Thèmes
- Érotisme à deux balles :
Textes :
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Flash Forward ta gueule
par
HaiKulysse
Alors Haiku voulait un point de vue féminin donc je m'attendais à un texte assez trash mais finalement ça va, "tranquille". On se retrouve dans une situation de dominant-dominé dans ce texte qui raconte l'histoire d'un mec en manque de cul et d'une nana avaleuse de sabres (et moi qui croyais que le concours de nouvelles érotiques commençait en 2017 !) Quoi qu'il en soit, certains passages sont jouissifs et la technique cut-up fonctionne bien dans ce billet. Note pour moi : quand j'ai vu Croix Rousse, j'ai lu Croix Rouge car j'y ai fait un petit passage lors d'une soirée étudiante...Dur. -
Arrache moi le coeur ou pète moi le c*ul
par
ladoleurr
Superbe texte qui nous vient d'un nouvel auteur au superbe nom de plume : ladoleurr. Vraiment c'est formidable d'inventivité, le style est percutant et... Non, évidemment c'est tout pourri, comme le pseudo qui va avec. On dirait le scénario d'un très mauvais film porno, ou bien de l'érotisme auto-édité en vente à 50 centimes en epub sur Amazon. Souhaitons donc la bienvenue à notre nouveau compagnon dyslexique et accueillons-le comme il se doit. -
Dans mon cul vers 8h du mat
par
Caz
Ici, on baise. C’est brutal, cru, bien torché. On est dans le vrai, mais attention aux répliques Onlyfans. La narration tient la route, le style est appréciable, ça se lit bien et vite (oh oui !). Ça raconte sans trop raconter, ça balance des petits gestes, des détails simples qui posent l’univers sans l’encombrer. L’auteur écrit avec sa langue et son cul et c’est jouissif à lire. -
Vengeance
par
Lindsay S
Oh, ce texte est une véritable symphonie de passion brute, un chef-d’œuvre d’érotisme qui nous emporte dans un tourbillon de désir si délicieusement intense qu’on en oublie presque la morale ! L’auteur manie avec brio l’art de la tension sensuelle, chaque phrase dégoulinant d’une volupté si palpable qu’elle frôle l’indécence avec une élégance presque poétique. Le crescendo des sensations, mêlé à ce silence lourd et ces descriptions charnelles, est si magistral qu’on ne peut qu’applaudir l’audace de cette plume qui danse sans vergogne sur le fil du tabou. Et quelle finesse dans ce twist final, où l’amour éternel se révèle dans une apothéose d’une ironie si savoureuse ! Vraiment, un texte qui vous laisse pantelant, partagé entre l’admiration pour tant de culot et l’envie de prendre une douche froide pour laver l’âme. -
L'oeil du serpent
par
A.P
Dans ce texte, le narrateur veut « besogner » une donz’ en soirée. Donc, en langage 2025 : « tirer son coup ». On suit donc un mâle Alpha, prédateur nocturne, qui finit par trouver sa proie et l’embarquer dans sa piaule. Le récit est court et la montée en tension progressive. Mais, la lourdeur stylistique et grammaticale reste le gros point faible. Les virgules sont posées là, en bordel, à chaque phrase. La conjugaison est choisie au hasard avec l’espoir que ça passe (ou pas). Les passages sexuels sont détaillés, certes, mais trop clichés et manque d’originalité. N’est pas Siffredi qui veut. -
RUT PAYSAN
par
coccinelle à brassards
« La bite pulsante » et rutilante ! En voilà une entrée accrocheuse ! Coccinelle à brassards nous pond un texte qui aurait pu concourir à l’AAT Parafoutral. On y suit un paysan qui va planter sa bite dans un grillage. Le récit est cru, déjanté : le grillage, les champs de légumes, le sexe. C’est trash, c’est sale, ça dégouline et ça jouit dans les champs de patates. Le rythme est fiévreux, jubilatoire, mais à force de taper en mode marteau-bite, ça finit par user : la fin retombe comme une queue molle. Une belle entrée en matière. Un texte qui attire les mouches et surtout les voyeurs.