Messages

https://www.youtube.com/watch?v=nuaNqlFdFSs

Merde putain ! Vous me faites faire n'importe quoi avec vos conneries.

Il y a trop d'allusions sexuelles sur ce site, c'est insupportable, et après on finit par se mélanger les pinceaux.

Sinon le message précédent c'est mon petit neveu qui a voulu faire une farce, arrêtez tout de suite.

Ca serait bien si on pouvait revenir aux fondamentaux, à notre raison d'être.

Homme mûr de très grande classe, extrêmement cultivé, doué de ses mains pour tout ce qui tourne autour des huisseries, chantournage, mise en place de chevêtre et mastiquage silicone, cherche jeune personne de sexe encore sous garantie, pour moments très chauds, très coquins, avec des légumes et des ouvrages de climatologie camarguaise.

Pas d'escort ni de fiesta SVP.

Hygiène et connaissance des départements exigée.

Ecrire au journal qui transmettra, à l'attention de OursMalLéchant1928.

NB. J'ai 22 ans et 3 mois, par contre là, j'ai pas de photo, c'est con, j'ai encore oublié mon Leica dans le four et il marche plus, c'est con vraiment.

A très vite

On aurait pu s'attendre à un choix différent, une métaphore élaborée autour de la petite rondelle rouge et plissée que l'on écarte, de la farce qu'on tasse bien au fond du bol pulpeux, des petits grains blancs qui accompagnent d'ordinaire la chose...

Mais je respecte. Chacun est différent et défend son point de vue, sa vérité, sa Weltanschauung.

C'est enrichissant je trouve

Et puis t'as qu'à te ramener, toi qui es tellement subversif avec tes poutous partout. Ton Inquisiteur te l'ordonne.

Bof. Ca me tente pas trop comme projet. Bon, on a quoi sur ce site ? Des ados rimbaldoïdes qui se prennent au sérieux ? Des mamies concernées par les angoisses existentielles de leurs chats ? Des trentenaires surdiplômés qui viennent de se faire larguer ? Des retraités qui comptent le nombre de fleuraisons de cerisiers du Japon qu'il leur reste à contempler avant le néant ? Ca motive pas trop au défonçage de mâchoire.

Et puis d'abord, je serais qui pour les regarder de haut en ricanant ? Si ça se trouve, ma prose est de la bouse en sachets et j'ai des goûts de chiotte d'une intensité intergalactique. Déjà, j'aime vos textes, on est pas loin d'une preuve là.

Non, ce qui serait intéressant, ce serait de trouver un autre site publiant des textes sombres, violents, débiles. Un truc néogoth, quelque chose dans ce genre. Et d'y aller avec la hargne apocalyptique d'une meute affamée. Sur le même terrain de jeu. A armes égales. Projet contre projet. Nos yeux injectés de sang plantés dans les leurs. De plus, ça nous souderait, ça. Nous dépasserions nos vétilleuses querelles intestines pour retrouver la solidarité des combattants. Nous serions frères d'armes. Indéfectiblement liés par l'affection que seule forge la lutte à mort contre un ennemi commun. Nous partagerions tout, nos armes, nos repas, nos couches même. Par exemple, on dirait que je serais dans la même tente que Clacker. Au moment du repos, notre virile amitié ne souffrirait aucune pudeur, et, nous dévêtant de concert, dans la fière nudité des compagnons de... mais je m'égare.

Bref, un site de poètes métalleux, ou de junkies millénaristes, et je suis votre homme.

PS. on a dit : plus de bisounoursitude. Mais j'ai bien relu tous les textes, il n'y a rien qui interdit la moralisation niaiseuse et couarde. Z'aviez qu'à être plus précis dans le règlement. Bande de mauvais garçons.

Je vous tète la commissure des lèvres.

Crackouille, Controll-X, mes chéris,

J'ai lu vos productions sur lespouets pas nets, eh bien, comment dire, quelle déception... C'est un peu tiède tout ça. Pas trop franchement mauvais. A peine provocant, juste une goutte, un nuage, une buée...

Je vous trouve bien en dessous de vos possibilités. On annonce l'holocauste et on se retrouve avec un tirage de langue. Ils doivent être paralysés de terreur chez les pouets...

Enfin je dis ça, je dis rien, hein, c'est juste pour être méchant.

Je vous fais un piou sur la joue.

Merci, hein. Maintenant j'ai envie d'être embauché dans une banque pour gérer le recouvrement des ménages insolvables. Et de voter Giscard d'Estaing.

Vous êtes vraiment des marginaux.

Arrête...

Arrête un peu. Tu me rends folle. J'aime quand tu me prends de haut. Et dedans aussi. Et partout en fait.

C'était une bonne idée ce contrat de mariage. Y a pas à dire, le sexe nous soude.

