Deux squelettiques zombies, tels des veilleurs spectraux, qui financent les mascarades du coin, comme la fois où, n’ayant certainement pas l’air nus, ils ont lancé la course très prisée des caravaniers, payant tout en cash. Fils sacrés du soleil, ils interprètent à leur façon l'Opus Dei des fidèles catholiques dont l'angiographie s'apparie avec des machines qui graissent des amas et des masses de cheveux.
Sur les gazons verdoyants ou dans les fontaines de jeunesse qu’on retrouve en un seul panoramique cahotant avec caméras à l’épaule, ou bien dans les taillis boisés, ils imaginent les sentiments des acteurs de ces vidéos underground : ces courts-métrages filmés en super-huit et que la voix off à la manière d’une déclaration céleste affirme les avoir vus disparaître d’un endroit sombre d’un boudoir puis apparaître de nouveau du côté d’un cadre vacillant. Ou bien ils tombent dans le nid des serpents, d'où l'on pourrait dire au pifomètre que leur repentance et leur miséricorde les font séjourner là entre deux à trois semaines...
Cependant, ce sont eux qui sont en dessous, ils le savent bien ; et les têtards sous les lavabos leur suggèrent qu’ils ne pourront jamais remonter les marches qui mènent de la cave jusqu’au hall de cette maison hantée. Ou jusqu'au confessionnal de leur exorciste, mais ne tenant pas en place, ils veillent à cacher leur talisman capable de les télétransporter où ils le désirent dans un panier-berlingot.
Des vaches dans le pré d’à côté paissent près des ruisseaux bouillonnants, tandis qu’ils travaillent deux fois plus dur qu’elles. Et qui, pourtant, jurent uniquement sur la Remise à zéro du compteur congestionnant notre système aussi bien informatique que politique, car elles planchent déjà pour faire la nique au népotisme de notre époque. Et dont la rancune est née lorsque l'œil de la caméra s'est ouvert sur l'immensité de cet océan d'où des milliers de frégates partent et débarquent.
Cependant, lénifiées par une note de musique taquine qui succède toujours à la détection soudaine d’une symphyse pubienne, les vaches s’estompent dans le flou et laissent place à un trou à rats. À l’aide de leur oscillomètre, toute l’affaire explose en un jet d’os et d’osselets mortuaires projetés en tous sens. Prenant part au chaos naissant, d'autres chahuteurs comme des morts-vivants, quand viendra ce dernier rêve, recherchent dans les cervelles, en les fouillant, des idées d'émeutes.
Ils quittent alors au pas de course leur QG pour notre repaire : un ancien ossuaire fermé pour cause de coupes budgétaires…
À l’intérieur, une lumière diffuse et glaciale congèle les testicules tailladés et les bains de nitroglycérine de nos nourrissons dont le bavoir évoque la palette chromatique d’un peintre dionysiaque. Ou d’une aurore boréale, se liquéfiant dans le ciel d’Oslo.
Là, des décorations tarabiscotées par des ascètes de l’époque médiévale ainsi que des lucarnes avec lesquelles l’on peut contempler ces créatures maigres, taciturnes, les lèvres scellées ne laissant s’échapper que des borborygmes, un amateur de cinéma indépendant a saisi le zoom de la caméra pour se focaliser à présent sur de jeunes gens ayant bu tous les vins rares qui se trouvaient étrangement dans une bassinoire où l’on a également égorgé un lapin de garenne. Et on peut observer aussi des prédateurs mâchant des bouts de viandes caoutchouteuses et leurs yeux, bien qu'enfoncés dans leurs orbites, brillent d'une lumière et d'une lucidité infernales.
Puis, sur un panneau en bois sculpté, et exclusivement quand ils ferment les yeux et se renversent sur un sofa, on peut lire « MORGUES DE LA LUNE DE MIEL » et tout le sang a quitté leur visage… ils ressemblent, à s’y méprendre, à des simples d’esprit papillonnant autour d’une existence de drogués invétérés. Ces ombres rachitiques saisissent une serviette pour s'en couvrir et, en s'avançant maladroitement, accroupies, claquent la porte au nez de la caméra.
