Dossiers
- Économie de partage :
- Se faire braquer, flingue à la tempe, pour te convertir en saloperie de hippie à la con. Te convertir ou mourir ? C'est la barbarie que l'Histoire retiendra de notre époque. Le terrorisme insidieux de la haute finance est bien plus meurtrier que celui des djihadistes et ses dégâts plus ignobles que ceux des guerres, du dérèglement climatique et catastrophes naturelles réunis
Textes :
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Le Far West des cobayes #EconomieDePartage
par
Lapinchien
Premier texte du nouveau dossier lancé sur le forum ayant pour thématique l'économie de partage, un modèle étrange qui semble s'imposer en réponse aux différentes crises qui s'abattent sur notre contemporanéité. Se faire braquer, flingue à la tempe, pour te convertir en saloperie de hippie à la con. Te convertir ou mourir ? C'est la barbarie que l'Histoire retiendra de notre époque. Le terrorisme insidieux de la haute finance est bien plus meurtrier que celui des djihadistes et ses dégâts plus ignobles que ceux des guerres, du dérèglement climatique et catastrophes naturelles réunis. Ici une sorte de réflexion poético-politique stérile en prose s'appuyant sur une démonstration par l'exemple et donc fallacieuse quoi que relativement convaincante. Le narrateur s'interroge sur le data collecting qui implicitement se cache derrière la vitrine de l'économie de partage. -
On a le droit de tomber aussi bas qu’on veut avec la volonté qu’on peut #EconomieDePartage
par
Le Docteur Burz
En intro, le Dr Burz nous donne son intention d'auteur : parler de tout et de rien, mener une conversation de comptoir en bâclant volontairement les sujets traités. Et il est vrai que des vapeurs éthyliques émanent très distinctement de ce texte. Mon intention éditoriale : récupérer ce texte afin de compléter le dossier naissant sur l'économie de partage. Vous en apprendrez plus sur le sujet en suivant ce lien sur le forum : http://forum.lazone.org/index.php?topic=3620 Vous y trouverez quelques éclaircissements et de nombreuses pistes pour rédiger vos propres contributions à ce dossier. Quoi qu'il en soit, j'estime que ce texte illustre parfaitement ce qu'est la Sharing Economy. Je m'en réjouis avec beaucoup de mauvaise foi. En effet, il ressort de la contribution involontaire du Docteur Burz que les zonards s'inscrivent profondément dans le partage des tourments métaphysiques et autres turpitudes qui pilonnent leur état de confusion mentale permanent. Cependant ils n'en tirent pas la moindre contrepartie financière. Notons néanmoins qu'en nos lieux, les commentaires, critiques et points pute remplacent parfaitement les Bitcoins. Mais c'est dans le sujet au delà de cette généralité : Le premier paragraphe traite de la mutualisation de la salle de bain d'anonymes. Le second me semble appeler à la création d'une plateforme de mise en relation d'électeurs afin d'optimiser l'issue d'un vote en fonction des intérêts communs de chacun, probablement une sorte de contre-isoloir paradoxalement injectant plus de démocratie dans nos quotidiens. Mon exégèse est assez approximative cependant. Le dernier paragraphe valorise les bienfaits d'une plateforme de mise en relation de personnes ayant un besoin immédiat de procrastination mais ne sachant pas exactement quoi faire pour reporter les tâches importantes qu'ils doivent accomplir. Ce portail permettrait donc à des procrastinateurs d'accomplir les tâches utiles que d'autres procrastinateurs se refusent à accomplir par blocage psychologique et de fait ce serait gagnant gagnant pour l'ensemble de la communauté des procrastinateurs qui pourraient s'adonner à leur passion de la stratégie de l'évitement et du déni en ayant l'assurance que quelqu'un d'autre fera ce sur quoi il fait un blocage et qu'il trouvera un bon prétexte à ne pas faire ce qu'il doit faire en arguant qu'il doit solidairement accomplir, auparavant, un devoir qu'un autre procrastinateur reporte indéfiniment au lendemain. Enfin, il me semble que ça parle de ça. Si ce n'est pas le cas, je me réserve le droit de déposer le business model de ce Pure Player en mode SaaS coolissime qui ne manquera pas de susciter un vif intérêt chez les Business Angels californiens. -
ROMUALD RODRIGUEZ #EconomieDePartage
par
pascal dandois
