Dans mon cul vers 8h du mat

Le 26/07/2025
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par Caz
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Thèmes / Divers / Érotisme à deux balles
Ici, on baise. C’est brutal, cru, bien torché. On est dans le vrai, mais attention aux répliques Onlyfans. La narration tient la route, le style est appréciable, ça se lit bien et vite (oh oui !). Ça raconte sans trop raconter, ça balance des petits gestes, des détails simples qui posent l’univers sans l’encombrer. L’auteur écrit avec sa langue et son cul et c’est jouissif à lire.
Ici, pas de tendresse sucrée ni de romantisme à la con. Juste deux corps paumés dans le froid, qui baisent pour pas crever. Un cri de chatte gelée, de peau qui cogne, de souffle animal. C’est sale et vivant. Ça parle de désir comme d’un besoin primaire, d’un truc qui ronge de l’intérieur. Si t’aimes les belles formules, passe ton chemin. Ici, on parle avec les dents, la langue, les doigts et un pénis qui prend son temps pour pénétrer. Rien d’autre.
J’ai cru longtemps que le feu dans mon ventre c’était du vrai. Un truc brut. Animal. Pas trafiqué. Mais avec le temps, je vois bien. Le désir c’est pas juste du nerf. C’est tordu. Moqueur. Et ça me fait marrer. Vraiment.
Je le sens quand Minik s’approche. Même pas besoin qu’il me touche. Il est là. Son souffle reste en arrière. Son corps a une odeur que je reconnais dans le noir. Dix ans dans cette cabane. On est collés dans le bois et la neige.
Je connais sa peau comme ma propre salive. Je connais son regard. Son sourire qui dit “viens” sans le dire.

Il rigole dans la nuit. Il tourne autour. Il chauffe. Et il me laisse vide.
On s’est rencontrés pendant la chasse. Il faisait froid. On marchait dans le sang et la glace. Les bêtes crevées encore chaudes à nos pieds. On s’est trouvés comme ça. À tuer. Et depuis on vit ensemble.

Ce matin, pareil. Le café chauffe. Lui, il bouge lentement. Long baillement. Je me retourne pas. Je le connais. Il s’étire. Il respire. Il est vivant. Il fout du bois dans le poêle. Il vient me coller la main sur la nuque.
Je pense “plus fort”. Je dis “salut toi”.
Il dit “ça va ?”
Je sais ce qu’il pense.
Et moi je veux juste qu’il me baise.

Il est 7h48.

Je me retourne.
“Baise-moi.”

Je dis ça. Comme un bonjour. Mon cerveau éclate. Un truc se casse. Se fend. Se fendille.
Minik me regarde comme si j’avais lancé un sort.
“Baise-moi.” Encore.
Il comprend. Il attaque. Sa bouche me dévore. Je le tire sur le lit. Il m’écrase. Il redevient comme avant. Faim partout dans les doigts, dans les yeux. Il mate mon corps comme un truc qu’il aurait jamais vu.
“Il faut que je te déshabille…”
“Arrête avec la douceur.”
Il comprend. Tout va vite. Nos fringues tombent. On se met à poil comme on se bat.

Il commence par mon oreille. J’aime pas. Je le prends par la tête, je la colle dans mon cou. Sa salive traîne. J’adore ça.
“Crache-moi dans la bouche.”
Il s’exécute.
Je laisse couler. J’avale.
Il grogne.
Je ris. Il mord mon téton. Fort. Je perds le contrôle.

“Je vais te baiser et je veux que tout le Groenland t’entende.”
Ses doigts me fouillent. Il rigole. Je suis trempée. Il met deux doigts. Puis sa bite. Je l’ouvre. Je le veux entier. Il me perce et je hurle. Il grogne dans mon cou. Il grogne comme un ours.

“Qilak ?”
“Oui ?”
“Je jouis où ?”
“Dans mon cul.”

Il me retourne. Il lubrifie. C’est froid. J’aime. Il pousse. Lentement. Je gémis. Je demande plus.
Son sexe entre. Je me sens pleine. Prise. Parfaite. Il bouge. Il va. Il cogne.

“Ça va ?”
“Ouais.”
“Tu veux que je jouisse là ?”
“Maintenant.”

Il me baise comme un forcené. Il explose. Il jouit profond. Il me remplit. Il se retire. Ça coule sur ma cuisse. Il trempe ses doigts et me les met dans la bouche. J’aime le goût.
Je dis :
“Tu me rebaiseras ?”
Il dit :
“Quand ?”
Je dis :
“Avant quelques années.”