Quoi cette fois, faut que je regarde…

Le 13/11/2003
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par Maltchik
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Thèmes / Obscur / Tranches de vie
Ce texte tombe à plat, je le trouve pas super bien écrit, je comprends pas grand-chose, sa violence me paraît artificielle et plus marrante que flippante, les fautes d'orthographe gachent la lecture... Bref j'aime pas du tout, surtout sachant que Maltchik est capable de bien meilleur.
8h30 c’est vraiment trop tôt pour commencer surtout quand c’est pour commencer par maths…ma tête résonne, je l’impression d’être hors de tout, de planer au-dessus de moi…tout à l’air d’aller si vite.
J’entre dans la classe fraîchement aseptisée de produit ménagés… odeur de bitures nocturnes…par reflex j’avance jusqu’au fond, lâche mon sac sur le sol ciré et tombe dans la chaise aux contours, qui avaient du être dans une époque lointaine, rouge. Je léve la tête mais les néons me renvoient violament vers le tableau vert pas encore couvert de poudre de craies. Je m’étends sur ma table constellée de divers slogans ou insultes plus ou moins compréhensible gravés à même la table, ce moment est tout bonnement délicieux, le brouhara de tout ce monde est à des années lumières, juste assez pour me bércer…quelque chose fait bouger ma tête couvèrte de gel…un doigt je croit alors j’ouvre les yeux, léve la tête, il me faut du temps pour dicérner quoique ce soit mais une douce voix semble s’adresser à moi… « je peux ? », je réponde par l’affirmative, je ne sais plus comment…mes yeux s’habituent à la lumière , et je jet un œil à la voie…chatain doré jusqu’au épaule, yeux verts, fine, traits lumineux…j’ais beau cherché je ne me souviens plus de son prénom, je n’ais cours que depuis trois ou quatre semaines. Tant pis, de toute façon je suis complétement shlasse, je tacherais juste de ne pas dormire. Mais vraiment j’ais trop mal au crane, ça ne résone plus mais ça bourdone, le prof débute son cours, ça s’emplifit…faut vraiment que je pique un some mais je ne peux pas, avec une beauté pareil vingt centimétre… « tu te ronge les ongles ? » m’arrache à mes préocupations… « eu, oui parfois… »…elle essait d’établire un contacte mais là tous les chiffres débités par le prof résonnent, et explosent dans l’instrument de torture qu’est ma pauvre tête…elle continue de plus belle sur des sujets futiles, je n’en ais pas retenus les mots, ils se sont tous abatus dans ma tête déjà bien amoché…je dors les yeux ouvert et ma tête est devenue un vaste champs de bataille, la salle est un long couloire, long, long, un halo vert, une forme s’agite devant lui répandant des traces blanches, les bruits continus, les explosions se font plus violentes ! Elle continue à me parler, je lui offre des réponses en quelques mots, cela sufit : sa personne lui suffit.

Je doit, je vais me libérer, la clef surgit du ciel pour s’abatre sur le champs de bataille, tout s’arrête je sors de mon enveloppe, la symphonie commence, je dirige mon orchestre dantesque…tout se met dans un ensemble supérbe…j’envois un direct à la voix à côté de moi, elle s’étale sur le sol, son joli corp dans une tel détresse, son magnifique visage n’est plus…la masse se retourne vers moi, le prof accourt, je me léve et balance mon poing à travers sa figure. Mon poing s’abat sur sa lévre mole et cogne contre ses dents jaunis, il tombe lui aussi et là je me déchaine sur les deux corps, les gérbes de sang qui s’échape de leur visage sont mes coups de pinceau, on entend seulment le concert des chocs de mes chaussures contre les chairs, la voilà ma symphonie, la masse est tétanisée : un tel spectacle est iréel, il est n’est pas croyable alors on n’admet qu’il est en train de se dérouler devant nos yeux, alors on ne fait rien. Je m’essoufle, la masse prend conscience, les hurlements se font entendre, l’hystérie gagne la masse, je retombe sur ma chaise et m’appaise dans l’entreinte de Morphée.

Je sent quelque chose qui fait bougé ma tête recouvérte de gel, elle est tiré ver les haut, je suis jeté parterre, mes dents ouvrent ma lévre dans l’aterrissage. On me reléve, on me traine, je suis plaqué contre le mur.