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La Zone - Un peu de brute dans un monde de finesse
Publication de textes sombres, débiles, violents.
 
 

Le grand concours de trve 3vil sonnets : premier thème

Démarré par nihil, Novembre 10, 2008, 16:52:23

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nihil



Citation- les participations devront être trve 3vil : à savoir extrêmes, gore, disjonctées, ultraviolentes, chtarbées, sombres. Voire même satanistes et ridicules. Trve 3vil quoi. Rangez vos mèches de goth et votre lyrisme de tapette, ici on parle sueur et sang. Seuls les poèmes les plus teigneux auront une chance. Sérieux ou déconnants, au choix.
- en second lieu, le respect de la forme fixe. On vous imposera pas le respect des règles du sonnet, mais il est fort probable que ceux qui les respectent au moins partiellement soient préférés par le Comité de Censure. Pour vous filer un coup de main, nous avons reçu l'aide exclusive d'un chauve qui est en train de fignoler un topo sur les règles généralement admises. Lisez-le et après faites votre choix de ce que vous voulez/pouvez respecter. Disons qu'il faut pas que ça vous bloque.

CitationPUTE


Premier thème : "l'ascète"

Fin : mercredi 17h
Trafiquant d'organes
[www.nihil.fr]

Glaüx

Je suppose que dans un sonnet trve 3vil, la rime "ascète / A7" est proscrite ?

nihil

Trafiquant d'organes
[www.nihil.fr]

Winteria

#3
L2DIZ AND GEANTLEUMANES :


Faubourgs

Dans d'indignes charniers je vautrais ma chair moite,
Buvant jusqu'à la lie le fiel de mes semblables ;
Et le parfum des filles, alcool des incapables
De tous mon favori, chauffait mon corps : qui boite.

J'étais alors infâme : en ses pansements de ouate
Je tripotais ma honte écorchée mais affable,
Suscitant le dégoût de compères estimables :
Qui jamais ne s'arrêtent, et dont les pas s'emboîtent.

Puis un jour de honte, j'ai arraché ma viande,
L'offrit à une cynique, qui en fut friande :
J'avais jeté mon sceptre, et renié mes vœux.

Comme aujourd'hui je rampe à l'ombre des trottoirs !
Oublieux des exploits, j'ai préféré le noir,
Et tel Œdipe Roi : me suis crevé les yeux.


nihil

#4
Le goinfre

Penser à prendre du pain, du vin italien,
Six kilos de patates et de la gelée.
Penser à engloutir un demi-porc salé,
Sans oublier de disputer les restes aux chiens.

Penser à me farcir le bide en bon chrétien,
Laper l'huile qui coule sur ma panse enflée,
Me goinfrer, boire à en crever, tout dégueuler,
Ne pas oublier de ne plus penser à rien.

Je m'y verrais presque, à mon heure dernière,
Tout bien me remplir par l'avant et par l'arrière,
Baffrer et me faire enculer, et tout renier.

Mais pour la grande orgie, il me faudra attendre,
J'ai dit mes vœux, je me suis recouvert de cendre,
Je n'ai rien à bouffer que mes ongles de pieds.
Trafiquant d'organes
[www.nihil.fr]

Lembaumeur

Liquéfaction

Regarde ma peau se parcheminer en
Fine poudre grise, cendre putréfiée,
Ostensibles côtes, si peu calcifiées,
Ossature nette enserrée de néant.

L'avant-bras gauche a passé une année en
Pendouillant mollement, et s'est sacrifié.
Détaché maintenant, voit se liquéfier
La chair autour du coude délinéant

Un nouvel appendice sanguinolent.
Fier sur ma colline, j'attends indolent
Que rompent les tendons, que tout ce qui reste

De ma viande se désagrège en morceaux
Spumescents puant la peste ou le pourceau,
Qu'elle fonde en soupe de merde indigeste.

Putsch

#6
Chimique pénitence.

Le son nous va si bien, répétais-je à l'envi.
Rien n'est tel que la teuf pour se sentir plus grand
Haro à nos tabous, hurle cet excitant:
Le produit exaltant, les femmes en sont jolies.

Ici « ravent » les gens biens, je vous le garantit
Où l'espace se meut, où se perdra le temps,
Où les gros caissons crachent, j'ai la tête en dedans,
Le son galope toujours, je sais être un nanti.

Mais un jour de trop plein: gloire aux amphétamines!
J'eus pour tous ces gens là des idées assassines
Dans ma tête tout fut clair: il faut que je trucide!

