui au fait ?
On pourrait se laisser aller, mais on risquerait d’aimer ça.
A la campagne comme à la ville les problèmes existentiels sont les mêmes, durer le plus longtemps possible. C’est comme La Manif Pour Tous, ça croit dur comme fer les directives officielles de la religion catholique alors qu’en définitive ça passe son temps à enfreindre la logique de la morale saine : s’occuper de son cul. On n’a pas le droit de donner des leçons aux gens qui n’en ont rien à foutre sous le prétexte d’une éducation, ce qu’il faut c’est accepter que la vie décide avec nous de nos dispositions à recevoir des leçons qui en valent la peine. Et bien souvent, laisser les gens vivre avec leur bonheur suffit amplement.
Sans doute qu’il faudrait tout envoyer se faire foutre, comme ça, pour le plaisir d’avoir un quelconque plaisir. Dans le temps, pour impressionner l’adolescence, je mangeais des yaourts à la moutarde, j’ai toujours trouvé ça dégueulasse, mais ça épatait, alors je m’en amusais. On peut se déconnecter d’une réalité, revivre autre chose, se laisser aller, mais dans tous les cas on reste cet idiot qui cherche à se trouver ailleurs. Les retours en arrière on ne les contrôle pas, c’est la tête qui cherche à se connecter aux sources qui donnent une base de données pour aider le présent, mais dans le cas de la religion il n’y a jamais de retour en arrière puisqu’on y est tout le temps.
La vie n’est pas compliquée, c’est nous qui la rendons difficile.
Amen, Touti quanti et Tralala…
©Le Docteur n’est pas né de la dernière pluie, il est bien trop sec…
Souvent par la force des choses, plus que par l’envie soudaine de tout abandonner. Et puis abandonner quoi ? Le monde dans lequel on vit ? Il nous poursuit, nous traque, nous file le train… ce qu’on abandonne c’est la connexion perpétuelle, pas le besoin de rester connecté. La semaine dernière j’avais de l’eau chaude mais pas de chauffage, cette semaine j’ai du chauffage mais pas d’eau chaude… je peux vous assurer que la semaine dernière était plus vivable en terme d’organisation. Ben il suffit d’avoir de bons contacts et des gens qui s’entraident pour découvrir un concept innovant, l’apéro douche.
C’est comme le bain douche mais tu te sens deux fois plus propre après. Tu t’es déjà lavé de ce que tu vas boire. Faut quand même bien choisir les gens chez qui tu fais ça, t’as vite fait de te retrouver à poil dans le salon à siroter un ti-punch avec la queue tellement propre que ça en devient un appel au rut religieux. M’enfin je dis ça j’ai rien ostie. On est bien là, au milieu de la campagne sauvage, qui répudie l’Internet, les chaudières, le chauffe-eau, le lave-linge et autres conneries d’usage qui fonctionnent en temps normal. Non mais on peut avoir tout ça là où je suis, c’est juste que je suis tombé au plus bas de l’échelle.
Revivre c’est comme vivre encore pour montrer qui c’est le patron.
On ne fait pas toujours des choix qui nous arrangent, mais des fois c’est un mal pour un bien. On sait tous comment ça va finir hein, pas de faux semblant pour des bricoles à la rien qui mord moi le nœud. Etre locataire ou propriétaire, je ne vois pas la différence aujourd’hui. Tu veux être tranquille chez toi et faire ce que tu veux ? Évite d’avoir des voisins trop proches qui n’aiment pas ton style de vie… tu paieras le même prix. Bientôt tu pourras écrire sans crainte ta vie en quelques lignes, et te retrouver prix Nobel de short autobiographie au coin du feu. La qualité n’est pas une nécessité, ce qu’il faut c’est de la sincérité.
C’est un peu comme la politique finalement, on dénonce les défauts des autres pour en inventer des plus originaux, mais on se fourvoie en réutilisant des défauts encore plus vieux légèrement oubliés. Mais ça suffit pour les votants de devoir, les enracinés de l’élection obligatoire, les "occlusés" de la membrane des souffreteux de l’urne vide… il faut choisir une merde entre toutes les autres. Je préfère largement l’indécision flegmatique ou l’absence de choix précis au besoin régicide de remuer la merde pour la merde, sous le seul prétexte que c’est un droit acquis, à qui au fait ?
On pourrait se laisser aller, mais on risquerait d’aimer ça.
A la campagne comme à la ville les problèmes existentiels sont les mêmes, durer le plus longtemps possible. C’est comme La Manif Pour Tous, ça croit dur comme fer les directives officielles de la religion catholique alors qu’en définitive ça passe son temps à enfreindre la logique de la morale saine : s’occuper de son cul. On n’a pas le droit de donner des leçons aux gens qui n’en ont rien à foutre sous le prétexte d’une éducation, ce qu’il faut c’est accepter que la vie décide avec nous de nos dispositions à recevoir des leçons qui en valent la peine. Et bien souvent, laisser les gens vivre avec leur bonheur suffit amplement.
Sans doute qu’il faudrait tout envoyer se faire foutre, comme ça, pour le plaisir d’avoir un quelconque plaisir. Dans le temps, pour impressionner l’adolescence, je mangeais des yaourts à la moutarde, j’ai toujours trouvé ça dégueulasse, mais ça épatait, alors je m’en amusais. On peut se déconnecter d’une réalité, revivre autre chose, se laisser aller, mais dans tous les cas on reste cet idiot qui cherche à se trouver ailleurs. Les retours en arrière on ne les contrôle pas, c’est la tête qui cherche à se connecter aux sources qui donnent une base de données pour aider le présent, mais dans le cas de la religion il n’y a jamais de retour en arrière puisqu’on y est tout le temps.
La vie n’est pas compliquée, c’est nous qui la rendons difficile.
Amen, Touti quanti et Tralala…
©Le Docteur n’est pas né de la dernière pluie, il est bien trop sec…