Aoi, it's in !

Le 05/12/2021
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par Un Dégueulis
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Dossiers / Zone parafoutrale
Dégueulis a aiguisé son style et s'est fortement appliqué pour nous offrir cette tranche de vie d'une pute de luxe qu'on imagine japonaise. Il faut le dire, c'est sacrément bien écrit, et la fluidité de lecture est au rendez-vous. Pour le reste, on retrouve la patte inimitable de notre Vomissure : du trash à tout va, de la démesure qui flirte avec le burlesque, et des personnages dignes de pensionnaires d'un zoo qu'on nourrirait exclusivement d'ecstasy. Et puis c'est franchement dégueulasse. Félicitations. Message complémentaire de l'auteur : "Référence pourrie pour le titre, déso pas déso."
Aoi Gangubangu se réveilla lentement lorsque le doux soleil de l’après-midi commença à filtrer à travers les persiennes de sa chambre, projetant des motifs dorés sur sa poitrine nue, dont les tétons pointaient délicatement sous l’effet d’un rêve érotique. Les photons frémissaient avant d’effleurer sa peau, changeant de fréquence devant la perfection de sa beauté, créant un halo presque imperceptible autour d’elle qui faisait se signer les religieux sur son passage, car ils croyaient à un miracle.
Elle gémit, entrouvrant la bouche juste assez pour laisser pointer le bout de sa langue rose et élastique comme un chewing-gum, avant de s’humecter les lèvres. Elle fit courir machinalement ses doigts sur son ventre, et s’arrêta juste au-dessus de son pubis, dont les poils parfaitement rasés dessinaient un motif Hello Kitty. Elle suivit le dessin du doigt, délimitant son contour, appuyant voluptueusement sur les lignes drues qui contrastaient avec la douceur de sa peau blanche et délicate, puis décrivit trois cercles autour de son clitoris. Son cœur, forgé pour l’amour et le plaisir, accéléra légèrement sa cadence, calquant le rythme de ses battements sur celui de la Sonate au Clair de Lune de Beethoven.
Elle tendit une main parfaitement manucurée vers sa table de chevet, dont elle ouvrit le premier tiroir pour en sortir son machine-fucker PUSSYSTRUCTOR 3000, un modèle customisé carburant au kérosène. La bête mesurait cinquante centimètres de long pour vingt de diamètre, pesait près de dix-sept kilos, et pouvait monter à Mach 20. Aoi se remit sur le dos et écarta les jambes, campant ses petits pieds fins de danseuse sur le matelas pour s’assurer un appui stable, et positionna le phallus en titane renforcé devant l’entrée de son vagin. Elle soupira profondément, savourant avec délices la sensation du métal froid sur ses lèvres inondées de cyprine. Ses doigts fins glissèrent sur les rivets de son amant de métal, dont les aspérités augmentaient beaucoup le pouvoir de stimulation, avant de s’accrocher fermement aux deux poignées ultra renforcées qui se trouvaient à l’arrière de la bête, à l’endroit d’où partait le tuyau d’alimentation relié à une citerne de trois-cent litres. Pantelante, elle appuya sur le bouton « ON ». Puis, avec toute la force dont elle était capable, elle enfonça d’un coup sec l’intégralité du monstre de métal dans son sexe, repoussant ainsi tous ses organes internes dans sa cage thoracique et jusque dans son œsophage, tout en appuyant violemment sur le bouton « POWER UP ». Le moteur turbo jet à huit cylindres hurla comme si tous les démons de l’enfer s’y étaient engouffrés. Sous la violence de l’onde de plaisir, les seins d’Aoi se dressèrent tout entiers vers le plafond, avant d’émettre deux puissants jets de lait maternel, bien qu’elle n’ait jamais eu d’enfant.
Au bout de soixante-treize minutes de masturbation et quatre orgasmes, le PUSSYSTRUCTOR 3000 tomba en panne de carburant. Aoi fut soulagée, car elle commençait à avoir un peu mal aux mains à force de retenir le puissant phallus artificiel, et elle savait que, sans cela, elle aurait continué à se masturber jusqu’à risquer d’abîmer sa manucure. Ses seins retombèrent lentement sur sa cage thoracique, épuisés d’avoir produit tant de lait, mais toujours magnifiquement pulpeux. Elle retira le godemiché de l’intérieur de son ventre, savourant la sensation de ses organes redescendant peu à peu dans son abdomen, et se leva gracieusement. Sa chevelure extraordinairement soyeuse retomba sur ses épaules nues, jouant délicieusement avec le dessein de ses muscles fins, parfaitement dessinés. Chacune de ses fesses se contracta alors alternativement en creusant une fossette au niveau de ses lombaires, afin de propulser le mouvement de ses jambes, et elle se dirigea, presque en flottant, vers la salle de bain.