Je te love.

Et sinon, PhScar, t'es plutôt abstentionniste dans l'âme ou t'as été rayé des listes pour abus sexuel ?

Mon Amour,

J'ai tardé à te répondre, et je m'en excuse. Tu me demandas tantôt pourquoi je n'avais point voté. La vérité est cruelle, mais je te la doigt (non, ce n'est pas une contrepèterie).

Voilà. Je veux bien l'admettre, vos votes m'ont fait de la peine. Du chagrin.

Enfin, plus précisément, votre système de vote.

D'abord, tout le monde peut voter. Vraiment, c'est quoi ça ? C'est une démocratie la Zone ? C'est un espace citoyen et ouvert, incarnant l'esprit républicain et le consensus (oui, il y a une contrepèterie) ? Et antispéciste ? On va faire voter les courges et les pintades ? On pourrait être un peu sérieux là ?

Ensuite, les votes sont publics. Oui, bien sûr. Pourquoi pas des observateurs de l'ONU, hein, on sait jamais, des fois qu'il y ait des irrégularités, ah ben non, on pourrait pas se permettre, vous imaginez le scandale ?

De plus, il semble que la pratique soit de ne pas voter pour son propre texte. ... La voix m'en tombe et je reste sans bras. Vous croyez quoi ? Que Poutine a redressé la Russie en tendant l'autre joue ? En distribuant des colliers de fleurs ? En s'excusant de demander pardon, oups, désolé, ah c'est la Crimée ça, ah oui pardon non mais pardon, hou là là, la boulette, désolé, vraiment, hein, allez on se fait la bise ?

Et enfin, la cerise sur le kougloff, aucune pratique moderne. Rien. Que dalle. Donc, si je synthétise, le progrès, la technologie, le numérique, pour vous c'est de la pisse en fût ? Ca se méprise ? Ca vaut pas les mâchicoulis et la viole de gambe ? Eh, les mecs, les réseaux sociaux, ça vous parle ? Les campagnes de désinformation bien organisées, c'est pour les pangolins ? Les fake news, les dénonciations, les indignations, le hacking, les fuites orchestrées, toute cette génération qui se casse le fessier pour vous apporter la lumière, ça vous en bouge pas une ? Non, mais faudrait peut-être éventuellement voir à rentrer dans le 21ème siècle, si c'est pas trop requêter ?

Rien, absolument rien. Pire, on se remercie. On se congratule (oui il y a une contrepèterie). On se félicite. "Oh, mais vraiment, quel excellent texte ! -Oh oui, mais tenez celui-ci est encore meilleur, quel style, quel vocabulaire, Dieu que les lettres sont bien formées, avec des boucles et tout ! -Absolument, mais vous aussi, encore mieux, quel talent, ah là là j'en hyperventile de satisfaction ! -Mais j'en ai autant à votre service, quelle patte, quel humour, quelle orthographe, vous en reprendrez bien un peu ? -Après vous, merci, je vous en prie Marie-Clotilde !"

C'est professionnel ça ? C'est courageux ? Qui a pris le risque de sortir l'information que CTRL X a envoyé une video de sa haie de cyprès à la promise d'un activiste russe, dont je tairai le nom des fois qu'il s'appelle Dourak ? Qui a osé révéler que le premier pseudonyme de Clacker était Cracker et que Belin lui a fait un procès ? Qui a eu les couilles de faire circuler la vérité sur lapinchien, qui est un substantif fictif à caractère humoristique composé de désignateurs d'espèces animales à fourrure permanente non interfécondables ?

Personne.

Alors franchement, devant tant de conservatisme, de conformisme, non, moi je refuse de brader mon âme et mon corps. J'ai encore ma dignité. Je ne suis pas venu ici pour me faire laper le méat par des gourgandins au minois boudeur.

Je te fais un gros kissou tout rose.

[En tout cas, il fallait fêter cette trouvaille dignement. Ce n'était pas tous les jours qu'un titre aussi remarquable naissait dans l'esprit d'un ancien gérant de video-club, il était clair que les gens allaient en parler, se l'approprier, le placer dans leurs conversations quotidiennes. Certains, sans doute, allaient même en être jaloux à en crever. Il en jouissait d'avance.Rempli d'allégresse et de merlot, il se tourna justement vers le cubi, dont il faut bien reconnaître qu'il était sa source d'alacrité la plus proche. Hélas, ventrecouille ! Celui-ci était vide comme la rue de Rivoli dans un rêve érotique d'Anne Hidalgo. Qu'à cela ne tinsse ! ne tinte ! ne tiennasse ! merde... Peu importe ! Une alternative commode et d'un coût raisonnable s'offrait naturellement à lui : il suffisait d'aller aux putes.Il sortit donc de l'hôtel particulier cossu que Michel Houellebecq avait âprement négocié auprès de Century21, sous le regard réprobateur et -il faut bien le dire- envieux du majordome, et se dirigea nuitamment vers une haie de cyprès où il avait ses habitudes.Il fut heureux de constater que l'affluence était forte, et le choix embarrassant. En connaisseur, il dédaigna l'offre d'Eric Ciotti, il avait eu suffisamment de chauves à faire dans la semaine, il était venu pour se reposer et se détendre. Il remarqua alors un jeune éphèbe qu'il ne connaissait pas, sans doute un zonard, dont le minois boudeur était clairement une invitation au viol.]