Plus tard, beaucoup plus tard, sur le toit de chaume d’une cahute aux vitraux de la même couleur que leur képhir dont ils s’en servent pour arroser les jardinières de fleurs, nous ne tardons pas à nous retrouver comme les deux squelettes dans le film. Sauf que l’on rit. On ne sait pas pourquoi.
Ces revenants qui sont à peine capables de respirer en dehors de leur tombe sans blobloter sous le soleil de minuit, sortent malgré tout en sous-vêtements, avec un grand sourire, les bras largement ouverts en signe de bienvenue et une érection, chauffée et attisée par un thermostat diabolique, émerge de leur short. Ils jubilent.
Ce qui nous fait penser à bien d’autres frasques débonnaires à mesure que la caméra approche. Mais ils continuent de tatillonner pour des histoires de cabale tout en épluchant les fioritures des nouvelles locales… c’est donc en usurpant notre identité après une brève pause noire de la caméra, qu’on montre à leurs envoûteurs cette pièce abondamment ensoleillée avec des rideaux aux motifs de résineux et un papier mural fleuri, une moquette moelleuse, un mobilier multicolore aux courbes aussi douces que les évanescents contours de ces ombres à la dérive… Les tentures que l'on exécrait prennent feu tout comme la cuve pleine de substances neurotoxiques à quelque pâtés de la maison de là.
Ainsi, lorsqu'ils sentent qu’on les fait glisser dans une sorte de mélasse comme des bâtons de mikado précautionneusement extraits sous un amas éparpillé, tout cela va et vient en vagues nauséeuses ; l’intrigue se poursuit enfin dans une chaumière : une petite maison campagnarde où se trame, parmi nos concurrents, des bureaucrates ainsi que des fumeurs de joint, un désir paranoïaque. Celui d’avouer qu’ils ignorent ce qu’ils cherchent, leurs hibernations tout comme leurs paranoïas aiguës se polarisent sur ce qu’ils vont recommencer à chercher encore et toujours pendant des millénaires : peut-être quelque chose qui a dérouté la confrérie des marabouts ayant réanimé ces zombies et que les plus fins observateurs qualifient, lors de notre ère hégémonique, de jeunismes incendiaires…
Peut-être aussi quelque chose comme un péché leurs interdisant le tombeau. Ou comme cet événement où de vulgaires et orduriers chiromanciens en néoprène percèrent leurs bubons, méconnaissant les dangers d'une telle opération !
Cependant, ce sont eux qui sont en dessous, ils le savent bien ; et les têtards sous les lavabos leur suggèrent qu’ils ne pourront jamais remonter les marches qui mènent de la cave jusqu’au hall de cette maison hantée. Ou jusqu'au confessionnal de leur exorciste, mais ne tenant pas en place, ils veillent à cacher leur talisman capable de les télétransporter où ils le désirent dans un panier-berlingot.
Des vaches dans le pré d’à côté paissent près des ruisseaux bouillonnants, tandis qu’ils travaillent deux fois plus dur qu’elles. Et qui, pourtant, jurent uniquement sur la Remise à zéro du compteur congestionnant notre système aussi bien informatique que politique, car elles planchent déjà pour faire la nique au népotisme de notre époque. Et dont la rancune est née lorsque l'œil de la caméra s'est ouvert sur l'immensité de cet océan d'où des milliers de frégates partent et débarquent.
Cependant, lénifiées par une note de musique taquine qui succède toujours à la détection soudaine d’une symphyse pubienne, les vaches s’estompent dans le flou et laissent place à un trou à rats. À l’aide de leur oscillomètre, toute l’affaire explose en un jet d’os et d’osselets mortuaires projetés en tous sens. Prenant part au chaos naissant, d'autres chahuteurs comme des morts-vivants, quand viendra ce dernier rêve, recherchent dans les cervelles, en les fouillant, des idées d'émeutes.