Là, elle retira son plug anal et s’assit sur la cuvette des toilettes, où elle déposa un étron de la taille d’un bébé phoque. Aoi chiait au minimum quatre fois par jour, et par un fait extraordinaire, sa merde sentait toujours soit le chocolat, soit le banana split, et peu importait ce qu’elle avait mangé la veille. Elle s’essuya avec du papier toilette ultra doux, puis se dirigea vers la douche. Comme à son habitude, elle se lava longuement au savon neutre, avant de dévisser le pommeau et de s’enfoncer le tuyau dans l’anus afin de laver son gros intestin. Elle émergea de la cabine vingt minutes plus tard, les joues légèrement empourprées par la chaleur, s’essuya longtemps, parcourant chaque courbe de son corps parfait avec la serviette, et alla s’habiller.
Elle opta pour un style vestimentaire sobre : une robe blanche toute simple avec des souliers blancs à rubans. Cela avait l’avantage de souligner l’élégance exceptionnelle de sa silhouette, tout en contrastant joliment avec ses cheveux tellement noirs qu’Anish Kapoor avait essayé de breveter leur couleur. En sortant de chez elle, un essaim de papillons la suivit jusqu’à sa Maserati Ghibli toutes options, et des rossignols se mirent à interpréter spontanément l’Hymne à la Joie de Beethoven. Elle démarra et appuya à fond sur l’accélérateur, écrasant au passage un enfant qui jouait sur la route. Elle savait parfaitement que ses parents ne porteraient pas plainte ou que, s’ils le faisaient, les policiers refuseraient de l’arrêter et le juge refuserait de la condamner. Tant était grand le pouvoir de sa beauté surnaturelle.
Elle avait rendez-vous avec Tom Blangis, le fameux milliardaire, qui avait déboursé cinq millions de dollars pour passer la soirée avec elle. Elle accéléra encore en approchant de l’école maternelle qui se trouvait à côté de son pâtissier préféré (elle n’aimait pas les enfants et ne souhaitait pas en avoir), et faillit tuer un deuxième marmot, que sa mère réussit à sauver in extremis. Aoi lui fit un signe de la main par la fenêtre, manière de lui dire de faire plus attention la fois suivante afin de lui épargner le risque de devoir faire nettoyer des taches de sang sur sa carrosserie.
À la pâtisserie, elle commanda douze pains au chocolat, trois gâteaux à la crème, dix-sept petits fours, un kilogramme de macarons, et diverses autres gourmandises qu’elle engloutit en quelques minutes. Puis elle regarda son reflet dans la vitrine, s’assurant que sa silhouette était toujours aussi parfaite que quand elle était arrivée.
Elle arriva chez Blangis vers dix-huit heures. Une fois passée l’entrée, elle remonta sa robe et urina abondamment dans un pot de chambre prévu à cet effet. Moins de trente secondes plus tard, Blangis rappliqua ventre à terre et but tout le contenu du pot de chambre d’une seule rasade.
-    Aaaaah ! J’avais soif ! Ça fait une semaine que je n’ai pas bu une goutte d’eau pour mieux savourer votre urine, ma chère…
-    Allons Tom, nous pouvons nous tutoyer.
Le pauvre homme éjacula trois fois en entendant sa voix, qui était comme le souffle du Sirocco sur les dunes du Sahara, comme le doux martèlement de la pluie mêlé aux crépitements d’un feu de cheminée, comme un chant de gorge tibétain, plus érotique que le cri du singe hurleur d’Amazonie, plus majestueuse que les gargouillements de l’intestin le plus constipé, et plus belle même que les plus belles envolées de Lemmy Kilmister.
Baissant son pantalon, il en sortit un micropénis et se jeta sur elle, la pénétrant violemment et éjaculant de nouveau au bout de quelques secondes de va-et-vient. Puis il se mit à genoux et aspira le sperme abondant qui remplissait le vagin de la plus belle femme du monde.
-    C’EST BON ! AH FOUTREDIEU C’EST BON ! Hurla-t-il, en trance, avant de retirer le reste de ses vêtements, révélant ainsi un corps malingre, rasé par endroits et velu ailleurs, comme s’il avait commencé à s’épiler mais n’avait pas eu le temps de terminer. Puis il se jeta sur elle de nouveau, lui arrachant sa robe au passage.