Jack se leva de bon matin afin de contacter son vieil ami François Berléand.

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Il commença donc par envisager de consulter la fiche Wikipedia de François Berléand car Jack n'avait en vérité aucun "vieil ami". Aucun ami tout court, en fait. Aucune culture non plus.
Jack estimait que la culture, "c'est surtout pour ceux qui manquent d'emmerdes". De ce côté là, tout allait bien pour lui.
Mais quand même, se dit Jack, ce n'est pas parce qu'on ne connait personne de manière intime, et surtout pas de saltimbanques notoires, qu'il faut se priver de prendre parfois des nouvelles.

"Si ça se trouve, le mec est plus ou moins mort et je vais le déranger", pensa Jack en essayant de se connecter à un proxy Wanadoo Vintage, juste pour faire chier le monde dans le cadre d'un texte collectif.

"Le Scan est trop lent sur cette IP, qui ne répond pas au ping donc machine camouflée ce qui est normal", songea Jack en se versant un café. "Ensuite chose que je ne sais pas, c'est s'il y a véritablement un système connecté à cette IP !? Je vérifierais ce soir avec un nmap depuis une IP Freebox".

Tant pis, donc, pour la fiche Wikipedia.
Jack aimait de toute manière s'en remettre au hasard, quand il décidait de déglinguer salement un type.

Il se mit à pianoter rageusement sur le clavier de son ordinateur en continuant à se croire très calé dans le hacking de haut vol (n'avait-il pas travaillé en 92 dans un vidéo-club de Madrid ?), ce qui donnait à peu près ceci : broihfqj^qzklzqmklqflnjqkzbfpjk, mais l'important était le geste et une certaine classe qui allait avec.

Il se versa un doigt de suze dans le café et décida qu'il valait mieux contacter un type qui n'était décidément pas son ami puisqu'il n'en avait aucun, et le type en question n'était autre que Michel Houellebecq. Lui avait des tuyaux dans le milieu des saltimbanques.

D'abord, il avait pensé à Guillaume Musso, dont il admirait aussi beaucoup la plume, quoi que moins ouvertement, mais le bougre était claquemuré en sa résidence secondaire, et refusait d'ouvrir à quiconque n'était pas femme de ménage ou livreur de sushis. La récente crémation d'une figure icônique de la chanson française lui faisait craindre pour sa peau d'écrivain célèbre et solvable.

Michel demeurant, commodément et selon l'annuaire des PTT,  à quelques encâblures d'ici, Jack prit son parapluie, chargea ses galettes de beurre dans sa brouette, et se rendit chez le brave homme d'un pas alerte.
Michel l'accueillit courtoisement, un gilet de soie gris perle boutonné sur sa chemise ivoire, le dos droit, le cheveu propre, l'oeif vif. Jack fur impressionné.

Il devait comprendre, après une petite heure d'attente dans l'anti-chambre, qu'il s'agissait en fait du majordome (et non du Colonel moutarde, dans les cuisines, avec le chandelier ; j'en soupçonne certains de ne pas suivre avec toute l'attention requise ce grand moment de littérature). Michel, lui apprit la soubrette, restait introuvable depuis de longues semaines. Elle s'inquiétait, la pauvrette. Rapport à ses gages, surtout.

Jack réfléchit intensément, vraiment très fort. Et décida d'investir les pénates du grand homme. Il y a longtemps déjà qu'il envisageait de se mettre à l'écriture. L'occasion ferait le larron. Il monta sa brouette dans sa chambre, cracka le mot de passe du Mac posé sur la console (décidément, il ne regrettait pas ce job au vidéo club de Madrid, en 92), s'alluma une clope, et exigea qu'on l'appelât désormais Michel.
Il avait un best seller à écrire.

"L'important, c'est le titre !" se dit Jack en buvant directement au cubi de Merlot que Michel Houellebecq avait acheté 11 euros 20 à Franprix avant de disparaitre. "Avec un titre puissant et racoleur, on a presque plus besoin d'écrire quoi que ce soit de censé. Les gens s'en foutent complètement. Tout ce qu'ils veulent, c'est un titre simple à retenir afin de pouvoir frimer lors des galas caritatifs organisés par Christian Estrosi."