Ils quittent alors au pas de course leur QG pour notre repaire : un ancien ossuaire fermé pour cause de coupes budgétaires…
À l’intérieur, une lumière diffuse et glaciale congèle les testicules tailladés et les bains de nitroglycérine de nos nourrissons dont le bavoir évoque la palette chromatique d’un peintre dionysiaque. Ou d’une aurore boréale, se liquéfiant dans le ciel d’Oslo.
Là, des décorations tarabiscotées par des ascètes de l’époque médiévale ainsi que des lucarnes avec lesquelles l’on peut contempler ces créatures maigres, taciturnes, les lèvres scellées ne laissant s’échapper que des borborygmes, un amateur de cinéma indépendant a saisi le zoom de la caméra pour se focaliser à présent sur de jeunes gens ayant bu tous les vins rares qui se trouvaient étrangement dans une bassinoire où l’on a également égorgé un lapin de garenne. Et on peut observer aussi des prédateurs mâchant des bouts de viandes caoutchouteuses et leurs yeux, bien qu'enfoncés dans leurs orbites, brillent d'une lumière et d'une lucidité infernales.
Puis, sur un panneau en bois sculpté, et exclusivement quand ils ferment les yeux et se renversent sur un sofa, on peut lire « MORGUES DE LA LUNE DE MIEL » et tout le sang a quitté leur visage… ils ressemblent, à s’y méprendre, à des simples d’esprit papillonnant autour d’une existence de drogués invétérés. Ces ombres rachitiques saisissent une serviette pour s'en couvrir et, en s'avançant maladroitement, accroupies, claquent la porte au nez de la caméra.
Plus tard, beaucoup plus tard, sur le toit de chaume d’une cahute aux vitraux de la même couleur que leur képhir dont ils s’en servent pour arroser les jardinières de fleurs, nous ne tardons pas à nous retrouver comme les deux squelettes dans le film. Sauf que l’on rit. On ne sait pas pourquoi.
Ces revenants qui sont à peine capables de respirer en dehors de leur tombe sans blobloter sous le soleil de minuit, sortent malgré tout en sous-vêtements, avec un grand sourire, les bras largement ouverts en signe de bienvenue et une érection, chauffée et attisée par un thermostat diabolique, émerge de leur short. Ils jubilent.
Ce qui nous fait penser à bien d’autres frasques débonnaires à mesure que la caméra approche. Mais ils continuent de tatillonner pour des histoires de cabale tout en épluchant les fioritures des nouvelles locales… c’est donc en usurpant notre identité après une brève pause noire de la caméra, qu’on montre à leurs envoûteurs cette pièce abondamment ensoleillée avec des rideaux aux motifs de résineux et un papier mural fleuri, une moquette moelleuse, un mobilier multicolore aux courbes aussi douces que les évanescents contours de ces ombres à la dérive… Les tentures que l'on exécrait prennent feu tout comme la cuve pleine de substances neurotoxiques à quelque pâtés de la maison de là.
Ainsi, lorsqu'ils sentent qu’on les fait glisser dans une sorte de mélasse comme des bâtons de mikado précautionneusement extraits sous un amas éparpillé, tout cela va et vient en vagues nauséeuses ; l’intrigue se poursuit enfin dans une chaumière : une petite maison campagnarde où se trame, parmi nos concurrents, des bureaucrates ainsi que des fumeurs de joint, un désir paranoïaque. Celui d’avouer qu’ils ignorent ce qu’ils cherchent, leurs hibernations tout comme leurs paranoïas aiguës se polarisent sur ce qu’ils vont recommencer à chercher encore et toujours pendant des millénaires : peut-être quelque chose qui a dérouté la confrérie des marabouts ayant réanimé ces zombies et que les plus fins observateurs qualifient, lors de notre ère hégémonique, de jeunismes incendiaires…
Peut-être aussi quelque chose comme un péché leurs interdisant le tombeau. Ou comme cet événement où de vulgaires et orduriers chiromanciens en néoprène percèrent leurs bubons, méconnaissant les dangers d'une telle opération !