Après lui avoir brièvement fait l’amour dans toutes les positions, il l’entraîna vers son écurie, où il lui présenta sa collection d’étalons. Comprenant ce qu’on lui demandait - elle avait un quotient intellectuel de deux-cent soixante - Aoi se mit immédiatement à l’ouvrage, en s’allongeant sur le dos sur une botte de paille afin d’offrir une gorge profonde à Cerberus, un Shire de deux mètres trente dont le membre mesurait un mètre douze de long pour quinze centimètres de diamètre. Elle devait admettre que cela était autrement plus agréable que le micropénis de son client. Son visage angélique se distendit alors qu’elle décrochait sa mâchoire pour introduire plus facilement l’appendice turgescent de l’animal. Après l’avoir confortablement logé dans son œsophage, elle fit signe à un autre cheval d’approcher. Aoi était en effet si belle que les animaux lui obéissaient au doigt et à l’œil. Elle écarta les jambes et entrouvrit les lèvres de son vagin, prouesse dont elle était la seule capable au monde, car elle possédait des muscles spéciaux à l’intérieur de son orifice lui permettant d’en adapter le diamètre à volonté. Rendu fou de désir, l’animal mourut d’une crise cardiaque lors de l’éjaculation.
-    MON CHEVAL ! Hurla Blangis, dépité.
-    Mfffpppfffmm pmmfffttt fff ! répondit Aoi, lui faisant ainsi comprendre que le décès de l’équidé n’était pas de sa responsabilité et qu’il n’y aurait pas de remboursement sur ses honoraires.
Cerbérus éjacula quelques minutes plus tard, déversant un litre et demi de sperme chevalin dans l’estomac de la jeune femme. Extrayant le pénis encore en érection de sa gorge, Aoi raccrocha sa mâchoire et se dirigea gracieusement vers un autre étalon, afin de l’accueillir cette fois dans son anus. Quatre-vingt centimètres et un litre vingt plus tard, elle se rapprocha de nouveau de son client, afin de déverser le contenu de ses orifices dans sa gorge offerte.
Blangis était en extase. Il enfonça la main dans l’anus d’un de ses chevaux et en retira plusieurs diamants, dont le plus petit pesait cent grammes, pour les tendre en tremblant à la jeune femme. Elle les accepta en souriant, et son sourire était si merveilleux que le Soleil demanda au vent de soulever le toit de l’écurie afin de pouvoir la regarder.
-    On continue ?
-    OUI ! OUI ! OUIIIIIIIII !!! Hurla le milliardaire en s’arrachant les poils des couilles, dans un accès de folie délirante.
Le couple se dirigea vers la chief executive suite, située à l’étage et mesurant pas moins de six-cent soixante-six mètres carrés. Au centre trônait un lit en or massif, divisé en plusieurs parties de trois mètres sur trois : un carré cotonneux, un autre ultra ferme, un autre encore hérissé de piques, un carré BDSM, et ainsi de suite. D’humeur taquine, Aoi entraîna Blangis directement vers le carré BDSM, où elle lui fit subir les pires tortures imaginables pendant une heure. Plusieurs massages cardiaques plus tard, elle finit par le détacher, et comme elle sentait poindre au bout de ses sphincters le résultat de la digestion de son dîner de la veille (une cuisse de rhinocéros assaisonnée d’encre de seiche et accompagné de cervelles de chatons noyés dans le lait de leur mère et de nerfs optiques de petits chiots : elle n’était pas végane et n’avait jamais été tentée de l’être), elle s’accroupit sur le visage de son client et procéda à l’excrétion, laquelle fut abondante et fluide, avec de petits grumeaux croquants qui rendaient la chose gastronomiquement intéressante. Comme prévu, cela sentait le chocolat, avec une légère note de pistache. Les deux amants passèrent l’heure suivante à discuter de théorie des nombres et de programmation linéaire, et Aoi résolut un problème difficile sur lequel les équipe de Blangis travaillaient depuis plusieurs années en échange d’une quinzaine de millions supplémentaires. Puis ils mangèrent la merde et firent de nouveau l’amour dans toutes les positions. Pour douze millions de dollars supplémentaires, Aoi exécuta même un de ses services les plus exclusifs : le prolapsus complet, qui consistait à extraire l’intégralité de son appareil digestif par son anus avant de ligoter son partenaire avec et de lui faire l’amour passionnément. Blangis, subjugué et épuisé par toutes ces prouesses sexuelles, envoya un message à son avocat pour qu’il achète un manoir à mademoiselle Bangubangu.
Ce fut au petit matin qu’Aoi ressortit de la résidence de son riche client, et les oiseaux entonnèrent les quatre saisons de Vivaldi en la voyant passer, le Soleil altéra la course de ses rayons pour qu’aucun ultraviolet nocif n’atteigne sa peau délicate, le vent coiffa ses beaux cheveux afin qu’ils mettent mieux en valeur ses traits fins, délicats, et des fleurs émergèrent du sol à l’endroit où elle posait les pieds. La jeune femme avait rendez-vous avec le directeur de la recherche et développement du groupe D’Assaut, qui souhaitait tester la puissance d’un nouveau missile sol-sol et avait besoin d’utiliser ses orifices pour ce faire. Le contrat avait une valeur de huit millions de dollars.