Jack vomit alors un peu de rouge sur le tapis du salon houellebecquien, car on ne peut penser à Christian Estrosi sans en subir les conséquences.

"Un titre qui claque bien sa chatte ! Un truc comme Soumission ou Plateforme, que les français puissent reprendre à l'unisson.  Ahahah ! Par ici le pognon, ahah ! Merde...  j'ai aucune idée..."
Alors Jack entreprit de faire une liste.
Au terme d'une réflexion intense, favorisée par la prise d'une énorme trace de Kétamine, il disposait à présent de la sélection suivante :

1. Il n'y a plus de saisons
2. Trop c'est trop
3. C'est bon mais ça reste un peu sur l'estomac
4. Jamais sans ma fille
5. Vidéo-club. Madrid. 1992. Une odyssée.

Jack considéra longtemps ces excellents titres puis il finit par se dire que la première inspiration est souvent la bonne et que le prochain best seller de Michel Houellebecq s'intitulerait donc "Il n'y a plus de saisons". Il allait se faire beaucoup de frics et énormément d'amis avec un titre pareil. C'était dommage de ne pas utiliser "C'est bon mais ça reste un peu sur l'estomac" mais enfin, il pourrait toujours le placer quelque part en début de chapitre.

En tout cas, il fallait fêter cette trouvaille dignement. Ce n'était pas tous les jours qu'un titre aussi remarquable naissait dans l'esprit d'un ancien gérant de video-club, il était clair que les gens allaient en parler, se l'approprier, le placer dans leurs conversations quotidiennes. Certains, sans doute, allaient même en être jaloux à en crever. Il en jouissait d'avance.

Rempli d'allégresse et de merlot, il se tourna justement vers le cubi, dont il faut bien reconnaître qu'il était sa source d'alacrité la plus proche. Hélas, ventrecouille ! Celui-ci était vide comme la rue de Rivoli dans un rêve érotique d'Anne Hidalgo. Qu'à cela ne tinsse ! ne tinte ! ne tiennasse ! merde...  Peu importe ! Une alternative commode et d'un coût raisonnable s'offrait naturellement à lui : il suffisait d'aller aux putes.

Il sortit donc de l'hôtel particulier cossu que Michel Houellebecq avait âprement négocié auprès de Century21, sous le regard réprobateur et -il faut bien le dire- envieux du majordome, et se dirigea nuitamment vers une haie de cyprès où il avait ses habitudes.

Il fut heureux de constater que l'affluence était forte, et le choix embarrassant. En connaisseur, il dédaigna l'offre d'Eric Ciotti, il avait eu suffisamment de chauves à faire dans la semaine, il était venu pour se reposer et se détendre. Il remarqua alors un jeune éphèbe qu'il ne connaissait pas, sans doute un zonard, dont le minois boudeur était clairement une invitation au viol.


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Ce fut la plus furieuse et mémorable de toutes les expéditions punitives de tous les temps.

Dans ce cas, en ce qui me concerne, NOUS SOMMES EN GUERRE.

En ce qui me concerne, guère.

Hi hi hi

Gros poutou

Cher CTRL X,

Encouragé par ta généreuse autorisation, je me suis lancé et j'ai posté un texte de Saint Con.

J'espère avoir bien compris les règles. Mais je n'en suis pas sûr. Notamment, je m'interroge sur le système de vote, dans lequel interviennent des points pute et des points suce.

Je suis tout à fait disposé à sucer. Et à puter. Mais je ne vois pas comment faire ça avec l'interface du site. J'ai essayé de coller ma bouche grande ouverte sur l'écran, en visant une photo de bite trouvée sur le site, avant de cliquer sur valider. Ce n'est pas très commode. Je dois mal m'y prendre. Tes conseils seront bienvenus.

Gros smack

Bonjour CTRL X,

Je ne sais pas, je vois plutôt quelques points communs : ce sont deux métiers peu qualifiés, souffrant d'un déficit de prestige, mais bien pratiques quand on souhaite se débarrasser de choses encombrantes ?

Bisou

Tu as bien raison. La peau c'est sale. Et ça cache quelque chose.

Juste pour t'embêter encore un peu : j'ai dû en fait reposter complètement mon article. L'article initial du 21/04 est inéditable, ça affiche un message bizarre, sorti de la bouche de Cthulhu ou de Carla Bruni. Il vaudrait peut-être mieux le supprimer.

C'est dommage, il est beau finalement, dans sa sobre pureté. On pourrait en faire un article conceptuel. Les gens l'encenseraient ou hurleraient à la mort. Bon, je te laisse juge

Merci.

Je dépose mes lèvres adolescentes sur la partie de ton épiderme qui te siéra.

Ph