Et j'ai donc laissé là ma trop chimique amante,
A moins que ce ne soit, bien sûr, la redescente.
Mais depuis lors je sais, mieux vaut être lucide!

lapinchien

Ascéte et match

Je renoue mes Stan Smith, je tapote ma raquette,
Rejoins le fond du cours et fais de petits bons.
Cette fois, l'autre enculé va perdre pour de bon,
La Flushing mes deux cup si je remporte le set.

Vlan, un mauvais service, la balle frôle ma tête,
Ce p'tit batârd de merde vraiment m'prend pour un con,
J'ai bien vu qu'il avait targeté ma chetron
Mais faut que j'reste calme, si je veux la lui mette.

De toutes ses forces il frappe la balle de tennis,
J'la reçois entre les jambes et recrache mon vis,
ouille ouille ouille, ouille ouille ouille, je hurle comme un porc

Et dire que j'avais fait voeux de chasteté,
Parait que les bourses pleines, on joue comme enragé,
J'ai sauté le filet et j'l'ai niqué à mort.

nihil

Le départ

Comprenez ceci, nous ne le redirons pas :
L'homme est bête captive de ses instincts,
Qui se souille en plaisirs infects et vains festins,
Aveugle aux vérités cachées sous ces appâts.

Vous serez de ceux qui affrontent leur trépas,
Ivres de silence, refusant tout destin,
Qui crèvent leurs yeux et oublient leurs intestins,
Et se privent de sommeil comme de repas.

Entendez : la chair n'est que boue qu'il faut laver,
Notre vie une geôle pour qui veut s'élever.
Laissez tout derrière vous, ne soyez pas tristes.

Coupez ras vos cheveux et quittez vos demeures,
Oubliez tout. On est rien, qu'on vive ou qu'on meure
Tant qu'on ne sait pas que rien au monde n'existe.
Trafiquant d'organes
[www.nihil.fr]

Putsch

Le retour

Malgré ce beau discours, un doute chez moi subsiste.
Car dans cette oraison, vraie bible du néant,
Il manque la raison, ça en devient troublant:
La vie en tant qu'essence n'a rien de nihiliste.

Il est bien vrai pourtant: le corps n'en est que triste
Et que par son action l'esprit est indolent;
Que les valeurs admises ne valent que du vent
Que l'homme dans sa puissance en devient nombriliste.

Vos grandes théories, je les connais par cœur
Ce que moi je propose, la puissance des rancœurs
Y mordre le sanglant, à en tordre la vie.

Ce que je vous propose: le sel de la souffrance!
Car avec ce Nihil, il n'y a qu'impotence.
Car plutôt qu'aveuglé, je veux être ébloui.



Celui là, c'est juste pour celui de ninil, ça m'a inspiré.
Par contre, je sais d'avance qu'il est naze.
C'est juste une blague pas drôle.

Das



L'ascète


Sorti du feu, il avait choisi sans effort
l'exercice héroïque de la contemplation,
laissant devant lui le fiel des discours abscons,
les rires comme les larmes, l'ivresse et la mort.

Et ainsi, jusqu'à la rencontre de la chair.
Devant les animaux en décomposition,
il ne respirait pas, mais fut pris de passion
pour un cadavre chaud aux seins somnifères.

Des ongles aux cheveux, il lécha l'épiderme,
s'attarda sur les lèvres devenues fermes,
trancha les gencives et but un filet de sang.

Il crucifia le corps décharné à l'envers,
arrangea la croix en un bûcher mortifère,
et visant l'utérus, il se jeta dedans.

glopglop

#11
Mister Natural


Pour réduire mon empreinte anachorétique
J'ai pris logis précaire au fond d'obscures grottes
Où je me délecte, gourmand, d'augustes crottes
Loin du monde des hommes, à l'écart, drastique

Pour seul luxe d'ermite, quand vient le soir, j'astique
Mon organe, dans une fente à l'air de motte
Et quand, repu, je me retire de mon hôte
Je lampe le fruit de ces pulsions frénétiques

Pour passer le temps de façon un peu marrante
Ma crasse à l'aide d'un grand biface je racle
Afin d'en faire des boulettes nourrissantes

Ainsi, de vains tabous n'y faisant plus obstacle
Continent, mon corps procure toutes mes rentes
Oyez, d'une ère nouvelle je suis l'oracle !






Putsch

Je n'en vois pas un seul de Glaüx. C'est choquant.

Glaüx


Putsch

YES IT4S CHOKING FOR ME§§ ME THE LITTLE SLUT OF THE ZONE BORDEL DE FOUTRE 0 QUEUE§
YOU THE TANTOUZE MUST POST DES PUTAINS DE SONNETS TRVE 3VIL PARCE QUE C4EST COMME 9A? C4EST MOI QUI D2CIDE
BLORG BITCH BITCH PUTE A NON FRANGES