Je continue d'ajouter malhonnêtement des contributions au nouveau dossier "Economie de Partage" en essayant de trouver un vague rapport avec le sujet, puis j'appuie bien fort, je tasse et ça passe tout seul avec un peu de vaseline. Ici donc un texte écrit par Pascal Dandois en collaboration avec Niro Bolant qui selon une rapide recherche googueulienne me semble être une personne de près ou de loin liée à l'industrie artisanale du comicstrip. Et voici donc toute trouvée mon excuse bidon, ici le texte parle bien de l'économie de partage de stylo à bille ou peut être bien du partage de l'économie du temps d'écriture disponible. Les documents administratifs une fois validés puis roulés en boule et archivés à la corbeille à papier, vous trouverez en illustration, un triptyque Andywarholisé par votre serviteur sous GIMP d'un dessin que Pascal Dandois a réalisé pour étayer visuellement sa contribution et qu'il m'a fallu adapter pour que ça rentre horizontalement au ratio 2:1 500x250 pixels pour l'illustration et 150x75 pour la vignette. Soyez ainsi avertis si l'envie vous prend à l'avenir de me filer une de vos créations pour illustrer vos textes. Pour les sculpteurs en herbe, sachez que je ne pourrais pas faire grand chose avec vos œuvres en pâte à modeler. Comme vous le reconnaîtrez à la lecture, le dessin représente le personnage principal de la fable. Vous pouvez imprimer ce dessin et le colorier si le coloriage est un de vos hobby du dimanche. Donc ici un texte assez bref, une fable qui ressemble un peu à un copier/coller réarrangé à grands renforts de compresseur de casse-automobile, de la trame du film Forrest Gump avec une morale un peu similaire aussi : en effet, on peut être un gros beauf et un accident de la vie peut sévèrement vous amocher, tout n'est pas fichu pour autant. C'est donc une ode, une salve, une invitation au dépassement de soi-même face au handicap et à l'adversité. /!\ mais pas trop, quand même /!\ Si ça vous arrive, ce que je ne vous souhaite pas. Sachez arrêter le dépassement de vous-même tant qu'il est encore temps. Il y a des limites que même l'humain avec un mental en béton armé ne saurait dépasser : Cessez de prendre des amphétamines et de la coke lorsque vous sentirez le happy end arriver, sinon vous risquez de finir comme Oscar Pistorius. 0 M2DITER?DONC§ -
TURN (on) #EconomieDePartage
par
AntonellaPorcelluzzi
Cette nouvelle en cinq chapitres, que nous propose Antonnella Porcelluzzi, n'a pas été écrite spécialement pour le dossier #EconomieDePartage cependant je la trouve tout à fait idoine dans ce contexte puisqu'elle nous rappelle que la sharing economy existait bien avant l'émergence du web : la marchandisation de la paix de l'âme par l'aveu via la confession ou la psychanalyse et le partage d'actes sexuels tarifés via la prostitution (Plus vieux métiers du monde paraîtrait-il ?) Aussi relativisions, toute l'innovation qu'on veut bien y voir et les effets annoncés chamboulant du tout au tout nos quotidiens puisque l'économie de partage existe bel et bien depuis la nuit des temps et semble même être antérieure à tout autre type d'économie. Dans ce texte, on nous rappelle ses fondamentaux, charnels, tactiles, énonciatifs. Bien sûr en réalité l'innovation vient de la portée impressionnante qu'apporte l'outil Internet et les effets de masse à présent induits et souvent dévastateurs ou miraculeux laissant peu de place à des états intermédiaires. Ce n'est pas le sujet traité dans ce texte cependant. Ici, ce qui m'a particulièrement inspiré, c' est le parallèle qui pourrait être fait entre l'échange de fluides corporels, les monnaies véritables des échanges sexuels et le questionnement que cela provoque : l'économie de partage verra-t-elle émerger ses propres maladies vénériennes venant réguler des emballements excessifs et soudains ? Il va sans dire que le texte ne parle pas du tout de cela, qu'il est beaucoup plus subtile, centré sur les partages humains extrêmes évoluant crescendo dans sa trame, du triolisme au meurtre puis aux inévitables aveux. Quoi qu'il en soit, cette lecture va vous agacer. Bien sûr en premier lieux à la découverte par petites touches du tableau malsain construit avec une malice magistrale devant nos yeux, une sorte de performance live de l'auteur. Ce dernier d'origines italiennes digresse de plus sur des théories intéressantes et sa maîtrise du français, perfectible, rajoute une nouvelle couche sur le tableau : un autre malaise tout à fait charmant paradoxalement. Un troublant dosage de répulsion et d'attraction donne un cachet singulier à ce texte dont la lecture vous est vivement recommandée. Je vous invite d'ailleurs à googlelizer le nom d'Antonnella Porcelluzzi, vous serez surpris par son oeuvre riche et dérangeante.